QUÉBEC, le 21 mars 2023 /CNW/ - Prenant
connaissance du budget 2023-2024 présenté aujourd'hui par le
ministre des Finances du Québec, l'Association des constructeurs de
routes et grands travaux du Québec (ACRGTQ) voit d'un bon œil
l'instauration d'un nouveau cadre normatif pour le secteur de la
construction. Le gouvernement du Québec donne ainsi suite à trois
demandes historiques de l'ACRGTQ et de l'industrie de la
construction : la proposition d'un règlement sur les délais de
paiement, un autre sur le règlement des différends ainsi que le
recours à des modes de réalisation alternatifs axés sur la
performance, l'innovation et la collaboration.
L'Association est d'avis que ce nouveau cadre réglementaire doit
aussi s'appliquer aux contrats municipaux et aux organismes
parapublics comme Hydro-Québec et les sociétés de transport.
« Décidément, le gouvernement a entendu l'appel de nos
entrepreneurs qui voulaient un cadre réglementaire beaucoup plus
moderne, agile et innovant. Aujourd'hui, en rendant les marchés
publics plus attrayants, ce sont l'industrie, les contribuables et
l'État québécois qui en ressortent gagnants », a commenté la
directrice générale Me Gisèle Bourque.
Plan québécois des infrastructures :
des investissements bienvenus et salués
L'état du réseau routier est jugé en bon état dans une
proportion de 56 %. À elle seule, cette statistique commandait que
le gouvernement continue ses investissements pour le redresser. À
cet égard, la somme de 31,5 G$ prévue pour les 10 prochaines années
permettra de réduire le déficit de maintien d'actifs (DMA) de nous rapprocher collectivement de
l'objectif ministériel antérieurement établi.
Toutefois l'ACRGTQ continue de croire que les sommes consenties
ne sont pas suffisantes pour atteindre les cibles espérées, pour un
état de réseau adéquat.
L'ACRGTQ tient à saluer les sommes consenties par le
gouvernement dans les travaux reliés aux transports collectifs.
Quelques oubliés…
Bien que ce budget 2023-2024 soit annonciateur de bonnes
nouvelles pour l'industrie de la construction, l'ACRGTQ constate
qu'il ne contient pas de mesures pour soutenir les entrepreneurs et
la chaîne d'approvisionnement à faire face à l'indexation des coûts
relatifs au carburant et ceux relatifs à l'approvisionnement des
matériaux. Dans le contexte de la main-d'œuvre qui prévaut
actuellement, l'Association aurait apprécié que le Programme des
travailleurs étrangers temporaires soit amélioré afin qu'il soit
mieux adapté à l'industrie de la construction et qu'on investisse
davantage dans le but d'améliorer l'offre de formation pour les
métiers de la construction dans les grands centres et en
région.
Enfin, il faudra, plus tôt que tard, que le gouvernement se
positionne de manière non-équivoque sur le réemploi des matières
résiduelles générées par le secteur de la construction, de la
rénovation et de la démolition pour le secteur génie civil et
voirie.
À propos de l'ACRGTQ
Partenaire des donneurs d'ouvrage dans la modernisation du
Québec depuis 1944, l'ACRGTQ représente la majorité des principaux
entrepreneurs et fournisseurs œuvrant dans la construction de
routes, d'ouvrages de génie civil et de grands travaux. Elle est la
seule représentante attitrée du secteur génie civil et voirie de
l'industrie de la construction. L'ACRGTQ est aussi, selon la Loi
sur les relations du travail, la formation professionnelle et la
gestion de la main-d'œuvre dans l'industrie de la construction,
communément appelée Loi R-20, l'association sectorielle
d'employeurs mandataire de la négociation, de l'application et du
suivi de la convention collective du secteur génie civil et voirie.
À ce titre, elle représente les intérêts de plus de 2 600
employeurs de l'industrie de la construction qui compte plus de 46
000 salariés.
SOURCE Association des constructeurs de routes et grands travaux
du Québec (ACRGTQ)