CREDIT AGRICOLE SA : Résultats du 2ème trimestre et du 1er semestre
2020 - Une reprise en « V » pour le Groupe Crédit Agricole
Résultats du 2ème trimestre et du 1er
semestre 2020
Montrouge, le 6 août 2020
Une reprise en « V » pour le Groupe
Crédit Agricole
Groupe Crédit Agricole* |
PNB sous-jacent1T2 : 8 536
m€stable T2/T2S1 : 16 914
m€+0,3% S1/S1 |
RBE sous-jacent1T2 :
3 398m€ +5,4% T2/T2S1 :
5 843m€stable S1/S1 |
RNPG
sous-jacent1T2 :
1 785 m€ -3,3% T2/T2 S1 :
2 767 m€-15,7% S1/S1 |
Ratio CET116,1% +0,6 pp
juin/mars,+7,2 pp au-dessus du SREP2 |
- RNPG publié T2 :
1 483 m€ (-18,2% T2/T2), S1 :
2 391 m€ (-24,4% S1/S1) ; PNB publié
T2 : 8 096 m€ (-4,6% T2/T2) ; S1 :
16 462 m€ (-1,3% S1/S1)
- Reprise dynamique de l’activité du Groupe grâce au
modèle de Banque universelle de proximité :
685 000 nouveaux clients banque de détail au S1-20,
progression de l’IRC (+7 pts vs. 2019 dans les
Caisses régionales et LCL) ; croissance des encours de
crédit hors PGE (+5,9% juin/juin), accélération du déploiement des
3 piliers du projet de Groupe, notamment sur la finance verte.
- Un des meilleurs niveaux de provisionnement du risque
en Europe. Taux de CDL stable (2,4%), taux de couverture en hausse
(84,5% +0,2 pp vs mars 20) ; stock de
provisions à 20,1 Mds€ ; hausse du
provisionnement (à 1 208 m€, x2 T2/T2), (70% de
la hausse liée au provisionnement des encours sains, à 424 m€
au T2). Coût du risque sur encours du semestre annualisé
45 pb ;
- Solvabilité très solide, CET1 à 16,1%, objectif du PMT
2022 déjà atteint (écart au SREP : 7,2 pp)
- Belles performances des Caisses
régionales : RNPG sous-jacent 663 m€ (+17,9%
T2/T2). PNB sous-jacent en hausse : +1,2% T2/T2, charges
sous-jacentes hors FRU en baisse: -8,9% T2/T2 ; taux de
CDL stable (1,8%), taux de couverture élevé (99,7%), hausse du
provisionnement (+24,9% T2/T2)
* Crédit Agricole S.A. et Caisses régionales à 100% |
Crédit Agricole S.A. |
PNB sous-jacent1T2 :
5 185 m€+0,1% T2/T2S1 : 10 322
m€+2,4% S1/S1 |
RBE sous-jacent1T2 :
2 130 m€ -0,5% T2/T2S1 : 3 713
m€+2,9% S1/S1 |
RNPG
sous-jacent1T2 :
1 107 m€ -10,9% T2/T2 S1 :
1 758 m€-13,7% S1/S1 |
Ratio CET112,0% +0,6 pp
juin/mars,+4,1 pp au-dessus du SREP3 |
- Résultat publié : 954 m€ (-21,9%
T2/T2) ; PNB publié : 4 897 m€ (-4,9% T2/T2) ;
RBE publié: 1 838 m€ (-12,9% T2/T2)
- RBE en croissance sur le semestre : 2,1 Mds€
T2-20 -0,5% T2/T2 ; 3,7 mds€ S1-20 +2,9% S1/S1;
amélioration au T2 du coefficient d’exploitation de 1,2 pt grâce à
la stabilité des revenus (+0,1%) et à la baisse des charges
(-1,9%) ;
- Hausse du provisionnement (908 m€, x2,5
T2/T2), dont 236 m€ de provisionnement des encours
sains (48% de la hausse). Coût du risque du semestre sur encours
annualisé 74 pb ; taux de CDL stable (3,2%), taux de
couverture en hausse (73,4% +0,9 pp vs mar19) ; stock de
provisions de 10,1 Mds€.
