Tarkett communiqué des résultats annuels 2020
Résultats annuels 2020 :Amélioration
séquentielle du chiffre d’affaires au S2EBITDA
ajusté stable et augmentation de la marge
Désendettement significatif
Résultats de l’année 2020
- Chiffre d’affaires net en baisse de -12,0% en 2020
(-9,5% à taux de change et périmètre constants) reflétant une
reprise progressive au cours du S2 ;
- EBITDA ajusté de 277,9 millions d’euros en 2020, stable
par rapport à 2019, comprenant 14,8 millions d’euros
d’indemnisation d’assurance reçue en décembre couvrant la
perte du T2 liée à la cyberattaque;
- Marge d’EBITDA ajusté de 10,6%, en hausse de 120 points
de base par rapport à l’année dernière grâce à des économies
significatives et à des coûts d’achat moins élevés;
- Réductions de coûts de 105,9 millions d’euros en 2020,
grâce à un ensemble de mesures conjoncturelles et d’économies
structurelles (46,3 millions d’euros) ;
- Perte nette de -19,1 millions d’euros, incluant les
dépréciations d’actifs du S1 (perte nette de 64,9 millions
d’euros au S1, résultat net de 45,8 millions d’euros au
S2) ;
- Génération soutenue de free cash-flow :163,5
millions d’euros en 2020 contre 105,1 millions d’euros en 2019 (en
excluant l’impact positif de la mise en place des cessions de
créances en 2019) ;
- Désendettement significatif permettant d’atteindre un
levier financier de 1,7x l’EBITDA ajusté (après application d’IFRS
16) à fin décembre 2020 contre 2,3x à fin décembre
2019 ;
- Des fondamentaux solides pour faire face à une reprise
modérée et à l’inflation des coûts d’achat en 2021 ; objectifs
à moyen terme Change to Win toujours valables mais, dans
l’environnement actuel, l’objectif de rentabilité pourrait être
légèrement décalé dans le temps.
Paris le 18
février 2021 : le Conseil de Surveillance de Tarkett
(Euronext Paris : FR0004188670 TKTT), qui s’est réuni ce jour,
a examiné les résultats consolidés de l’exercice 2020 du
Groupe.
Le Groupe utilise des indicateurs alternatifs de
performance (non définis par les normes IFRS) décrits en détail
dans l’annexe 1 en page 9 de ce document :
En millions d’euros |
2020 |
2019 |
Variation en % |
Chiffre d’affaires |
2 632,9 |
2 991,9 |
-12,0% |
Dont variation organique |
-9,5% |
- |
EBITDA ajusté |
277,9 |
280,0 |
-0,8% |
% du chiffre d’affaires |
10,6% |
9,4% |
Résultat d’exploitation (EBIT) |
47,4 |
96,6 |
-50,9% |
% du chiffre d’affaires |
1,8% |
3,2% |
Résultat net attribuable aux actionnaires de la
société |
-19,1 |
39,6 |
-148,2% |
Bénéfice net par action, dilué (€) |
-0,29 |
0,61 |
Free cash-flow |
163,5 |
231,4(1) |
-29,3% |
Endettement net |
473,8 |
636,8 |
-25,6% |
Levier (Endettement net / EBITDA ajusté) |
1,7x |
2,3x |
(1) Le free cash-flow bénéficie de la mise en place des
programmes d’affacturage en 2019 (impact net positif de
126,3m€) |
Commentant ces résultats, Fabrice
Barthélemy, Président du Directoire a déclaré : «Notre
performance en 2020 a démontré la résilience de notre modèle dans
un environnement difficile. Grâce à des économies structurelles et
à des mesures de réduction de coûts pour compenser la baisse de
l’activité, nous avons augmenté notre rentabilité de 120 points de
base sur l’année. Nous avons géré avec rigueur notre besoin en
fonds de roulement, généré un free cash-flow soutenu et avons
fortement réduit l’endettement. La demande a continué à s’améliorer
en tendance sur le quatrième trimestre et nous avons terminé
l’année avec une structure financière saine. Nous avons mis en
œuvre de nouvelles actions pour réduire les coûts au quatrième
trimestre, tout en poursuivant le déploiement des initiatives
stratégiques de notre plan Change to Win pour dynamiser les ventes.
Nous avons également poursuivi nos efforts pour combattre le
changement climatique au travers de l’éco-design, de l’économie
circulaire et de la réduction des émissions de gaz à effet de serre
de nos sites industriels. Notre plan stratégique est bien avancé.
L’environnement reste cependant difficile et nous sommes prudents
quant au rythme de la reprise. »
- Faits marquants du quatrième trimestre
2020
Le chiffre d’affaires s’est élevé à 619,1
millions d’euros, en baisse de 7,9% par rapport au quatrième
trimestre 2019 en raison d’un repli de -1,5% à taux de change et
périmètre constants et d’une variation de change négative de -6,4%
liée principalement à la dépréciation du dollar, du rouble russe et
du real brésilien.
Les ventes enregistrées étaient meilleures
qu’anticipées à la fin du troisième trimestre, essentiellement
grâce à la reprise des activités résidentielles dans toutes les
zones géographiques et à une amélioration séquentielle de certains
segments commerciaux par rapport au troisième trimestre 2020. La
performance en Amérique du Nord a bénéficié d’un effet de base
favorable, car les ventes avaient été pénalisées au quatrième
trimestre 2019 par des problèmes opérationnels liés à la mise en
œuvre de l’ERP du groupe dans la moquette commerciale. Les segments
des bureaux et de l’hôtellerie sont restés pénalisés par la
résurgence de la pandémie et le manque de visibilité qui affectent
les décisions d’investissements. Comme prévu, les ventes du Sport
sont restées sur des tendances négatives au quatrième trimestre en
raison du contexte. Cependant, la baisse du chiffre d’affaires à
taux de change et périmètre constants a été plus contenue/mesurée
qu’au troisième trimestre.
