CREDIT AGRICOLE SA : RESULTATS EN FORTE HAUSSE DANS TOUS LES
METIERS
RESULTATS EN FORTE HAUSSE DANS TOUS LES
METIERS |
DODONNÉES
PUBLIÉES ET
SOUS-JACENTES GCA ET CREDIT
AGRICOLE S.A.
T2-2021Activité
commerciale dynamique, forte hausse du résultat, rentabilité
élevée |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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Publié |
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Sous-jacent |
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Publié |
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Sous-jacent |
Revenus |
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9 304 m€+14,9%
T2/T2 |
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9 295 m€+8,9%
T2/T2 |
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5 819 m€+18,8%
T2/T2 |
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5 829 m€+12,4%
T2/T2 |
Charges hors FRU |
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- 5
536 m€+9,9%
T2/T2 |
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-
5 504 m€+9,4%
T2/T2 |
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- 3 253 m€+9,2%
T2/T2 |
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- 3 221
m€+8,3% T2/T2 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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3 756 m€+27,2%
T2/T2 |
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3 779 m€+11,2%
T2/T2 |
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2 554 m€+39,0%
T2/T2 |
|
2 596 m€+21,9%
T2/T2 |
Coût du risque |
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-470 m€-61,1% T2/T2 |
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-445 m€-63,1%
T2/T2 |
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-66,8% T2/T2 |
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-254 m€-72,0% T2/T2 |
RNPG |
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2 770
m€+86,8% T2/T2 |
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2
367 m€+32,6%
T2/T2 |
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1 968 m€x2,1 T2/T2 |
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1 615 m€+46,0% T2/T2 |
Coex (hors FRU) |
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59,5%-2,7
pp T2/T2 |
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59,2%+0,3 pp T2/T2 |
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55,9%-5,0
pp T2/T2 |
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55,3%-2,1
pp T2/T2 |
RESULTAT PUBLIE Crédit Agricole S.A.
T2 2021 au plus haut depuis 2007Résultat
publié x2,1 T2/T2 incluant +353 m€ de spécifiques (dont+925 m€
badwill brut Creval) RESULTAT SOUS-JACENT
Résultat sous-jacent en forte hausse : +46,0% T2/T2 à 1
615m€ ; +30% vs niveau pré-criseRésultat brut d’exploitation:
+21,9% T2/T2 : hausse des revenus liée à une activité soutenue
et à un effet marché favorable, hausse des charges liée à la
reprise et à un effet périmètre (+3,6% T2-21/T2-19 hors effet
périmètre)Coût du risque sur encours 41 pb (4 trimestres
glissants), taux de couverture en
hausse RENTABILITE
DANS LA DUREE Effet ciseaux positif, amélioration
du coefficient d’exploitation 55,3% (-2,1 pp T2/T2);ROTE
sous-jacent S1-21 à 13,6%1, supérieur de 2,6 pp depuis 5 ans à la
moyenne de 10 grandes banques européennesPotentiel de croissance
organique sans cesse renouvelé (équipement assurances en
hausse) |
Position de capital très confortable au niveau du
Groupe |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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CET1
phasé |
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17,3% |
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stable
juin/mars |
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12,6% |
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-0,1 juin/mars |
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+8,4 pp au-dessus du SREP |
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+4,7 pp au-dessus du SREP |
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Dans le scénario adverse des stress tests EBA, CET1 au meilleur
niveau des G-SIB européennes |
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Demande faite à la BCE sur un second share buy-back pouvant aller
jusqu’à 500 m€ au T4-21 |
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Engagement fort dans tous les métiers pour
une économie bas carbone et pour
l’inclusion des jeunes |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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Adhésion aux initiatives
« Net
Zero » (Net
Zero Banking
Alliance) Annonce d’un plan
jeunes de 25 m€ |
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1er financeur des
énergies renouvelables en
France 1er
en Europe de l’investissement
responsable |
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FAITS MARQUANTS Poursuite des initiatives
de développement en Europe |
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- Crédit
Agricole Italia : après le
plein succès de l’offre publique d’achat sur
CreVal, première consolidation au
T2-21 (+98
m€ PNB, +65 m€ charges,
+7 m€ résultat).
-
Badwill brut de +925m€ ce
trimestre, imputation d’une
première estimation, avant
« Purchase price
allocation »
définitive avant fin 2021, de provisions
incluant des revalorisations de
portefeuilles de crédit, de -547 m€
-
Amundi : signature
d’un contrat
cadre en vue de l’acquisition de
Lyxor, en avance sur le
calendrier, finalisation prévue
fin 2021
- Montée
en puissance d’Amundi
Technology
|
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Dominique Lefebvre, Président de la SAS Rue
La Boétie et Président du Conseil d’administration de Crédit
Agricole S.A. « Avec le projet sociétal du Groupe, le
Crédit Agricole veut rendre possible un nouveau modèle de
croissance, respectueux de l’environnement et porteur de progrès
pour tous » |
|
Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Sans surprise, les résultats sont
excellents ce trimestre, au plus haut niveau historique. Fort de
ses différences fondamentales, le Groupe est en première ligne pour
relever les grands défis de la société.» |
Groupe Crédit Agricole
Activité du Groupe
La stratégie d’accompagnement et de soutien à
l’économie des pouvoirs publics permet le rebond de l’activité des
clients, malgré l’incertitude sur le rythme de sortie de crise et
de normalisation de l’économie. En effet, les indicateurs
économiques reflètent le retour au niveau pré-crise de l’activité
clients après chaque levée des contraintes. Ainsi, le montant des
paiements des porteurs du Groupe (Caisses régionales et LCL) est en
forte progression (+15,5% entre fin mars 2021 et fin juin 2021) et
est supérieur au niveau de 2019 (+10,5% par rapport à fin juin
2019). La progression du PMI manufacturier (+7,9 points en France
depuis fin décembre 2020) et de l’opinion des ménages et des chefs
d’entreprises (+21,9 points d’amélioration du climat des affaires
depuis fin décembre 2020) reflètent également cette reprise de
l’activité économique.
Dans ce contexte, l’activité commerciale du
Groupe a été dynamique dans les métiers du Groupe. La conquête
brute est très forte. Au premier semestre 2021, le Groupe
enregistre +906 000 nouveaux clients en banque de proximité,
dont 828 000 clients en France (647 000 clients dans les
Caisses régionales) et 77 000 clients en Italie, et le fonds
de commerce continue de progresser (+163 000 clients). Au
deuxième trimestre 2021, le Groupe a conquis +436 000 nouveaux
clients en banque de proximité, dont 398 000 clients en France
(308 000 clients dans les Caisses régionales) et 38 000
clients en Italie, et le fonds de commerce progresse également
(+87 000 clients). La production a par ailleurs retrouvé le
niveau pré-crise, avec notamment une hausse de 15,0% des
réalisations de crédit dans les Caisses régionales et chez LCL par
rapport au niveau pré-crise, et un retour des réalisations de
crédit à la consommation et des affaires nouvelles en assurances
dommages au niveau pré-crise.
Chacun des métiers du Groupe affiche ainsi un
très bon niveau d’activité (Cf. Infra).
De plus, les parts de marchés du Groupe Crédit
Agricole ont progressé depuis la publication du Projet de Groupe et
du PMT 2022. Ainsi, les parts de marché pour les crédits aux
ménages, la prévoyance individuel, l’assurance emprunteur,
l’assurance vie et l’assurance dommage ont gagné environ un point
de pourcentage et atteignent respectivement 29%2, 21%3, 16%4, 15%5
et 7%6. Le potentiel de croissance organique est sans cesse
renouvelé grâce à la force du modèle de développement du Groupe.
Dans ce contexte, les taux d’équipement7 des Caisses régionales, de
LCL et de CA Italia progressent sensiblement depuis fin 2019
(respectivement +1,7 point de pourcentage, +1,2 point de
pourcentage et +3,0 point de pourcentage) et depuis fin 2018
(respectivement +6,2 point de pourcentage, +2,5 point de
pourcentage et +4,7 point de pourcentage) pour s’établir au 30 juin
2020 à respectivement 42,4%, 26,2% et 18,4%.
Par ailleurs, en France, l’exposition brute du
Groupe sur les Prêts Garantis par l’Etat français s’établit à 23,8
milliards d’euros au 30 juin 2021 en France, répartie à 64% chez
les Caisses régionales, 28% chez LCL et 8% chez CACIB. Elle
correspond à 2,9 milliards d’euros net des garanties de l’Etat
français8. En Italie, l’exposition brute du Groupe sur les PGE
s’établit à 4,8 milliards d’euros, soit 0,6 milliards d’euros net
des garanties d’Etat. La part des expositions brutes des prêts
garantis Etat classée en stage 3 en France et en Italie reste très
limitée, à 2,5%. En termes de moratoires, le Groupe dispose en
France de 84 000 pauses toujours actives, correspondant à 0,5
milliard d’euros d’échéances reportées, réparties à 88% chez les
Caisses régionales et 12% chez LCL. Ces pauses correspondent à 8,5
milliards d’euros de capital restant dû. La qualité des moratoires
se confirme : moins de 1,5% des moratoires EBA-compliant des
Caisses régionales et LCL sont classées en stage 3 et plus de
98% des moratoires échues accordées par les Caisses régionales et
par LCL ont repris leurs paiements9. En Italie, il reste 8 000
pauses toujours actives correspondant à 0,3 milliard d’euros
d’échéances reportées. Les moratoires non échus de CA Italia
correspondent à 1,4 milliard d’euros de capital restant dû, les
moratoires échus de CA Italia correspondent à 8,3 milliards d’euros
de capital restant dû sur lequel la part non performante est de
1,4%.
Résultats du Groupe
Au
deuxième trimestre 2021,
le résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
2 270 millions d’euros,
contre 1 483 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020, soit une croissance très forte
de +86,8%. Les éléments spécifiques de ce
trimestre ont eu un effet net
positif de
403 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour -6 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-6 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +18 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ces éléments
récurrents, s’ajoutent les éléments suivants. Suite à l’acquisition
de Creval par Crédit Agricole Italia, Creval est consolidé pour la
première fois depuis le 30 avril. Sont inclus dans les éléments
spécifiques l’enregistrement d’un badwill brut de +925 millions
d’euros, sur lequel est imputée une première estimation, avant la
« Purchase price allocation » définitif prévue d’ici la
fin de l’année 2021, de provisions de -547 millions d’euros,
incluant environ -300 millions d’euros liés à la revalorisation des
risques sur les portefeuilles de crédit, environ -70 millions
d’euros liés aux dossiers contentieux et litiges, environ -30
millions d’euros liés au coût de refinancement, et environ -100
millions d’euros liés aux revalorisations des portefeuilles
immobilier et de titres, hors DTA. Ce badwill net provisoire de
+378 millions d’euros, à 100% sur Crédit Agricole, se traduit en
résultat net part du Groupe par un impact de +321 millions d’euros.
Sont aussi classés en spécifiques des frais d’acquisition de Creval
(impact de -9 millions d’euros sur le résultat net part du groupe)
ainsi qu’un provisionnement complémentaire des encours sains des
créances Creval (impact de -21 millions d’euros en résultat net
part du groupe). Par ailleurs, sont enregistrés ce trimestre en
éléments spécifiques des gains « Affrancamento » liés à des
dispositions fiscales exceptionnelles en Italie pour la
revalorisation extra-comptable des écarts d’acquisition et leur
amortissement pour +116 millions d’euros en résultat net part du
groupe dans les pôles BPI, dont le gain est enregistré en impôt
pour +38 millions d’euros avec un impact en résultat net part du
Groupe de +32 millions d’euros, GEA, dont le gain est enregistré en
impôt pour +114 millions d’euros avec un impact en résultat net
part du Groupe de +80 millions d’euros, et SFS, dont le gain est
enregistré en mise en équivalence pour +5 millions d’euros avec un
impact en résultat net part du Groupe du même montant. Les coûts de
transformation liés au projet Réseau LCL Nouvelle Génération,
nouveau regroupement d’agences chez LCL pour -13 millions d’euros
en charges et -9 millions d’euros en Résultat net part du Groupe,
et au projet Turbo, plan de transformation et d’évolution Caceis
pour -16 millions d’euros en charges et -8 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. Ainsi que les résultats sur les
activités de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de
cession pour +7 millions d’euros en résultat net part du Groupe. Au
deuxième trimestre 2020, les éléments spécifiques avaient eu un
effet net négatif de -302 millions d’euros sur le résultat net part
du Groupe, dont l’impact du DVA pour -5 millions d’euros, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour -51
millions d’euros et les variations de provisions épargne logement
pour -53 millions d'euros, les coûts d’intégration / acquisition de
Kas Bank et S3 par CACEIS pour -2 millions d’euros, l’impact du
soutien mutualiste lié au Covid-19 pour -163 millions d’euros en
résultat net part du groupe des pôles GEA et BPF, et le résultat
d’une soulte liée à la gestion actif passif du groupe pour -28
millions d’euros en résultat net part du groupe du pole AHM.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent10 du Groupe Crédit Agricole
atteint
2 367 millions d’euros,
en forte hausse de +32,6% par rapport au
deuxième trimestre 2020. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent, enregistre à
lui seul une forte croissance de +11,2% par rapport au
deuxième trimestre 2020 et s’établit à
3 779 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021. Ceci, en tenant compte de la
contribution au fonds de résolution unique (FRU) dont la
contribution au deuxième trimestre 2021 s’élève à -12 millions
d’euros, soit une forte diminution de -89,0% par rapport au
deuxième trimestre 2020 dont le FRU s’élevait à -107 millions
d’euros. Mais, en vision semestrielle, la variation de la
contribution au fonds de résolution unique est de +18,2% avec -664
millions d’euros au premier semestre 2021 contre -562 millions
d’euros au premier semestre 2020.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au T2-2021 et au
T2-2020
En
m€ |
T2-21publié |
Eléments spécifiques |
T2-21sous-jacent |
T2-20publié |
Eléments spécifiques |
T2-20sous-jacent |
∆ T2/T2publié |
∆ T2/T2sous-jacent |
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|
Produit net bancaire |
9 304 |
9 |
9 295 |
8 096 |
(441) |
8 536 |
+14,9% |
+8,9% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 536) |
(32) |
(5 504) |
(5 036) |
(5) |
(5 031) |
+9,9% |
+9,4% |
FRU |
(12) |
- |
(12) |
(107) |
- |
(107) |
(89,0%) |
(89,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
3 756 |
(23) |
3 779 |
2 953 |
(445) |
3 398 |
+27,2% |
+11,2% |
Coût du risque
de crédit |
(470) |
(25) |
(445) |
(1 208) |
- |
(1 208) |
(61,1%) |
(63,1%) |
Sociétés mises
en équivalence |
98 |
5 |
93 |
78 |
- |
78 |
+26,7% |
+20,2% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(35) |
(16) |
(19) |
78 |
- |
78 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
379 |
378 |
2 |
(3) |
- |
(3) |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
3 728 |
318 |
3 409 |
1 898 |
(445) |
2 343 |
+96,4% |
+45,5% |
Impôt |
(681) |
164 |
(844) |
(308) |
142 |
(450) |
x 2,2 |
+87,8% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
11 |
10 |
1 |
(0) |
- |
(0) |
ns |
ns |
Résultat net |
3 058 |
492 |
2 566 |
1 590 |
(303) |
1 893 |
+92,3% |
+35,5% |
Intérêts
minoritaires |
(287) |
(89) |
(199) |
(107) |
1 |
(108) |
x 2,7 |
+83,4% |
Résultat net part du Groupe |
2 770 |
403 |
2 367 |
1 483 |
(302) |
1 785 |
+86,8% |
+32,6% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
59,5% |
|
59,2% |
62,2% |
|
58,9% |
-2,7 pp |
+0,3 pp |
Au deuxième trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +8,9%,
et de 7,7% à périmètre constant11, par rapport au
deuxième trimestre 2020, à
9 295 millions d'euros, grâce à une activité
soutenue dans tous les métiers et à un effet marché favorable. Le
pôle Gestion d’épargne et Assurance affiche un très bon niveau de
croissance de ses revenus +17,5% (+263 millions d’euros),
grâce à une activité dynamique mais aussi grâce au niveau des
marchés qui continuent à bien se porter au deuxième trimestre 2021.
Les revenus du pôle Grande Clientèle sont en retrait de -11,8%
(-210 millions d’euros) avec une normalisation des revenus en
banque de marché dans un contexte de faible volatilité, et une
reprise sur les financements structurés et l’activité «
international trade and transaction banking ». Pour les
Banques de proximité en France, les Caisses régionales
enregistrent une hausse des revenus, de +4,1%, soit
+137 millions d’euros, par rapport au deuxième trimestre
2020, LCL enregistre une hausse de +8,2% des revenus ce trimestre.
Les Services Financiers Spécialisés affichent une reprise
dynamique de la production commerciale, le
produit net bancaire sous-jacent augmente 8,4% :
CA-CF enregistre des revenus en hausse de +5,7% au
deuxième trimestre 2021, avec une forte progression de la
production commerciale, revenue au niveau du T2-1912, portée par
tous les segments ; CAL&F enregistre une forte croissance
de ses revenus de +19,4%, bénéficiant d’un très bon niveau
d’activité dépassant les niveaux de 2019. CA Italia enregistre
une forte croissance de ses revenus ce trimestre (+35,3% et 12,3%
hors effet périmètre Creval13), grâce à un fort dynamisme des
commissions sur l’épargne gérée et les assurances ; les
Banques de Proximité à l’International hors Italie enregistrent une
hausse plus modérée de leurs revenus de +0,8%
(+2 millions d’euros), grâce à un effet volume, la
progression de la marge nette d’intérêts et des commissions, et en
comparaison à un deuxième trimestre 2020 dont le PNB était impacté
par la baisse des taux directeurs en Egypte, Pologne et
Ukraine.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors fonds de résolution
unique (FRU) sont en
hausse de +9,4% au deuxième trimestre 2021 par rapport au
deuxième trimestre 2020, pour s’établir à
5 504 millions d’euros. Tous les pôles affichent une
hausse des charges liée à la reprise de l’activité, aux
rémunérations variables, et à un effet périmètre14. Le pôle Banques
de proximité affiche une hausse de +9,4% à 3 287 millions
d’euros, expliquée notamment par la hausse de l’intéressement et de
la participation. Les Services financiers spécialisés
affichent une hausse de +5,9% (+18 millions d’euros) en
comparaison à un deuxième trimestre 2020 qui était un point bas15.
Les charges augmentent de façon modérée sur la période dans le pôle
Grandes clientèles à hauteur de +5,7%
(+49 millions d’euros) en lien avec la hausse du
provisionnement des rémunérations variables dans la BFI et des
projets de développement chez CACEIS ; et dans le pôle Gestion
de l’épargne et Assurances à hauteur de 12,6%
(+84 millions d’euros), lié aux rémunérations variables
en lien avec l’activité et à l’effet périmètre lié à l’intégration
de Sabadell AM et à la création de Amundi BOC et Fund Channel
(+15 millions d’euros).
Au global, le Groupe affiche une stabilité du
coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU à +0,3 point de pourcentage,
celui-ci s’établissant à 59,2% sur le
deuxième trimestre 2021. La contribution au Fonds
de résolution unique atteint
12 millions d’euros ce trimestre, en baisse de -89,0% par
rapport au deuxième trimestre 2020.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
affiche donc une hausse de +11,2% à
3 779 millions d’euros par rapport au deuxième
trimestre 2020.
Le coût du risque de crédit est
en forte baisse, à -445 millions d’euros (dont
-234 millions d’euros de coût du risque sur encours sains
(niveau 1 et 2), et -172 millions d’euros de coût du
risque de niveau 3) contre -1208 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020, et
-537 millions d’euros au
premier trimestre 2021, soit une baisse de -63% par
rapport au deuxième trimestre 2020, et de -17% par
rapport au premier trimestre 2021. Parmi les facteurs
constituant la variation, le provisionnement pour risques avérés
(niveau 3) diminue de 78% par rapport au deuxième trimestre 2020,
et atteint un niveau historiquement bas à -172 millions d’euros
reflétant l’efficacité des mesures de soutien à l’économie. La
baisse du coût du risque est particulièrement marquée ce trimestre
pour la Banque de financement, en reprise nette de +35 millions
d’euros contre une dotation de -312 millions d’euros au deuxième
trimestre 2020. La baisse du coût du risque est également notable
pour LCL (-62,9% par rapport au deuxième trimestre 2020), pour CACF
(-45,6% par rapport au deuxième trimestre 2020), pour CA Italia
(-46,1% par rapport au deuxième trimestre 2020) et pour les Caisses
Régionales (-37,5% par rapport au deuxième trimestre 2020). La
qualité des actifs est bonne : le taux de créances douteuses
est stable à 2,3% à fin juin 2021 par rapport au niveau de
fin mars 2021, et le taux de couverture16, élevé, à 85,5%, se
renforce encore ce trimestre
(+1,1 point de pourcentage par rapport à
fin mars 2021), notamment suite à l’intégration du
portefeuille de Creval très bien couvert. Le portefeuille de prêts
est diversifié, plutôt orienté habitat (47% des encours bruts au
niveau du Groupe) et entreprises (32% des encours bruts au niveau
de Groupe). Le stock de provisions atteint
20,3 milliards d’euros à fin juin 2021, dont 35%
portent sur les encours sains (niveau 1 & 2). Le
stock de provisions est en hausse de +0,6
milliard d’euros par rapport à mars 2021. Le contexte et
les incertitudes liées à la conjoncture économique mondiale ont été
pris en compte, en intégrant les effets attendus des mesures de
soutien. Les niveaux de provisionnement ont été en effet déterminés
en tenant compte de plusieurs scénarios économiques
pondérés, et en appliquant des ajustements forfaitaires
sur les portefeuilles de la banque de proximité et compléments
spécifiques sur des clients de secteurs sensibles. Plusieurs
scénarios économiques pondérés ont été utilisés pour définir le
provisionnement des encours sains. Ils ont été mis à jour depuis la
publication du document d’enregistrement universel de 2020, et
incluent un scénario plus favorable (PIB à +5,9% en France en 2021,
+5,3% en 2022) et un scénario moins favorable (PIB à +2,7% en
France en 2021 et +3,3% en 2022).
Le
coût du risque sur encours17
sur
quatre trimestres glissants
atteint 25
points de base. Il
atteint 18 points de base en vision trimestrielle
annualisée18. Le coût du risque sur les niveaux 1 & 2 s’élève à
-234 millions d’euros, contre
-424 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020 et
-147 millions d’euros au
premier trimestre 2021. Le coût du risque de niveau 3
s’élève à -172 millions d’euros (contre
-785 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020 et
-371 millions d’euros au premier
trimestre 2021).
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à
3 409 millions d'euros,
en hausse de +45,5% par rapport au
deuxième trimestre 2020. Outre les variations explicitées
ci-dessus, le résultat avant impôt sous-jacent intègre la
contribution des sociétés mises en équivalence pour
93 millions d’euros (en hausse de +20,2%) ainsi que le
résultat net sur autres actifs qui atteint
-19 millions ce trimestre contre +78 millions
d’euros au deuxième trimestre 2020. La charge
d’impôt sous-jacente est en
hausse de
+87,8% sur la
période. Le taux d’impôt sous-jacent ressort à 25,5% en forte
hausse par rapport au deuxième trimestre 2020 (19,8%). Au
demeurant, le taux d’impôt est toujours peu représentatif en vision
trimestrielle. Le résultat net sous-jacent avant déduction des
minoritaires est en hausse de +35,5% pour s’établir à
2 566 millions d’euros. Les intérêts minoritaires
augmentent de +83,4%, notamment du fait d’un changement en
Assurances dans les modalités de comptabilisation des coupons des
émissions de dettes subordonnées (RT1), sans impact sur le bénéfice
net par action. Enfin, le
résultat net part du Groupe sous-jacent, à
2 367 millions d’euros ressort en hausse significative
par rapport au deuxième trimestre 2020 (+32,6%).
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au S1-2021 et au
S1-2020
En
m€ |
S1-21publié |
Eléments spécifiques |
S1-21sous-jacent |
S1-20publié |
Eléments spécifiques |
S1-20sous-jacent |
∆ S1/S1publié |
∆ S1/S1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
18 353 |
(25) |
18 378 |
16 462 |
(452) |
16 914 |
+11,5% |
+8,7% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(11 041) |
(36) |
(11 005) |
(10 584) |
(75) |
(10 509) |
+4,3% |
+4,7% |
FRU |
(479) |
185 |
(664) |
(562) |
- |
(562) |
(14,7%) |
+18,2% |
Résultat brut d'exploitation |
6 834 |
125 |
6 709 |
5 316 |
(527) |
5 843 |
+28,5% |
+14,8% |
Coût du risque
de crédit |
(1 007) |
(25) |
(982) |
(2 137) |
- |
(2 137) |
(52,9%) |
(54,1%) |
Sociétés mises
en équivalence |
192 |
5 |
187 |
168 |
- |
168 |
+14,3% |
+11,3% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(23) |
(16) |
(7) |
84 |
- |
84 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
379 |
378 |
2 |
(3) |
- |
(3) |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
6 376 |
466 |
5 909 |
3 428 |
(527) |
3 955 |
+86,0% |
+49,4% |
Impôt |
(1 401) |
174 |
(1 576) |
(789) |
148 |
(937) |
+77,7% |
+68,1% |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
5 |
5 |
0 |
(1) |
- |
(1) |
ns |
ns |
Résultat net |
4 979 |
645 |
4 334 |
2 638 |
(379) |
3 017 |
+88,7% |
+43,6% |
Intérêts
minoritaires |
(455) |
(88) |
(367) |
(248) |
3 |
(251) |
+83,8% |
+46,5% |
Résultat net part du Groupe |
4 524 |
557 |
3 967 |
2 391 |
(376) |
2 767 |
+89,2% |
+43,4% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
60,2% |
|
59,9% |
64,3% |
|
62,1% |
-4,1 pp |
-2,3 pp |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2021,
le résultat net part du Groupe publié est de 4
524 millions d'euros, contre 2
391 millions d'euros au premier semestre 2020,
soit une hausse de +89,2%.