- Ratio de CET1 en hausse sensible (+0,6pp) à
12,0%, intégrant les mesures d’ajustements réglementaires
de la BCE (Quick-Fix pour +41 pb) et l’impact de la remontée
des marchés sur le trimestre sur les réserves latentes sur
portefeuilles titres (+19 pb). Provision pour
dividendes T2 de 0,15€ p.a. Ecart au SREP : 4,1 pp au
30 juin, +0,6 pp vs. mars
- Bénéfice sous-jacent par action: T2-20 :
0,36€, -10,1% T2/T2 ; S1-20 ; 0,53€, -15,5% S1/S1.
- RoTE sous-jacent S1 annualisé 8,5%
- Indicateurs de liquidité en hausse (405 Mds€ de
réserves au 30/06, en hausse de 67 Mds€ vs
31/03/2020).
- Activation du switch, due aux tensions ce
semestre sur les marchés, impact coût du risque publié de 65
m€.
|
Ce communiqué de presse commente les résultats de
Crédit Agricole S.A. ainsi que ceux du Groupe
Crédit Agricole, qui regroupe les entités de
Crédit Agricole S.A. et les Caisses régionales du
Crédit Agricole, lesquelles détiennent 55,9% de
Crédit Agricole S.A. Les éléments spécifiques qui,
retraités des différents soldes intermédiaires auxquels ils se
rapportent, permettent de calculer les résultats sous-jacents, sont
détaillés en p. 32 et suivantes de ce communiqué. Un rapprochement
entre le compte de résultat publié et le compte de résultat
sous-jacent se trouve en p.4 pour le
Groupe Crédit Agricole et en p.9 pour
Crédit Agricole S.A.
Groupe Crédit
Agricole
Première banque en France, le Groupe est
massivement engagé pour soutenir l’économie.
La crise a renforcé la proximité du Groupe avec
ses clients. Un accompagnement massif a été mis en place pour
conserver le contact avec nos clients. 9 agences
et conseillers sur 10 ont été joignables pendant la période de
confinement au sein de notre réseau de banques de proximité, que ce
soit en physique ou à distance. Chez CA Italia, une hausse
significative des interactions à distance a été constatée avec +30%
de clients actifs online. Du côté des Caisses régionales, le taux
de progression des clients digitaux a progressé de +0,8 point de
pourcentage.
Nos efforts conséquents dans cette période
contrastée se traduisent aussi par un accompagnement de nos
clients les plus impactés. Le Groupe s’étant, dès le
début, aligné sur les stratégies des pouvoirs publics, en prenant
des mesures ciblées pour chaque catégorie de clients, nous
continuons à répondre à leurs besoins. Depuis le 6 mars, le Groupe
Crédit Agricole accorde la mise en place de
moratoires de 6 mois sur les
remboursements de crédits notamment pour les clients entreprises et
professionnels, dont l’activité aurait été impactée par le
Covid-19. Au 17 juillet 2020, 552 000 pauses ont été
accordées en Banque de proximité en France pour un montant de
4,2 milliards d’euros d’échéances reportées (dont 83% aux
clients professionnels et entreprises, 71% dans les
Caisses régionales et 29% chez LCL). Le gouvernement français
a également annoncé la mise en place dès le 25 mars de
Prêts Garantis par l’Etat afin de répondre aux
besoins de trésorerie des entreprises impactées par la crise du
coronavirus. Fort de son ancrage territorial et de son
universalité, le Groupe accompagne de la plus petite à la plus
grande entreprise et recueille aujourd’hui 23,7% du total des
demandes de PGE. Au 24 juillet 2020, 179 500 demandes ont
été reçues par le Groupe pour un montant de
28,7 milliards d’euros (dont 62% dans les
Caisses régionales, 30% chez LCL et 8% chez CACIB). Le Groupe
a apporté un soutien spécifique aux clients professionnels
assurés contre les pertes d’exploitation avec un soutien
mutualiste de 239 millions d’euros. Enfin,
2 milliards d’euros de moratoires et de Prêts
Garantis par l’Etat ont été accordés aux clients de CA
Italia.
Etre présent et à l’écoute de nos
clients les plus sensibles est une préoccupation majeure
ces derniers mois, le nombre de clients en situation de
vulnérabilité ayant augmenté de manière importante. Le Groupe
réagit et propose des exonérations des frais de dysfonctionnement
et des facilités de caisse pour les clients professionnels des
Caisses régionales et de LCL.