En millions d’euros |
T4 2020 |
T4 2019 |
Variation |
Dont croissance organique |
EMEA |
205,3 |
216,4 |
-5,1% |
-4,7% |
Amérique du Nord |
152,3 |
166,6 |
-8,5% |
-1,3% |
CEI, APAC & Amérique Latine |
148,4 |
160,8 |
-7,7% |
+6,3% |
Sports |
113,0 |
128,7 |
-12,2% |
-6,2% |
Total Groupe |
619,1 |
672,5 |
-7,9% |
-1,5% |
L’EBITDA ajusté s’est élevé à 53,8 millions
d’euros au quatrième trimestre 2020 contre 38,4 millions d’euros au
quatrième trimestre 2019, avec une marge de 8,7%, en augmentation
de 300 points de base d’une année sur l’autre, grâce à :
- 14,8 millions d’euros d’indemnisation d’assurance perçue en
décembre, liée à la cyberattaque de mai 2020 (intégrée dans l’effet
volume du bridge d’EBITDA ajusté 2020 en annexe page 11, mais
présentée en tant que produit non récurrent dans l’analyse du
quatrième trimestre et du second semestre en page 12);La forte
réduction des coûts (+21,7 millions d’euros par rapport au
quatrième trimestre 2019) et à la baisse des coûts d’achat (+4,6
millions d’euros par rapport au quatrième trimestre
2019) ;
La faiblesse du rouble et des devises de la CEI,
qui ont pénalisé le résultat de 9,5 millions d’euros (effet net des
variations des devises et des ajustements de prix dans les pays de
la CEI, « lag effect »).
Les efforts du Groupe en matière d’économie
circulaire et de réduction de son empreinte carbone ont conduit à
une amélioration des notations attribuées par le Carbon Disclosure
Project (note CDP : B – niveau « management » contre
C en 2018) et EcoVadis (platine, soit le plus haut niveau de
maturité qu’une société peut atteindre, contre argent
auparavant).
L’intensité des émissions de gaz à effet de
serre (scope 1 et 2, kg CO2 e/m²) du Groupe a été réduite de 27%
entre 2010 et 2020 par rapport à un objectif de 20%. La part de
matériaux recyclés dans les matières premières utilisées par le
Groupe s’est élevée à 13% en 2020 contre 10% en 2018.
- Résultats du Groupe en 2020
Le chiffre d’affaires net s’est
élevé à 2 632,9 millions d’euros, en baisse de 12,0% à taux
courant et de 9,5% à taux de change et périmètre constants. L’effet
de change négatif a été principalement généré par le dollar et le
rouble russe au cours du second semestre. Les ventes à taux de
change et périmètre constants ont été affectées tout au long de
l’exercice 2020 par la pandémie de Covid-19. Au deuxième trimestre
en particulier, les mesures de restriction imposées par la pandémie
se sont traduites par une forte baisse des activités de revêtements
de sol tandis que le Sport affichait une certaine résilience.
L’activité a également été perturbée par une cyberattaque en mai.
Au second semestre, le chiffre d’affaires a bénéficié d’un rebond
mondial du Résidentiel et un niveau d’activité plus soutenu dans la
Santé et l’Education, tandis que l’Hôtellerie et les Bureaux ont
été pénalisés par le décalage des décisions d’investissement. La
baisse à taux de change et périmètre constants s’est améliorée au
second semestre par rapport au premier semestre 2020 (-12,6% au
premier semestre / -6,7% au second semestre), les ventes étaient
néanmoins toujours affectées par la pandémie et les mesures
restrictives.
L’EBITDA ajusté s’est élevé à
277,9 millions d’euros en 2020 par rapport à 280 millions d’euros
en 2019 et a représenté 10,6% du chiffre d’affaires contre 9,4% en
2019. La baisse au premier semestre provoquée par la propagation de
la pandémie et les premières vagues de confinement a été
complètement compensée par la progression des résultats au second
semestre. La performance du second semestre a bénéficié de mesures
structurelles pour réduire les coûts et de la baisse du coût des
matières premières et de l’indemnité de cyber assurance mentionnée
ci-dessus.
Le ralentissement de l’activité a affecté
l’EBITDA ajusté à hauteur de -113,5 millions d’euros en 2020 (y
compris l’effet positif de l’indemnisation d’assurance cyber de
+14,8 millions d’euros compensant ainsi l’impact enregistré au
second trimestre).
En réponse à la crise sanitaire, Tarkett a mis
œuvre un ensemble de mesures de court terme pour compenser la
baisse des volumes, tout en poursuivant le déploiement des actions
structurelles du plan Change to Win pour améliorer la structure de
coûts du Groupe. Au final, le Groupe a généré 105,9 millions
d’euros de réduction de coûts en 2020.
Des mesures de court terme ont été introduites
dès le début de la pandémie et maintenues tout au long de
l’exercice. Elles ont généré 44,3 millions d'euros d’économies,
principalement au cours du second et du troisième trimestre, dont
14,6 millions d’euros provenant d’aides gouvernementales telles que
les mesures de chômage partiel. En 2020, Tarkett a également
poursuivi son programme d’optimisation industrielle, tout en
accélérant significativement les actions du plan d’économies
concernant les frais commerciaux, généraux et administratifs. Les
gains de productivité nets et les économies de frais commerciaux et
administratifs se sont élevés à 61,5 millions d’euros, dont 46,3
millions d’euros d’économies structurelles.