Les éléments spécifiques pour le
premier semestre 2021 ont eu un effet positif de
+557 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du deuxième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments du premier trimestre 2021 avaient eu
un impact positif de +154 millions d'euros et correspondaient
également aux éléments de volatilité comptable récurrents, à savoir
le DVA pour +6 millions d'euros, les couvertures de
portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour
-5 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-25 millions d’euros ainsi que le trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercices à 2016 à 2020 pour
+185 millions d’euros, les coûts d’intégration de Kas Bank et S3
par CACEIS pour -2 millions d’euros et les pertes sur les activités
de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour
-5 millions d’euros au sein du métier Gestion de fortune. Les
éléments spécifiques du
premier semestre 2020 avaient eu un impact de
-376 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Par rapport à ceux du deuxième trimestre 2020 déjà
mentionnés supra, ils ont eu un impact de -73 millions d'euros
sur le résultat net part du Groupe au
premier trimestre 2020, soit les éléments de volatilité
comptable récurrents, à savoir le DVA pour
-14 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de
prêts en Grandes clientèles pour +83 millions d'euros et
les variations de la provision Epargne Logement pour
-78 millions d’euros, les coûts d’intégration/
acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS pour
-2 millions d’euros, ainsi que l’impact des dons
solidaires liés au Covid-19 pour -62 millions d’euros
.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 3
967 millions d'euros, en hausse
de
+43,4%
par rapport au premier semestre 2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+8,7% par
rapport au premier semestre 2020, grâce à une forte
croissance des revenus du pôle Gestion de l’épargne et assurance
(+18,0%),du fait des conditions de marché très favorables qui ont
notamment permis la constatation de commissions de surperformance
exceptionnelles sur le semestre (+ 266 millions d’euros) et de
l’évolution des mix produits en assurance, une forte croissance des
banques de proximité (+7,4% par rapport au premier semestre 2020)
portée par la marge nette d‘intérêt et les commissions tant en
France qu’à l’international, la reprise de l’activité en Services
financiers spécialises avec des revenus en hausse de +3,8% tandis
que les revenus en Grandes clientèles sont quasi stables (-1,0% par
rapport au premier semestre 2020) et que le pole Activité hors
métiers progresse de +225 millions d’euros par rapport au premier
semestre 2020, reflet des conditions de marchés ainsi que du
résultat des autres métiers, notamment CACIF.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de 4,7% par rapport au
premier semestre 2020, moindre que la progression des revenus sur
la période avec un effet ciseau de 3,9 points. Le coefficient
d’exploitation hors FRU sur le semestre s’établit ainsi à 59,9% en
baisse de 2,3 points de pourcentage par rapport à celui du premier
semestre 2020. Le FRU sur le semestre s’élève à 664 millions
d’euros, en hausse de 18,2% par rapport au premier semestre 2020. A
noter que la restitution d’un trop versé sur l’exercice 2016-2020 a
été comptabilisée en éléments spécifiques au premier trimestre
2020. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent
atteint ainsi 6 709 millions d’euros, en hausse de
+14,8% par rapport au premier semestre 2020.
Enfin, le
coût du risque affiche une baisse
significative (-54,1%/-1 155 millions d’euros, à
-982 millions d'euros contre -2
137 millions d'euros au
premier semestre 2020).
Caisses régionales
La croissance de l’activité des
Caisses régionales est très soutenue sur le
deuxième trimestre 2021. Elles enregistrent ainsi une
conquête brute de + 647 000 clients depuis le début de l’année.
L’intensité relationnelle continue de progresser, avec 59,6% des
clients équipés de 4 à 5 univers de services bancaires19, en
progression de +0,6 points de pourcentage par rapport à juin 2020.
Le stock de cartes est en progression de +2,6% sur un an et le taux
d’utilisation des applications mobiles20 atteint 68,6%, en
progression de +3,2 points de pourcentage par rapport à fin juin
2020 et +7,5 points de pourcentage par rapport à juin 2019.
Les réalisations de crédits, témoins d’une
dynamique commerciale soutenue, diminuent de -11,2% par rapport à
fin juin 2020, mais sont supérieures au niveau de fin juin 2019
(+17,8%), notamment sur l’habitat (+22%) dont les parts de marché
progressent, et sur le crédit à la consommation (+6%). Les encours
de crédit atteignent 579,1 milliards d’euros à fin juin 2021, en
hausse sur l’année (+6,6%, dont +7,4% sur l’habitat et +5,5% sur
les marchés spécialisés21).
Les encours de collecte globale retrouvent
progressivement leur niveau d’avant crise, et sont plus équilibrés
entre bilan et hors bilan. Ils sont en hausse de +7,3% sur l’année
et atteignent 816 milliards d’euros à fin juin 2021. Dans ce
contexte, les encours de collecte bilan atteignent 535 milliards
d’euros à fin juin 2021, en progression de +7,9% par rapport à fin
juin 2020 et de +1,5% par rapport à fin mars 2021. Les encours de
collecte hors-bilan atteignent 281 milliards d’euros à fin juin
2021, en croissance de +6,1% sur l’année : ils bénéficient
notamment d’une croissance des encours de valeurs mobilières de
+13,9% sur an grâce à la hausse des marchés boursiers ; les
encours d’assurance-vie progressent de +3,5% sur l’année, notamment
en contrats UC qui augmentent de +20% sur un an. Enfin, la
production brute en assurance vie est près de deux fois supérieure
à celle du deuxième trimestre 2020, marqué par la crise.
Au
deuxième trimestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent des
Caisses régionales atteint 3 453 millions d’euros,
en hausse de +4,1% par rapport au
deuxième trimestre 2020. Celle-ci s’explique par la
hausse de la MNI, soutenue par de bonnes conditions de
refinancement, ainsi que par celle des commissions, portée
notamment par les commissions en assurances et celles sur la
gestion de comptes / moyens de paiement. Les
charges
d’exploitation
hors FRU, à 2 236 millions d’euros
progressent de +10,5% sur la période par rapport au
deuxième trimestre 2020, essentiellement en raison de la
hausse des charges de personnel (notamment l’intéressement et
participation). La contribution au FRU atteint ce trimestre
1 million d’euros, en baisse de -98,2% par rapport au
deuxième trimestre 2020. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent ressort en légère baisse de
-3,8% par rapport au deuxième trimestre 2020. Le
coût du risque s’élève à
-186 millions d’euros, en forte baisse (-37,5%) par
rapport au deuxième trimestre 2020, qui intégrait des
provisions importantes sur encours sains (Stages 1&2) liées à
la crise sanitaire pour un montant
177 millions d’euros ; au
deuxième trimestre 2021, le coût du risque sur Stages
1&2 atteint 214 millions d’euros. Le coût du risque
sur encours atteint 14 points de base sur
quatre trimestres glissant et
13 points de base en trimestre annualisé sur le
deuxième trimestre 2021, le taux de créances douteuse
s’affiche à 1,7% (stable par rapport à fin mars 2021) et le stock
de provisions est à 10,0 milliards d’euros (stable par
rapport à fin mars 2021). Il en résulte un taux de
couverture élevé, à 102,3% à fin juin 2021
(+1,1 point de pourcentage par rapport à fin
mars 2021), en légère hausse par rapport à
fin mars 2021 (101,2%). La contribution des Caisses
régionales au
résultats net part du Groupe
sous-jacent du Groupe atteint
ainsi 741 millions d’euros, en hausse +11,7% par rapport
au deuxième trimestre 2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent progresse de +7,0% au premier semestre 2021 par rapport
au premier semestre 2020, grâce notamment à des effets de marché
positifs, des conditions de refinancement favorables ainsi qu’un
niveau global des commissions en hausse. Les charges d’exploitation
hors FRU progressent de +5,3% liée essentiellement à l’impact de
l’intéressement et de la participation et le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en hausse de +9,8% ce
semestre grâce à la forte progression du premier trimestre 2021 de
+29,2% permettant de résorber la légère baisse de -3.8% du deuxième
trimestre 2021. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent s’améliore de 1,0 point de pourcentage. Enfin, avec un
coût du risque sous-jacent en baisse (-43,9%) sur
le semestre, résultat de fortes baisses au premier trimestre
(-50,1%) et au deuxième trimestre (-37,5%), comparé à un premier
semestre 2020, qui intégrait des provisions importantes sur encours
sains (Stages 1&2) liées à la crise sanitaire. Tout cela permet
d’afficher une contribution des Caisses régionales au
RNPG sous-jacent du Groupe de 1 396 millions
d’euros, en progression de +41,8% ce semestre par rapport au
premier semestre 2020.
La performance des autres métiers du Groupe
Crédit Agricole est détaillée dans la partie
Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.
Le Groupe s’engage pour
une économie bas carbone et pour l’inclusion des
jeunes
Le Groupe Crédit Agricole s’engage résolument
pour une économie bas carbone. Il adhère aux initiatives « Net
Zero » sur la décarbonation à horizon 2050 (Net Zero Banking
Alliance pour Crédit Agricole, et Net Zero Asset Managers
Initiative pour Amundi). Le Groupe Crédit Agricole s’engage
également pleinement en faveur de l’inclusion des jeunes. Un plan
de 25 millions d’euros a ainsi été annoncé pour l’emploi, la
solidarité et l’accompagnement financier des jeunes. Des services
extra-bancaires pour les jeunes ont été également développés,
notamment avec la plateforme Youzful, qui vise à les aider dans
leur orientation et leur emploi.
La force du Groupe est d’intégrer pleinement sa
stratégie ESG dans l’activité et le business model de ses métiers.
Ainsi, les métiers ont étoffé leurs gammes de produits responsables
pour les clients : l’intégralité des fonds ouverts chez Amundi
ont désormais un score ESG supérieur à leur univers de placement22,
et 31 milliards d’euros d’actifs sous gestion sont dédiés à des
solutions thématiques environnement23, Crédit Agricole Assurance a
étoffé son offre d’Unité de Comptes Immobilières24, CACF a
développé des partenariats de financement vert pour la mobilité
électrique avec Fnac Darty et FCA Bank. Les métiers œuvrent
également pour accompagner leurs clients dans la transition
énergétique : LCL a ainsi développé l’offre Smart Business
Entreprise, programme dédié à l’accompagnement des clients
professionnels et petites entreprises dans l’identification de
leurs enjeux de transformation (business, digitale et
environnementale) et la conception de solution ad hoc, Amundi et
CACIB ont par ailleurs conjointement mis en place un outil de
dialogue commercial avec leurs clients, une note de transition
unique, qui s’applique déjà à 8 000 clients Entreprises.
Enfin, CACIB a développé une offre de conseil en émission
d’obligations vertes.
Ainsi, par son projet ambitieux et intégré, le
Groupe Crédit Agricole se présente comme un acteur ESG de premier
plan : numéro 1 en Europe de l’investissement responsable25,
et numéro 1 en France en financement des énergies renouvelables.
Ainsi, le portefeuille de liquidité du Groupe comporte 11 Mds€ de
titres socialement responsables, et le Groupe dépasse l’objectif de
6 milliards d’euros fixé par le Plan Moyen Terme. Par ailleurs,
CACIB a arrangé 24 milliards de dollars à fin juin 2021 d’émissions
d’obligations vertes, sociales et durables.
Crédit Agricole S.A.
Activité commerciale dynamique, reflet
de la reprise économique
- Dynamisme de la
collecte nette MLT hors JV de +21,7 Mds, tirée par la gestion
active (+18,9 Mds€), et de la collecte nette assurances (+1,6 Mds€,
tiré par les UC : +1,7 Mds€), poursuite de la dynamique de
l’activité en assurance-dommages (+10,0% T2/T2) et en protection
des personnes (+23% T2/T2)
- Positions de
leader maintenues en banque de financement et
d’investissement : crédits syndiqués (#1 France, #4 EMEA),
financement de projets (#1 EMEA), obligations (#1 France corporate
bonds) ; bonne performance commerciale de l’ensemble des
métiers de financement, ralentissement des activités de marché dans
un contexte de faible volatilité.
- Excellente
reprise de la production commerciale chez CACF (+63% T2/T2) et chez
CALF
- Reprise de la
production de crédits chez LCL (+33,4% T2/T2), croissance des
encours de crédit (+4,4% juin/juin) et de collecte (+6,3%
juin/juin)
Résultat net part du Groupe
sous-jacent en forte hausse, de
+46,0% par rapport au
T2-20, et
progression de 30% par rapport au niveau pré-crise
- Résultat publié
x2,1 T2/T2 incluant +354 m€ de spécifiques (dont+925 m€ badwill
brut Creval)
- Revenus
sous-jacents en hausse (+12,4% T2/T2, +10,2% à périmètre constant),
grâce à une activité dynamique dans tous les métiers et à un effet
marché favorable en gestion d’épargne et assurances ; forte
résilience des revenus depuis 5 ans et 74% de PNB récurrent
- Hausse des
charges (+8,3% T2/T2, 6,3% à périmètre constant, 3,6% T2/T2-19 à
périmètre constant) liée à la reprise de l’activité et aux
rémunérations variables. Poursuite de l’amélioration de
l’efficacité opérationnelle : coefficient d’exploitation à
55,3% (-2,1 pp T2/T2), effet ciseaux positif (+4,2pp T2/T2-20, +6,3
pp T2/T2-19)
- Forte hausse du
résultat brut d’exploitation (+21,9% T2/T2-20, +21,3%
T2/T2-19)
- Taux de créances
douteuses stable T1/T2, poursuite de la hausse du taux de
couverture. Coût du risque à 41 pb sur 4 trimestres glissants, coût
du risque avéré historiquement bas.
- ROTE sous-jacent
à 13,6%26 au S1-21, bien supérieur d’au moins 2,6 pp, depuis 18
trimestres, à la moyenne des 10 grandes banques européennes
publiant leur ROTE
Position de capital très
solide
- CET1 CASA 12,6%,
4,7 pp au-dessus du SREP, -0,1 pp T2/T1, dont +44 pb liés au
résultat publié (hors badwill Creval, impact prévu fin 2021) et +21
pb de provision sur dividendes (0,39€ au S1) sur la base d’une
politique de 50% de distribution.
- Demande
d’autorisation déposée à la BCE pour un nouveau share buy-back
pouvant aller jusqu’à 500 m€ au T4-21, conformément à l’annonce
faite en février 2021. A l’issue de cette deuxième opération27, le
bénéfice par action aura été accru d’environ 1% et l’actif net
tangible par action aura été plus que reconstitué.
Poursuite de deux opérations créatrices
de valeur en Europe :
Après l’entrée en négociation exclusive d’Amundi
avec Société Générale en vue de l’acquisition de Lyxor pour un prix
en numéraire de 825 millions d’euros (soit 755 millions d’euros
hors capital excédentaire), un contrat cadre a été signé le 11 juin
2021. La finalisation de cette transaction est attendue au plus
tard en février 2022, sous réserve d’obtention préalable des
autorisations des autorités compétentes. Avec cette opération,
Amundi accélérera sa trajectoire de développement sur le marché en
forte croissance des ETF, tout en complétant son offre dans la
gestion active, en particulier en actifs alternatifs liquides et en
solutions d’advisory.
Le 23 novembre 2020, Crédit Agricole Italia, a
lancé une offre publique d’achat volontaire entièrement en
numéraire pour la totalité des actions ordinaires de Credito
Valtellinese, pour renforcer son positionnement concurrentiel en
Italie, le second marché domestique du Groupe, et confirmant un
engagement continu et de longue date en faveur de ses clients et
territoires en Italie. A l’issue de l’offre publique de retrait,
reglée le 28 mai 2021, une offre publique de retrait obligatoire
est intervenue le 4 juin 2021 permettant à Crédit Agricole Italia
de détenir au 30 juin 2021 100% des actions Credito Valtellinese,
pour un prix total de 862 millions d’euros. Deux mois de résultats
de Creval sont donc consolidés dans les comptes de Crédit Agricole
Italia ce trimestre.
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le
6 mai 2021, a examiné les comptes du
deuxième trimestre 2021.
Résultats
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T2-2021 et au
T2-2020
En
m€ |
T2-21publié |
Eléments spécifiques |
T2-21sous-jacent |
T2-20publié |
Eléments spécifiques |
T2-20sous-jacent |
∆ T2/T2publié |
∆ T2/T2sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
5 819 |
(10) |
5 829 |
4 897 |
(288) |
5 185 |
+18,8% |
+12,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(3 253) |
(32) |
(3 221) |
(2 980) |
(5) |
(2 976) |
+9,2% |
+8,3% |
FRU |
(11) |
- |
(11) |
(79) |
- |
(79) |
(85,6%) |
(85,6%) |
Résultat brut d'exploitation |
2 554 |
(42) |
2 596 |
1 838 |
(293) |
2 130 |
+39,0% |
+21,9% |
Coût du risque
de crédit |
(279) |
(25) |
(254) |
(842) |
65 |
(908) |
(66,8%) |
(72,0%) |
Sociétés mises
en équivalence |
101 |
5 |
96 |
88 |
- |
88 |
+14,8% |
+9,2% |
Gains ou
pertes sur autres actifs |
(37) |
(16) |
(21) |
82 |
- |
82 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
378 |
378 |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 717 |
300 |
2 417 |
1 166 |
(227) |
1 393 |
x 2,3 |
+73,5% |
Impôt |
(397) |
169 |
(566) |
(86) |
72 |
(158) |
x 4,6 |
x 3,6 |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
11 |
10 |
1 |
(0) |
- |
(0) |
ns |
ns |
Résultat net |
2 331 |
478 |
1 852 |
1 080 |
(155) |
1 235 |
x 2,2 |
+50,0% |
Intérêts
minoritaires |
(363) |
(126) |
(237) |
(126) |
2 |
(129) |
x 2,9 |
+84,4% |
Résultat net part du Groupe |
1 968 |
353 |
1 615 |
954 |
(153) |
1 107 |
x 2,1 |
+46,0% |
Bénéfice par action (€) |
0,60 |
0,12 |
0,48 |
0,31 |
(0,05) |
0,36 |
+97,1% |
+34,6% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
55,9% |
|
55,3% |
60,9% |
|
57,4% |
-5,0 pp |
-2,1 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 976 |
223 |
1 753 |
1 020 |
(153) |
1 173 |
+93,7% |
+49,5% |
Au
deuxième trimestre 2021,
le résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
1 968 millions d’euros,
soit une multiplication par 2,1 par rapport aux
954 millions d’euros du
deuxième trimestre 2020.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre comprennent les éléments de volatilité comptable
récurrents en produit net bancaire, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour -5 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes Clientèles pour
-6 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, la provision
Epargne logement pour +5 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. A ces éléments
récurrents, s’ajoutent les éléments suivant. Suite à l’acquisition
de Creval par Crédit Agricole Italia, Creval est consolidé pour la
première fois depuis le 30 avril. Sont inclus dans les éléments
spécifiques l’enregistrement d’un badwill brut de +925 millions
d’euros, sur lequel est imputée une première estimation, avant le
« Purchase price allocation » définitif prévue d’ici la
fin de l’année 2021, de provisions de -547 millions d’euros,
incluant environ 300 millions d’euros liés à la revalorisation des
portefeuilles de crédit, environ 70 millions d’euros liés aux
dossiers contentieux et litiges, environ 30 millions d’euros liés
au coût de refinancement, et environ 100 millions d’euros liés aux
revalorisations des risques sur les portefeuilles immobilier et de
titres, hors DTA. Ce badwill net provisoire de +378 millions
d’euros, à 100% sur Crédit Agricole Italia, se traduit en résultat
net part du Groupe par un impact de +285 millions d’euros. Outre ce
badwill net sont comptabilisés en éléments spécifiques des frais
d’acquisition de Creval (impact de -8 millions d’euros en résultat
net part du Groupe) ainsi qu’un provisionnement complémentaire des
encours sains des créances Creval (impact de -19 millions d’euros
en résultat net part du Groupe). Par ailleurs, sont enregistrés ce
trimestre en éléments spécifiques des gains « Affrancamento » liés
à des dispositions fiscales exceptionnelles en Italie pour la
revalorisation extra-comptable des écarts d’acquisition et leur
amortissement pour 111 millions d’euros en résultat net part du
groupe dans les pôles BPI, dont le gain est enregistré en impôt
pour 38 millions d’euros avec un impact en résultat net part du
Groupe de 28 millions d’euros, GEA, dont le gain est enregistré en
impôt pour 114 millions d’euros avec un impact en résultat net part
du Groupe de 78 millions d’euros, et SFS, dont le gain est
enregistré en mise en équivalence pour 5 millions d’euros avec un
impact en résultat net part du Groupe du même montant. Les coûts de
transformation liés au projet Réseau LCL Nouvelle génération de
regroupement d’agences chez LCL pour -13 millions d’euros en
charges et -9 millions d’euros en Résultat net part du Groupe, et
au projet Turbo, plan de transformation et d’évolution de CACEIS
pour -16 millions d’euros en charges et -8 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. Ainsi que les résultats sur les
activités de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de
cession pour +7 millions d’euros en résultat net part du Groupe. Au
deuxième trimestre 2020, les éléments spécifiques avaient eu un
effet net négatif de 153 millions d’euros sur le résultat net part
du Groupe, dont l’impact du DVA pour -5 millions d’euros, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour -50
millions d’euros et les variations de provisions épargne logement
pour -14 millions d'euros, les coûts d’intégration / acquisition de
Kas Bank et S3 par CACEIS pour -2 millions d’euros, et le résultat
d’une soulte liée à la gestion actif passif du groupe pour -28
millions d’euros en résultat net part du groupe du pole AHM.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent28 atteint 1
615 millions d’euros,
en forte hausse de +46,0% par rapport au
deuxième trimestre 2020, grâce notamment à une activité
soutenue dans tous les métiers, dans un contexte de reprise
économique, à des effets marché très favorables, à une amélioration
de l’efficacité opérationnelle, et à une baisse du coût du
risque.
Au deuxième trimestre 2021, les
revenus sous-jacents ont atteint 5
829 millions d’euros, et sont en hausse de +12,4% par rapport
au deuxième trimestre 2020, et de 10,3% à périmètre
constant29, ainsi que de 12,6% par rapport au deuxième trimestre
2019 (10,5% à périmètre constant)
Les revenus du pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (+17,6% par rapport au deuxième trimestre 2020)30
profitent du niveau record des commissions de surperformance en
gestion d’actifs, d’une activité dynamique en assurances des biens
et des personnes, et de conditions de marché favorables. Les
revenus en Grande Clientèle sont en retrait (-11,8% par rapport au
deuxième trimestre 2020), dans un contexte de moindre volatilité
des marchés, malgré la hausse des revenus sur les financements
structurés et l’activité « international trade and transaction
banking ». Au sein du pôle Services Financiers Spécialisés,
les revenus sont en forte hausse (+8,4% par rapport au deuxième
trimestre 2020), reflétant l’excellente reprise de l’activité aussi
bien en crédit à la consommation qu’en crédit-bail et qu’en
affacturage. Les revenus de banque de proximité progressent par
rapport au deuxième trimestre 2020 (+15,5%), et de +8,9% à
périmètre constant hors impact de la consolidation de Creval chez
Crédit Agricole Italia ce trimestre, grâce à une activité dynamique
sur l’habitat et les professionnels chez LCL et à une production
commerciale dynamique chez Crédit Agricole Italia, aux conditions
de refinancement toujours favorables, et à la bonne tenue des
commissions. Le pole Activité hors métier connaît une croissance de
+308 millions d’euros de ses revenus par rapport au deuxième
trimestre 2020, bénéficiant pour sa part d’effets de base liés aux
éliminations intragroupe en lien avec le resserrement des spreads
sur les éléments volatils (+180 millions d’euros) et d’une bonne
activité des métiers du pole notamment CACIF et CAPS.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU
sont en hausse (+8,3% comparé au deuxième
trimestre 2020) s’établissant à 3 221 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021. A périmètre constant30 cette
hausse est ramenée à +6,3% par rapport à 2020 et à 3,6% à périmètre
constant30 par rapport au deuxième trimestre 2019 pre-crise. Le FRU
ce trimestre s’élève à 11 millions d’euros, en baisse significative
(-85,6%) par rapport à l’année 2020 qui avait constaté un fort
ajustement de cette charge au second trimestre. Hors différence de
période de prise en compte, on constate cependant sur le premier
semestre une hausse de 18,9% de la charge liée au FRU par rapport
au premier semestre 2020. Le coefficient d’exploitation hors FRU
s’établit ainsi à 55,3%, en amélioration de 2,1 points de
pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2020. L’effet ciseaux
est par ailleurs positif ce trimestre, à +4,2 points de
pourcentage et +6,3 points par rapport au deuxième trimestre 2019.