Dans le contexte actuel, le Projet de
notre Groupe fait plus que jamais la preuve de sa
pertinence. Concernant le Projet Client,
l’intensification de la relation avec nos clients s’est reflétée
dans leurs retours et nous constatons un IRC4 (Indice de
Recommandation Client) en progression sur tous les réseaux en
2020 : +8 points pour les Caisses régionales (+7 points vs
2019), +2 points pour LCL (+7 points vs 2019), et amélioration de
la satisfaction client pour CA Italia. L’évolution constante de
notre modèle distributif et relationnel vers une digitalisation
renforcée s’est traduite par plusieurs exemples sur le
trimestre : hausse du plafond de paiement sans contact de 30€
à 50€ déployée en 6 semaines, signature électronique des PGE pour
les clients professionnels, dématérialisation de la déclaration de
sinistres en assurances dommage, mise en place d’un traitement
automatisé des dossiers de moratoires chez CAL&F. Le
Projet Humain s’est vu renforcé, tout d’abord avec
l’engagement total de tous les collaborateurs, au contact ou non
des clients, pour soutenir ces derniers. Des délégations
exceptionnelles ont été mises en place en agences, comme
illustration de la responsabilité en proximité. L’appétence des
clients confirmée et renforcée pendant la crise pour les offres ESG
conforte notre volonté d’intensifier notre engagement sociétal au
travers du Projet Sociétal. A fin juin, nous avons
mis en place une plateforme de reporting extra-financier au niveau
Groupe pour répondre aux enjeux de mise en œuvre et de pilotage des
objectifs sociétaux du Groupe. Par ailleurs, les approches des
métiers de Crédit Agricole S.A. sont en ligne avec nos engagements
sociétaux : lancement du 1er fonds actions internationales
centré sur la réduction des inégalités pour Amundi et 1ère gamme
complète de placements d’actifs dans la lutte contre le
réchauffement climatique pour LCL. Enfin, CACIB est le numéro 1
mondial en obligations sociales et vertes. Le Groupe est également
très attentif à la diversité et à l’emploi des jeunes et tient
à remplir ses objectifs dans ces domaines : nous confirmons notre
engagement d’embaucher 4 000 alternants en 2020 (ce qui nous
positionne dans le Top 2 du classement Le Figaro/Cadremploi) et
nous enregistrons une belle progression au sein du Palmarès de la
féminisation des instances dirigeantes des entreprises du SBF 120
avec 46 places gagnées en 2020 nous positionnant dans le Top
50.
L’activité commerciale du Groupe est
bonne ce trimestre, et très dynamique en fin de période. Les
encours de gestion d’actifs progressent par rapport au deuxième
trimestre 2019 (+7,1%), tout comme ceux en assurance-vie (+1,6%)
avec une part des encours UC en progression (+0,5 point de
pourcentage entre juin 2019 et juin 2020 à 22,7%). Dans les réseaux
de banque de proximité en France et en Italie, la croissance des
encours est toujours dynamique. Les encours de crédits atteignent
726,9 milliards d’euros (681,8 milliards d’euros en France et 44,2
milliards en Italie ; 708,4 milliards d’euros hors PGE) et
progressent de 8,7% depuis le deuxième trimestre 2019 (+9% en
France et +4,9% en Italie), et de +5,9% hors PGE. La collecte bilan
atteint 671,8 milliards d’euros, en hausse de 11% depuis le
deuxième trimestre 2019, et la collecte hors-bilan demeure stable
(+0,1% à 382,8 milliards d’euros). La conquête brute est très forte
(+685 000 clients en 2020 dont 630 000 clients en France
et 55 000 clients en Italie, avec une nette accélération en
juin (+150 000 clients, +2,4% juin/juin). Dans ce contexte, le
fonds de commerce continue de progresser sensiblement (+38 000
clients supplémentaires en 2020 dont 36 500 clients en France
et 1 500 clients en Italie, +4,4% juin/juin). Les encours
consolidés en crédit à la consommation sont stables (+0,2%) avec
une production commerciale qui est de nouveau dynamique en juin
(+170% entre avril et juin 2020). Enfin, l’activité du pôle Grandes
clientèles est très dynamique, notamment sur la banque de marché
(revenus en hausse de 44% depuis le deuxième trimestre 2019) avec
une forte contribution de tous les métiers. La banque de
financement affiche également une belle progression de ses revenus
(+6%) grâce à sa capacité à mobiliser l’ensemble des solutions de
financements pour nos clients.