Les coûts d’achat se sont améliorés de +28,5
millions d’euros par rapport à 2019, reflétant principalement la
baisse du prix du pétrole. Les coûts de transport ont quant à eux
commencé à rebondir au cours du quatrième trimestre, les
transporteurs faisant face à une certaine pénurie de capacité de
transport. La hausse des salaires s’est élevée à -15,1 millions
d’euros en 2020, reflétant les augmentations de salaire
octroyées fin 2019 et début 2020.
Les variations de taux de change hors pays de la
CEI ont eu un effet négatif de -9,1 millions d’euros. Cet impact
reflète les dépréciations en Norvège, en Suède et au Brésil. Des
hausses de prix de vente ont été mises en œuvre dans ces pays afin
de compenser l’effet de change négatif contribuant positivement à
hauteur de +8,5 millions d’euros. L’effet net des devises et des
ajustements de prix dans les pays de la CEI est négatif de
-13,5 millions d’euros, reflétant la dépréciation significative du
rouble par rapport à l’euro.
L’EBIT s’est élevé à 47,4
millions d’euros et l’EBIT ajusté à 119,4 millions d’euros.
Les ajustements à l’EBIT (détaillés en page 10) se
sont élevés à 72,0 millions d’euros par rapport à 25,2 millions
d’euros en 2019 et incluent une charge de dépréciation d’actifs de
-53,1 millions d’euros, principalement liée à l’impact de la
pandémie sur le segment de l’hôtellerie. Ces ajustements incluent
également des coûts de restructuration de 14,5 millions d’euros
provenant du plan d’économies des frais commerciaux, généraux et
administratifs et de la rationalisation de l’organisation
industrielle en Europe.
Les charges financières ont
diminué de 5,1 millions d’euros par rapport à 2019 pour s’établir à
33,7 millions d’euros en 2020, reflétant la baisse de l’endettement
et la baisse du LIBOR. La charge d’impôts s’est élevée à 31,5
millions d’euros. La perte nette s’est élevée à -19,1 millions
d’euros, représentant un bénéfice par action dilué de -0,29 euro.
Retraité de l’effet après impôt de la dépréciation d’actifs, le
résultat net aurait été de 22,7 millions d’euros contre 39,6
millions d’euros en 2019.
- Réduction des coûts
Réduction de coûts au T4 2020
En millions d’euros |
Gains de productivité et SG&A |
dont actions structurelles |
Mesures Covid-19 |
dont aides gouvernementales |
Total réduction des coûts |
Marge Brute |
4,6 |
4,6 |
0,0 |
0,1 |
4,6 |
SG&A |
11,1 |
7,0 |
6,0 |
0,2 |
17,2 |
Total T4 |
15,7 |
11,6 |
6,0 |
0,4 |
21,7 |
Réduction de coûts en 2020
En millions d’euros |
Gains de productivité et SG&A |
dont actions structurelles |
Mesures Covid-19 |
dont aides gouvernementales |
Total réduction des coûts |
Marge Brute |
26,3 |
26,3 |
12,1 |
8,9 |
38,4 |
SG&A |
35,2 |
20,0 |
32,2 |
5,8 |
67,4 |
Total 2020 |
61,5 |
46,3 |
44,3 |
14,6 |
105,9 |
- Chiffre d’affaires et EBITDA ajusté par
segment
Afin de faciliter la lecture, les chiffres de
2020 sont présentés dans le tableau ci-dessous, tandis que les
chiffres du second semestre 2020 sont présentés en annexe 3 (page
12) :
|
Chiffre d’affaires |
EBITDA ajusté |
En millions d’euros |
2020 |
2019 |
Variation |
Croissance organique |
2020 |
2019 |
Marge 2020 |
Marge 2019 |
EMEA |
823,6 |
910,4 |
-9,5% |
-9,0% |
108,9 |
105,3 |
13,2% |
11,6% |
Amérique du Nord |
694,5 |
825,9 |
-15,9% |
-14,1% |
58,9 |
59,9 |
8,5% |
7,3% |
CEI, APAC & Amérique latine |
527,9 |
587,4 |
-10,1% |
-2,0% |
97,4 |
85,8 |
18,4% |
14,6% |
Sports |
586,9 |
668,1 |
-12,1% |
-11,1% |
60,5 |
75,2 |
10,3% |
11,2% |
Central |
- |
- |
- |
- |
-47,8 |
-46,1 |
- |
- |
TOTAL |
2 632,9 |
2 991,9 |
-12,0% |
-9,5% |
277,9 |
280,0 |
10,6% |
9,4% |
Le segment EMEA a réalisé un
chiffre d’affaires de 823,6 millions d’euros, en baisse de -9,5%
par rapport à 2019 et reflétant principalement la baisse à taux de
change et périmètre constants. Les tendances organiques se sont
progressivement améliorées au cours du second semestre grâce à la
reprise soutenue des activités résidentielles. Dans le Commercial,
les produits vinyles ont également bénéficié d’une reprise
progressive et les ventes ont été portées par un niveau d’activité
plus soutenu dans les domaines de la santé et de l’éducation. Les
ventes de moquette commerciale sont restées faibles jusqu’à la fin
de l’année en raison de l’impact de pandémie et les mesures de
restriction sur le segment des Bureaux. La France et l’Allemagne
étaient en tête de l’amélioration séquentielle enregistrée au cours
du second semestre.