Sur 5 ans, l’effet ciseau positif s’élève ainsi à +9,9 points de
pourcentage. Au sein du pôle Gestion de l’épargne et Assurances,
les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de +12,6%
(+11,7% à périmètre constant), en lien avec la hausse des charges
en gestion d’actifs (+22,1% par rapport au deuxième trimestre 2020,
+17,6% à périmètre constant29) ) en lien avec la hausse des
rémunérations variables et dans le métiers assurances (+8,0% par
rapport au deuxième trimestre 2020) en lien avec la hausse des
impôts et taxes en (hausse de +3,8% hors impôts et taxes par
rapport au deuxième trimestre 2020). Sur le pôle Grande Clientèle,
les charges d’exploitation hors FRU sont en hausse de +5,7% comparé
au deuxième trimestre 2020, du fait d’investissements dans les
projets informatiques et de provisions pour rémunérations variables
en Banque de financement et d’investissement. Pour les Services
financiers aux institutionnels, l’évolution des charges (+5,3% par
rapport au deuxième trimestre 2020), est liée à la hausse de
l’activité. Le pôle Services Financiers spécialisés voit ses
charges augmenter de +5,9% par rapport au deuxième trimestre 2020,
point bas lié à la crise. La banque de proximité présente des
charges d’exploitation hors FRU en hausse de +7,8% par rapport au
deuxième trimestre 2020, avec la consolidation ce trimestre de deux
mois de charges de Creval. Hors cet effet périmètre, les charges
sont en hausse limitée de +1,1% dans le pole, en évolution contenue
chez LCL (+2,2% par rapport au deuxième trimestre 2020) et en
baisse chez Crédit Agricole Italia (-1,2% à périmètre constant par
rapport au deuxième trimestre 2020). Les charges du pôle activité
hors métiers sont en hausse de 20 millions d’euros comparé à un
deuxième trimestre 2020 bas.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
est ainsi très dynamique au deuxième trimestre 2021. Il est en
hausse de +21,9% pour atteindre 2 596 millions d’euros (+21,3%
par rapport au deuxième trimestre 2019). Par métier, les résultats
brut d’exploitation sont en croissance par rapport au deuxième
trimestre 2020 pour le pôle Gestion de l’épargne et assurance
(+21,4% ; +29,3% par rapport au deuxième trimestre 2019),
Services Financiers spécialisés (+11,4% ; -7,2% par rapport au
deuxième trimestre 2019) et la Banque de proximité en France et à
l’international (+31,0% ; +15,7% par rapport au deuxième
trimestre 2019) et en Activité hors métiers (+292 millions
d’euros ; +174 millions par rapport au deuxième trimestre
2019), le pole Grande clientèle constatant une baisse à
(-22,7% ; -2,1% par rapport au deuxième trimestre 2019).
Au 30 juin 2021, les indicateurs de risque
confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté habitat (28% des encours bruts) et entreprises (44% des
encours bruts de Crédit Agricole SA). Le taux de créances douteuses
demeure toujours bas à 3,2% (stable par rapport à fin mars 2021) et
le taux de couverture31, élevé, à 73,6%, est en hausse de
+1,1 point de pourcentage sur le trimestre.
Le stock total de provisions
s’établit à 10,3 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A., en hausse de 0,6 milliards d’euros par rapport à fin mars
2021. Sur ce stock de provisions, 26% sont liés au provisionnement
des encours sains. Les niveaux de provisionnement
des encours sains ont été déterminés en tenant
compte de plusieurs scénarios économiques pondérés, et en
appliquant des ajustements forfaitaires sur les portefeuilles de la
banque de proximité et compléments spécifiques sur des clients de
secteurs sensibles. Plusieurs scénarios économiques pondérés ont
été utilisés pour définir le provisionnement des encours sains. Ils
ont été mis à jour depuis la publication du document
d’enregistrement universel de 2020, et incluent un scénario plus
favorable (PIB à +5,9% en France en 2021, +5,3% en 2022) et un
scénario moins favorable (PIB à +2,7% en France en 2021 et +3,3% en
2022). Le premier scénario, dit central, a été pondéré à 60 % pour
le calcul des ECL IFRS9 du T2 2021. À titre d’exemple, la baisse de
10 points de la pondération du premier scénario dans les calculs au
T2 2021 au profit du second scénario, plus défavorable,
entraînerait une hausse du stock d’ECL au titre du forward looking
central de l’ordre de 0,5 % pour Crédit Agricole S.A. Toutefois,
une telle évolution de pondération n’aurait pas nécessairement
d’incidence significative en raison d’ajustements au titre du
forward looking local qui pourrait en atténuer l’effet.
Le coût du risque affiche une
forte baisse (-72%/-653 millions d’euros par rapport au
deuxième trimestre 2020, à -254 millions d'euros contre
-908 millions d'euros au deuxième trimestre 2020 et
-384 millions d’euros au
premier trimestre 2021). La charge de -254
millions d’euros sur le deuxième trimestre 2021 se
décompose en un provisionnement des encours sains (niveau 1&2)
pour -17 millions d’euros (contre une dotation de
-236 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020 et une dotation de
-90 millions d’euros au premier trimestre 2021)
et un provisionnement des risques avérés (niveau 3) pour
-199 millions d’euros (contre
-667 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020 et
-283 millions d’euros au
premier trimestre 2021). Au deuxième trimestre 2021, le
coût du risque sur encours sur quatre trimestres glissants32
atteint 41 points de base et
24 points de base en vision trimestrielle
annualisée33. La baisse du coût du risque est particulièrement
marquée pour la Banque de financement en reprise, où le coût du
risque est en reprise, à hauteur de +35 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, contre une dotation de -312 millions
d’euros au deuxième trimestre 2020, le coût du risque sur encours
sur quatre trimestres glissants32 s’établit ainsi à 34 points de
base. La baisse est également notable sur l’ensemble des autres
métiers ; LCL affiche un coût du risque à
-43 millions d’euros (-62,9% par rapport au
deuxième trimestre 2020) et un coût du risque sur
encours32 à 21 points de base au deuxième trimestre 2021
(12 points de base en vision trimestrielle
annualisée33) ; CA Italia enregistre un coût du risque de
-79 millions d’euros sur le
deuxième trimestre 2021 (-46,1% par rapport au deuxième
trimestre 2020), avec un
coût du risque sur encours32 atteignant
74 points de base au deuxième trimestre 2021
(65 points de base en vision trimestrielle
annualisée33) ; le coût du risque de CACF diminue de -45,5%
par rapport au deuxième trimestre 2021 à -119 millions d’euro, le
coût du risque sur encours32 ressort à
141 points de base sur le deuxième trimestre 2021
(et 140 points de base en vision trimestrielle
annualisée33). La qualité des actifs reste bonne avec un taux de
CDL pour Crédit Agricole SA de 3,2% stable depuis le mois de mars
2021 et un taux de couverture de 74,1%, en hausse de 2,1 points de
pourcentage notamment suite à l’intégration du portefeuille Creval.
Par métier, cette tendance se confirme : le banque de
financement présente un taux de CDL de 3,1%, en baisse (- 0,6 point
de pourcentage comparé à mars 2021) et un taux de couverture stable
à 67,0% (-0,2 point de pourcentage comparé à mars 2021), CACF
affiche un taux de CDL de 6,3 %, en baisse de 0,3 point de
pourcentage comparé à mars 2021 et un taux de couverture de 81,6%
en hausse de 2,2 points de pourcentage comparé à mars 2021, CA
Italia présente un taux de CDL de 6,2% en juin 2021, comme en mars
2021, et un taux de couverture de 70,3% en hausse de 8,2 points de
pourcentage comparé à mars 2021 notamment suite à l’intégration du
portefeuille de Creval très bien couvert, LCL dispose d’un taux de
CDL à 1,6% stable et bas (+0,1 point de pourcentage comparé à mars
2021) et un taux de couverture élevé, 81,7%, en normalisation (-4,3
points de pourcentage comparé à mars 2021).
La contribution en sous-jacent des
sociétés mises en équivalence
ressort à 96 millions d’euros en hausse de
+9,2% par rapport au deuxième
trimestre 2020, reflet de la bonne activité des entités en crédit à
la consommation (82 millions d’euros en hausse de +36,1% par
rapport au deuxième trimestre 2020) et en asset management
(21 millions d’euros en hausse de +36,1% par rapport au
deuxième trimestre 2020).
Le résultat net sur autres
actifs s’établit à -21 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, contre
82 millions d’euros au deuxième trimestre 2020,
lié principalement (-37 millions d’euros) à la déconsolidation de
la filiale algérienne de Crédit Agricole CIB.
Le résultat
sous-jacent34 avant
impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi en
hausse de
+73,5%, à
2 417 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 24,4% (+12,3 points
de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2020) et la charge
d’impôt sous-jacente est ainsi multipliée par 3,6 et s’établit à
-566 millions d’euros. Le
résultat net avant minoritaires affiche donc
une hausse de
+50,0%.
Les intérêts minoritaires
s’établissent à -237 millions d’euros
deuxième trimestre 2021, en hausse de +84,4% en lien avec
les résultats des métiers et du fait d’un changement au troisième
trimestre 2020 dans les modalités de comptabilisation des coupons
des émissions en Assurances de dettes subordonnées (RT1), sans
impact sur le bénéfice net par action.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en forte hausse de +46,0% par rapport au
deuxième trimestre 2020 à 1
615 millions d'euros.
Le bénéfice par action
sous-jacent sur le deuxième trimestre 2021
atteint 0,48 €, il est en
hausse de +34,6% par
rapport au deuxième trimestre 2020.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au S1-2021 et au
S1-2020
En
m€ |
S1-21publié |
Eléments spécifiques |
S1-21sous-jacent |
S1-20publié |
Eléments spécifiques |
S1-20sous-jacent |
∆ S1/S1publié |
∆ S1/S1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
11 312 |
(25) |
11 337 |
10 097 |
(225) |
10 322 |
+12,0% |
+9,8% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(6 450) |
(36) |
(6 414) |
(6 235) |
(65) |
(6 170) |
+3,4% |
+4,0% |
FRU |
(392) |
130 |
(522) |
(439) |
- |
(439) |
(10,7%) |
+18,9% |
Résultat
brut d'exploitation |
4 470 |
69 |
4 401 |
3 423 |
(290) |
3 713 |
+30,6% |
+18,5% |
Coût du risque de
crédit |
(663) |
(25) |
(638) |
(1 463) |
65 |
(1 529) |
(54,7%) |
(58,2%) |
Sociétés mises en
équivalence |
188 |
5 |
183 |
178 |
- |
178 |
+5,6% |
+2,8% |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
(34) |
(16) |
(18) |
87 |
- |
87 |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
378 |
378 |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat
avant impôt |
4 339 |
411 |
3 928 |
2 226 |
(224) |
2 450 |
+94,9% |
+60,3% |
Impôt |
(775) |
174 |
(949) |
(347) |
55 |
(401) |
x 2,2 |
x 2,4 |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
5 |
5 |
0 |
(1) |
- |
(1) |
ns |
ns |
Résultat
net |
3 569 |
590 |
2 979 |
1 879 |
(170) |
2 048 |
+90,0% |
+45,4% |
Intérêts
minoritaires |
(555) |
(124) |
(431) |
(287) |
3 |
(290) |
+93,4% |
+48,5% |
Résultat
net part du Groupe |
3 014 |
466 |
2 548 |
1 592 |
(167) |
1 758 |
+89,3% |
+44,9% |
Bénéfice
par action (€) |
0,96 |
0,16 |
0,80 |
0,47 |
(0,06) |
0,53 |
x 2 |
+50,8% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
57,0% |
|
56,6% |
61,7% |
|
59,8% |
-4,7 pp |
-3,2 pp |
Résultat
net part du groupe hors FRU |
3 351 |
466 |
2 885 |
1 984 |
(167) |
2 151 |
+68,9% |
+34,1% |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2021, le
résultat net part du Groupe publié est de 3
014 millions d'euros, contre
1 592 millions d'euros au
premier semestre 2020, soit une hausse de +89,3%.
Les éléments spécifiques pour le
premier semestre 2021 ont eu un
effet positif de
+466 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe publié.
S’ajoutant aux éléments du deuxième trimestre déjà mentionnés
supra, les éléments du premier trimestre 2021 qui avaient
eu un impact positif de +113 millions d'euros et
correspondaient également aux éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA pour +6 millions d'euros, les
couvertures de portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour
-5 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-11 millions d’euros ainsi que le trop versé des
contributions au titre du FRU sur les exercice à 2016 à 2020 pour
+130 millions d’euros, les coûts d’intégration de Kas Bank et S3
par CACEIS pour -2 millions d’euros et les pertes sur les activités
de gestion de fortune à Miami et au Brésil en cours de cession pour
-5 millions d’euros au sein du métier Gestion de fortune. Les
éléments spécifiques du
premier semestre 2020 avaient
eu un impact de -167 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Par rapport à ceux du deuxième trimestre 2020 déjà
mentionnés supra, ils ont eu un impact de -14 millions d'euros
sur le résultat net part du Groupe au
premier trimestre 2020, soit les éléments de volatilité
comptable récurrents, à savoir le DVA pour
-13 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de
prêts en Grandes clientèles pour +81 millions d'euros et
les variations de la provision Epargne Logement pour
-27 millions d’euros, les coûts d’intégration/
acquisition de Kas Bank et S3 par CACEIS pour
-2 millions d’euros, ainsi que l’impact des dons
solidaires liés au Covid-19 pour -52 millions d’euros
.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 2
548 millions d'euros, en hausse
de +44,9% par rapport au
premier semestre 2020.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint
0,80 euro par action
au premier semestre 2021, en hausse de
+50,8%
par rapport au premier semestre 2020.
Le RoTE35
sous-jacent, calculé sur la base d’un RNPG
sous-jacent annualisé36 et de charges IFRIC linéarisées sur
l’année, net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) atteint
13,6%
sur le
premier semestre 2021, en
hausse par rapport à au premier semestre 2020 (9,9%). Les RoNE
(retour sur capital alloué normalisé) annualisés sont en hausse ce
semestre, en lien avec la hausse des résultats, par rapport à
l’année 2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de
+9,8% par
rapport au premier semestre 2020, grâce à une forte
croissance des revenus du pôle Gestion de l’épargne et assurance
(+18,7%), du fait des conditions de marché très favorables qui ont
notamment permis la constatation de commissions de surperformance
exceptionnelles sur le semestre (+266 millions d’euros) et de
l’évolution des mix produits en assurance et en gestion d’actifs
ainsi que du démantèlement complémentaire de 15% du switch sur 4
mois, une forte croissance des banques de proximité (+8,9% par
rapport au premier semestre 2020) portée par la marge nette
d‘intérêt et les commissions tant en France qu’à l’international,
la reprise de l’activité en Services financiers spécialises avec
des revenus en hausse de +3,8% tandis que les revenus en Grandes
clientèles sont quasi stables (-0,9% par rapport au premier
semestre 2020) et que le pole Activité hors métiers progresse de
+198 millions d’euros par rapport au premier semestre 2020, reflet
des conditions de marchés ainsi que du résultat des autres métiers,
notamment CACIF.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont en croissance de 4,0% par rapport au
premier semestre 2020, moindre que la progression des revenus sur
la période avec un effet ciseau de 5,9 points. Le coefficient
d’exploitation sur le semestre s’établit ainsi à 56,6% en baisse de
3,2 points de pourcentage par rapport à celui du premier semestre
2020. Le FRU sur le semestre s’élève à 522 millions d’euros, en
hausse de 18,9% par rapport au premier semestre 2020. A noter que
la restitution d’un trop versé sur l’exercice 2016-2020 a été
comptabilisée en éléments spécifiques au premier trimestre 2020. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint ainsi
4 401 millions d’euros, en hausse de +18,5% par
rapport au premier semestre 2020.
Enfin, le
coût du risque affiche une baisse
significative (-58,2%/-890 millions d’euros, à
-638 millions d'euros contre -1
529 millions d'euros au
premier semestre 2020).
Analyse de l’activité et
des résultats des pôles et métiers de Crédit
Agricole S.A.
Gestion de l’épargne et
Assurances
Les encours gérés augmentent de 11,1% par
rapport à fin juin 2020 pour s’établir à 2 300 milliards
d’euros à fin juin 2021. Sur la hausse de 44 milliards d’euros par
rapport à fin mars 2021, -3,3 milliards sont liés à un effet
périmètre (avec la sortir des activités Miami et Bresil en Gestion
de fortune), la collecte nette augmente de +9,4 milliard
d’euros, et l’effet marché et change explique une hausse de 37,3
milliards d’euros.
En Epargne/Retraite, l’activité
reste très dynamique et Crédit Agricole Assurances continue son
développement commercial et sa diversification en France comme à
l’international. Le chiffre d’affaires est en hausse de +77,5% par
rapport au deuxième trimestre 2020, fortement impacté par le
confinement. Par rapport au premier trimestre 2021, il est en léger
repli à -8,5%. Le taux d’UC dans la collecte brute totale s’élève à
41,2%. Ainsi, la collecte nette du deuxième trimestre 2021 est
positive (+1,6 milliard d’euros), malgré une légère décollecte en
euros (-0,1 milliard d’euros). La collecte nette UC s’élève
ainsi à 1,7 milliard d’euros, un niveau supérieur aux moyennes
trimestrielles de 2019 et 2020.
Les encours (épargne, retraite et prévoyance)
atteignent quant à eux 316,2 milliards d’euros, en hausse de +4,7%
par rapport à juin 2020. L’encours en unités de comptes atteint ce
trimestre un plus haut historique à 81,6 milliards d’euros, la part
des unités de comptes dans les encours s’établissant ainsi à 25,8%,
en progression de +3,1 points de pourcentage par rapport à
juin 2020.
La solvabilité de Crédit Agricole Assurances est
à un niveau élevé à 243%37. Elle inclut la provision pour
participations aux excédents (PPE) qui atteint
12,2 milliards d’euros au 30 juin 2021, soit 5,9% du
total des encours et près de 4,5 années de participation aux
bénéfices, en dotation de 0,7 milliard d’euros sur le premier
semestre 2021. Celle-ci peut venir en support au taux de rendement
moyen annualisé des actifs du fonds général qui atteignait 2,13%38
fin 2020, soit un niveau déjà nettement supérieur au taux de
participation aux bénéfices (à 1,28% à fin 2020) et au taux minimum
garanti moyen (0,20%39 à fin 2020).
En Assurances dommages,
l’activité du deuxième trimestre 2021 est dynamique, avec une
croissance de 10,0%39 du chiffre d’affaires par rapport au deuxième
trimestre 2020. Le nombre de contrats dommages en portefeuille de
Crédit Agricole Assurances atteint près de 15,0 millions à fin juin
2021, en progression de 5,1% sur un an. La croissance, portée par
les activités traditionnelles (habitation, protection juridique,
garantie des accidents de la vie, auto), profite également du
lancement d’offres à destination des entreprises (offre IARD
Entreprise et Multirisque pro). Ainsi, Pacifica est classé deuxième
assureur habitation (+1 place) et deuxième assureur agricole en
France40. Le ratio combiné reste maîtrisé, à 97,3%, en légère
baisse de -0,4 point de pourcentage sur un an, et il s’établit à
96,0%, en baisse de 1,7 points de pourcentage, retraité des
événements climatiques du deuxième trimestre.
En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires atteint 1,1 milliard d’euros ce trimestre en hausse de
23,0%41 par rapport au premier trimestre 2020, avec une
contribution positive des trois métiers. On observe une belle
performance de l’assurance emprunteur, soutenue par un marché
immobilier favorable et par un rebond du crédit à la
consommation.
La Gestion d’actifs
(Amundi) enregistre ce
trimestre une forte progression de ses encours sous gestion avec
des effets marchés très favorables et une collecte moyen long terme
(MLT) élevée sur tous les segments de clientèle. Ainsi, Amundi
affiche une collecte nette MLT hors joint ventures de +21,7
milliards d’euros, tirée par la gestion active (+18,9 milliards
d’euros). On peut noter la poursuite du très bon niveau d’activité
dans le Retail des distributeurs tiers et des réseaux
internationaux (Italie, Espagne et Chine avec Amundi-BOC AM), la
collecte nette MLT hors JV de ce segment de clientèle s’établissant
à 9,5 milliards d’euros. Le segment Institutionnels enregistre
également une forte collecte MLT à 12,1 milliards d’euros. Les
produits de trésorerie enregistrent de leur côté une forte sortie,
résultant du contexte de marché et des sorties saisonnières
habituelles au deuxième trimestre avec une décollecte nette sur les
deux segments de clientèle de 17,0 milliards d’euros. La collecte
nette sur les joint ventures s’élève à +2,6 milliards.
Retraitée des sorties liées au channel business en Chine (-3,2
milliards d’euros), produits peu margés, la collecte nette MLT des
joint ventures reste dynamique dans un contexte sanitaire parfois
encore difficile.
Les encours sous gestion sont en hausse de +2,2%
par rapport à fin mars 2021 (+12,7% sur un an) soit 1 794
milliards d’euros à fin juin 2021. Les encours sous gestion
intègrent Sabadell AM, intégré dans le périmètre consolidé d’Amundi
depuis le 01/07/2020 avec des encours de 20,7 milliards d’euros.
L’effet marché/change sur les encours sous gestion est de
+31,4 milliards d’euros par rapport à mars 2021.
Le trimestre est également marqué par la montée
en puissance d’Amundi Technology, qui continue de déployer ses
offres de services avec sept nouveaux clients on-boardés, soit 29
clients à fin juin 2021. Les revenus de cette activité pour le
premier semestre s’élèvent ainsi à 19 millions d’euros, dont 12
millions d’euros sur le seul deuxième trimestre. Par ailleurs,
Amundi a signé le 11 juin 2021 le contrat cadre de l’acquisition de
Lyxor, en avance sur le calendrier. La préparation de l’intégration
progresse au rythme attendu et la finalisation de l’acquisition est
prévue pour fin 2021.
En gestion de fortune, les
encours sont en hausse de +1,9% hors effet périmètre lié à la
sortie des activités Miami et Brésil et s’élèvent à 131 milliards
d’euros à fin juin 2021.
Le pôle Gestion de l’épargne et
Assurances (GEA) réalise un
résultat net part du Groupe
sous-jacent de 653 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, en croissance de +18,6% par
rapport au deuxième trimestre 2020 porté par la
croissance de la contribution de tous les métiers.
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe sous-jacent de
1 165 millions d’euros au premier semestre 2021, en
hausse de +28,4% par rapport au premier semestre 2020.
Le pôle contribue à hauteur de 41% au résultat
net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole
S.A. (hors pôle AHM) au premier semestre 2021 et à hauteur de 30%
aux revenus sous-jacents des pôles métier de Crédit Agricole S.A.
(hors pôle AHM).
Au 30 juin 2021, les fonds propres
alloués au pôle s’élèvent à 11,2 milliards d’euros dont
9,6 milliards d’euros sur les Assurances,
1,2 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs et
0,5 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 47,2 milliards d’euros
dont 30,2 milliards d’euros sur les Assurances,
12,3 milliards d’euros sur la Gestion d’actifs et
4,7 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à lui à 24,4% pour
le premier semestre 2021, contre 22,5% sur l’année 2020.
Assurances
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
729 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, en hausse de +4,0% sur un an
sous l’effet d’impacts marchés favorables (+187 millions d’euros),
et en raison de la progression des encours notamment en unités de
comptes et malgré une sinistralité impactée par les événements
climatiques (gel et grêles) d’avril et juin. Le produit net
bancaire de l’assurance bénéficie également par rapport au deuxième
trimestre 2020 du démantèlement de 15% complémentaire du mécanisme
« switch » mis en œuvre le 1er mars 2020 pour 11 millions
d’euros. Les charges sous-jacentes du deuxième trimestre sont en
hausse de +8,0% par rapport au deuxième trimestre 2020. Hors impôts
et taxes, la hausse des charges se limite à +3,8% liée aux
investissements pour le développement de l’activité et à la hausse
des effectifs. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent affiche
ainsi une hausse de +2,8%, à 549 millions d’euros au deuxième
trimestre 2021. Le coefficient d’exploitation sous-jacent s’établit
à 24,7% au deuxième trimestre 2021, en légère augmentation de +0,9
point de pourcentage. La charge d’impôt est en baisse de -18,3% à
124 millions d’euros en lien avec la baisse du taux normatif et des
reprises de provisions. Le résultat net part du groupe sous-jacent
affiche une croissance en hausse de + 4,7% prenant en intérêts
minoritaires le changement dans les modalités de comptabilisation
des coupons des émissions de dettes subordonnées RT1 (-19 millions
d’euros en intérêts courus, sans impact sur le bénéfice net par
action).
Le produit net bancaire sous-jacent du premier
semestre 2021 atteint 1 354 millions d’euros en hausse de
11,7%, marqué par les effets marchés, la hausse des encours UC
ainsi que le démantèlement complémentaire de 15% du switch sur 4
mois. Les charges baissent de -0,2%, entraînant une amélioration du
coefficient d’exploitation hors FRU de 3,6 points de pourcentage,
atteignant ainsi 30,6% au premier semestre 2021. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente de +17,9%. Enfin, la charge
d’impôt sur le premier semestre 2020 diminue de -1,1% par rapport
au premier semestre 2020, en raison de la baisse du taux d’impôt et
de reprises de provisions. Au final, le résultat net part du groupe
atteint 700 millions d’euros, en forte hausse de +18,7% par rapport
au premier semestre 2020.