Résultats du Groupe
Au
deuxième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
1 483 millions d’euros, contre
1 813 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019. Les éléments
spécifiques de ce trimestre ont eu un effet net
négatif de -302 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre (-302 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe) comprennent
l’impact du soutien mutualiste aux clients professionnels assurés
contre le risque de perte opérationnelle pour
‑94 millions d’euros dans les revenus des
Caisses régionales, -2 millions d’euros dans les
revenus de LCL et -143 millions d’euros dans les revenus
de l’assurance (impact en
résultat net part du Groupe respectivement de
‑64 millions d’euros, -1 million d’euros et
-97 millions d’euros), l’impact de la soulte de
l’opération de Liability Management réalisée par
Crédit Agricole S.A. au début du mois de juin 2020
(-41 millions d’euros dans les revenus et
-28 millions d’euros en
résultat net part du Groupe). A ceci s’ajoute
les éléments de volatilité comptable récurrents avec un effet net
négatif de -160 millions d’euros en
produit net bancaire et ‑109 millions d’euros
en résultat net part du Groupe, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe), auxquels s’ajoute la partie de la FVA-Funding Value
Adjustment relative à la variation de spread émetteur, qui n’est
pas couverte, pour 5 millions d’euros, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-51 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour 53 millions d'euros. Sont
également classés en éléments spécifiques les coûts d’intégration
des entités acquises récemment par CACEIS (Kas Bank et S3)
pour ‑5 millions d’euros en charges d’exploitation et
-2 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. L’activation de la
garantie Switch sur le deuxième trimestre 2020 génère
deux impacts de sens inverse en coût du risque pour
65 millions d’euros dans les pôles Gestion de l’épargne
et Assurances (impact positif) et pour les Caisses régionales
(‑65 millions d’euros). Au
deuxième trimestre 2019, les éléments spécifiques avaient
eu un effet net, négatif de ‑33 millions d’euros
sur le résultat net part du Groupe et
ils comprenaient uniquement les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les
gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du
spread émetteur du Groupe) pour -3 millions d’euros, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-6 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour ‑24 millions d'euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent5 atteint
1 785 millions d’euros, en baisse
de -3,3% par rapport au deuxième trimestre 2019. Cette
baisse est attribuable en grande partie aux effets de la crise de
la Covid-19, en particulier sur le provisionnement des encours de
crédit.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au
T2-2020 et au T2-2019
En m€ |
T2-20 publié |
Eléments spécifiques |
T2-20 sous-jacent |
T2-19 publié |
Eléments spécifiques |
T2-19 sous-jacent |
T2/T2 publié |
T2/T2 sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
8 096 |
(441) |
8 536 |
8 485 |
(49) |
8 534 |
(4,6%) |
+0,0% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(5 036) |
(5) |
(5 031) |
(5 308) |
- |
(5 308) |
(5,1%) |
(5,2%) |
FRU |
(107) |
- |
(107) |
(4) |
- |
(4) |
x 27,5 |
x 27,5 |
Résultat brut d'exploitation |
2 953 |
(445) |
3 398 |
3 174 |
(49) |
3 223 |
(7,0%) |
+5,4% |
Coût du risque de
crédit |
(1 208) |
- |
(1 208) |
(598) |
- |
(598) |
x 2 |
x 2 |
Sociétés mises en
équivalence |
78 |
- |
78 |
94 |
- |
94 |
(17,0%) |
(17,0%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
78 |
- |
78 |
(8) |
- |
(8) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
(3) |
- |
(3) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
1 898 |
(445) |
2 343 |
2 662 |
(49) |
2 711 |
(28,7%) |
(13,6%) |
Impôt |
(308) |
142 |
(450) |
(728) |
16 |
(743) |
(57,7%) |
(39,5%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(0) |
- |
(0) |
8 |
- |
8 |
ns |
ns |
Résultat net |
1 590 |
(303) |
1 893 |
1 942 |
(33) |
1 976 |
(18,1%) |
(4,2%) |
Intérêts
minoritaires |
(107) |
1 |
(108) |
(130) |
- |
(130) |
(17,4%) |
(16,6%) |
Résultat net part du Groupe |
1 483 |
(302) |
1 785 |
1 813 |
(33) |
1 846 |
(18,2%) |
(3,3%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
62,2% |
|
58,9% |
62,6% |
|
62,2% |
-0,3 pp |