Le segment EMEA a atteint une marge d’EBITDA
ajusté de 13,2%, en hausse de 160 points de base par rapport à
2019. La baisse des volumes a été pleinement compensée par la
réduction des coûts et des coûts d’achat moins élevés. En plus des
actions structurelles de réduction des frais commerciaux, généraux
et administratifs et de l’optimisation du dispositif industriel, un
ensemble de mesures rigoureuses de flexibilisation des coûts a été
mis en œuvre dès fin mars et de nombreuses mesures sont toujours en
place.
Le segment Amérique du Nord a
réalisé un chiffre d’affaires de 694,5 millions d’euros, en baisse
de -15,9% par rapport à 2019, reflétant une baisse à taux de change
et périmètre constants de -14,1% et un effet de change négatif lié
à la dépréciation du dollar par rapport à l’euro sur la période.
Après un bon début d’année, le niveau d’activité était en baisse
significative au second trimestre 2020 avec le déploiement des
mesures de confinement et les restrictions de déplacement. Les
tendances des ventes se sont améliorées séquentiellement au
troisième trimestre et au quatrième trimestre. Cette amélioration
provient de la croissance du Résidentiel qui bénéficie d’une
augmentation de la rénovation de logements et de succès commerciaux
avec des distributeurs clés. La reprise des activités commerciales
a été lente et peu soutenue au second semestre et le niveau
d’activité reste faible. Les Bureaux et l’Hôtellerie ont été encore
affectés par le niveau d’incertitudes au cours du second
semestre.
La marge d’EBITDA ajusté était de 8,5% en 2020
par rapport à 7,3% en 2019. Le repli significatif de
l’activité a été largement compensé par d’importantes économies et
des coûts d’achat plus bas. Les actions stratégiques déployées pour
restaurer la rentabilité ont été renforcées par une réduction
significative des dépenses discrétionnaires et des mesures de
chômage partiel, qui ont été appliquées principalement au second
trimestre et au troisième trimestre. Dans le cadre du plan de
d’amélioration de la rentabilité, une organisation simplifiée a été
mise en place et des actions de réduction de coûts supplémentaires
ont été lancées.
Le chiffre d’affaires du segment CEI,
APAC et Amérique latine s’est élevé à 527,9 millions
d’euros, soit une baisse de -10,1% en 2020, principalement
attribuable à des variations négatives de change. Les ventes à taux
de change et périmètre constants ont enregistré une baisse limitée
de -2,0% sur 2020. Dans les pays de la CEI, après une forte baisse
de l’activité au deuxième trimestre, les ventes se sont redressées
au second semestre. La croissance des volumes provient d’une
demande dynamique et d’actions de restockage chez les
distributeurs. Cette bonne performance a cependant été
contrebalancée par l’évolution défavorable des devises locales par
rapport à l’euro au second semestre. Le niveau d’activité dans la
zone APAC a été perturbé tout au long de l’exercice pénalisé par la
situation sanitaire et les mesures de confinement. Les tendances de
ventes ont cependant commencé à s’améliorer vers la fin de l’année,
en particulier en Australie. Après une chute des ventes au second
trimestre, le chiffre d’affaires en Amérique latine s’est redressé
au cours du second semestre et affiché une croissance solide,
reposant essentiellement sur des hausses de prix de vente.
Le segment a enregistré une marge d’EBITDA
ajusté de 18,4%, en augmentation de 380 points de base par rapport
à 2019. Cette progression de la rentabilité s’est appuyée sur
un très bon niveau de productivité et des réductions
substantielles de frais commerciaux, généraux et administratifs.
Ces économies sont à la fois structurelles et issues de mesures de
court terme spécifiques à la pandémie de Covid-19, comme des
baisses de salaires temporaires. Les coûts des matières premières
ont également baissé tandis que la localisation des achats dans les
pays de la zone CEI s’est accrue. Le retour de la croissance dans
les pays de la CEI a également contribué à la très forte
augmentation de la rentabilité.
Le chiffre d’affaires du Sport
s’est élevé à 586,9 millions d’euros, en baisse de -12,1% par
rapport à 2019 reflétant principalement le retrait à taux de
change et périmètre constants. Après avoir affiché une forte
résilience sur le premier semestre grâce au maintien de l’activité
en Amérique du Nord malgré les mesures de confinement, les ventes
ont baissé au cours du second semestre. L’activité est affectée par
le report et l’annulation de projets. Cela a principalement affecté
le T3, qui est le pic d’activité saisonnier. Les ventes se sont
améliorées en tendance par rapport au T3 2020, mais sont restées
inférieures à leur niveau de 2019. Le ralentissement est
principalement attribuable au gazon artificiel, qui avait été
particulièrement dynamique sur les dernières années. L’activité de
pistes d’athlétisme est restée dynamique et en hausse par rapport à
2019.
Le Sport a atteint une marge d’EBITDA ajusté de
10,3%, en baisse de 90 points de base par rapport à l’année
dernière. Cependant, la marge de 2019 intégrait l’effet positif du
règlement d’un litige en matière de propriété intellectuelle.
Retraité de cet élément non récurrent, la marge d’EBITDA ajusté
aurait été globalement stable d’une année sur l’autre grâce à des
réductions de coûts significatives et à une plus grande efficacité
opérationnelle.
- Bilan et cash-flow
Dans le cadre de la pandémie Covid-19, Tarkett a
pris toutes les mesures nécessaires pour préserver son cash-flow et
adapter le Groupe à ce nouvel environnement.