Gestion d’actifs
Le produit net bancaire sous-jacent atteint
852 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, en croissance de +37,2% par
rapport au deuxième trimestre 2020. Les revenus nets de
gestion sont en hausse de +38,9% par rapport au deuxième trimestre
2020 profitant des conditions de marchés très favorables (Eurostoxx
600 + 36% sur un an), du niveau record des commissions de
surperformance qui s’élèvent à 155 millions d’euros sur le
trimestre ainsi que d’un effet périmètre positif (17 millions
d’euros liés principalement à Sabadell AM). Les charges
d’exploitation sous-jacentes s’élèvent à 396 millions d’euros en
hausse de 22,1%. Cette hausse s’explique par la hausse des
rémunérations variables en lien avec la progression du résultat
brut d’exploitation ainsi que par l’effet périmètre Sabadell, Fund
channel et la création d’Amundi Bank of China WM pour 15 millions
d’euros. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent est ainsi en
forte croissance à +54,6% et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’établit au niveau exceptionnellement bas de
47,6%, en baisse de -5,9 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2020. La contribution des sociétés mises en
équivalence, reprenant notamment la contribution des joint-ventures
d’Amundi en Asie, est en hausse de +32,3% par rapport au deuxième
trimestre 2020 et s’établit à 21 millions d’euros. La charge
d’impôt sous-jacente s’élève à 113 millions d’euros en
croissance de +46,2%. Au final, le résultat net part du groupe
sous-jacent est en forte progression de +51,2%, à 221 millions
d’euros.
Sur le premier semestre 2021, le produit net
bancaire progresse de +32,0% du fait des conditions de marchés très
favorable, du mix produit ainsi que des commissions de
surperformance qui s’élèvent sur le semestre à +266 millions
d’euros. Le produit net bancaire bénéficie également d’un effet
périmètre de +41 millions d’euros, principalement lié à
l’intégration de Sabadell depuis le 1er juillet 2020. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU augmentent de +17,6% en lien
avec la hausse des rémunérations variables ainsi que d’un effet
périmètre de -26 millions d’euros sur le semestre. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit à 48,9% à un niveau
exceptionnellement bas, en amélioration de -6,0 points de
pourcentage par rapport au premier semestre 2020. Le résultat brut
d’exploitation progresse de +49,7% par rapport au premier semestre
2020. Le résultat des sociétés mises en équivalence augmente de
+32,4%. Au final le RNPG du semestre s’établit à 418 millions
d’euros en hausse de +52,7%.
Gestion de fortune
Le produit net bancaire sous-jacent est, à 203
millions d’euros, en hausse de +5,0% par rapport au
deuxième trimestre 2020. Hors effet périmètre des entités
américaines reclassées en entités en cours de cession depuis le
quatrième trimestre 2020 et retraités en éléments spécifiques (-1
million d’euros), cette progression du produit net bancaire
sous-jacent atteint +8,5%. Les charges sous-jacentes hors FRU sont
en diminution (-0,9%) et atteignent 172 millions d’euros lié au
plan d’économies ainsi qu’à l’effet périmètre. Hors effet
périmètre, les charges sous-jacentes sont en croissance de +3,6%.
Ainsi, le résultat brut d’exploitation sous-jacent à périmètre
constant réalise une bonne progression sur un an de +49,3% et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU s’améliore
significativement pour s’établir à 84,8% au deuxième trimestre
2021. Au final, le résultat net part du groupe sous-jacent est en
hausse de +51,0%, atteignant 28 millions d’euros au deuxième
trimestre 2021. Il convient de noter ce trimestre, la
comptabilisation de -1 million en produit net bancaire, -2 millions
en charges et 10 millions en activités arrêtées, soit un impact
total net d’impôt de 7 millions d’euros en éléments spécifiques
ayant un impact sur le résultat net part du groupe. Ces gains sont
liés à la contribution des entités de Miami et du Brésil en cours
de cession.
Sur le premier semestre 2021, le produit net
bancaire sous-jacent est stable +0,3% par rapport au premier
semestre 2020, +4,4% à périmètre constant (hors impact des entités
américaines reclassées en activité en cours de cession depuis le
quatrième trimestre 2020). Les charges hors FRU en baisse de -4,5%,
et sont stables à périmètre constant. Le résultat brut
d’exploitation augmente ainsi de +37,4% pour s’établir à 63
millions d’euros. Après coût du risque (5 millions d’euros au
premier trimestre) impôts et intérêts minoritaires, le résultat net
part du groupe augmente donc de +9,4% pour atteindre 48 millions
d’euros sur le semestre. Il convient de noter ce semestre, la
comptabilisation de -1 million en produit net bancaire, -2 millions
en charges et 5 millions en activités arrêtées, soit un impact
total net d’impôt de 2 millions d’euros en éléments spécifiques
ayant un impact sur le résultat net part du groupe. Ces gains sont
liés à la contribution des entités de Miami et du Brésil en cours
de cession.
Grandes Clientèles
L’activité de l’ensemble de la Banque de
financement et d’investissement (BFI) est
soutenue au deuxième trimestre 2021, et la dynamique
commerciale se normalise en banque de financement. Les
revenus sous-jacents sont en
baisse (à 1 294 millions d’euros, soit -13,7% par rapport
au deuxième trimestre 2020), mais sont supérieurs au
niveau pré-crise (+3,8% par rapport au deuxième trimestre 2019 et
supérieur à la moyenne trimestrielle depuis 2014). Les revenus de
la banque de marché et d’investissement sont en
baisse (à 616 millions d’euros au deuxième trimestre 2021, soit
-21% par rapport au deuxième trimestre 2020 et -2,6% à change
constant) dans un contexte de faible volatilité. La bonne
performance de l’activité Equity ainsi que du métier de Titrisation
est obérée par un ralentissement des activités FICC (-28,3% par
rapport au deuxième trimestre 2020 dans le contexte de moindre
volatilité de marché et par rapport à un deuxième trimestre 2020
très élevé). Dans un marché en normalisation, CACIB confirme ses
positions de premier plan sur les émissions
obligataires (#1 en All French Corporate bonds42). La
VaR réglementaire reste à un niveau
bas, en lien avec le modèle de la BFI de gestion
prudente des risques (5,7 millions d’euros à fin juin 2021
contre 14,0 millions d’euros au à fin juin 2020, VaR
réglementaire moyenne à 6,4 millions d’euros sur le deuxième
trimestre 2021 contre 19,8 millions d’euros au deuxième trimestre
2020). Les revenus sous-jacents de la
banque de financement sont en baisse (à 678
millions d’euros au deuxième trimestre 2021, soit -5,8% par rapport
au deuxième trimestre 2020 et -2,6% hors effet change),
mais se stabilisent par rapport au deuxième trimestre 2019 (680
millions d’euros). Les financements structurés affichent une bonne
reprise (revenus à 331 millions d’euros ; soit + 6,4%par
rapport au deuxième trimestre 2020), avec des bonnes performances
dans la plupart des lignes produit (#1 Projet Finance en
EMEA43) ; mais les revenus diminuent en banque commerciale
(-15,2% par rapport au deuxième trimestre 2020), la bonne
performance de l’activité International Trade et Transaction
Banking ne compensant que partiellement la baisse des revenus sur
l’activité Debt Optimisation Distribution, qui s’explique par le
retour à un niveau plus standard de l’activité par rapport au
niveau historiquement élevé du deuxième trimestre 2020. Malgré la
baisse des revenus, la banque de financement garde son
positionnement de leader sur les crédits syndiqués (#1 en France44
et #2 en EMEA45) .
Enfin, les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent un bon niveau
d’activité ce trimestre. Les encours conservés
évoluent de façon dynamique, avec une hausse de +12,1% à fin juin
2021 par rapport à fin juin 2020, pour atteindre 4
342 millions d’euros à fin juin 2021. Les
encours administrés progressent également de
+13,7% sur un an, atteignant 2 280 milliards d’euros
à fin juin 2021. Ces progressions s’expliquent tant par un effet
volume que par un effet marché.
Au
deuxième trimestre 2021,
le produit net
bancaire sous-jacent du pôle
Grandes clientèles atteint
1 577 millions d’euros, en baisse de -11,8% par
rapport au deuxième trimestre 2020, essentiellement liée
à la normalisation du niveau d’activité commerciale. Les charges
d’exploitation hors FRU sont en hausse par rapport au deuxième
trimestre 2020 (+5,7%), mais le coefficient d’exploitation reste
bas à 57,1%. Ainsi, le résultat brut d’exploitation est
en baisse de -22,7%, principalement en raison du recul des revenus.
Le pôle enregistre une reprise nette globale du coût du risque de
+41 millions d’euros au deuxième trimestre 2021, par rapport à une
dotation de -341 millions d’euros au deuxième trimestre 2020. Cette
reprise nette en coût du risque s’explique essentiellement par la
reprise du provisionnement pour encours sains en banque de
financement, notamment en raison de l’amélioration des prévisions
économiques à moyen terme et la stabilisation du provisionnement
pour risques avérés, reflétant des mesures de soutien
gouvernemental.
Au premier semestre 2021, le produit net
bancaire sous-jacent du pôle Grandes Clientèles s’établit
à 3 241 millions d’euros, soit -0,9% d’euros par rapport au
premier semestre 2020. Les charges d’exploitation hors
FRU augmentent de +4,5% par rapport au premier trimestre
2021 à 1 810 millions d’euros, essentiellement liés à la
stratégie de croissance organique et d’investissements et la hausse
des rémunérations variables. Les charges FRU sont
en hausse de +26,2% par rapport au premier semestre 2020. Ainsi le
résultat brut d’exploitation du premier semestre 2021 s’élève à
1 102 millions d’euros, en baisse de -13,8% par rapport du
premier semestre 2020. Le coefficient
d’exploitation est en hausse de 2,9 points de pourcentage
par rapport au premier semestre 2020, mais reste à un niveau bas à
55,9%. Le coût du risque est en reprise ce semestre : en
dotation de -27 millions d’euros par rapport à une dotation de -501
millions d’euros au premier semestre 2020, notamment en raison de
l’amélioration des scénarios économiques et dans un contexte de
stabilisation du provisionnement pour risques avérés. Ainsi, la
contribution du métier au résultat net
part du Groupe sous-jacent s’établit à 770 millions
d’euros, en hausse de +19,5% par rapport au premier semestre
2020.
Le pôle contribue à hauteur de 27% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le premier
semestre 2021 et de 29% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2021, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 12,3
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 129,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 15,0% pour le premier semestre 2021, contre 10,7% pour
2020.
Banque de financement et
d’investissement
Au
deuxième trimestre 2021,
le produit net bancaire de la Banque de
financement et d’investissement sous-jacent est en recul de -13,7%
par rapport au deuxième trimestre 2020, à 1 294
millions d’euros, malgré la bonne dynamique de l’activité
commerciale de CACIB au deuxième trimestre 2021, en raison d’une
normalisation des conditions de marché. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU
enregistrent une hausse de +5,9% ce trimestre par rapport au
deuxième trimestre 2020 pour s’établir à -683 millions d’euros, en
lien avec les investissements dans les projets informatiques et les
provisions pour rémunérations variables. Le coefficient
d’exploitation hors FRU se maintient à un niveau bas à
52,8%, en dessous de l’objectif du Plan Moyen Terme à 55%. Le
résultat brut d’exploitation
est cependant en baisse de -23,9% par rapport au deuxième trimestre
2020 et s’établit à 610 millions d’euros. Le coût du
risque enregistre une reprise nette de +40 millions
d’euros alors qu’il était en dotation de -339 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020, ce qui s’explique essentiellement par la
reprise en banque de financement des provisions sur encours sains
Stage 1 et 2 (+24 millions d’euros) et sur risques avérés Stage 3
(+13 millions d’euros). Enfin, le résultat avant
impôt du deuxième trimestre 2021 à +613 millions
d’euros tient compte de l’impact négatif de -37 millions d’euros
comptabilisé en gains ou pertes sur autres actifs lié à la
déconsolidation de la filiale algérienne de CACIB. La charge
d’impôt est multipliée par 2,6 à -146 millions d’euros par rapport
au deuxième trimestre 2020, notamment dû à la hausse de l’assiette
de calcul. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 457 millions d’euros sur le deuxième
trimestre 2021, en progression de +14,5% par rapport au
deuxième trimestre 2020.
Les emplois pondérés à fin juin
2021 sont en hausse modérée de +0,5 milliards d’euros par
rapport à fin mars 2021, pour s’établir à
120,8 milliards d’euros à fin juin 2021. Cette
quasi stabilité des empois pondérés s’explique essentiellement par
la hausse modérée de l’évolution des métiers (+0,5 milliard
d’euros), notamment liée aux impacts de re-notation (+0,6 milliard
d’euros), en ralentissement au deuxième trimestre 2021.
Le produit net bancaire
sous-jacent recule légèrement de -1,5% au premier semestre 2021 par
rapport au premier semestre 2020 pour s’établir à
2 660 millions d’euros, il est en croissance de +2%
à change constant. La bonne performance des activités de banque de
financement (+1,3% par rapport au premier semestre 2021), notamment
pour les activités de financement structurés, ne compense que
partiellement la baisse des revenus de la banque de marché et
d’investissement (-4,3% par rapport au premier semestre 2020) dans
un contexte de faible volatilité. Les charges hors
FRU sous-jacentes augmentent de manière modérée (+4,5%),
en lien avec les la stratégie de croissance organique et
d’investissements de la BFI, alors que les contributions au FRU
enregistrent une hausse sur le semestre plus significative de
+27,3% et s’élèvent à 295 millions d’euros au premier semestre
2021. Ainsi, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent, à 993 millions d’euros est en baisse (-14,2%
par rapport au premier semestre 2020), mais le niveau du
coefficient d’exploitation sous-jacent se
maintient à un niveau bas (51,6% par rapport au 48,6% au premier
semestre 2020). Enfin, le coût du risque enregistre une dotation de
-32 millions d’euros sur le premier semestre 2021 contre -496
millions au premier semestre 2020. Ainsi, la contribution du métier
au RNPG ressort en nette hausse de +21,8% à 712
millions d’euros.
Services financiers aux
institutionnels
Au deuxième trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent
enregistre une baisse de -1,8% par rapport au deuxième trimestre
2020 et s’établit à 283 millions d’euros. Cette diminution est
essentiellement liée à la pression continue sur la marge d’intérêt
par rapport à un point haut du deuxième trimestre 2020. Les
charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU et
hors coûts liés au projet Turbo46 augmentent de +5,3% par rapport
au deuxième trimestre 2020 à 218 millions d’euros, sous
l’effet de la croissance de l’activité et de la prise en compte des
charges d’intégration résiduelles de KAS Bank. Le résultat
brut d’exploitation sous-jacent diminue ainsi de -10,7% et
s’établit à 66 millions d’euros. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU est de 77,0% au
deuxième trimestre 2021, en hausse de 5,1 points de
pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2020. Le
résultat net sous-jacent atteint
52 millions d’euros, en baisse de -3,4%. Après partage
avec les minoritaires pour 17 millions d’euros, la
contribution du métier au
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -3,8% sur un an, à
35 millions d’euros au deuxième trimestre 2021.
Le produit net bancaire
sous-jacent du premier semestre 2021 est en hausse de +2,0% par
rapport au premier semestre 2020, porté par la bonne tenue de
l’activité clientèle et malgré la pression sur la marge d’intérêt
au premier semestre 2021. Les charges hors FRU
sous-jacentes augmentent de +4,6%, sous l’effet de la croissance de
l’activité et dû à la prise en compte des charges d’intégration
résiduelles de KAS Bank au deuxième trimètre 2021, tandis que les
charges FRU enregistrent une forte hausse à +16,6%. Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
baisse de -10,4% par rapport au premier semestre 2020. Le
coefficient d’exploitation sous-jacent se
détériore légèrement de 1,9 point de pourcentage, pour atteindre
75,5% au deuxième semestre 2021. Le résultat net
sous-jacent est ainsi en diminution de -2,5%. Au final, la
contribution du métier au résultat net part du
Groupe au premier semestre 2021 s’établit à 58 millions
d’euros, en baisse de -2,5% par rapport au 30 juin 2020.
Services financiers spécialisés
Le pôle Services Financiers
spécialisés est caractérisé par une reprise forte de
l’activité et ce dans tous ses métiers. La production
commerciale de Crédit Agricole Consumer Finance (CACF) au
deuxième trimestre 2021 est en hausse soutenue par rapport au
deuxième trimestre 2020 (+63%47), et ce notamment grâce à un mois
de juin historique. La production retrouve quasiment le niveau du
deuxième trimestre 201948. Cette hausse comparée au deuxième
trimestre 2020 s’est retrouvée sur tous les périmètres : la
hausse est de +53%49 en France, +64% sur les partenariats
automobiles, +57%50 pour les entités internationales (soit une
production 16% au-dessus du deuxième trimestre 2019 pour les
entités internationales). Fin juin 2021, les encours totaux de CACF
s’établissent ainsi à 92,1 milliards d’euros soit +4,2% par rapport
à fin juin 2020 et +1,8% par rapport à fin juin 2019.
Chez Crédit Agricole Leasing and Factoring
(CAL&F), la production de
crédit-bail est en forte reprise (en hausse de
+65% comparé au deuxième trimestre 2020) et représente 125% de la
production du deuxième trimestre 2019. Il en est de même pour la
production en affacturage, en hausse de +44% comparé au deuxième
trimestre 2020, qui représente 131% de la production du deuxième
trimestre 2019. Les encours de leasing atteignent 15,9 milliards
d’euros fin juin 2021 (dont 12,8 milliards d’euros en France et 3,0
à l’international) soit +5,1% comparé à fin juin 2020.
Le résultat des Services financiers
spécialisés au deuxième trimestre 2021 est en forte
croissance ce trimestre en lien avec la reprise dynamique de
l’activité. Le produit net bancaire sous-jacent des services
financiers spécialisés hors CACF NL est en hausse de +8,1% par
rapport au deuxième trimestre 2020 porté par le dynamisme des
revenus de CACF (+5,2% hors CACF NL) et de CALF (+19,4%). Les
charges sous-jacentes hors CACF NL sont en hausse de +11,1%, en
normalisation après un point bas au deuxième trimestre 2020. Le
résultat brut d’exploitation hors CACF
NL est en hausse de +5,5% comparé au deuxième trimestre 2020, le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
reste bas à 49,7% (soit +1,3 point de pourcentage47 par
rapport au deuxième trimestre 2020 qui était un point bas en terme
de charges). Le coût du risque est en baisse
significative par rapport au deuxième trimestre 2020 (-46,9%47).
Ainsi, au deuxième trimestre 2021, le résultat net part du
Groupe sous-jacent du pôle atteint 206 millions d’euros,
soit une hausse de +27,7%47 par rapport au
deuxième trimestre 2020.
Au premier semestre
2021, le produit net bancaire
sous-jacent47 augmente de +5,1%, porté par la très bonne
performance de CAL&F (+14,6% comparé au premier semestre 2020)
et les revenus en hausse de CACF (+2,6% comparé au premier semestre
2020). Les charges sous-jacentes47 hors FRU augmentent de +2,4%
comparé au premier semestre 2020, en normalisation après le point
bas observé au deuxième trimestre 2020. Le coefficient
d’exploitation sous jacent hors FRU reste bas, à 50,8% soit 1.8
point de pourcentage en dessous du coefficient d’exploitation hors
FRU du premier semestre 2020. Le coût du risque47 diminue de
-40,2%, le premier semestre 2020 étant un semestre marqué un
provisionnement fort des encours sains dans le contexte de la
propagation de la crise du Covid-19. La contribution des sociétés
mises en équivalence affiche une hausse de +18,3% en sous-jacent,
en lien avec les bonnes performances de Wafasalaf et FCA Bank au
deuxième trimestre 2021. Le
résultat net part du Groupe s’établit ainsi à 365
millions d’euros, en hausse de 33,5%50.
Le pôle contribue à hauteur de 13% au
résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A.
(hors pôle AHM) sur le premier semestre 2021 et de 12% aux
revenus sous-jacents hors AHM.
Au 30 juin 2021, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 4,9
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 52,0 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 15,8% pour le premier semestre 2021, contre 11.7% pour
2020.
Crédit à la consommation
Au deuxième trimestre 2021, le
produit net bancaire sous-jacent de CACF atteint
513 millions d’euros, en hausse de +5,2%47 par rapport au
deuxième trimestre 2020, profitant d’un effet de base au
deuxième trimestre 2020 notamment sur les revenus assurance. Les
charges sous-jacentes de CACF augmentent de
+11,0%47. Les charges se normalisent en effet après un deuxième
trimestre 2020 marqué par la crise. Elles sont en hausse de
seulement +2,0% par rapport à la moyenne des charges trimestrielles
en 2019 de CACF (hors CACF NL). Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est stable par
rapport au deuxième trimestre 2020 (-0,1%47) et le
coefficient d’exploitation
sous-jacent hors
FRU, reste bas à 48,9% (en hausse de 2,5
points de pourcentage50 par rapport au deuxième trimestre 2020). La
contribution des sociétés mises en équivalence est
très bonne et atteint 82 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021 (+36,1% en sous-jacent par
rapport au deuxième trimestre 2020). Le coût du
risque est en forte baisse par rapport au deuxième
trimestre 2020 (-46,6%47), il est composé à 22% de charges de coûts
du risque Stage 1 & 2. Le coût du risque
sur encours sur quatre trimestres glissants51
atteint 141 points de base, et le coût du risque sur
encours en trimestre annualisé52 atteint 141 points de base. Le
taux de créances douteuses et litigieuses atteint
6,3%, en baisse de 0,3 point de pourcentage par
rapport à fin mars 2021 et le taux de couverture atteint 81,6% en
hausse de 2,2 points de pourcentage par rapport à fin mars 2021.
Les impôts sous-jacents
enregistrent une charge de -44 millions d’euros au deuxième
trimestre 2021 contre un produit +56 millions au deuxième trimestre
2020 (CA-CF ayant bénéficié en Italie d’un dispositif fiscal
favorable Affrancamento, suite à l’accord commercial signé en 2019
entre Agos et Banco BPM). Au final, le résultat net part du
Groupe sous-jacent atteint 168 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021, soit une hausse de +16,9%47 par
rapport au deuxième trimestre 2020.
Au premier semestre 2021, le produit net
bancaire sous-jacent est stable +2,6%47 par rapport au
premier semestre 2020, intégrant un premier trimestre stable (+0,1%
par rapport au premier trimestre 2020) en lien avec la stabilité
des encours et un deuxième trimestre en reprise suite à un effet de
base au deuxième trimestre 2020 sur les revenus assurance. Les
charges hors FRU sont en hausse de +4,3%47, mais le
coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU reste bas 50,1% et est stable comparé au
premier semestre 2020 (50,0%47). Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent reste ainsi stable avec +1,0%47 comparé au premier
semestre 2020. Le coût du risque diminue de -38.9%47 comparé au
premier semestre 2020, un semestre marqué par le provisionnement
des encours sains dans le cadre de la propagation de la pandémie du
Covid-19. La contribution des sociétés mises en
équivalences affiche une bonne performance, en hausse de
+18,3%, en sous-jacent notamment du fait de la reprise chez FCA
Bank et Wafasalaf. Au final, la contribution du métier au
RNPG sous-jacent est en hausse de +24.3%47.
La contribution du métier CA-CF au
résultat net part du Groupe de
Crédit Agricole S.A. pour le
premier semestre atteint 12%.
Leasing & Affacturage
Au
deuxième trimestre 2021,
le produit net bancaire sous-jacent de CAL&F
atteint 146 millions d’euros, en forte hausse de +19,4%
par rapport au deuxième trimestre 2020, grâce au
dynamisme de la reprise de l’activité tant en crédit-bail qu’en
affacturage. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU est à 52,5% ce
trimestre, en amélioration de 3,8 points de pourcentage par rapport
au deuxième trimestre 2020. Le résultat brut
d’exploitation ressort ainsi à +34,7% par rapport au
deuxième trimestre 2020. Le coût du risque baisse
nettement par rapport au deuxième trimestre 2020 (-48.7%). Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent de CAL&F s’établit à
39 millions d’euros au deuxième trimestre 2021, multiplié
par deux par rapport au deuxième trimestre 2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent est en nette hausse au premier semestre 2021 de +14,6%
par rapport au premier semestre 2020, en lien avec la forte reprise
de l’activité en leasing et affacturage au deuxième trimestre 2021.
Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU est forte
amélioration s’établissant à 53,2%, en baisse de 4,2 points de
pourcentage. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent augmente (+25,7%). Le
coût du risque est en nette baisse (-48,7%), étant
donné le fort provisionnement des encours sains au premier semestre
2020 dans le contexte de propagation de la Covid-19. Enfin, le
RNGP sous-jacent est multiplié par 2,1,
s’établissant à 63 millions d’euros.
Banque de proximité
L’activité des Banques de
proximité de Crédit Agricole S.A. a été très dynamique,
portée notamment chez LCL par l’habitat et les professionnels
malgré l’environnement concurrentiel, et par une activité
commerciale dynamique chez Crédit Agricole Italia.