-3,3 pp |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net part du Groupe hors FRU |
1 580 |
(302) |
1 882 |
1 815 |
(33) |
1 848 |
(13,0%) |
+1,8% |
Au deuxième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent est resté stable par
rapport au deuxième trimestre 2019, à
8 536 millions d'euros, il affiche une hausse de
+2,2% pour les pôles métiers hors Activités Hors Métiers. Ce niveau
de revenus sur le trimestre a été rendu possible grâce à un niveau
d’activité qui est resté dynamique malgré le contexte sanitaire, en
particulier dans le pôle Grandes clientèles, qui affiche une
croissance de +20,9% de ses revenus
(+310 millions d’euros) ; les
Caisses régionales enregistrent également une légère
croissance des revenus sous-jacents (+1,2%, soit
+39 millions d’euros), de même que le pôle Gestion de
l’épargne et Assurances (+1,6%, soit
+24 millions d’euros). En revanche, les pôles Banques de
proximité en France et à l’international ainsi que les
Services financiers spécialisés enregistrent un recul de
leurs revenus sur la période, affichant respectivement une baisse
de -6,5% / -106 millions d’euros et -11,7% /
‑80 millions d’euros.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors FRU (Fonds de résolution unique) sont en
recul de -5,2% par rapport au
deuxième trimestre 2019 pour s’établir à
5 031 millions d’euros. A l’exception du pôle
Grandes clientèles qui voit ses charges augmenter de
+55 millions d’euros (+7,0%), tous les autres pôles
affichent une baisse de leurs charges sur la période, en
particulier toutes les Banques de proximité
(Caisses régionales -8,9% /
‑198 millions d’euros ; LCL : -5,1% /
-29 millions d’euros ; Banque de proximité à
l’international : -3,5% / ‑16 millions d’euros). Ces
baisses s’expliquent notamment par des baisses de frais de
personnel et de frais de déplacements. Au global, le Groupe affiche
un effet ciseau positif de
+5,2 points de pourcentage
(Caisses régionales :
+10,1 points de pourcentage). La contribution au
Fonds de résolution unique a été complétée ce trimestre à
hauteur de 107 millions d’euros supplémentaires (contre
4 millions d’euros au deuxième trimestre 2019). Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU s’élève à
58,9%, en amélioration de
3,3 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2019.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
affiche donc une croissance de +5,4% à
3 398 millions d’euros par rapport au
deuxième trimestre 2019. Hors contribution au FRU, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint
3 505 millions d’euros, en hausse de +8,6% par
rapport au deuxième trimestre 2019.
Le coût du risque de crédit est
en hausse significative (x2 par rapport au
deuxième trimestre 2019), en raison d’une hausse du
provisionnement des encours sains dans le contexte de la crise du
Covid-19 pour tous les métiers. Il s’élève à
1 208 millions d’euros sur le
deuxième trimestre 2020, contre
598 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019. La qualité des actifs est
bonne : le taux de créances douteuses est stable à 2,4% à fin
juin 2020 et le taux de couverture est élevé à 84,5%, en
hausse de 0,2 point de pourcentage sur le trimestre. Le
portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté habitat (46%
des encours bruts au niveau du Groupe) et grandes entreprises (16%
des encours bruts au niveau de Groupe). Le stock de provisions
atteint 20,1 milliards d’euros à fin juin 2020, dont
30% porte sur les encours sains (Stages 1 & 2).
Progressivement, dès le premier trimestre 2020, le contexte et les
incertitudes liées à la conjoncture économique mondiale ont été
pris en compte, en intégrant les effets attendus des mesures de
soutien annoncées. Les niveaux de provisionnement ont été
déterminés pour refléter la dégradation brutale de l’environnement,
en tenant compte de plusieurs scénarios économiques pondérés, et en
appliquant des ajustements forfaitaires sur les portefeuilles de la
banque de proximité et sur les entreprises et compléments
spécifiques sur des secteurs ciblés : tourisme, automobile,
aéronautique, grande distribution textile, énergie,
supply chain). Plusieurs scénarios économiques pondérés ont
été utilisés pour définir le provisionnement des encours sains,
dont un scénario plus favorable (PIB à -7% en France en 2020 +7,3%
en 2021, +1,8% en 2022) et un scénario plus défavorable (PIB à
-15,1% en France en 2020, +6,6% en 2021 et +8% en 2022).