En raison de la baisse d’activité et de la
gestion stricte des créances clients et des stocks, Tarkett a
enregistré une variation positive du besoin en fonds de
roulement de 64,5 millions d’euros à fin décembre. Les
programmes de cession de créances mis en place par le Groupe en
2019 ont représenté un financement net de 131,0 millions d’euros à
fin décembre 2020, légèrement supérieur au niveau atteint fin
décembre 2019 (126,3 millions d’euros). Le Groupe n’a pas
enregistré de retards ou de décalage de paiement significatifs de
la part de ses clients et le nombre de défaut est resté très
faible. Tarkett a également réduit le niveau de ses stocks en
atteignant 80 jours à la fin de l’année contre 85 fin décembre
2019. Le besoin en fonds de roulement a fini l’année sur un point
bas.
Le Groupe a diminué ses dépenses
d’investissement, comme annoncé au mois de mars. Les
investissements se sont élevés à 74,1 millions d’euros en 2020,
soit une baisse de -50,5 millions d’euros par rapport à l’année
dernière. Après deux années d’investissement soutenu, le Groupe a
décidé de concentrer ses investissements sur la productivité, la
sécurité et de l’extension ciblée des capacités de LVT afin de
protéger ses cash-flows.
La mise en œuvre réussie de ces actions a permis
au Groupe de générer un free cash-flow positif de
163,5 millions d’euros, par rapport à 105,1 millions d’euros en
2019 (le free cash-flow publié de 2019 s’élève à 231,4
millions d’euros incluant l’effet positif de 126,3 millions d’euros
lié à la mise en place des programmes de cession de créances).
L’endettement financier net
s’est élevé à 473,8 millions d’euros à fin décembre 2020 et
inclut les dettes de loyer IFRS 16 pour 108,8 millions d’euros
(contre 636,8 millions d’euros à fin décembre 2019). Cela
représente un levier d’endettement de 1,7x
l’EBITDA ajusté à fin décembre 2020, soit le bas de fourchette de
son objectif moyen terme (levier compris entre 1,6x et 2,6x à la
fin de chaque année de la période 2019-2022). La documentation du
financement de Tarkett prévoit que les effets du changement de
normes comptables soient neutralisés. Par conséquent, le ratio de
levier de référence pour le financement est de 1.5x (endettement
net et EBITDA ajusté retenus avant application de la norme IFRS
16).
En complément de cette structure financière
solide, le Groupe dispose à la fin de l’exercice d’un
niveau significatif de liquidités de 1 203,6
millions d’euros à fin décembre 2020, comprenant des lignes de
crédit confirmées non tirées pour 875,0 millions d’euros et une
trésorerie de 328,6 millions d’euros.
- Dividendes, Remboursement envisagé du
PGE
Compte tenu des dernières évolutions de la
pandémie de Covid-19, le niveau d’incertitudes à court terme reste
élevé et le groupe va poursuivre ses actions pour préserver ses
cash-flows en 2021. En outre, le Directoire ne proposera pas en
2021 le paiement d’un dividende au titre de l’exercice 2020, en
ligne avec la politique de distribution du Groupe (taux de
distribution compris entre 30% et 50% du résultat net, une perte en
2020).
Compte tenu d’une situation financière solide à
la fin de l’année, le Groupe envisage de rembourser le PGE de 70
millions d’euros (prêt garanti par l’Etat français). Le Groupe
envisage également la possibilité de procéder à des acquisitions
ciblées pour se renforcer dans certaines géographiques ou sur
certains segments de marché.
- Perspectives 2021 et objectifs à moyen
terme
La résurgence de la pandémie et les nouvelles
mesures de restriction introduites depuis janvier 2021 font peser
des incertitudes significatives sur le niveau de la demande. Le
manque de visibilité continue à peser sur les décisions
d’investissement et les ventes dans plusieurs segments de marché
(principalement les Bureaux, l’Hôtellerie, le Sport). Dans ce
contexte, Tarkett anticipe une reprise des volumes étalée sur 2021
et 2022, se traduisant par une reprise molle des activités
commerciales en 2021. Le Résidentiel devrait continuer à croître,
sauf si des mesures de confinement strictes étaient appliquées dans
les différentes zones géographiques du Groupe. Le Groupe s’attend à
un premier trimestre difficile et à une amélioration de l’activité
à partir du second trimestre.
Au vu du contexte, Tarkett va poursuivre son
plan stratégique Change to Win afin de générer de la croissance
durable et gagner des parts de marché. Cela inclut la mobilisation
de son expertise dans les domaines de la santé et de l’éducation,
le développement de solutions innovantes et respectueuses de
l’environnement pour les clients et l’accélération du programme
ambitieux d’économie circulaire.
Le Groupe va également poursuivre les actions de
réduction structurelles des coûts, y compris des mesures pour
rationaliser son organisation industrielle et pour diminuer les
frais commerciaux, généraux et administratifs. Tarkett prévoit de
générer 30 millions d’euros d’économies annuelles structurelles en
2021 et 2022.
La baisse du coût des achats a soutenu
l’augmentation de la marge en 2020. La remontée du cours du
pétrole, la reprise de la demande et des réductions de capacité
chez des fournisseurs vont cependant se traduire par le retour de
l’inflation des matières premières dès le premier semestre 2021.
Les frais de transport sont également orientés à la hausse. Les
tendances actuelles indiquent que l’effet négatif de cette hausse
sur l’EBITDA ajusté de 2021 pourrait être d’environ 50 millions
d’euros en 2021. Tarkett va gérer ses prix de vente pro-activement
pour compenser en partie cette inflation.
Compte tenu du manque de visibilité concernant
la reprise économique, Tarkett va rester sélectif dans ses
investissements et poursuivre la gestion rigoureuse de son besoin
en fonds de roulement. La priorité du Groupe est de préserver ses
cash-flows et poursuivre son développement.