La production de crédits chez LCL augmente très
fortement et dépasse le niveau pré-crise (+33,4% sur un an et +5,8%
par rapport au deuxième trimestre 2019). Les encours de crédits
sont en hausse de +4,4% sur un an, à
144,7 milliards d’euros, grâce au dynamisme des crédits
immobiliers (+4,9% juin/juin) et des crédits aux professionnels
(+12,5% juin/juin). Les renégociations de crédits habitat ce
trimestre restent stables par rapport au
premier trimestre 2021, à 0,4 milliard d’euros
d’encours, toujours très en-deçà du point haut de
5,2 milliards d’euros du
quatrième trimestre 2016. La collecte bilancielle est en
hausse sur un an (+6,3% juin/juin) portée par les DAV (+13,4%
juin/juin). L’épargne hors bilan est en hausse (+6,2% juin/juin).
Enfin, la conquête chez LCL reste dynamique avec 87 000
nouveaux clients ce trimestre, et le taux d’équipement en
assurances automobile, MRH, santé, juridique ou GAV est en hausse
chez LCL à 26,2% (+1,0 point de pourcentage par rapport à fin juin
2020, +1,2 point de pourcentage par rapport à fin 2019).
La production chez CA Italia est proche du
niveau pré-crise. Les encours de crédits atteignent 61,2 milliards
d’euros (+35,6% sur un an). Hors effet périmètre de l’intégration
de Credito Valtellinese au deuxième trimestre 2021, les encours de
crédit en Italie atteignent 46,6 milliards d’euros, en augmentation
de +5,4% sur un an, tirés notamment par le crédit habitat (+6,7%).
La collecte bilancielle poursuit son ralentissement (+4,5%
juin/juin hors effet périmètre de Credito Valtellinese) entamé en
décembre 2020, sous l’effet d’actions d’optimisation des
ressources. La collecte gérée au sein de CA Italia enregistre
une très forte hausse sur un an (+62% juin/juin hors effet
périmètre) notamment grâce à un environnement de marché favorable.
Le taux d’équipement en assurances automobile, MRH, santé,
juridique ou GAV est en hausse chez CA Italia (+2,5 points de
pourcentage par rapport à fin juin 2020, +3,0 points de pourcentage
par rapport à fin 2019 et +4,7 points de pourcentage par rapport à
2018).
Enfin, pour l’ensemble des Banques de Proximité
à l’International hors Italie, la croissance des encours de crédits
atteint +6,2% à fin juin 2021 par rapport à fin juin 2020 et +5,4%
hors impact de change, notamment porté par l’Ukraine (+17%), la
Pologne (+8%) et l’Egypte (+5%). La collecte bilancielle augmente
de +11,6% hors effet change, notamment en Ukraine (+23%) et en
Pologne (+18%), et la collecte totale augmente sur un an de +16,5%
et +13,3% hors effet change. Il en résulte un excédent net de
collecte sur les crédits des banques de proximité à l’international
hors Italie de +2,6 milliards d’euros au 30 juin 2021.
Banque de proximité en
France
Le PNB sous-jacent de LCL est en hausse de +8,2%
par rapport au deuxième trimestre 2020, et atteint
927 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021. Cette hausse est tirée par la
marge nette d’intérêts (+9,9%), soutenue par de bonnes conditions
de refinancement, ainsi que par les commissions, en hausse (+6,3%)
notamment sur les moyens de paiement.
Sur LCL, ce deuxième trimestre est marqué par le
lancement du projet « Réseau LCL Nouvelle Génération »
visant à regrouper 250 agences pour répondre aux exigences
nouvelles des clients et conforter son positionnement de banque
urbaine. Dans ce cadre, LCL a enregistré des coûts de
transformation du projet, à hauteur de 13 millions d’euros,
retraités en éléments spécifiques. En vision sous-jacente,
l’évolution des charges hors FRU demeure contenue, (+2,2% T2/T2) à
556 millions d’euros ce trimestre, entraînant une amélioration du
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU, qui s’établit à
59,9% ce trimestre (soit une baisse de -3,5 points de pourcentage
par rapport au deuxième trimestre 2020).
Tiré par la hausse des revenus, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent est en forte augmentation sur un an
(+21,3%). Le coût du risque diminue de -62,9% par rapport au
deuxième trimestre 2020 à -43 millions d’euros, marqué notamment
par une reprise de provisions sur encours sains à hauteur de 9
millions d’euros, et par une diminution du coût du risque avéré par
rapport au premier trimestre 2021. Le taux de couverture reste
élevé à 81,7% à fin juin, contre 86,0% à fin mars 2021. Le taux de
créances douteuses atteint 1,6% à fin juin 2021, en hausse de 0,1
point pourcentage par rapport à fin mars 2021, mais reste toutefois
proche du niveau pré-crise de fin mars 2020 à 1,7%. Au final, le
résultat net part du Groupe est en forte hausse par rapport à un
deuxième trimestre 2020 de crise (+78,6%) mais également par
rapport au deuxième trimestre 2019 (+31,9%).
Sur le premier semestre 2021, les revenus de LCL
augmentent de +5,0% par rapport au premier semestre 2020 et
atteignent 1 832 millions d’euros, portés d’une part par la
marge nette d’intérêt soutenue par de bonnes conditions de
refinancement et d’autre part, par les commissions notamment celles
sur l’assurance non-vie et les moyens de paiement. Les charges
sous-jacentes hors FRU sont stables (+0,1%), malgré certains
investissements liés notamment la digitalisation des parcours
client (dématérialisation des offres, ADE en ligne, signature
électronique notamment durant le premier trimestre 2021. Cela
entraîne une amélioration du coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU de -3,0 points de pourcentage par rapport au premier
semestre 2020, à 61,7%. Le résultat brut d’exploitation augmente
donc de +11,9%. Le coût du risque diminue de -42,1%, résultant de
la baisse de -17,9% au premier trimestre et de celle du deuxième
trimestre de -62,9%. Au final, la contribution du métier au
résultat net part du groupe est en forte hausse de +48,9%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 14,1% pour le premier
semestre 2020, contre 8,4% en 2020.
Banque de proximité à
l’international
Les revenus du pôle Banque de proximité à
l’international augmentent de +25,3%, en lien avec la poursuite de
la reprise de l’activité commerciale, et s’établissent à
801 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021. Les charges sous-jacentes hors
FRU augmentent de 15,1% et atteignent
482 millions d’euros au
deuxième trimestre 2021. En conséquence, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent enregistre une nette augmentation de
+44,9% par rapport au deuxième trimestre 2020 à
307 millions d’euros. Le coût du risque recule de -52,0%
ce trimestre pour s’établir à 95 millions d’euros. Au
final, le résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle Banque de proximité à l’international s’établit
à 109 millions d’euros, soit une multiplication par 3 par
rapport au deuxième trimestre 2020.
Sur le premier semestre, le PNB sous-jacent du
pôle Banque de proximité à l’international augmente de +14,1% pour
s’établir à 1495 millions d’euros. Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU augmentent de +6,8% pour atteindre
897 millions d’euros, entrainant une amélioration du
coefficient d’exploitation sous-jacent de -4,1 points de
pourcentage à 60,0%. Le coût du risque diminue de -37,9% pour
s’établir à 195 millions d’euros sur le semestre. Il en
résulte un résultat net part du groupe de 189 millions d’euros sur
le premier semestre 2021 multiplié par 2 par rapport au résultat
net part du groupe du premier semestre 2020.
Italie
Les résultats de ce trimestre sont marqués par
la première consolidation de Credito Valtellinese, qui se
matérialise par une contribution de deux mois de résultats de
Credito Valtellinese au résultat de Crédit Agricole Italia ce
trimestre, avec un impact positif de 7 millions d’euros53 en
résultat net part du Groupe. Cette acquisition s’accompagne de
l’enregistrement d’un badwill brut de +925 millions d’euros, imputé
d’une première estimation, avant la finalisation du PPA (Purchase
Price Allocation), prévue d’ici le 31 décembre 2021, de provisions
à hauteur de -547 million d’euros, incluant environ 330 millions
d’euros liés à la revalorisation des risques sur les portefeuilles
de crédit, environ 60 millions d’euros liés aux dossiers
contentieux et litiges, environ 50 millions d’euros liés au coût de
refinancement, et environ 100 millions d’euros liés aux
revalorisations des portefeuilles immobilier et de titres, hors
IDA. Au final, retraité de ces provisions, le badwill net54
provisoire atteint +378 millions d’euros à 100 sur Crédit Agricole
Italia, résultant en un impact positif de +285 millions d’euros en
résultat net part du Groupe CASA , retraité en éléments
spécifiques. A cela s’ajoutent, en éléments spécifiques, un montant
de 25 m€ de provisions pour encours sains, et de 16 m€ pour frais
d’acquisition.
Au deuxième trimestre 2021, le produit net
bancaire sous-jacent55 de CA Italia est en augmentation de +35,3%
par rapport au deuxième trimestre 2020 et s’établit à 582 millions
d’euros dont 98 millions d’euros de Credito Valtellinese. Hors
effet périmètre56, le produit net bancaire de CA Italia demeure en
hausse de +12,4% par rapport au deuxième trimestre 2020, tiré par
les commissions d’épargne gérée et d’assurance (+23% par rapport au
deuxième trimestre 2020). Les charges sous-jacentes hors FRU
restent maîtrisées par rapport au deuxième trimestre 2020 (+21,0%)
à 349 millions d’euros, dont 65 millions d’euros liés Credito
Valtellinese, hors effet périmètre les charges auraient été de 284
millions d’euros, en baisse de -1,5%. Ainsi, le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU progresse nettement par rapport
au deuxième trimestre 2020 et atteint 59,9%, soit en amélioration
de -7,1 points de pourcentage. Hors effet périmètre, le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU atteint 58,7%, en amélioration
de -8,3 points de pourcentage. Au final, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent enregistre une forte hausse par rapport
au deuxième trimestre 2020 (+66,5% et +31% hors effet périmètre).
Le coût du risque, reflet de la situation économique, diminue
(-46,1% sur l’année et -59% hors effet périmètre) grâce à la baisse
du coût du risque des encours stage 3 en lien avec le prolongement
des moratoires. Rapporté aux encours, il ressort à 74 points de
base (trimestre annualisé). Le taux de créances douteuses atteint
6,2% à fin juin 2021, au même niveau que fin mars. Le taux de
couverture s’établit à 68,6% à fin juin, contre 62,1% en fin mars
2021.
Sur le premier semestre, le produit net bancaire
sous-jacent de Crédit Agricole Italia augmente de +22,3% pour
s’établir à 1070 millions d’euros (+11,0% hors effet périmètre).
Les charges d’exploitation hors FRU restent maîtrisées (+10,9% mais
-0,3% hors effet périmètre), ce qui entraîne une amélioration du
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU qui s’établit à
58,7%, en amélioration de -6,1 points de pourcentage juin/juin et
de -6,8 points de pourcentage hors effet périmètre. Le coût du
risque diminue fortement sur le semestre (-34,4% et -43% hors effet
périmètre). Au final, la contribution du métier au RNPG est
multipliée par 2,2 sur le semestre.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de CA Italia s’établit à 11,3% pour le premier semestre
2021.
Le Groupe Crédit Agricole en
Italie
Le résultat du Groupe en Italie s’établit à
385 millions d’euros sur le
premier semestre 2021, soit une amélioration de +49% par
rapport au premier semestre 2020, du fait de la
croissance des résultats opérationnels et de la baisse du coût du
risque de -53% des filiales du Groupe en Italie. Amundi a réalisé
un excellent niveau de collecte au 1° semestre à 5,4 Md€,
l’activité a été très soutenue chez CACIB Italie en crédits
syndiqués (2ème bookrunner per deal value) et en émissions
obligataires tous segments confondus, et le leadership a été
confirmé en ESG. Le Groupe en Italie jouit d’un excellent business
mix en produits d’assurance vie avec une majorité d’UC (62% sur la
collecte nette du premier semestre 2021), et on observe une reprise
du crédit à la consommation après le ralentissement dû à la
pandémie à plus de 35%.
Banque de proximité à l’international -
hors Italie
Le produit net bancaire sous-jacent de la banque
de proximité à l’international hors Italie est en hausse de +4,6%
au deuxième trimestre 2021 (à 219 millions d’euros) par rapport au
deuxième trimestre 2020. Les charges sous-jacentes augmentent
(+2,1% par rapport au deuxième trimestre 2020) mais le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de BPI hors Italie s’améliore
ce trimestre de -1,5 points de pourcentage par rapport au deuxième
trimestre 2020 et s’établit à 60,6%. Le résultat brut
d’exploitation, en hausse de +8,8% par rapport au deuxième
trimestre 2020, grâce à une hausse des revenus et au contrôle des
charges. Le coût du risque diminue fortement (-68,7% par rapport au
deuxième trimestre 2020) et s’établit à -16 millions d’euros. Le
taux de créances douteuses est faible à 7,0% à fin juin 2021 et le
taux de couverture s’établit à un niveau élevé de 100%. Au final le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 37 millions d’euros, soit une multiplication
par 3,2 par rapport au deuxième trimestre 2020.
Par pays :
- CA Pologne(57) : La baisse des
taux directeurs ce trimestre est absorbée par un effet volume et
par une hausse des commissions ; le taux de créances douteuses
s’établit à 7,2% à fin juin 2021 et le taux de couverture atteint
113%.
- CA Egypte(57 : Le PNB progresse
de +9% par rapport au deuxième trimestre 2020 grâce à l’activité
retail. Le coût du risque baisse fortement et le taux de créances
douteuses atteint 3,8% et le taux de couverture atteint 137%.
- CA Ukraine(57 : le PNB augmente
fortement (+19% par rapport au deuxième trimestre 2020) grâce à la
progression de la marge nette d’intérêt et des commissions. Le coût
du risque est divisé par 6 par rapport au deuxième trimestre 2020
et le taux de créances douteuses reste toujours faible et s’établit
à 1,7%.
- Crédit du Maroc(57) : PNB
augmente de +5% par rapport au deuxième trimestre 2020, et le coût
de risque est marqué par des reprises de provisions.
Sur le premier semestre 2021, le PNB sous-jacent
de la banque de proximité hors Italie baisse de -2,5% pour
s’établir à 424 millions d’euros, grâce au redressement
progressif des taux directeurs en Egypte, Pologne, Ukraine et Maroc
survenue au deuxième trimestre 2020. Les charges d’exploitation
hors FRU baissent de -1,7%, résultat de la baisse du premier
trimestre 2021 (-5,2%) et de la légère hausse du deuxième trimestre
2021 (+2,1%). Cela entraine une légère amélioration du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU qui s’établit à 63,2%, en
baisse de 0,5 points de pourcentage par rapport au
premier semestre 2020. Au final, la contribution du métier au
résultat net part du Groupe est en forte hausse de +68,1% à 55
millions d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI s’établit à 14,8% pour le
premier semestre 2021, contre 12,3% pour 2020.
Le pôle Banque de Proximité à l’international
contribue à hauteur de 7% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur le premier semestre 2021 et de 13% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 19% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) au premier semestre 2021 et de 30% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2021, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,6 milliards d’euros dont 4,7 milliards d’euros
sur la Banque de proximité en France,
4,8 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
100,8 milliards d’euros dont
50,0 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 50,8 milliards d’euros sur la Banque de
proximité à l’international.
Activités Hors métiers
Le résultat net part du groupe sous-jacent de
AHM s’établit à -75 millions au deuxième trimestre 2021 en hausse
de +119 millions d’euros depuis le deuxième trimestre 2020. La
contribution négative du pôle Activité Hors Métiers
s’analyse en distinguant la contribution « structurelle »
(-159 millions d’euros) des autres éléments (+84 millions d’euros).
La contribution de la composante « structurelle » est
stable comparé au deuxième trimestre 2020 (-4 millions d’euros) et
se décompose en trois types d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -204 millions d’euros
au deuxième trimestre 2021, en baisse par rapport au
deuxième trimestre 2020 (-65 millions d’euros)
en lien avec un effet taux effectif d’impôt sur les sociétés
défavorable, malgré la poursuite des conditions de refinancement
favorables ;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et, depuis le premier trimestre 2021, BforBank
intégré en mise en équivalence, en raison de sa détention à 50% par
Crédit Agricole SA suite à sa recapitalisation : leur contribution,
à +45 millions d’euros au deuxième trimestre 2021,
est en hausse par rapport au deuxième trimestre 2020
(+71 millions d’euros). Cette augmentation porte
notamment sur CACIF dont la contribution positive s’explique par
une activité dynamique et par une revalorisation de certains
fonds.
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est neutre ce
trimestre et est en baisse de -10 millions d’euros depuis le
deuxième trimestre 2020 en raison d’un changement en 2021 du mode
de comptabilisation des produits et charges CAGIP.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+123 millions d’euros) comparé au
deuxième trimestre 2020, en raison d’un effet de base sur
les éliminations sur des titres intragroupes souscrits par Predica
et par Amundi (resserrement des spreads au deuxième trimestre
2020).
Sur le premier semestre 2021, le
résultat net part du groupe sous-jacent du pôle AHM s’élève à -285
millions d’euros, en amélioration de
+89 millions d’euros par rapport au
premier semestre 2020. La composante structurelle
contribue à hauteur de -406 millions d’euros et les autres éléments
du pôle enregistrent contribution de +121 millions d’euros sur
le semestre.La contribution de la composante
« structurelle » est en hausse comparé au premier
semestre 2020 (+41 millions d’euros) et se décompose en trois types
d’activités :
- Les activités et
fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A. entité
sociale. Cette contribution atteint -464 millions d’euros
au premier semestre 2021, en baisse par rapport au premier
semestre 2020 (-31 millions d’euros) ;
- Les métiers non
rattachés aux pôles métiers, comme CACIF (Private equity) et
CA Immobilier et, depuis le premier trimestre 2021, BforBank
intégré en mise en équivalence, en raison de sa détention à 50% par
Crédit Agricole SA suite à sa recapitalisation : leur contribution,
à +58 millions d’euros au premier semestre 2021, est en
hausse par rapport au premier semestre 2020
(+87 millions d’euros).
- Les fonctions
support du Groupe : leur contribution est neutre ce
semestre et est en baisse de -14 millions d’euros depuis le
premier semestre 2020 en raison d’un changement en 2021 du mode de
comptabilisation des produits et charges CAGIP.
La contribution des
« autres éléments » est en hausse
(+48 millions d’euros) comparé au premier
semestre 2020.
Au 30 juin 2020, les emplois pondérés
sont de 26,9 milliards d’euros.
* *
*
Solidité financière
Groupe Crédit Agricole
Au 30 juin 2021, le ratio
Common Equity Tier
1 (CET1) phasé est stable par
rapport à fin mars 2021, pour atteindre 17,3%. Ainsi, le Groupe
Crédit Agricole affiche un coussin substantiel de
8,4 points de pourcentage entre le niveau de son
ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,9%, stable par rapport au
31 mars 2021. Le ratio CET1 non phasé atteint 17,0%.
- Le ratio CET1 a
bénéficié ce trimestre de l’effet du résultat publié (+41 points de
base hors badwill CreVal notamment). La provision pour distribution
de dividendes, sur la base d’une politique de pay-out de 50%, ainsi
que les coupons AT1 impactent le CET1 du Groupe Crédit Agricole à
la baisse à hauteur de -8 points de base.
- La contribution
poste du « Méthodologies & effet réglementaires » est
neutre ce trimestre : -10 points de base liés à la rentrée en
vigueur de CRR258 compensés par les impacts positifs sur TRIM (+5
points de base), le phasing IFRS9 (+4 points de base) et
l’Affrancamento (+1 point de base).
- Enfin, le poste
« M&A, OCI et autres » impacte le ratio à hauteur de
-19 points de base avec un impact négatif lié à l’intégration des
emplois pondérés de CreVal ce trimestre (-26 points de base - prise
en compte prudentielle du badwill prévue au quatrième trimestre
2021), légèrement compensé par l’émission de parts sociales (+5
points de base). L’effet des réserves OCI sur le ration CET1 est de
-2 points de base. Le stock de réserves OCI atteint 16 points de
base au 30 juin 2021 (vs 18 points de base au 31 mars 2021).
- L’impact de la croissance des
métiers sur la solvabilité est neutre ce trimestre (Cf.
Infra).
Le ratio de
levier phasé ressort à 5,9%, stable par
rapport à fin mars 2021 (5,3% avant neutralisation des expositions
BCE vs 5,4% à fin mars 2021) et bien au-dessus de l’exigence
réglementaire de 3,11%59. Le ratio de levier quotidien phasé à 5,2%
au 30 juin 202160 avant neutralisation des expositions BCE.
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 18,2%, le ratio
global phasé est à 21,2%.
Les emplois pondérés du Groupe
Crédit Agricole sont en hausse de +11,6 milliards d’euros par
rapport au 31 mars 2021. La contribution des métiers à cette
évolution est positive pour +2,5 milliards d’euros (dont -0,2
milliard d’euros effet change). En effet, les emplois pondérés de
la Banque de proximité sont en hausse : +2,5 milliards d’euros
hors effet change dont +0,2 milliard d’euros pour LCL et +1,5
milliard d’euros pour les Caisses régionales. La contribution du
pôle Grandes clientèles est en légère baisse par rapport à fin mars
2021 (-0,5 milliard d’euros hors effet change). La valeur de mise
en équivalence de l’assurance impacte les emplois pondérés à la
baisse pour -1,0 milliard d’euros en lien avec la distribution du
dividende au deuxième trimestre 2021. Le poste
« Méthodologies, effet réglementaires, M&A » impacte
les emplois pondérés à hauteur de +1,6 milliard d’euros sous
l’effet notamment de l’impact réglementaire CRR2 (+3,2 milliards
d’euros) et d’un impact TRIM de -1,7 milliard d’euros. Enfin, la
consolidation de CreVal impacte les RWA à hauteur de +8,5 milliards
d’euros.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au Groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Depuis lors, le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences suivantes :
- un ratio TLAC
supérieur à 16% des actifs pondérés des risques (Risk Weighted
Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la directive
européenne CRD5, une exigence globale de coussins de fonds propres
(incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin de conservation
de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin contracyclique). En
tenant compte de l’exigence globale de coussins de fonds propres,
le Groupe Crédit Agricole doit respecter un ratio TLAC supérieur à
19,5% (auquel il faut ajouter le coussin contra-cyclique)
- un ratio TLAC
supérieur à 6% de l’exposition en levier (Leverage Ratio Exposure -
LRE).
Les exigences minimales de TLAC augmenteront à
compter du 1er janvier 2022 à 18% des actifs pondérés des
risques – niveau auquel il faudra ajouter l’exigence globale de
coussins à cette date – et 6,75% de l’exposition en levier.
Au 30 juin 2021, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à 25,7% des RWA et 8,4% de
l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible 61. Le ratio TLAC exprimé en
pourcentage des actifs pondérés des risques est stable sur le
trimestre : la hausse des fonds propres et dette éligible
compense celle des RWA. Exprimé en pourcentage de l’exposition en
levier (LRE), le ratio TLAC progresse de 5 pb par rapport à mars
2021. Sans tenir compte de la neutralisation des expositions Banque
Centrale, le ratio TLAC exprimé en LRE aurait atteint 7,5% (versus
7,6% à fin mars 2021). Il est supérieur aux exigences respectives
de 19,5% des RWA (d’après CRR2/CRD5, exigence à laquelle il faut
ajouter le coussin contracyclique de 0,03% au 30 juin 2021) et de
6% de l’exposition en levier.
L’atteinte du ratio TLAC est soutenue par
un programme d’émission sur le marché en 2021 de 7
milliards d’euros de dettes TLAC. Au 30 juin 2021, 5,1
milliards d’euros équivalents ont été émis sur le marché ; le
montant de titres senior non préférés du Groupe Crédit Agricole
pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 24,5
milliards d’euros.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la Directive européenne
“Redressement et Résolution des Banques” (Bank Recovery and
Resolution Directive - BRRD). Cette directive établit un cadre pour
la résolution des banques dans l’ensemble de l’Union Européenne,
visant à doter les autorités de résolution d’instruments et de
pouvoirs communs pour s’attaquer préventivement aux crises
bancaires, préserver la stabilité financière et réduire
l’exposition des contribuables aux pertes. La directive (UE)
2019/879 du 20 mai 2019 dite « BRRD2 » est venue modifier la BRRD
et a été transposée en droit français par Ordonnance 2020-1636 du
21 décembre 2020.
Le ratio MREL correspond à un coussin de fonds
propres et de passifs éligibles devant être disponibles pour
absorber les pertes en cas de résolution. Les niveaux minimum à
respecter sont déterminés dans des décisions prises par les
autorités de résolution et notifiées à chaque établissement, puis
révisées périodiquement.
En 2020, le Groupe Crédit Agricole s’est vu
notifié la révision de son exigence de MREL au niveau consolidé et
sa première exigence de MREL au niveau subordonné (dans laquelle
les instruments de dette senior sont exclus). Ces deux exigences
étaient déjà respectées par le Groupe au moment de leur
notification. Calibrées sous BRRD, elles sont applicables jusqu’à
la prochaine notification qui intègrera les évolutions du cadre
réglementaire européen (i.e. BRRD2) 62.