La hausse du provisionnement sur encours sains
explique 70% de la hausse du provisionnement total entre le
deuxième trimestre 2019 et le deuxième trimestre 2020. Le
coût du risque sur encours6
annualisé sur le premier semestre 2020
atteint 45 points de base (contre
33 points de base sur quatre trimestres glissants et
51 points de base en vision trimestrielle
annualisée). Le provisionnement sur les Stages 1 & 2 s’élève à
424 millions d’euros, contre 0 euro au
deuxième trimestre 2019 et 398 millions d’euros
au premier trimestre 2020. Le provisionnement sur risques
avérés s’élève à 785 millions d’euros (contre
588 millions d’euros au deuxième trimestre 2019
et 516 millions d’euros au
premier trimestre 2020).
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 2 343 millions d'euros, en
baisse de -13,6% par rapport au deuxième trimestre 2019.
Outre les variations du résultat d’exploitation explicitées
ci-dessus, le résultat avant impôt sous-jacent intègre également la
contribution des sociétés mises en équivalence pour
78 millions d’euros (en baisse de -17,0% notamment du
fait des Joint-ventures de CA-CF) ainsi que le résultat net sur
autres actifs qui atteint 78 millions ce trimestre
(contre -8 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019) et qui intègre une plus-value
immobilière enregistrée par CA Italia. La charge
d’impôt sous-jacente est en baisse de
-39,5% sur la période. Le taux d’impôt sous-jacent est en
baisse de -8,6 points de pourcentage à 19,8%,
principalement en lien avec la baisse du taux d’impôt en France
depuis début 2020. Ainsi, le résultat net sous-jacent avant
déduction des minoritaires est en baisse de -4,2% et le
résultat net part du Groupe sous-jacent en
baisse de -3,3% par rapport au
deuxième trimestre 2019.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au
S1-2020 et au S1-2019
En m€ |
S1-20 publié |
Eléments spécifiques |
S1-20 sous-jacent |
S1-19 publié |
Eléments spécifiques |
S1-19 sous-jacent |
S1/S1 publié |
S1/S1 sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
16 462 |
(452) |
16 914 |
16 682 |
(175) |
16 857 |
(1,3%) |
+0,3% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(10 584) |
(75) |
(10 509) |
(10 585) |
- |
(10 585) |
(0,0%) |
(0,7%) |
FRU |
(562) |
- |
(562) |
(426) |
- |
(426) |
+31,9% |
+31,9% |
Résultat brut d'exploitation |
5 316 |
(527) |
5 843 |
5 671 |
(175) |
5 846 |
(6,3%) |
(0,0%) |
Coût du risque de
crédit |
(2 137) |
- |
(2 137) |
(879) |
- |
(879) |
x 2,4 |
x 2,4 |
Sociétés mises en
équivalence |
168 |
- |
168 |
188 |
- |
188 |
(10,8%) |
(10,8%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
84 |
- |
84 |
3 |
- |
3 |
x 29,2 |
x 29,2 |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
(3) |
- |
(3) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
3 428 |
(527) |
3 955 |
4 983 |
(175) |
5 158 |
(31,2%) |
(23,3%) |
Impôt |
(789) |
148 |
(937) |
(1 576) |
57 |
(1 633) |
(50,0%) |
(42,6%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(1) |
- |
(1) |
8 |
- |
8 |
ns |
ns |
Résultat net |
2 638 |
(379) |
3 017 |
3 415 |
(118) |
3 534 |
(22,8%) |
(14,6%) |
Intérêts
minoritaires |
(248) |
3 |
(251) |
(253) |
- |
(253) |
(2,0%) |
(0,9%) |
Résultat net part du Groupe |
2 391 |
(376) |
2 767 |
3 163 |
(118) |
3 281 |
(24,4%) |
(15,7%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
64,3% |
|
62,1% |
63,5% |
|
62,8% |
+0,8 pp |
-0,7 pp |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net part du Groupe hors FRU |
2 913 |
(376) |
3 289 |
3 569 |
(118) |
3 687 |
(18,4%) |
(10,8%) |
Au premier semestre 2020, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
baisse de -15,7% par rapport au
premier semestre 2019. Le produit net bancaire
sous-jacent est en hausse de +0,3% et les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU baissent de -0,7%, générant un effet de
ciseau positif de +1,0 point de pourcentage. La
contribution au FRU augmente de 31,9%, à
562 millions d’euros. Hors contribution au FRU, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint
6 405 millions d’euros, en hausse de +2,1% par rapport au
premier semestre 2019. Le coût du risque de crédit est
multiplié par 2,4 et la charge d’impôt diminue de 42,6% par rapport
au premier semestre 2019.