Les objectifs financiers à moyen terme du Groupe
restent valables grâce aux actions du plan stratégique Change to
Win :
-
- Dans les principales régions du Groupe, croissance organique
supérieure à la croissance moyenne du PIB en 2021 et
2022 ;
- Marge d’EBITDA ajusté supérieure à 12% en 2022 ;
- Maîtrise du levier (Dette Nette / EBITDA ajusté) compris entre
1,6x à 2,6x l’EBITDA ajusté à la fin de l’exercice 2021 et de
l’exercice 2022.
La hausse des coûts d’achat combinée aux
incertitudes quant au rythme de la reprise pourrait légèrement
retarder l’atteinte de l’objectif de rentabilité. Néanmoins, la
performance de 2020 a démontré la résilience du modèle du Groupe
même dans un environnement difficile.
Ce communiqué de presse peut contenir des
informations de nature prévisionnelle. Ces informations constituent
soit des tendances, soit des objectifs, et ne sauraient être
regardées comme des prévisions de résultat ou de tout autre
indicateur de performance. Ces informations sont soumises par
nature à des risques et incertitudes, tels que décrits dans le
Document de Référence de la Société disponible sur son site
Internet (www.tarkett.com). Elles ne reflètent donc pas les
performances futures de la Société, qui peuvent en différer
sensiblement. La Société ne prend aucun engagement quant à la mise
à jour de ces informations.
Les comptes consolidés audités de l’exercice
2020 sont accessibles sur le site Web de Tarkett
https://www.tarkett.com/fr/content/r%C3%A9sultats-financiers-0. La
conférence analystes aura lieu le 19 février 2021 à 11 heures par
un service de webcast audio (en direct puis en différé) et la
présentation des résultats sera disponible sur
https://www.tarkett.com/fr/content/r%C3%A9sultats-financiers-0
Calendrier financier
- 28 avril 2021 : résultats financiers du T1 2021 - communiqué de
presse après bourse et conférence téléphonique le lendemain
matin
- 30 avril 2021 : Assemblée Générale Annuelle
- 29 juillet 2021 : résultats financiers du S1 2021 - communiqué
de presse après bourse et conférence téléphonique le lendemain
matin
- 28 octobre 2021 : résultats financiers du T3 2021 - communiqué
de presse après bourse et conférence téléphonique le lendemain
matin
Contact Relations
InvestisseursTarkett – Emilie Megel –
emilie.megel@tarkett.com
Contacts MediaTarkett -
Véronique Bouchard Bienaymé - communication@tarkett.com Brunswick -
tarkett@brunswickgroup.com - Tel.: +33 (0) 1 53 96 83 83
A propos de TarkettRiche de 140
années d’histoire, Tarkett est un leader mondial des solutions
innovantes de revêtements de sol et de surfaces sportives, et a
réalisé un chiffre d’affaires de 2,6 milliards d’euros en 2020.
Offrant une large gamme de solutions intégrant des sols vinyles,
linoléum, caoutchouc, moquettes, parquets et stratifiés, gazons
synthétiques et pistes d’athlétisme, le Groupe sert ses clients
dans plus de 100 pays dans le monde. Avec plus de 12 000
collaborateurs et 33 sites industriels, Tarkett vend 1,3 million de
mètres carrés de revêtement de sol chaque jour, à destination des
hôpitaux, des écoles, de l’habitat, des hôtels, des bureaux ou
commerces et des terrains de sport. Engagé dans une démarche
d’économie circulaire et de réduction de son empreinte carbone, le
Groupe met en place une stratégie d'éco-innovation inspirée des
principes Cradle to Cradle®, alignée avec son approche Tarkett
Human-Conscious Design™. Tarkett est coté sur le marché
réglementé d’Euronext (compartiment B, code ISIN FR0004188670, code
mnémonique : TKTT). www.tarkett.com
Annexes
1/ Définition des indicateurs alternatifs de performance
(non définis par les normes IFRS)
- La croissance organique mesure l’évolution du
chiffre d’affaires net par rapport à la même période de l’année
précédente, hors effet de change et hors variations de périmètre.
L’effet change est obtenu en appliquant les taux de change de
l’année précédente aux ventes de l’année en cours et en calculant
la différence avec les ventes de l’année en cours. Il comprend
également l’effet des ajustements de prix dans les pays de la CEI
destinés à compenser l’évolution des devises locales par rapport à
l’euro. En 2020, un impact négatif de -34,9 millions d’euros
d’ajustement des prix de vente est exclu de la croissance organique
et inclus dans l’effet change.
- L’effet périmètre est constitué :
- des ventes de l’année en cours réalisées par les entités non
présentes dans le périmètre de consolidation sur la même période de
l’année précédente, et ce jusqu’à leur date anniversaire
d’intégration,
- de la réduction des ventes liée aux activités cédées, non
présentes dans le périmètre de consolidation de l’année en cours
mais intégrées dans les ventes de la même période de l’année
précédente, et ce jusqu’à la date anniversaire de la cession.