Sous BRRD, le ratio MREL est calculé comme étant
le montant de fonds propres et de passifs éligibles exprimé en
pourcentage du total des passifs et des fonds propres de
l’établissement, après certains retraitements prudentiels (TLOF63)
ou exprimé en actifs pondérés des risques (RWA). Sont éligibles au
numérateur du ratio MREL les fonds propres prudentiels, ainsi que
les titres subordonnés, les dettes senior non préférées et
certaines dettes senior préférées d’échéance résiduelle de plus
d’un an.
L’objectif du Groupe Crédit Agricole est
d’atteindre d’ici fin 2022 un ratio de MREL subordonné (hors dette
senior préférée éligible) à 24-25% des RWA et de maintenir le ratio
de MREL subordonné au-dessus de 8% du TLOF. Ce niveau
permettrait le recours au Fonds de Résolution Unique (soumis à la
décision de l’autorité de résolution) avant d’appliquer le principe
de renflouement interne aux dettes seniors préférées, permettant de
créer une couche de protection supplémentaire pour les
investisseurs en dette senior préférée.
Au 30 juin 2021, le Groupe Crédit
Agricole présentait un ratio MREL64
estimé à environ 10% du TLOF et 8,3% hors dette senior
préférée éligible. Exprimé en pourcentage des actifs
pondérés des risques, le ratio MREL estimé du Groupe Crédit
Agricole atteint environ 32% à fin juin 2021.
Il s’établit à 25,7% hors dette
senior préférée
éligible. L’objectif du PMT concernant le
MREL subordonné est atteint depuis septembre 2020.
Sous BRRD2, compte tenu de la possibilité
d’ajustement à la baisse, à la main de l’autorité de résolution,
pour calibrer l’exigence de MREL au niveau subordonné pour le
Groupe Crédit Agricole, l’exigence de subordination la plus élevée
attendue est le TLAC. Le ratio TLAC actuel se situe à une distance
de 6,2 points de pourcentage au-delà de l’exigence au 30/06/2021 et
4,2 points de pourcentage65 au-dessus de l’exigence attendue à
21,5% (+ coussin contra-cyclique) au 1er janvier 2022.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD) a instauré un mécanisme de restriction
des distributions applicables aux dividendes, aux instruments AT1
et aux rémunérations variables. Le principe du Montant Maximal
Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est autorisée à
consacrer aux distributions) vise à restreindre les distributions
lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect de l’exigence
globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2021, dispose d’une marge de sécurité de
752 points de base au-dessus du seuil de
déclenchement du MMD, soit 44 milliards d’euros de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A., au 30
juin 2021, dispose d’une marge de sécurité de 440 points de
base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 16 milliards
d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin juin 2021, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. reste à un niveau élevé, avec un ratio
Common Equity
Tier 1 (CET1)
de
12,6% en vision
phasé (c’est-à-dire comprenant l’impact du « phasing-in »
IFRS9 intégré au deuxième trimestre 2020 dans le cadre du
« quick-fix »), en baisse de -0,1 point de pourcentage
par rapport à fin mars 2021. Ainsi, Crédit Agricole SA affiche un
coussin substantiel de 4,7 points de pourcentage entre le niveau de
son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,9%, contre 4,8 points
de pourcentage au 31 mars 2021. Le ratio CET1 non phasé atteint
12,4%.
- Le ratio CET1
a bénéficié ce trimestre d’un impact positif de +44 points de base
lié à la conservation du résultat publié (hors badwill CreVal
notamment). La provision pour distribution de dividendes, sur la
base d’une politique de 50% de pay-out, soit 0,39€ par action sur
le premier semestre, ainsi que l’impact des coupons AT1 ont
contribué à la baisse du CET1 à hauteur de -23 points de base
(dont - 21 points de base de provision pour dividende).
- Le poste
« Méthodologies & effet réglementaires » contribue à
la hausse du CET1 à hauteur de +1 point de base dont +6 points de
base liés à un effet positif de la revue des modèles TRIM, -7
points de base liés à la rentrée en vigueur de CRR266 et +2 points
de base liés au dispositif fiscal Affrancamento. L’effet des
réserves OCI est de -4 points de base sur la période. Le stock de
réserves OCI atteint 34 points de base au 30 juin 2021 (vs 38
points de base au 31 mars 2021).
- Enfin, le
ratio intègre un impact négatif de -29 points de base sur le poste
« M&A, OCI et autres » lié à la consolidation de CreVal (prise
en compte prudentielle du badwill prévue au quatrième trimestre
2021).
- La
contribution des métiers au ratio CET1 est neutre sur le trimestre
(Cf. Infra)
Le ratio de levier phasé est
stable par rapport à fin mars 2021 et s’établit à 4,6% à fin juin
2021 (3,9% avant neutralisation des expositions BCE vs 4,0% à fin
mars 2021) par rapport à une exigence de 3,18%67. Le ratio
de levier quotidien68
phasé est à 3,8% avant neutralisation des expositions BCE.
Le ratio Tier
1 phasé ressort à 14,0% et le ratio global phasé
est à 18,6% ce trimestre.
Les emplois pondérés s’élèvent
à 357 milliards d’euros à fin juin 2021 et sont en
progression par rapport à fin mars 2021 (+2,4%). La contribution
des métiers est légèrement positive pour +0,5 milliard d’euros
(dont -0,2 milliard d’euros d’effet change). En effet, les emplois
pondérés du pôle Grandes clientèles sont en légère baisse par
rapport à fin mars 2021 (-0,6 milliard d’euros hors effet
change) tandis que la contribution de la Banque de proximité
augmente de +1,2 milliard d’euros notamment. La valeur de mise en
équivalence de l’assurance impacte les emplois pondérés à la baisse
pour -1,0 milliard d’euros en lien avec la distribution du
dividende au premier semestre 2021. Le poste « Méthodologies,
effet réglementaires, M&A » impacte les emplois pondérés à
hauteur de +0,3 milliard d’euros sous l’effet notamment de l’impact
positif de la revue des modèles TRIM (-1,7 milliard d’euros) et
l’impact réglementaire CRR2 (+2,0 milliards d’euros). Enfin, la
consolidation de CreVal contribue à la hausse des RWA ce trimestre
à hauteur de +8,5 milliards d’euros.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 69 milliards d’euros à fin juin 2021. De même, 113 milliards
d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la mesure où ces
encours sont la traduction de l’activité du desk Titres effectuant
des opérations de prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les
autres nettings effectués pour la construction du bilan cash, pour
un montant total de 148 milliards d’euros à fin juin 2021, sont
relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes de régularisation /
règlement / liaison et aux titres non liquides détenus par la
Banque de financement et d’investissement (BFI) et sont intégrés au
compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle ».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(70 milliards d’euros à fin juin 2021) étant intégré à l’actif dans
les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les «
Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au
T-LTRO (Targeted Longer Term Refinancing Operations) sont intégrés
dans les « Ressources marché long terme ». En effet, les opérations
de T-LTRO 3 ne comportent pas d’option de remboursement anticipé à
la main de la BCE ; compte tenu de leur maturité contractuelle à
trois ans, elles sont assimilées à un refinancement sécurisé de
long terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1,587
milliards d’euros au 30 juin 2021, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 292
milliards d’euros, en hausse de 13 milliards d’euros par
rapport à fin mars 2021, et en hausse de 100 milliards d’euros par
rapport à fin juin 2020. Les agrégats de Credito Valtellinese, qui
est consolidé à compter du 30 juin 2021, sont inclus dans le bilan
cash.
L’encours total T-LTRO 3 pour le Groupe Crédit
Agricole s’élève à 162,269 milliards d’euros au 30 juin 2021, en
hausse de 10,2 milliards au deuxième trimestre 2021 (y compris
Credito Valtellinese). Il est précisé que la sur-bonification
s’appliquant au taux de refinancement de ces opérations est étalée
sur la durée des tirages et que la sur-bonification potentielle sur
la période du 24 juin 2021 au 30 juin 2021 n’a pas été prise en
compte, compte tenu de l’incertitude à fin juin 2021 quant à
l’atteinte des critères de variation de crédits éligibles pendant
la période de référence (dont l’échéance n’est pas intervenue).
Par ailleurs, le Groupe affiche une reprise
significative de l’activité commerciale sur le trimestre,
enregistrant une hausse équilibrée de la collecte et des crédits.
Hors Credito Valtellinese, la collecte a progressé de 13 milliards
d’euros tandis que les crédits et actifs de négoce à la clientèle
sont en hausse de 14 milliards d’euros. Par ailleurs, l’intégration
de Credito Valtellinese a pour impact une hausse des niveaux de
collecte et des crédits, respectivement pour 17 et 14 milliards
d’euros.
L’excédent de 292 milliards d’euros appelé
“position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir le
déficit LCR engendré par les actifs durables et les passifs stables
(clientèle, actifs tangibles et intangibles, ressources long terme
et fonds propres). Le pilotage interne exclut le surplus temporaire
de ressources stables apportées par l’augmentation du refinancement
T-LTRO 3, afin de sécuriser l’objectif du Plan à Moyen Terme de
plus 100 milliards d’euros, indépendamment de la stratégie de
remboursement à venir.
Le ratio des ressources stables sur emplois
stables s’établit à 124,8%, en hausse par rapport au trimestre
précédent de 0,5 point de pourcentage.
Les ratios NSFR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A sont supérieurs à 100%, conformément à
l’exigence règlementaire entrée en application le 28 juin 2021.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
30 juin 2021 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant de
l’endettement court terme net).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 348 milliards d’euros au 30 juin 2021,
en hausse de 10 milliards d’euros par rapport à fin mars 2021, et
en hausse de 37 milliards d’euros par rapport à fin juin 2020.
Elles comprennent les dettes seniors
collatéralisées à hauteur de 222 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 78 milliards d’euros, les dettes
seniors non préférées pour 27 milliards d’euros et des titres Tier
2 s’élevant à 21 milliards d’euros.
La hausse des dettes seniors collatéralisées
s’explique notamment par la participation du Groupe aux opérations
T-LTRO 3 de la Banque Centrale Européenne et la consolidation de
Credito Valtellinese.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à
463 milliards d’euros au
30 juin 2021, en
hausse de 2 milliards d’euros par rapport à fin mars 2021, et en
hausse de 58 milliards d’euros par rapport à fin juin 2020. Elles
couvrent plus de quatre fois l’endettement court terme net (hors
replacements en Banques centrales).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité :
ils s’établissent à 226 milliards d’euros au 30 juin 2021 (hors
caisse et réserves obligatoires), en hausse de 8 milliards d’euros
par rapport à fin mars 2021, et en hausse de 46 milliards d’euros
par rapport à fin juin 2020.
Le Groupe Crédit Agricole a par ailleurs
poursuivi ses efforts afin de maintenir les réserves immédiatement
disponibles (après recours au financement BCE). Les actifs
éligibles en banques centrales après décote s’élèvent à 101
milliards d’euros, stables par rapport à fin mars 2021, en hausse
de 14 milliards d’euros par rapport à fin juin 2020.
Les établissements de crédit sont assujettis à
un seuil sur le ratio LCR, fixé à 100% depuis le 1er janvier
2018.
A fin juin 2021, le numérateur du ratio LCR
(comprenant le portefeuille de titres HQLA, la caisse et les dépôts
Banques Centrales, hors réserves obligatoires), calculé en moyenne
sur 12 mois, s’établit respectivement à 362,5 milliards d’euros
pour le Groupe Crédit Agricole et à 330,8 milliards d’euros pour
Crédit Agricole S.A.
Le dénominateur du ratio (représentant les
sorties nettes stressées de trésorerie), calculé en moyenne sur 12
mois, s’établit respectivement à 218,8 milliards d’euros pour le
Groupe Crédit Agricole et à 211,5 milliards d’euros pour Crédit
Agricole S.A.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois du
Groupe Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A.
s’élèvent respectivement à
165,6% et
156,4% à fin
juin 2021. Ils sont supérieurs à
l’objectif du Plan à Moyen Terme d’environ 110%.
Les ratios LCR fin de période au 30 juin 2021
s’élèvent respectivement à 182,8% pour le Groupe Crédit Agricole et
157,4% pour Crédit Agricole S.A.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO 3 auprès de la Banque centrale.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
A fin juin 2021, les principaux
émetteurs du Groupe ont levé sur le marché l’équivalent de
17,9 milliards d’euros70
de dette à moyen long terme, dont 31% émis par
Crédit Agricole S.A.
Par ailleurs, 1,9 milliard d’euros a
également été emprunté auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placé dans les réseaux des banques de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres
réseaux externes en 2021.
A fin juillet, Crédit Agricole S.A. a
réalisé à hauteur de 72% son programme de financement
moyen long terme sur les marchés de 9 milliards
d’euros pour l’année 2021 (dont 7 milliards d’euros en
dette senior non préférée ou Tier 2).
La banque a levé l’équivalent de 6,5 milliards
d’euros70, dont 3,0 milliards d’euros en dette senior non préférée
et 2,1 milliards d’euros en dette Tier 2, ainsi que 0,4 milliard
d’euros de dette senior préférée et 1,0 milliard d’euros de dette
senior collatéralisées. Le financement est diversifié en formats et
en devises (EUR, USD, AUD, GBP, JPY, CNY, CHF).
De plus, Crédit Agricole S.A. a annoncé le
succès de son offre d’échange d’AT1 avec 79% d’anciens titres AT1
GBP non éligibles indexés sur le Libor GBP échangés contre des
nouveaux titres AT1 GBP éligibles (CRR) et indexés sur le SONIA
(£397M échangés sur un nominal de £500M).
Enfin, Crédit Agricole HL SFH a procédé le 01/07 à son émission
inaugurale Covered bond en format Social pour 1 milliard d’euros à
6,75 ans avec un spread de MS + 2 points de base.
ENVIRONNEMENT ECONOMIQUE ET
FINANCIER
Premier semestre
A l’instar de l’année 2020, les performances
économiques des grandes zones économiques ont continué, sur la
première moitié de l’année 2021, d’être conditionnées par la
structure des économies (poids relatifs de l’industrie et des
services dont tourisme), la réponse sanitaire (diffusion de la
pandémie, capacité à l’endiguer, déploiement de la vaccination) et
la contre-offensive budgétaire et monétaire (ampleur des soutiens à
l’activité). Les trajectoires de reprise se révèlent aussi
hétérogènes que les récessions en 2020 : aux Etats-Unis en
tête et à la zone euro qui résiste, s’oppose, de façon fragmentée,
la majorité des pays émergents. Dès avril, le FMI a ainsi relevé sa
prévision de croissance mondiale pour en 2021 (à +6% contre +5,5%
lors des prévisions de janvier), et ce pour moitié en raison de la
meilleure croissance anticipée aux États-Unis (+6,4% contre +5,1%),
seul grand pays développé pour lequel le FMI prévoyait un niveau de
PIB supérieur, dès fin 2022, à sa tendance d’avant-crise. Dans le
monde émergent hors Chine, les prévisions de reprise étaient
beaucoup plus faibles, avec un niveau d’activité en 2022 encore 6%
en-dessous de son niveau anticipé avant la crise du Covid.
Aux États-Unis, après The
Coronavirus Aid, Relief and Economic Security Act (CARES Act) de
USD2200 milliards de Donald Trump, puis le plan de décembre de
USD900 milliards, le plan de relance de Joe Biden (the American
Rescue Plan) a été déployé à partir de mars pour USD1900 milliards,
soit environ 9% du PIB. Les ménages, en particulier ceux à faible
revenu, en ont été les grands bénéficiaires. Dopée par les
aides publiques aux revenus, la consommation des ménages s’est
vigoureusement redressée : avec une hausse de
+10,7% en rythme annualisé au premier
trimestre, elle a permis au PIB américain de progresser de
+6,4% en rythme annualisé. Alors
que la demande extérieure reste à la traîne, en ligne avec un reste
du monde toujours en proie à la crise sanitaire (exportations -11%
sous leurs niveaux pré-crise), la consommation contribue pour 7
points de pourcentage à la croissance. Si le PIB demeure inférieur
à son niveau pré-crise (de 0,9% par rapport à fin 2019), la
consommation des ménages a quasiment récupéré ses pertes : le
consommateur a dépensé en biens (+12,5% par rapport au niveau de
pré-crise) ce qu’il n’a pas dépensé en services (-5,7%). Les
enquêtes confirment la vigueur de la reprise américaine. En juin,
tant le taux de chômage (à 5,9%) que le nombre de chômeurs
(à 9,5 millions) se sont quasiment stabilisés à un niveau
bien inférieur au point haut d'avril 2020 (respectivement 14,8% et
23,1 millions), mais restent supérieurs aux niveaux pré-crise (3,5%
et 5,7 millions) de février 2020. De même, le taux de participation
(61,6% en juin) s’est redressé par rapport au creux d’avril 2020
(60,2%) mais reste inférieur à son niveau pré-crise (63,4%).
Simultanément, l’inflation
sous-jacente (prix à la consommation hors énergie et
produits alimentaires) s’est redressée (à 3,8% contre 1,4%
en janvier) mais reste inférieure à
l’inflation totale,
passée de 1,4% sur un an
en janvier à 5% en mai, le plus haut niveau depuis
le pic de 5,4% d’août 2008. Cette accélération rapide résulte de la
combinaison de plusieurs facteurs. Aux effets de base s’ajoutent de
fortes hausses des prix des matières premières et des goulots
d’étranglement temporaires dans un contexte de fort rebond de la
consommation des ménages, soutenue par des aides financières
substantielles et par une épargne élevée. Par ailleurs, la
réouverture de l’économie engendre des pressions sur les prix dans
les secteurs directement impactés par la pandémie (hôtellerie,
transport aérien et automobile), alors même que l’offre demeure
restreinte au sortir de la crise. On observe enfin deux facteurs
spécifiques : d’une part, la hausse des prix des véhicules
d’occasion (+30% en mai sur un an) qui s’explique elle-même en
partie par les mesures de soutien à la consommation qui devraient
continuer d’impacter le taux d’inflation jusqu’au début 2022 et,
d’autre part, la hausse des prix des maisons existantes (19% en
avril sur un an) qui devrait pousser la composante "loyer
équivalent propriétaires" vers le haut entre le troisième trimestre
2021 et fin 2022.
La zone euro a
bien résisté aux dernières phases de
confinement. Les effets négatifs se sont limités
aux secteurs faisant l’objet de mesures de
restriction ciblées, et la reprise
précoce par rapport à d’autres zones a
permis une réactivation rapide de son secteur
manufacturier. Le repli de la croissance au premier
trimestre a été limité (-0,3%) et moins marqué qu’au dernier
trimestre de 2020 (-0,6%). Au premier trimestre, le PIB a révélé
une meilleure convergence intra-zone des performances (à
l’exception de l’Espagne), la consommation privée freinant encore
la croissance, et l’investissement restant performant, tout comme
les échanges commerciaux, en dépit d’une contribution à la
croissance légèrement positive. La bonne surprise est venue du
dynamisme de l’investissement productif, soutenu par la vigueur de
la demande de biens manufacturés mais aussi par les fonds européens
du plan de relance : bien que non encore versés, ils ont pu
être anticipés par les Etats et des projets d’investissement ont pu
être débloqués, via les budgets nationaux. Si l’investissement a
presque pleinement récupéré dans les grandes économies de la zone à
l’exception de l’Espagne, le PIB est encore de -5,1% inférieur au
niveau pré-crise, du fait principalement du retard de la
consommation privée (-9,5%).
Au vu notamment des enquêtes, les
perspectives sont favorables : la vigueur de la reprise du
cycle manufacturier mondial crée un cercle vertueux de demande pour
les biens d’investissement dont profitent les producteurs
européens. Les tensions croissantes signalées par les
producteurs de la zone euro sur leurs équipements sont de bon
augure pour le maintien d’une demande soutenue pour le secteur.
Selon les enquêtes auprès des industriels, la demande n’est plus un
facteur contraignant la production : la demande de biens de
consommation demeure dynamique, tirée par les biens de consommation
durable, et bénéficiant ainsi à la production d’équipements
électriques et électroniques. Bien que la demande étrangère soit
soutenue et la demande interne à la zone attendue en hausse,
l’activité dans l’industrie restera encore perturbée dans les
prochains mois par la résorption de stocks importants et par les
difficultés d’approvisionnement en matières premières et en biens
intermédiaires. D’autres facteurs risquent aussi de perturber les
débouchés de la production, notamment l’acheminement des
exportations du fait des perturbations dans le fret maritime. Dans
les services, les enquêtes signalent un retour à l’expansion de
l’activité dès les premières phases du dé-confinement. Le PIB
rebondit nettement au deuxième trimestre dans la zone euro (+2,0%),
probablement tiré par une contribution très positive de la
consommation suite à la levée des restrictions sanitaires dans de
nombreux pays et à l’avancée des campagnes de vaccination.
Les pressions haussières (prix des matières
premières, effets de base) ont conduit à
un redressement de l’inflation totale (passée de +0,9% sur
un an en janvier à +1,9% en juin) mais ont épargné
l’inflation sous-jacente (+0,9% sur un an en juin).
Le cap accommodant des politiques
monétaires a été maintenu tant par la Réserve Fédérale que par,
évidemment, la BCE.
Aux Etats-Unis, en début
d’année, J. Powell insistait sur la situation toujours très
dégradée du marché du travail et la faiblesse du taux d’emploi par
rapport à son niveau pré-crise. Le stimulus budgétaire et la
reprise économique étaient certes susceptibles de se traduire par
une inflation plus élevée mais temporaire (désinflation
structurelle, sous-emploi élevé, ancrage des anticipations
d’inflation). L’emploi et l’inflation, tous deux encore éloignés de
leurs cibles, justifiaient le maintien d’une politique monétaire
durablement accommodante (achats d’actifs au rythme mensuel de
USD120 milliards, fourchette-cible du taux des Fed Funds à
[0-0,25%]). Sa stratégie de ciblage de l’inflation (2% en moyenne)
couplée à l’expérience de la gestion des crises antérieures
encourageait la Fed à ne pas se précipiter. C’est seulement lors de
la réunion du Comité de politique monétaire de la Fed (FOMC) des 15
et 16 juin, qu’est intervenue la première inflexion qui
consistait uniquement en une hausse des prévisions des taux des Fed
Funds71 couplée à une révision à la hausse des prévisions de
croissance et d’inflation72. Les pressions inflationnistes sont
plus élevées mais toujours estimées transitoires (forte demande
dans le sillage de la réouverture de l’économie, goulots
d’étranglement dans l’industrie plus importants qu’anticipé).
En zone euro, si la BCE a
révisé à la hausse, en juin, ses prévisions de croissance et
d’inflation73, elle a confirmé l’orientation très accommodante et
très flexible de sa politique monétaire. Les taux d’intérêt des
opérations principales de refinancement ainsi que ceux de la
facilité de prêt marginal et de la facilité de dépôt resteront
inchangés (à respectivement 0,00%, +0,25% et -0,50%) jusqu’à ce que
« les perspectives d’inflation convergent durablement vers un
niveau suffisamment proche de, mais inférieur à 2 % sur son horizon
de projection, et que cette convergence se reflète de manière
cohérente dans la dynamique d’inflation sous-jacente » ;
achats nets d’actifs dans le cadre du PEPP (Pandemic Emergency
Purchase Programme, dont l’enveloppe totale est de EUR1850
milliards) au moins jusqu’à fin mars 2022 et jusqu’à ce
que la crise du coronavirus soit terminée ; maintien des
achats nets dans le cadre de l’APP (Asset Purchase Programme) à un
rythme mensuel de EUR20 milliards « aussi longtemps que
nécessaire pour renforcer les effets accommodants de ses taux
directeurs », maintien d’une liquidité abondante par le biais
des opérations de refinancement (TLTRO III).
L’évolution des marchés obligataires
peut être très schématiquement scindée en deux parties : un
premier trimestre enthousiaste porté par le
reflation trade, un
deuxième trimestre plus maussade rattrapé par la réalité de la
pandémie.
Portés par le thème du « reflation trade »
nourri par des perspectives de croissance et d’inflation plus
soutenues, elles-mêmes alimentées des soutiens budgétaires massifs,
des politiques monétaires très accommodantes, le renchérissement du
prix du pétrole et des matières premières, les progrès de la
vaccination et des données économiques meilleures qu’anticipé, les
taux d’intérêt se sont nettement tendus aux Etats-Unis au premier
trimestre et leur hausse s’est diffusée à la zone euro. Alors que
les taux très courts restaient ancrés à un niveau très bas, les
taux souverains sans risque encore faibles début janvier (10 ans
américains et allemands proches de, respectivement, +0,90% et
-0,60%) se sont redressés jusqu’à culminer en avril à +1,70% aux
Etats-Unis et plus tardivement à -0,10% en mai en Allemagne. Si la
Fed s’est montrée plus tolérante au durcissement des conditions
financières synonyme d’amélioration des perspectives économiques,
la BCE s’est empressée de signaler qu’un tel durcissement était
prématuré et injustifié.
Une fois l’amélioration économique anticipée
effectivement confirmée, les nouvelles du front sanitaire sont
cependant venues tempérer l’enthousiasme au deuxième trimestre
: apparition de nouveaux variants, reprise virulente de la pandémie
dans de grands pays émergents, lenteur ou absence de déploiement
des vaccins hors des grands pays développés, responsables chinois
admettant la faible efficacité des vaccins produits localement. Il
est apparu que la pandémie était loin d’être à son terme et
continuerait de guider le rythme et la vigueur de la sortie de
crise.