Caisses régionales
L’activité commerciale des
Caisses régionales est dynamique sur ce trimestre
avec une croissance des encours toujours forte.
Les encours de crédits atteignent 543,3 milliards
d’euros (530,6 milliards d’euros hors PGE) en progression de 8,4%
par rapport au deuxième trimestre 2019 (+5,9% hors PGE). La hausse
est forte sur les crédits habitat (+7%) et les
crédits accordés aux entreprises, professionnels et
agriculteurs (+14%). Les réalisations de
crédits augmentent par rapport au deuxième trimestre 2019
(+32,6%) mais sont en baisse lorsqu’on exclut les PGE (-14,8%).
L’activité est particulièrement dynamique en juin,
avec un niveau de production de crédits au mois de juin 2020
supérieur au niveau de production du mois de juin 2019 (+36,1% dont
+6,9% sur l’habitat, +2,9% hors PGE). D’autres indicateurs
témoignent d’une forte reprise : le nombre de simulation de crédits
et le nombre de souscriptions à des contrats d’épargne ont augmenté
respectivement de 75% et 63% (dont 67% de la hausse liée à des
contrats d’épargne de bilan) entre mars 2020 et juin 2020. La
collecte bilan atteint 495,9 milliards d’euros et
progresse par rapport au deuxième trimestre 2019 de 11,1% (dont
+25,2% sur les dépôts à vue et +8,7% sur les livrets) et la
collecte hors-bilan est stable (-0,5% à 264,7
milliards d’euros) avec des encours d’assurance-vie en légère
augmentation (+0,9%) et des encours liés aux titres et aux valeurs
mobilières en baisse de -4,6%. Enfin, la conquête
brute demeure très active (+480 000
clients) avec une nette accélération en juin (+110 000 clients,
+1,9% juin/juin), et un solde toujours positif de la mobilité
bancaire (+38 500 clients). Dans ce contexte, le fonds
de commerce continue de progresser sensiblement (+27 000
clients supplémentaires en 2020, +6,7% juin/juin).
Au
deuxième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent des
Caisses régionales atteint 3 316 millions d’euros et
est en hausse depuis le deuxième trimestre 2019 (+1,2%). La
marge nette d’intérêt se maintient et le niveau
global des commissions diminue (-2,3%) en raison
d’une modération des commissions de dysfonctionnement et d’une
baisse des commissions de paiements. Le produit net
bancaire de portefeuille diminue également en raison des
valorisations de fin de trimestre en normes internationales mais se
redresse par rapport au premier trimestre 2020. Les charges
hors FRU sous-jacentes sont maitrisées et diminuent sur la
période (-8,9% par rapport au deuxième trimestre 2019) en lien avec
la baisse des frais de personnel. Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent progresse au deuxième trimestre
2020 (+19,6%) grâce à un effet ciseaux positif (+10,1 points de
pourcentage). Au final, malgré un coût du risque
sous-jacent en hausse (+24,9%), le RNPG
sous-jacent des Caisses régionales atteint 663 millions
d’euros et progresse de 17,9%.
Le produit net bancaire
sous-jacent diminue de 3,2% au premier semestre 2020 par rapport au
premier semestre 2019, tout comme le résultat brut
d’exploitation sous-jacent (-5%) en lien avec le
produit net bancaire de portefeuille qui diminue
en raison des valorisations de fin de trimestre en normes
internationales. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent est stable (+0,1 point de pourcentage) avec une
diminution des charges hors FRU
sous-jacentes (-3,1%). Enfin, avec un coût du
risque sous-jacent en hausse (x2,1), la contribution des
Caisses régionales au RNPG sous-jacent du Groupe
est en baisse de 19,8%.