En millions d’euros |
Chiffre d’affaires 2020 |
Chiffre d’affaires 2019 |
Variation |
Dont effet taux de change |
Dont effet périmètre |
Dont croissance organique |
|
|
Total Groupe – T1 |
610,7 |
624,5 |
-2,2% |
0,7% |
- |
-2,9% |
|
Total Groupe – T2 |
626,3 |
787,8 |
-20,5% |
-0,2% |
- |
-20,3% |
|
Total Groupe - S1 |
1 237,0 |
1 412,3 |
-12,4% |
0,2% |
- |
-12,6% |
|
Total Groupe – T3 |
776,9 |
907,1 |
-14,4% |
-3,8% |
- |
-10,5% |
|
Total Groupe – T4 |
619,1 |
672,5 |
-7,9% |
-6,4% |
- |
-1,5% |
|
Total Groupe – S2 |
1 395,9 |
1 579,6 |
-11,6% |
-4,9% |
- |
-6,7% |
|
Total Groupe |
2 632,9 |
2 991,9 |
-12,0% |
-2,5% |
- |
-9,5% |
|
- L’EBITDA ajusté est le résultat d’exploitation
avant dépréciations et dotations aux amortissements et retraité des
produits et charges suivants : coûts de restructuration visant à
accroître la rentabilité future du Groupe, plus-values et
moins-values réalisées sur des cessions significatives d’actifs,
provisions et reprises de provision pour perte de valeur, coûts
relatifs aux regroupements d’entreprises et aux restructurations
juridiques, dépenses liées aux rémunérations en actions et les
autres éléments ponctuels, considérés comme non récurrents par
nature.
En millions d’euros |
EBITDA ajusté 2020 |
EBITDA ajusté 2019 |
Marge 2020 |
Marge 2019 |
|
|
Total Groupe – T1 |
42,4 |
43,1 |
6,9% |
6,9% |
|
Total Groupe – T2 |
64,0 |
83,6 |
10,2% |
10,6% |
|
Total Groupe - S1 |
106,3 |
126,7 |
8,6% |
9,0% |
|
Total Groupe – T3 |
117,7 |
115,0 |
15,2% |
12,7% |
|
Total Groupe – T4 |
53,8 |
38,4 |
8,7% |
5,7% |
|
Total Groupe – S2 |
171,5 |
153,4 |
12,3% |
9,7% |
|
Total Groupe |
277,9 |
280,0 |
10,6% |
9,4% |
|
En millions d’euros |
dont ajustements |
2020 |
Restructuration |
Résultat sur cession d’actifs/perte de valeur |
Regroupement d’entreprises |
Rémunération en actions |
Autres |
2020 ajusté |
Résultat d’exploitations (EBIT) |
47,4 |
14,5 |
49,6 |
2,4 |
2,9 |
2,7 |
119,4 |
Dépréciation et amortissements |
211,2 |
-1,2 |
-53,1 |
- |
- |
-0,2 |
156,8 |
Autres |
1,7 |
- |
- |
- |
- |
- |
1,7 |
EBITDA |
260,2 |
13,3 |
-3,5 |
2,4 |
2,9 |
2,6 |
277,9 |
- Le Free cash-flow est le flux de trésorerie
opérationnels avant variation du fonds de roulement, auquel
s’ajoute les encaissements (ou se retranchent les décaissements)
suivants : la variation du besoin en fonds de roulement, le
remboursement des loyers des contrats de location, les intérêts
nets reçus (payés), les impôts nets perçus (payés), divers éléments
opérationnels encaissés (décaissés), l’acquisition
d’immobilisations corporelles et incorporelles et le produit (la
perte) sur cession d’immobilisations.
Free cash-flow (en millions d’euros) |
2020 |
2019 |
Flux de trésorerie opérationnels avant variation du fonds
de roulement et le remboursement des loyers des contrats de
location |
248,6 |
258,2 |
Remboursement des loyers de contrats de location |
-31,7 |
-31,9 |
Flux de trésorerie opérationnels avant variation du fonds
de roulement ; remboursement des loyers de contrats de location
inclus |
216,9 |
226,3 |
Variation du fonds de roulement |
64,5 |
190,4 |
Dont variation des programmes de cessions de créances |
4,7 |
126,3 |
Intérêts nets payés |
-17,4 |
-22,7 |
Impôts nets payés |
-25,1 |
-30,5 |
Divers éléments opérationnels payés |
-6,4 |
-11,2 |
Acquisitions d’immobilisations corporelles et incorporelles |
-74,1 |
-124,6 |
Produits de la cession d’immobilisations corporelles |
5,2 |
3,7 |
Free cash-flow |
163,5 |
231,4 |
- Endettement financier net est défini par
l’addition des emprunts et dettes portant intérêts, moins la
trésorerie et les équivalents de trésorerie. Les emprunts
correspondent à toute obligation de remboursement des fonds reçus
ou levés qui sont passibles de remboursement et d’intérêts. Ils
comprennent également les dettes sur les contrats de location.
- Le ratio de levier financier est le ratio
d’endettement financier net, incluant les contrats de location
comptabilisés selon la norme IFRS 16, sur l’EBITDA ajusté des 12
derniers mois. Le ratio de levier financier tel que défini dans le
contrat de prêt, est le ratio d’endettement financier net sur
l’EBITDA ajusté des 12 derniers mois avant application de la norme
IFRS 16. A fin décembre, il s’élève à 1,5x. Il est testé à la fin
de chaque semestre et doit être inférieur à 3,5x à fin juin et
inférieur à 3,0x à fin décembre. Tarkett a obtenu de ses
partenaires banquiers une vacance de covenant pour 2020. Les
placements privés Schuldschein sont également soumis à un levier de
covenant. Il est testé une fois par an et doit être inférieur à
3,0x à fin décembre.