Aussi, après avoir bondi, les marchés
obligataires ont adopté une position plus conservatrice. Début
juillet, les taux à 10 ans américain (+1,30%) et allemand (-0.35%)
enregistraient des hausses respectives limitées à environ +40 et
+25 points de base (pb) par rapport à leurs niveaux de début
janvier. Le spread par rapport au Bund de la France (+40 pb) et de
l’Italie (+110 pb) était respectivement plus large (de +15 pb) et
stable par rapport au début d’année. Les marchés actions, toujours
soutenus par des conditions financières accommodantes et des
perspectives de croissance favorables tout au moins dans les pays
avancés, s’affichaient en hausse : une progression quasiment
ininterrompue au cours du premier semestre 2021 (S&P 500,
Eurostoxx 50, CAC 40, respectivement, +15%, +12,5%, + 15%).
Perspectives
Grâce aux progrès de la vaccination, à la
normalisation progressive de la mobilité, aux plans de soutien puis
de relance budgétaire, la croissance se révèle et s’annonce plus
soutenue dans la plupart des pays avancés. Mais l’enthousiasme peut
être tempéré par une possible résurgence de la pandémie à l’été
(aux effets moindres), et il se limite au monde développé, tant
l’univers émergent reste fragmenté.
Aux États-Unis, mesures de
relance massives et progrès de la vaccination autorisant un rythme
de réouverture plus rapide qu’anticipé ont permis à la croissance
de se redresser significativement au premier trimestre. Notre
révision à la hausse des prévisions se fonde sur un comportement de
consommation plus propice à la croissance, avec des ménages
disposés à puiser plus largement dans l’épargne accumulée
qu’auparavant. La consommation des services, qui progresse
légèrement depuis trois trimestres malgré les restrictions, devrait
s’envoler dans les prochains mois, se substituant aux dépenses en
biens. Notre prévision table aussi sur un investissement solide,
dopé par une reprise soutenue et un niveau de confiance élevé. Le
PIB devrait continuer d’accélérer au deuxième trimestre grâce aux
progrès de la campagne de vaccination et à l’assouplissement des
restrictions à l’activité et à la mobilité. La croissance
atteindrait ainsi un pic au deuxième trimestre
(+10%),
pic à partir duquel une décélération progressive se
dessinerait : à +6,5% en
2021 puis à +4% en
202274. La croissance moyenne se
situerait nettement au-dessus de sa tendance de long terme, une
tendance vers laquelle elle convergerait fin 2022. Afin de refléter
des prix de l'énergie plus élevés et des prix de l'immobilier
encore hauts, mais aussi un redressement de l’inflation
sous-jacente (effets de second tour, impact des plans de relance
sur les comportements de consommation qui suscitent des hausses de
prix très spécifiques comme celles, par exemple, des voitures
d’occasion), les prévisions d’inflation ont été revues à la hausse.
Cependant, cette accélération forte (donc
impressionnante) de l’inflation ne serait être que
transitoire. L’inflation totale, après un pic compris
entre +4,5% et +5% jusqu'en janvier 2022, s’assagirait pour
retrouver en fin d’année un rythme « normal » (inflations
sous-jacente et totale à, respectivement, +2,3% et +2,1% fin 2022).
Une modération des rythmes d’inflation reste notre scénario central
dans les prochains mois grâce à la dissipation des effets de base
et à l’ouverture de l’économie qui devrait faciliter la
normalisation du déséquilibre actuel entre l’offre et la
demande.
Si sa vigueur à moyen terme demeure
grevée d’hypothèques, sur lesquelles il est prématuré de se
prononcer, la croissance de la zone euro s’annonce plus forte en
2021. Grâce à des mesures de restriction ciblées et moins
pénalisantes, à la reprise plus précoce d’autres zones réactivant
leur secteur manufacturier, puis à la normalisation attendue des
comportements de dépenses, mais aussi à l’allègement des
contraintes localisées pesant sur l’offre75, la croissance pourrait
atteindre (voire excéder légèrement en raison de risques modérément
haussiers, mais encore baissiers à moyen terme) +4,8% en 2021 puis
+4,5% en 2022.
En France, une reprise plus durable de
l’activité se dessine : une reprise portée en premier lieu par
la consommation mais aussi par une croissance de l’investissement
qui poursuivrait son rétablissement, soutenu par le plan de relance
et des conditions financières toujours très
favorables. La croissance s’établirait ainsi à
+5,4% en 2021 et +4,1% en 2022. La dégradation récente de la
situation sanitaire fait certes redouter de nouvelles
restrictions : elles seraient circonscrites et le risque
baissier entourant notre scénario semble limité. En leur absence,
une sortie de crise accompagnée d’une forte désépargne des ménages
pourrait même entraîner des révisions à la hausse de nos prévisions
pour 2022. Par ailleurs, notre scénario retient une hausse du
chômage moyen à 8,7% en 2021 (8% en 2020). Ainsi, si la reprise des
embauches et les tensions localisées sur le marché du travail
alimentent les craintes de retour d’une inflation durablement plus
élevée aux Etats-Unis, celles-ci semblent injustifiées en France.
Nous retenons une accélération limitée et temporaire de l’inflation
(proche de +1,9% fin 2021 et de +1,1% fin 2022 pour des moyennes
annuelles de +1,5% et +1,25%, respectivement).
Plus généralement, le
scénario esquissé pour la zone
euro écarte simultanément une reprise durable et
soutenue de l’inflation mais aussi une dynamique fortement
déflationniste. Les prévisions d’inflation intègrent
une accélération transitoire,
conduisant l’inflation totale au-dessus de la cible de 2%
au cours du second semestre 2021 et du premier trimestre
2022 – avec un sommet vers novembre puisque
l’inflation totale culminerait légèrement au-dessus de +3% pour une
inflation sous-jacente proche de +2% – puis un fléchissement
sensible et un retour confortablement sous la cible fin 2022
(autour de +1,3%).
Au sein de l’univers émergent (éclaté),
la reprise est manifeste : elle s’annonce néanmoins très
hétérogène, et les menaces, au
sein desquelles la pandémie continue d’occuper la première place,
s’amoncellent. La reprise post-Covid se découpe
schématiquement en deux étapes, initiée d’abord par une impulsion
extérieure, puis relayée par des facteurs domestiques. Alors que
les progrès de la vaccination sont très inégaux, la croissance
risque de rester freinée par les mesures de distanciation sociale,
mais également par les restrictions pesant sur le tourisme, par une
force de frappe budgétaire limitée et une contrainte monétaire
forte : à mesure que l’inflation se renforce même si elle
n’est que temporaire, elle peut conduire les banques centrales à
rapidement opter pour une politique plus restrictive. Alors que le
processus de désinflation est moins ancien et les anticipations
d’inflation plus réactives, de nombreuses banques centrales
émergentes – dont la crédibilité est plus récente – ne peuvent
attendre. Enfin, en Chine, sous l’influence d’un
recul des mesures de soutien, dont témoignent une consolidation
budgétaire rapide et une décélération générale du financement,
le ralentissement devrait se poursuivre. La
croissance se révèle en outre de plus en plus déséquilibrée :
à une offre très dynamique répond une demande intérieure moins
soutenue, car la consommation des ménages reste pénalisée par la
faiblesse du marché du travail qui suscite une remontée du taux
d’épargne. Notre scénario table sur une croissance moyenne
d’environ +8,5% en 2021 – un rythme élevé mais insuffisant pour
stabiliser le marché du travail) – puis un ralentissement vers
+5,7% en 2022.
Aux États-Unis, l’accélération
de la croissance et celle, supposée transitoire, de l’inflation ne
font pas de l’adoption d’une politique monétaire nettement plus
restrictive une urgence absolue. Bien que le resserrement
monétaire s’annonce plus précoce, il restera graduel et
mesuré : tapering
d’abord, hausse des taux
ensuite, et pas avant
2023. Les discussions sur un ralentissement de son
programme d’achats d’actifs pourraient débuter au symposium de
Jackson Hole fin août ; la réduction progressive des achats
d’actifs ne devrait pas commencer avant début 2022 et, si le
revirement légèrement hawkish de juin suggère une remontée plus
rapide des taux directeurs, celle-ci serait limitée à deux
premières hausses de taux de 25 points de base chacune, en
2023. À la différence de 2013, le tapering progressif de la Fed ne
devrait pas entraîner de tempêtes sur les marchés, mais
s’accompagner d’une modération des taux longs, notamment promue par
la normalisation de l’inflation et l’abondance de liquidités dans
le système financier. Notre scénario retient un taux souverain à
dix ans autour de +1,65% fin 2021 puis vers +1,35% fin 2022 :
un niveau modéré qu’expliquent encore, outre la résorption lente de
l’écart de production, la faiblesse du taux d'intérêt dit neutre,
un taux inscrit sur une lourde et longue trajectoire baissière peu
(voire pas) susceptible de s'inverser rapidement.
En zone euro, malgré l’amélioration des
perspectives économiques et la réduction des risques, la BCE
conservera une politique monétaire très accommodante au
cours des prochains mois en procédant notamment à une expansion en
montant et en durée du PEPP (Pandemic Emergency Purchase
Programme), supposé se terminer en mars 2022, jusqu’à la fin de
2022. Les taux obligataires souverains européens resteraient très
bas et sont même susceptibles de s’effriter durant l’été (baisse de
la volatilité, opérations de portage, annonce faite en juin par la
BCE d’un rythme d'achat de titres « nettement plus
élevé » prolongé jusqu'au troisième trimestre, importante
liquidité du système bancaire). Notre scénario retient un taux de
rendement allemand à dix ans à -0,20% fin 2021 et -0,10% fin 2022
couplé à des spreads des pays « non super core » encore
serrés.
La réduction de l’accommodation
monétaire aux États-Unis, via
tout d’abord un tapering
mesuré, est favorable à une appréciation du dollar
elle-même modérée et moins durable que celle intervenue en
2013. Au-delà, les facteurs fondamentaux de soutien
fléchissent, facteurs au titre desquels figure notamment la
diversification en tendance certes et interrompue par les périodes
de forte aversion au risque – des réserves de change au détriment
du dollar et au profit de substituts liquides comme l'euro.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole
S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T2-21 et T2-20,
S1-21 et S1-20
|
|
T2-21 |
T2-20 |
|
S1-21 |
S1-20 |
En
m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(7) |
(6) |
(7) |
(5) |
|
1 |
1 |
(26) |
(19) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(8) |
(6) |
(75) |
(51) |
|
(16) |
(11) |
48 |
32 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
2 |
2 |
(4) |
(3) |
|
(10) |
(7) |
(15) |
(10) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
4 |
3 |
(16) |
(11) |
|
0 |
0 |
(46) |
(31) |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
19 |
13 |
(58) |
(40) |
|
1 |
0 |
(133) |
(90) |
Soulte Liability management (AHM) |
|
- |
- |
(41) |
(28) |
|
- |
- |
(41) |
(28) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
- |
- |
(2) |
(1) |
|
- |
- |
(2) |
(1) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
(143) |
(97) |
|
- |
- |
(143) |
(97) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
(94) |
(64) |
|
- |
- |
(94) |
(64) |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact en PNB |
|
9 |
6 |
(441) |
(300) |
|
(25) |
(18) |
(452) |
(309) |
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(38) |
(38) |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Don solidaire Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
(5) |
(2) |
|
(4) |
(2) |
(9) |
(4) |
Coûts de transformation (GC) |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
Coûts de transformation (LCL) |
|
(13) |
(9) |
- |
- |
|
(13) |
(9) |
- |
- |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact en Charges |
|
(32) |
(19) |
(5) |
(2) |
|
(36) |
(21) |
(75) |
(67) |
Restatement FRU 2016-2020 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
55 |
55 |
- |
- |
Restatement FRU 2016-2020 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
130 |
130 |
- |
- |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
185 |
185 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Activation du Switch2 (GEA) |
|
- |
- |
65 |
44 |
|
- |
- |
65 |
44 |
Activation du Switch2 (CR) |
|
- |
- |
(65) |
(44) |
|
- |
- |
(65) |
(44) |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
(25) |
(21) |
- |
- |
|
(25) |
(21) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(25) |
(21) |
- |
- |
|
(25) |
(21) |
- |
- |
Badwill Creval (BPI) |
|
378 |
321 |
- |
- |
|
378 |
321 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
378 |
321 |
- |
- |
|
378 |
321 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
38 |
32 |
- |
- |
|
38 |
32 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
114 |
80 |
- |
- |
|
114 |
80 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact en Impôts |
|
152 |
111 |
- |
- |
|
152 |
111 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact mise en équivalence |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
(16) |
(9) |
- |
- |
|
(16) |
(9) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact en Gains ou pertes nets sur autres actifs |
|
(16) |
(9) |
- |
- |
|
(16) |
(9) |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
10 |
10 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
10 |
10 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Impact total des retraitements |
|
481 |
403 |
(445) |
(302) |
|
623 |
557 |
(527) |
(376) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
121 |
87 |
(77) |
(53) |
|
116 |
82 |
(116) |
(91) |
Banque de proximité-France |
|
8 |
5 |
(224) |
(152) |
|
32 |
39 |
(320) |
(221) |
Banque de proximité-International |
|
375 |
322 |
|
- |
|
375 |
322 |
(8) |
(4) |
Services financiers spécialisés |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(32) |
(20) |
(86) |
(58) |
|
(35) |
(21) |
13 |
9 |
Activités hors métiers |
|
4 |
3 |
(58) |
(39) |
|
130 |
130 |
(97) |
(69) |
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T2-21 et T2-20,
S1-21 et S1-20
|
|
T2-21 |
T2-20 |
|
S1-21 |
S1-20 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
DVA (GC) |
|
(7) |
(5) |
(7) |
(5) |
|
1 |
1 |
(26) |
(19) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(8) |
(6) |
(75) |
(50) |
|
(16) |
(11) |
48 |
32 |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
2 |
1 |
(4) |
(2) |
|
(10) |
(7) |
(15) |
(10) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
4 |
3 |
(16) |
(11) |
|
0 |
0 |
(46) |
(31) |
Soulte Liability management (AHM) |
|
- |
- |
(41) |
(28) |
|
- |
- |
(41) |
(28) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
- |
- |
(2) |
(1) |
|
- |
- |
(2) |
(1) |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
(143) |
(97) |
|
- |
- |
(143) |
(97) |
Projet de cession en cours PNB (WM) |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
|
(1) |
(1) |
- |
- |
Total
impact en PNB |
|
(10) |
(7) |
(288) |
(195) |
|
(25) |
(18) |
(225) |
(154) |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(38) |
(38) |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(8) |
(4) |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
(10) |
(10) |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
- |
- |
(5) |
(2) |
|
(4) |
(2) |
(9) |
(4) |
Coûts de transformation (GC) |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
Coûts de transformation (LCL) |
|
(13) |
(9) |
- |
- |
|
(13) |
(9) |
- |
- |
Projet de cession en cours Charges (WM) |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
|
(2) |
(2) |
- |
- |
Total
impact en Charges |
|
(32) |
(19) |
(5) |
(2) |
|
(36) |
(21) |
(65) |
(57) |
Corrections sur 2016-2020 FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
130 |
130 |
- |
- |
Total
impact en FRU |
|
- |
- |
- |
- |
|
130 |
130 |
- |
- |
Activation du Switch2 (GEA) |
|
- |
- |
65 |
44 |
|
- |
- |
65 |
44 |
Creval - Coût du risque stage 1 (BPI) |
|
(25) |
(19) |
- |
- |
|
(25) |
(19) |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact coût du risque de crédit |
|
(25) |
(19) |
65 |
44 |
|
(25) |
(19) |
65 |
44 |
Gain "affrancamento" (SFS) |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Total
impact Mise en équivalence |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Frais d'acquisition Creval (BPI) |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
Total
impact Gains ou pertes sur autres actifs |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
|
(16) |
(8) |
- |
- |
Badwill Creval (BPI) |
|
378 |
285 |
- |
- |
|
378 |
285 |
- |
- |
Total
impact variation des écarts d'acquisition |
|
378 |
285 |
- |
- |
|
378 |
285 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (BPI) |
|
38 |
28 |
- |
- |
|
38 |
28 |
- |
- |
Gain "affrancamento" (GEA) |
|
114 |
78 |
- |
- |
|
114 |
78 |
- |
- |
Total
impact en Impôts |
|
152 |
106 |
- |
- |
|
152 |
106 |
- |
- |
Projet de cession en cours (WM) |
|
10 |
10 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Total
impact en Activités en cours de cession |
|
10 |
10 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Impact total des retraitements |
|
462 |
353 |
(227) |
(153) |
|
568 |
466 |
(224) |
(167) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
121 |
85 |
(77) |
(53) |
|
116 |
80 |
(116) |
(91) |
Banque de proximité-France |
|
(11) |
(8) |
(6) |
(4) |
|
(23) |
(16) |
(17) |
(11) |
Banque de proximité-International |
|
375 |
287 |
|
- |
|
375 |
287 |
(8) |
(4) |
Services financiers spécialisés |
|
5 |
5 |
- |
- |
|
5 |
5 |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(32) |
(20) |
(86) |
(57) |
|
(35) |
(21) |
13 |
9 |
Activités hors métiers |
|
4 |
3 |
(58) |
(39) |
|
130 |
130 |
(97) |
(69) |
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole : résultats par
pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T2-21 et
T2-20
|
T2-21 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 472 |
929 |
818 |
1 765 |
658 |
1 561 |
100 |
9 304 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 236) |
(569) |
(495) |
(751) |
(327) |
(917) |
(241) |
(5 536) |
FRU |
(1) |
(0) |
(12) |
0 |
1 |
(0) |
0 |
(12) |
Résultat brut d'exploitation |
1 235 |
360 |
311 |
1 014 |
332 |
644 |
(140) |
3 756 |
Coût du risque |
(186) |
(43) |
(123) |
(18) |
(134) |
41 |
(6) |
(470) |
Sociétés mises en équivalence |
(12) |
- |
0 |
21 |
87 |
2 |
- |
98 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
2 |
1 |
(16) |
(1) |
12 |
(37) |
3 |
(35) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
2 |
- |
378 |
- |
- |
- |
- |
379 |
Résultat avant impôt |
1 041 |
318 |
550 |
1 015 |
298 |
649 |
(143) |
3 728 |
Impôts |
(287) |
(86) |
(21) |
(121) |
(59) |
(154) |
47 |
(681) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
0 |
10 |
1 |
- |
- |
11 |
Résultat net |
755 |
232 |
529 |
904 |
239 |
496 |
(96) |
3 058 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(88) |
(157) |
(28) |
(13) |
(1) |
(287) |
Résultat net part du Groupe |
754 |
232 |
441 |
747 |
211 |
483 |
(97) |
2 770 |
|
T2-20 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 163 |
851 |
1 360 |
664 |
607 |
1 706 |
(256) |
8 096 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2 023) |
(544) |
(666) |
(439) |
(309) |
(857) |
(199) |
(5 036) |
FRU |
(29) |
(7) |
1 |
(9) |
(0) |
(60) |
(2) |
(107) |
Résultat brut d'exploitation |
1 112 |
301 |
696 |
216 |
298 |
789 |
(458) |
2 953 |
Coût du risque |
(363) |
(117) |
64 |
(200) |
(248) |
(342) |
(2) |
(1 208) |
Sociétés mises en équivalence |
(1) |
- |
15 |
- |
60 |
3 |
- |
78 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(4) |
- |
(0) |
65 |
18 |
(0) |
(0) |
78 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
(3) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(3) |
Résultat avant impôt |
741 |
183 |
775 |
81 |
128 |
450 |
(460) |
1 898 |
Impôts |
(226) |
(53) |
(202) |
(17) |
47 |
(47) |
189 |
(308) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
(0) |
- |
- |
- |
(0) |
Résultat net |
515 |
130 |
573 |
64 |
175 |
403 |
(272) |
1 590 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(69) |
(22) |
(26) |
(16) |
27 |
(107) |
Résultat net part du Groupe |
515 |
130 |
504 |
42 |
149 |
387 |
(245) |
1 483 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, S1-21 et
S1-20
|
S1-21 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
7 008 |
1 822 |
1 529 |
3 348 |
1 302 |
3 225 |
120 |
18 353 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4 503) |
(1 143) |
(924) |
(1 535) |
(662) |
(1 831) |
(445) |
(11 041) |
FRU |
(87) |
(59) |
(33) |
(7) |
(23) |
(328) |
58 |
(479) |
Résultat brut d'exploitation |
2 418 |
621 |
572 |
1 806 |
617 |
1 066 |
(267) |
6 834 |
Coût du risque |
(339) |
(126) |
(222) |
(25) |
(262) |
(27) |
(6) |
(1 007) |
Sociétés mises en équivalence |
(11) |
- |
0 |
38 |
161 |
3 |
- |
192 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
12 |
1 |
(14) |
(0) |
12 |
(37) |
3 |
(23) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
2 |
- |
378 |
- |
- |
- |
- |
379 |
Résultat avant impôt |
2 081 |
496 |
715 |
1 819 |
529 |
1 006 |
(270) |
6 376 |
Impôts |
(629) |
(151) |
(72) |
(300) |
(109) |
(220) |
79 |
(1 401) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
5 |
1 |
- |
- |
5 |
Résultat net |
1 452 |
345 |
642 |
1 524 |
421 |
787 |
(191) |
4 979 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(110) |
(267) |
(51) |
(23) |
(3) |
(455) |
Résultat net part du Groupe |
1 451 |
344 |
532 |
1 257 |
370 |
764 |
(194) |
4 524 |
|
S1-20 (publié) |
En
m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 323 |
1 729 |
2 694 |
1 360 |
1 254 |
3 295 |
(192) |
16 462 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4 286) |
(1 128) |
(1 471) |
(889) |
(661) |
(1 741) |
(408) |
(10 584) |
FRU |
(123) |
(42) |
(6) |
(25) |
(20) |
(260) |
(86) |
(562) |
Résultat brut d'exploitation |
1 914 |
558 |
1 217 |
446 |
573 |
1 293 |
(686) |
5 316 |
Coût du risque |
(670) |
(218) |
46 |
(316) |
(438) |
(501) |
(39) |
(2 137) |
Sociétés mises en équivalence |
3 |
- |
29 |
- |
132 |
4 |
- |
168 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(4) |
0 |
3 |
66 |
18 |
(0) |
(0) |
84 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
(3) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(3) |
Résultat avant impôt |
1 240 |
340 |
1 294 |
195 |
286 |
796 |
(725) |
3 428 |
Impôts |
(464) |
(109) |
(328) |
(54) |
18 |
(103) |
252 |
(789) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
- |
(1) |
- |
- |
- |
(1) |
Résultat net |
776 |
231 |
967 |
140 |
304 |
693 |
(473) |
2 638 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(131) |
(40) |
(46) |
(26) |
(4) |
(248) |
Résultat net part du Groupe |
775 |
231 |
835 |
101 |
258 |
667 |
(477) |
2 391 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T2-21 et T2-20
|
T2-21 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 764 |
929 |
801 |
658 |
1 561 |
105 |
5 819 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(751) |
(569) |
(482) |
(327) |
(917) |
(207) |
(3 253) |
FRU |
0 |
(0) |
(12) |
1 |
(0) |
0 |
(11) |
Résultat brut d'exploitation |
1 013 |
360 |
307 |
332 |
644 |
(102) |
2 554 |
Coût du risque |
(18) |
(43) |
(120) |
(134) |
41 |
(4) |
(279) |
Sociétés mises en équivalence |
21 |
- |
0 |
87 |
2 |
(9) |
101 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(1) |
1 |
(16) |
12 |
(37) |
4 |
(37) |
Résultat avant impôt |
1 014 |
318 |
549 |
298 |
649 |
(111) |
2 717 |
Impôts |
(121) |
(86) |
(21) |
(59) |
(153) |
44 |
(397) |
Rés. net des activités abandonnées |
10 |
- |
0 |
1 |
- |
- |
11 |
Résultat net |
903 |
232 |
528 |
239 |
496 |
(67) |
2 331 |
Intérêts minoritaires |
(165) |
(10) |
(132) |
(28) |
(23) |
(5) |
(363) |
Résultat net part du Groupe |
738 |
221 |
396 |
211 |
473 |
(72) |
1 968 |
|
T2-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
1 359 |
851 |
640 |
607 |
1 706 |
(266) |
4 897 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(666) |
(544) |
(418) |
(309) |
(857) |
(187) |
(2 980) |
FRU |
1 |
(7) |
(9) |
(0) |
(60) |
(2) |
(79) |
Résultat brut d'exploitation |
694 |
300 |
212 |
298 |
789 |
(456) |
1 838 |
Coût du risque |
64 |
(117) |
(199) |
(248) |
(342) |
(1) |
(842) |
Sociétés mises en équivalence |
15 |
- |
- |
60 |
3 |
10 |
88 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
- |
65 |
18 |
(0) |
(0) |
82 |
Résultat avant impôt |
773 |
183 |
78 |
128 |
450 |
(447) |
1 166 |
Impôts |
(201) |
(53) |
(16) |
47 |
(47) |
185 |
(86) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(0) |
- |
- |
- |
(0) |
Résultat net |
572 |
130 |
62 |
175 |
403 |
(262) |
1 080 |
Intérêts minoritaires |
(74) |
(6) |
(25) |
(26) |
(23) |
29 |
(126) |
Résultat net part du Groupe |
498 |
124 |
37 |
149 |
379 |
(233) |
954 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, S1-21 et S1-20
|
S1-21 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
3 348 |
1 822 |
1 495 |
1 302 |
3 226 |
119 |
11 312 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 534) |
(1 143) |
(897) |
(662) |
(1 831) |
(383) |
(6 450) |
FRU |
(7) |
(59) |
(33) |
(23) |
(328) |
58 |
(392) |
Résultat brut d'exploitation |
1 806 |
621 |
565 |
617 |
1 067 |
(206) |
4 470 |
Coût du risque |
(25) |
(126) |
(220) |
(262) |
(27) |
(3) |
(663) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
38 |
- |
0 |
161 |
3 |
(15) |
188 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
(0) |
1 |
(13) |
12 |
(37) |
4 |
(34) |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
378 |
- |
- |
- |
378 |
Résultat avant impôt |
1 819 |
496 |
709 |
529 |
1 007 |
(222) |
4 339 |
Impôts |
(299) |
(151) |
(71) |
(109) |
(219) |
75 |
(775) |
Rés. net des activités abandonnées |
5 |
- |
(1) |
1 |
- |
- |
5 |
Résultat net |
1 525 |
345 |
637 |
421 |
788 |
(147) |
3 569 |
Intérêts minoritaires |
(279) |
(15) |
(162) |
(51) |
(39) |
(8) |
(555) |
Résultat net part du Groupe |
1 245 |
329 |
475 |
370 |
749 |
(155) |
3 014 |
|
S1-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
2 678 |
1 728 |
1 310 |
1 254 |
3 293 |
(167) |
10 097 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1 471) |
(1 128) |
(848) |
(661) |
(1 741) |
(385) |
(6 235) |
FRU |
(6) |
(42) |
(25) |
(20) |
(260) |
(86) |
(439) |
Résultat brut d'exploitation |
1 201 |
558 |
437 |
573 |
1 292 |
(638) |
3 423 |
Coût du risque |
46 |
(218) |
(314) |
(438) |
(501) |
(37) |
(1 463) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
29 |
- |
- |
132 |
4 |
13 |
178 |
Gains ou pertes nets sur autres actifs |
3 |
0 |
66 |
18 |
(0) |
(0) |
87 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 279 |
340 |
189 |
286 |
795 |
(662) |
2 226 |
Impôts |
(323) |
(109) |
(53) |
18 |
(103) |
224 |
(347) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
- |
- |
- |
(1) |
Résultat net |
955 |
231 |
135 |
304 |
692 |
(439) |
1 879 |
Intérêts minoritaires |
(139) |
(10) |
(47) |
(46) |
(39) |
(5) |
(287) |
Résultat net part du Groupe |
816 |
220 |
88 |
258 |
653 |
(444) |
1 592 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par action et
de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de l’actif
net par action et du ROTE
(en
m€) |
|
T2-21 |
T2-20 |
|
S1-21 |
S1-20 |
|
∆ T2/T2 |
∆ S1/S1 |
Résultat net
part du Groupe - publié |
|
1 968 |
954 |
|
3 014 |
1 592 |
|
x 2,1 |
+89,3% |
- Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS |
|
(193) |
(72) |
|
(193) |
(229) |
|
x 2,7 |
(15,7%) |
RNPG
attribuable aux actions ordinaires - publié |
[A] |
1 775 |
882 |
|
2 821 |
1 363 |
|
x 2 |
x 2,1 |
Nombre
d'actions moyen, hors titres d'autocontrôle (m) |
[B] |
2 943,3 |
2 882,4 |
|
2 943,3 |
2 882,7 |
|
+2,1% |
+2,1% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,60 € |
0,31 € |
|
0,96 € |
0,47 € |
|
+97,1% |
x 2 |
RNPG
sous-jacent |
|
1 615 |
1 107 |
|
2 548 |
1 758 |
|
+46,0% |
+44,9% |
RNPG
sous-jacent attribuable aux actions ordinaires |
[C] |
1 422 |
1 035 |
|
2 355 |
1 529 |
|
+37,5% |
+54,0% |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,48 € |
0,36 € |
|
0,80 € |
0,53 € |
|
+34,6% |
+50,8% |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
30/06/21 |
30/06/20 |
|
|
|
Capitaux
propres - part du Groupe |
|
|
|
|
65 863 |
63 895 |
|
|
|
- Emissions
AT1 |
|
|
|
|
(4 882) |
(5 130) |
|
|
|
- Réserves
latentes OCI - part du Groupe |
|
|
|
|
(2 313) |
(2 291) |
|
|
|
- Projet
distribution de dividende sur résultat annuel* |
|
|
|
|
(1 200) |
|
|
|
|
Actif
net non réévalué (ANC) attrib.