en million euros |
|
Décembre 2020 |
Juin 2020 |
Décembre 2019 |
Endettement net |
A |
473.8 |
728,0 |
636,8 |
Dont contrats de location |
|
108,8 |
97,2 |
89,3 |
Endettement net pre-IFRS 16 |
B |
364,9 |
630,8 |
547,5 |
EBITDA ajusté douze mois glissants |
C |
277,9 |
259,7 |
280,0 |
Remboursement des dettes de loyer |
|
-30,9 |
-31,2 |
-30,5 |
EBTIDA ajusté douze dernier mois pre-IFRS16 |
D |
247,0 |
228,5 |
249.5 |
Levier financier(1) |
A/C |
1,7x |
2,8x |
2,3x |
Levier financier (défini par les covenants)
(2) |
B/D |
1,5x |
2,8x |
2,2x |
Impact IFRS16 sur le levier financier |
|
0,2x |
0,0x |
0,1x |
(1) Référence de l’objectif
de moyen terme : levier compris entre 1,6x et 2,6x à la fin de
chaque année (période 2019-2022) |
|
(2) La documentation des
accords de crédit est calculé avant application de la norme
comptable IFRS 16 – Le covenant est de 3,5x à fin juin et de 3,0x à
fin décembre |
|
|
|
|
|
|
2/ Bridges en millions d’euros 2020, S2 et
T4
L’indemnisation d’assurance que le Groupe a
obtenu dans le cadre de la cyberattaque du second trimestre 2020
s’est élevée à 14,8 millions d’euros, perçue à la fin de l’année et
prises en compte dans les résultats du quatrième trimestre. Ces
indemnités sont présentées comme un produit non récurrent dans les
bridges de l’EBITDA ajusté du quatrième trimestre et du second
semestre, tandis qu’elles sont présentées dans le volume/mix pour
l’année 2020, puisque la cyberattaque avait pénalisé l’effet
volume/mix au premier semestre.
Chiffre d’affaires par segment |
EBITDA ajusté par nature |
|
|
2019 |
280,0 |
+/- Volume / Mix |
-113,5 |
+/- Prix de ventes |
8,5 |
+/- Matières Premières et Transport |
28,5 |
+/- Hausse de salaire |
-15,1 |
+/- Productivité |
26,3 |
+/- SG&A |
35,2 |
+/- Mesures Covid-19 |
44,3 |
+/- Non récurrents & autres |
6,2 |
+/- « Lag effect » en CEI |
-13,5 |
+/- Devises |
-9,1 |
2020 |
277,9 |
2019 |
2 991,9 |
+/- EMEA |
-81,6 |
+/- Amérique du Nord |
-116,4 |
+/- CEI, APAC & Amérique latine |
-11,5 |
+/- Sports |
-74,3 |
FY 2020 Like-for-Like |
2 708,0 |
+/- Devises |
-40,3 |
+/- « Lag effect » en CEI |
-34,9 |
2020 |
2 632,9 |
S2 2019 |
1 579,6 |
+/- EMEA |
-20,7 |
+/- Amérique du Nord |
-36,6 |
+/- CEI, APAC & Amérique latine |
13,2 |
+/- Sports |
-61,6 |
FY 2020 Like-for-Like |
1 473,8 |
+/- Devises |
-47,0 |
+/- « Lag effect » en CEI |
-30,9 |
S2 2020 |
1 395,9 |
S2 2019 |
153,4 |
+/- Volume / Mix |
-50,5 |
+/- Prix de ventes |
7,2 |
+/- Matières Premières et Transport |
20,0 |
+/- Hausse de salaire |
-7,2 |
+/- Productivité |
16,5 |
+/- SG&A |
23,1 |
+/- Mesures Covid-19 |
15,5 |
+/- Non récurrents & autres |
13,5 |
+/- « Lag effect » en CEI |
-12,9 |
+/- Devises |
-7,0 |
S2 2020 |
171,5 |
T4 2019 |
38,4 |
+/- Volume / Mix |
-16,1 |
+/- Prix de ventes |
4,5 |
+/- Matières Premières et Transport |
4,6 |
+/- Hausse de salaire |
-3,4 |
+/- Productivité |
4,6 |
+/- SG&A |
11,1 |
+/- Mesures Covid-19 |
6,0 |
+/- Non récurrents & autres |
15,7 |
+/- « Lag effect » en CEI |
-9,5 |
+/- Devises |
-2,0 |
T4 2020 |
53,8 |
T4 2019 |
672,5 |
+/- EMEA |
-10,1 |
+/- Amérique du Nord |
-2,1 |
+/- CEI, APAC & Amérique latine |
10,2 |
+/- Sports |
-8,1 |
FY 2020 Like-for-Like |
662,3 |
+/- Devises |
-25,5 |
+/- « Lag effect » en CEI |
-17,8 |
T4 2020 |
619,1 |
3/ Chiffre d’affaires et EBITDA ajusté au S2 par
division
|
Chiffre d’affaires |
EBITDA ajusté |
En millions d’euros |
S2 2020 |
S2 2019 |
Variation |
Croissance organique |
S2 2020 |
S2 2019 |
Marge S2 2020 |
Marge S2 2019 |
EMEA |
417,9 |
440,0 |
-5,0% |
-4,7% |
62,3 |
49,3 |
14,9% |
11,2% |
Amérique du Nord |
336,8 |
396,7 |
-15,1% |
-9,1% |
26,3 |
18,5 |
7,8% |
4,7% |
CEI, APAC & Amérique Latine |
305,0 |
331,8 |
-8,1% |
+4,0% |
65,0 |
53,4 |
21,3% |
16,1% |
Sports |
336,2 |
411,1 |
-18,2% |
-15,0% |
41,5 |
57,1 |
12,4% |
13,9% |
Central |
- |
- |
- |
- |
-23,7 |
-24,9 |
- |
- |
Total Groupe |
1 395,9 |
1 579,6 |
-11,6% |
-6,7% |
171,5 |
153,4 |
12,3% |
9,7% |
- Tarkett_FY 2020_Results_FR
Tarkett (EU:TKTT)
Historical Stock Chart
From Aug 2024 to Sep 2024
Tarkett (EU:TKTT)
Historical Stock Chart
From Sep 2023 to Sep 2024