aux actions ord. |
[D] |
|
|
|
57 469 |
56 474 |
|
|
|
- Écarts
d’acquisition & incorporels** - part du Groupe |
|
|
|
|
(17 569) |
(18 502) |
|
|
|
ANC
tangible non réévalué (ANT)
attrib. aux actions ord. |
[E] |
|
|
|
39 900 |
37 972 |
|
|
|
Nombre
d'actions, hors titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
|
|
|
3 076,3 |
2 882,8 |
|
|
|
ANC par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
|
|
|
18,7 € |
19,6 € |
|
|
|
ANT par
action, après déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
|
|
|
13,0 € |
13,2 € |
|
|
|
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement** y compris les écarts d'acquisition dans les
participations ne donnant pas le contrôle |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
(en
m€) |
|
|
|
|
S1-21 |
S1-20 |
Résultat net
part du Groupe - publié |
[K] |
|
|
|
3 014 |
1 592 |
Dépréciation
d’immobilisation incorporelle |
[L] |
|
|
|
0 |
0 |
IFRIC |
[M] |
|
|
|
-568 |
-493 |
RNPG publié
annualisé |
[N] = ([K]-[L]-[M])*2+[M] |
|
|
|
6 595 |
3 676 |
Intérêts sur
AT1 y compris frais d’émission, avant IS, annualisés |
[O] |
|
|
|
-386 |
-458 |
Résultat publié
ajusté |
[P] = [N]+[O] |
|
|
|
6 209 |
3 218 |
AN tangible
moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
|
|
38 872 |
36 022 |
ROTE publié
ajusté (%) |
= [P] / [J] |
|
|
|
16,0% |
8,9% |
Résultat net
part du Groupe sous-jacent |
[Q] |
|
|
|
2 548 |
1 758 |
RNPG
sous-jacent annualisé |
[R] = ([Q]-[M])*2+[M] |
|
|
|
5 663 |
4 010 |
Résultat
sous-jacent ajusté |
[S] = [R]+[O] |
|
|
|
5 277 |
3 552 |
ROTE
sous-jacent ajusté (%) |
= [S] / [J] |
|
|
|
13,6% |
9,9% |
*** y compris
hypothèse de distribution du résultat en cours de formation |
|
|
|
|
0,0% |
0,0% |
Indicateurs Alternatifs de Performance
ANC Actif net comptable
(non réévalué)L’actif net comptable non réévalué
correspond aux capitaux propres part du Groupe duquel ont été
retraités le montant des émissions AT1, des réserves latentes liées
aux valorisations par capitaux propres recyclables et du projet de
distribution de dividende sur résultat annuel.
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond à
l’Actif net comptable rapporté au nombre d’actions en circulation
en fin de période hors titres d’autocontrôle.
L’actif net tangible par action correspond à
l’actif net comptable retraité des actifs incorporels et écarts
d’acquisition, rapporté au nombre d’actions en circulation en fin
de période hors titres d’autocontrôle.
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le résultat net part du groupe de
l’entreprise, net des intérêts sur la dette AT1, rapporté au nombre
moyen d’actions en circulation hors titres d’autocontrôle. Il
indique la part de bénéfice qui revient à chaque action (et non pas
la part du bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le
dividende). Il peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le
nombre d’actions augmente.
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le produit net bancaire ; il indique la part de produit
net bancaire nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours peut également être calculé
en rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre
aux encours de crédit début de trimestre. De manière similaire, le
coût du risque de la période peut être annualisé et rapporté à la
moyenne encours début de période.
Depuis le premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Le mode de calcul de l’indicateur est spécifié
lors de chaque utilisation de l’indicateur.
Créance douteuseUne créance
douteuse est une créance en défaut. Un débiteur est considéré en
situation de défaut lorsqu’au moins une des deux conditions
suivantes est satisfaite :
- un arriéré de
paiement significatif généralement supérieur à 90 jours sauf si des
circonstances particulières démontrent que l’arriéré est dû à des
causes non liées à la situation du débiteur ;
- l’entité estime
improbable que le débiteur s’acquitte intégralement de ses
obligations de crédit sans qu’elle ait recours à d’éventuelles
mesures telles que la réalisation d’une sûreté.
Créance dépréciéeUne créance
dépréciée est une créance ayant fait l’objet d’une provision pour
risque de non-remboursement.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
RNPG Résultat net part
du GroupeLe résultat net correspond au bénéfice ou à la
perte de l’exercice (après impôt sur les sociétés). Le résultat net
part du Groupe est égal à ce résultat diminué de la quote-part
revenant aux actionnaires minoritaires des filiales consolidées
globalement.
RNPG sous-jacentLe résultat net
part du Groupe sous-jacent correspond au résultat net part du
Groupe publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (i.e.
non récurrents ou exceptionnels).
RNPG attribuable aux actions
ordinaires Le Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspond au résultat net part du Groupe duquel
ont été déduits les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RoTE Retour sur fonds
propres tangibles - Return on Tangible
EquityLe RoTE (Return on Tangible Equity) est une
mesure de la rentabilité sur fonds propres tangibles en rapportant
le RNPG annualisé à l’ANC du groupe retraité des immobilisations
incorporelles et écarts d’acquisition. Le RNPG annualisé correspond
à l’annualisation du RNPG (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) hors dépréciation
d’immobilisations incorporelles et en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’a nnée.
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le deuxième trimestre et le
premier semesrte 2021 est constituée de ce communiqué de presse, de
la présentation et des annexes à cette présentation , disponibles
sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
six mois close au 30 juin 2021 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire
» et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis le dépôt auprès de l’AMF du Document
d’enregistrement universel 2020 de Crédit Agricole S.A. et de
l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2020
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Le 30 juin 2020, l’ensemble des autorisations
réglementaires nécessaires ayant été obtenues, Amundi a acquis
l’intégralité du capital de Sabadell Asset Management.
Au 30 juin 2021, suite au rachat par crédit
Agricole Consumer Finance de 49% du capital de joint-venture CACF
Bankia S.A, CACF Bankia S.A. est consolidée selon la méthode de
l’intégration globale dans les comptes consolidés de Crédit
Agricole S.A.
Agenda financier
10 novembre 2021 Publication
des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 2021
Contacts
CONTACTS PRESSE CRÉDIT AGRICOLE
Charlotte de
Chavagnac + 33 1 57
72 11
17 charlotte.dechavagnac@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain + 33 1 43 23
25
41 olivier.tassain@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer + 33 1 49
53 43
76 bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
CONTACTS RELATIONS INVESTISSEURS CRÉDIT AGRICOLE
S.A
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
relation@actionnaires.credit-agricole.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Toufik
Belkhatir |
+ 33 1 57 72 12
01 |
toufik.belkhatir@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Nicolas
Ianna |
+33 1 43 23 55
51 |
nicolas.ianna@credit-agricole-sa.fr |
Ibrahima
Konaté |
+ 33 1 43 23 51
35 |
ibrahima.konate@credit-agricole-sa.fr |
Anna
Pigoulevski |
+ 33 1 43 23 40
59 |
anna.pigoulevski@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Investisseurs crédit et agences de notation : |
|
Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
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1 ROTE sous-jacent calculé sur la base d’un RNPG sous-jacent
annualisé et de charges IFRIC linéarisées sur l’année2 Fin 2020,
étude Crédit Agricole S.A.– France – PDM crédits aux ménages LCL et
Caisses régionales3 Fin 2019, périmètre : cotisations annuelles
Temporaire décès + Garantie obsèques + Dépendance4 Fin 2019,
cotisations annuelles perçues par Crédit Agricole Assurances
originées par les Caisses régionales et LCL (part de marché totale
du Groupe de 25% incluant 9% assurés par CNP)5 Fin 2020, périmètre
: Predica, encours6 Fin 2019, activités Dommages de Pacifica &
La Médicale de France, cotisations annuelles. Taille du marché :
Argus de l’Assurance7 Assurances automobile, MRH, santé, juridique,
tous mobiles/portables ou GAV8 Le montant d’exposition brute ne
comprend pas 0,4 milliard d’euros de PGE accordé par CACIB et
bénéficiant d’une garantie d’un état autre que la France et
l’Italie.9 98% sur les moratoires échus Retail et Corporate de
CACF10 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes. 11 Effets périmètre
T2-21/T2-20 +102 m€ et S1-21/S1-20 +89 m€ : Creval, Sabadell AM,
Amundi BOC, Fund Channel, CACF NL, CAIWM Brésil et Miami, CAA Via
Vita12 La production de crédit à la consommation du T2-21
représente 97% de la production du T2-1913 Hors effet périmètre lié
à la 1ère consolidation de Creval au T2-2114 Effets périmètre
T2-21/T2-20 +51 m€ et S1-21/S1-20 +33 m€ : Creval, Sabadell AM,
Amundi BOC, Fund Channel, CACF NL, CAIWM Brésil, Miami, CAA Via
Vita et Bankoa15 Normalisation du niveau des charges après un T2-20
marqué par la crise (+2% versus moyenne des charges trimestrielles
en 2019 de CACF hors CACF NL)16 Taux de provisionnement calculé
avec en dénominateur les encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la
somme des provisions enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 317 Le coût
du risque sur encours (en points de base) sur quatre trimestres
glissants est calculé sur la base du coût du risque des quatre
derniers trimestres auquel est rapporté la moyenne des encours de
début de période des quatre derniers trimestres18 Le coût du risque
sur encours (en point de base) annualisé est calculé sur la base du
coût du risque du trimestre multiplié par quatre auquel est
rapporté l’encours de début de période du trimestre19 5 univers de
services bancaires : comptes dépôts, épargne, crédits,
assurances et cartes20 Nombre de clients partenaires ayant un
profil actif sur Ma Banque ou ayant visité CAEL (Crédit Agricole en
ligne) dans le mois / nombre de clients majeurs possédant un DAV
actif21 Marchés spécialisés : agriculteurs, professionnels,
entreprises et collectivités publiques22 Conformément à l’objectif
de Plan Moyen Terme23 Dépassant l’objectif du Plan Moyen Terme fixé
à 20 milliards d’euros pour 2021 24 SCPI, OPCI et SCI ISR ou
solidaires25 Classement Extel/Institutional Investors : 1st place
in the SRI & Sustainability ranking 2019 . Notamment 26 ROTE
sous-jacent calculé sur la base d’un RNPG sous-jacent annualisé et
de charges IFRIC linéarisées sur l’année27 Et à la suite du
débouclage de la totalité du dispositif SWITCH qui interviendra
d’ici 202228 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de
détails sur les éléments spécifiques en Annexes. 29 Effets périmètre
T2-21/T2-20 +113 m€ et S1-21/S1-20 +110 m€ : Creval, Sabadell AM,
Amundi BOC, Fund Channel, CACF NL, CAIWM Brésil et Miami, CAA Via
Vita, effets périmètre T2-21/T2-19 +109 m€ et S1-21/S1-19 +141 m€ :
Creval, Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel, CACF NL, CAIWM
Brésil et Miami, CAA Via Vita, Kas Bank; S3, CA Roumanie ; à
périmètre constant S1-21/S1-20 +8,8%, T2-21/T2-19 +10,5% et
S1-21/S1-19 +11,1%30 Effets Périmètres T2-21/T2-20 +59 m€ et
S1-21/S1-20 +47 m€ : Creval, Sabadell AM, Amundi BOC, Fund Channel,
CACF NL, CAIWM Brésil et Miami, CAA Via Vita, effets périmètre
T2-21/T2-19 +81 m€ et S1-21/S1-19 +99 m€ : Creval, Sabadell AM,
Amundi BOC, Fund Channel, CACF NL, CAIWM Brésil et Miami, CAA Via
Vita, Kas Bank; S3, CA Roumanie ; à périmètre constant S1-21/S1-20
+3,2%, T2-21/T2-19 +3,6% et S1-21/S1-19 +2,9%31 Taux de
provisionnement calculé avec en dénominateur les encours en ‘’stage
3’, et au numérateur la somme des provisions enregistrées en
‘’stages’’ 1, 2 et 332 Le coût du risque sur encours (en points de
base) sur quatre trimestres glissants est calculé sur la base du
coût du risque des quatre derniers trimestres auquel est rapporté
la moyenne des encours de début de période des quatre derniers
trimestres33 Le coût du risque sur encours (en point de base)
annualisé est calculé sur la base du coût du risque du trimestre
multiplié par quatre auquel est rapporté l’encours de début de
période du trimestre34
Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.35 Voir détails du calcul du
ROTE (retour sur fonds propres hors incorporels) et du RONE (retour
sur fonds propres normalisés) des métiers en p. 5036 Le RNPG
sous-jacent annualisé correspond à l’annualisation du RNPG
sous-jacent (T1x4 ; S1x2 ; 9Mx4/3) en retraitant chaque période des
impacts IFRIC afin de les linéariser sur l’année37 Formule standard
sans mesure transitoire, excepté pour le grandfathering des dettes
subordonnées38 Taux Predica39 Nouvelle méthode de calcul avec la
garantie brute de commissions40 Source : Argus de
l’assurance ; sur la base du chiffre d’affaires
41 Croissances retraitées d’un changement de
méthodologie comptable ; hors retraitement, la croissance est de
10,7% en assurance dommages et de 17,8% en prévoyance / emprunteur
/ assurances collectives.
42 Source : Dealogic T2 2021, en EUR43 Source : Thomson
Refinitiv Bookrunners44 Source : Refinitiv T2 202145 Source :
Refinitiv 1746 Plan de transformation et d’évolution de CACEIS47
Hors CACF NL.CACF NL est classé en IFRS 5 depuis le troisième
trimestre 202048 Le deuxième trimestre 2021 représentant 97% du
deuxième trimestre 202049 Périmètre géré50 Hors CACF NL. CACF NL
est classé en IFRS 5 depuis le troisième trimestre 202051 Coût du
risque des quatre derniers trimestres, rapporté à la moyenne des
encours de début de période des quatre derniers trimestres52 Coût
du risque du trimestre multiplié par quatre, rapporté à l’encours
de début de période du trimestre53 Contribution Creval au résultat
sous-jacent de CAI ce trimestre : 98 m€ en PNB, 65 m€ en charges,
19 m€ en coût du risque, 7 m€ en RNPG.54 Impact prudentiel positif
sur le CET1 Crédit Agricole SA de ce badwill enregistré au moment
de la PPA, au T4-21. Impact négatif lié à la consolidation de 8,1
Mds de RWA Creval enregistré dès le T2-2155 Eléments spécifiques :
Creval: badwill net de 378 m€ en écarts d’acquisition pour un
impact RNPG de 285 m€, coûts d’acquisition (16 m€ en charges),
provisions collectives (25m€ en coût du risque); Affrancamento (38
m€ en impôts)56 Hors effet périmètre lié à la 1ère consolidation de
Credito Valtellinese au T2-2157 Hors effet change58 L’entrée en
vigueur du règlement CCR 2/CDR V à partir du 28 juin 2021, entraîne
des amendements au dispositif actuel de gestion de capital dans les
diverses domaines (ratio de levier, liquidité, risque de
contrepartie, marché...). L’impact en solvabilité est
principalement lié à l’impact sur les emplois pondérés de la
révision des méthodes de calcul des risques de contrepartie.59 Dans
le cadre CRR2 les banques peuvent exclure certaines expositions
Banque Centrale de l’exposition totale du ratio de levier lorsque
des circonstances macro-économiques exceptionnelles le justifient.
En cas d’application de cette exemption, les établissements doivent
satisfaire à une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à
3%. Le 18 juin 2021, la Banque Centrale Européenne a déclaré que
les établissements de crédit sous sa supervision peuvent appliquer
cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est
applicable jusqu’au 31 mars 2022. Le Groupe Crédit Agricole
applique cette disposition et doit, en conséquence, respecter une
exigence de ratio de levier de 3,11% pendant cette période.60 Le
ratio de levier quotidien est calculé en tenant compte de la
moyenne quotidienne du trimestre des expositions des opérations de
financement sur titres (SFT)
61 Dans le cadre de l’analyse annuelle de sa résolvabilité, le
Groupe Crédit Agricole a choisi de renoncer à la possibilité prévue
par l’article 72ter(3) de CRR d’utiliser de la dette senior
préférée pour le respect du TLAC en 2021.62 Le Groupe est en
attente des notifications sous BRRD2, compte tenu des délais de
transposition de BRRD2 dans les Etats européens dans lesquels il
opère63 TLOF – Total Liabilities and Own Funds, équivalent au bilan
prudentiel après netting des dérivés64 Calcul effectué conformément
à la BRRD applicable aux exigences en vigueur. Sont inclus les
éléments éligibles au MREL émis en externe par toutes les entités
du Groupe.65 Sur la base du coussin contracyclique applicable au
30/06/2166 L’entrée en vigueur du règlement CCR 2/CDR V
à partir du 28 juin 2021, entraîne des amendements au dispositif
actuel de gestion de capital dans les diverses domaines (ratio de
levier, liquidité, risque de contrepartie, marché...). L’impact en
solvabilité est principalement lié à l’impact sur les emplois
pondérés de la révision des méthodes de calcul des risques de
contrepartie.
67 Dans le cadre de la réglementation CRR2 les
banques peuvent exclure certaines expositions Banque Centrale de
l’exposition totale du ratio de levier lorsque des circonstances
macro-économiques exceptionnelles le justifient. Si elles
appliquent cette exemption, les établissements doivent satisfaire à
une exigence de ratio de levier ajustée, supérieure à 3%. Le 18
juin 2021, la Banque Centrale Européenne a déclaré que les
établissements de crédit sous sa supervision peuvent appliquer
cette exclusion compte tenu de l’existence de circonstances
exceptionnelles depuis le 31 décembre 2019 ; cette mesure est
applicable jusqu’au 31 mars 2022. Le Crédit Agricole S.A. applique
cette disposition et doit, en conséquence, respecter une exigence
de ratio de levier de 3,18% pendant cette période68 Le ratio de
levier quotidien de Crédit Agricole S.A. est calculé en tenant
compte de la moyenne quotidienne du trimestre des expositions des
opérations de financement sur titres (SFT)69 Hors FCA Bank70
Montant brut avant rachat et amortissement
71 Treize membres du FOMC (sur un total de
dix-huit) prévoient un taux des Fed Funds en hausse jusqu’à fin
2023 (contre sept lors du précédent FOMC). La médiane des
préférences des membres du FOMC se situe 50 points de base
au-dessus du taux actuel, suggérant deux hausses de taux de 25
points de base chacune pour 2023 (contre aucune en mars dernier).
Le consensus anticipait une progression de seulement 25 points de
base.72 Les membres du FOMC ont revu leur prévision de croissance
pour 2021 à 7% (contre 6,5% en mars) avec un taux de chômage
inchangé à 4,5%. Le scénario pour 2022 et 2023 reste globalement
inchangé avec une prévision de croissance pour 2022 maintenue à
3,3% et celle pour 2023 relevée légèrement à 2,4% contre 2,2%,
toujours supérieure au taux de croissance potentiel, à 1,8%. Le
taux d’inflation PCE s’établirait en moyenne à 3% cette année
(contre 2,2% prévu en mars) avec une révision à la hausse de 1
point de pourcentage, à 3,4%, pour le quatrième trimestre 2021.
Toutefois, la Réserve fédérale reste fidèle à son analyse selon
laquelle la hausse de l’inflation à court terme devrait être
transitoire, ce qui se traduit également par une prévision
d’inflation affichant toujours une forte baisse en 2022 (à 2,1% aux
T4-2022 et T4-2023).73 La prévision de croissance a été portée à
4,6% en 2021 (contre 4% lors des prévisions de mars) et à 4,7% en
2022 (de 4,1%), mais pas en 2023 (2,1%) ; la BCE a également
intégré la remontée récente de l’inflation (à 2% au mois de mai) en
révisant ses prévisions pour 2021 de 1,5% à 1,9% et pour 2022 de
1,2% à 1,5%. La hausse de l’inflation ne serait que temporaire :
cela justifie le maintien de sa prévision pour 2023 à
1,4%.74 Aux États-Unis, les plans de relance en
cours de discussion sur les dépenses d’infrastructures ne sont pas
de nature à produire le même impact sur la croissance que les plans
précédents, plus axés sur un soutien direct à la consommation des
ménages et aux entreprises. Sous sa forme actuelle, le plan prévoit
579 milliards de dollars de dépenses, soit seulement une fraction
du plan initial du président Joe Biden (2300 milliards de dollars)
et devrait être réparti sur huit ans. Le projet de plan reste
entouré d’incertitudes élevées. Il n’est actuellement pas intégré
dans nos prévisions et le sera dès que la visibilité sera
suffisante.75 Les tensions dans les secteurs où se sont concentrées
les augmentations de la demande pendant la phase de distanciation
sociale (informatique, microprocesseurs) s’estomperaient
progressivement et la récupération de plusieurs secteurs encore
contraints pourrait démarrer et pour certains aboutir
complétement.
- CASA_2021-T2_Resultats_CP_VDEF
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