La performance des autres métiers du Groupe
Crédit Agricole est détaillée dans la partie
Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.
* *
*
Commentant ces résultats et l’activité du Groupe
au premier trimestre 2020, Dominique Lefebvre, Président de la
SAS Rue La Boétie et Président du Conseil
d’administration de Crédit Agricole S.A., a indiqué :
« « L’utilité se gagne chaque jour par ce que nous
faisons concrètement pour les citoyens et pour la société. Dans
cette période inédite, les femmes et les hommes du Groupe se sont
totalement engagés pour soutenir les clients et l’économie. Notre
solidité, nos performances financières, nous les mettons au service
de la reprise, dans tous les territoires. C’est notre Raison
d’être, depuis toujours. »
Crédit Agricole
S.A.
Résultats solides (-13,7% S1/S1)
sous l’effet de la croissance du RBE ce semestre (+2,9%) et d’un
provisionnement prudent ; ROTE sous-jacent7
8,5%
- Résultat publié : 954 m€ (-21,9% T2/T2);
PNB publié : 4 897 m€ (-4,9%) ; RBE publié:
1 838 m€ (-12,9%)
- RBE sous-jacent stable au T2
(2 130 Mds€, -0,5% T2/T2), grâce à la stabilité des
revenus (+0,1%) et à une très bonne maîtrise des charges
(-1,9%)
- Amélioration du coefficient d’exploitation de
1,2 pt T2/T2 à 57,4% ; effet ciseaux positif (+2,0 pp)
- RNPG sous-jacent en baisse (-10,9%) sous l’effet de la hausse
du provisionnement (x2,5)
- Bénéfice sous-jacent par action: T2-20 :
0,36€, -10,1% T2/T2 ; S1-20 ; 0,53€, -15,5% S1/S1
Activité soutenue en crédit,
collecte et assurance, forte reprise dans tous les métiers de CASA
en fin de trimestre
- Conquête dynamique (+145 000 clients
professionnels et particuliers en 2020 chez LCL et +55 000
chez CA Italia)
- Progression T2/T2 des encours de gestion
d’actifs (+7,1%), d’assurance-vie (+1,6%), des encours de crédit
hors PGE chez LCL (habitat +7%, professionnels +11% et entreprises
+6%), des encours de crédit chez CA Italie (+4,9%), et des encours
de crédit à la consommation consolidés (+2,2%).
- Progression de la collecte chez LCL (hausse de
la collecte bilan de +13,6% et stabilité de l’épargne hors bilan à
‑1,2%), et chez CA Italia (hausse de la collecte gérée de +5,4% et
de la collecte bilan de 4,6%)
- Taux d’UC dans la collecte brute en hausse (+12,4 pp juin/juin
à 41,6%) et dans les encours en hausse à 22,7% (+0,5 pp
juin/juin). Fort rebond de l’activité post-confinement en
dommages ; résilience du chiffre d’affaires (-0,8% T2/T2)
- Activité commerciale excellente en banque de
marché (+44%) et solide en banque de financement
(+5,7%) ; gestion prudente des risques (VaR modérée à
14 m€ au 30 juin)
- Renouvellement du partenariat entre Amundi et Société
Générale pour 5 ans.
Hausse du provisionnement (x2,5)
liée pour moitié au provisionnement des risques avérés et pour
moitié au provisionnement des encours sains
- Taux de CDL stable (3,2 %), taux de
couverture en hausse (73,4%, +0,9 pp vs mars 20) ;
Stock de provisions à 10,1 Mds€, dont 24% lié au provisionnement
des encours sains ; portefeuille de prêts diversifié, à 46%
sur les entreprises et 27% sur l’habitat ; 73% des EAD
(Exposure at default) Investment grade
- Hausse du provisionnement (908 m€ dont 236 m€
en stage 1 et 667 en stage 3, x2,5 T2/T2, +46,2% T2/T1)
- Coût du risque S1-20 sur encours annualisé 74 pb
Solvabilité très
solide
- Ratio CET1 phasé en hausse sensible (+0,6 pp) à 12,0%,
+4,1 au-dessus de l’exigence SREP (+0,6 pp juin/mars)
intégrant les mesures d’ajustements réglementaires de la BCE
(Quick-Fix pour +41 pb) et l’impact de la remontée des marchés sur
le trimestre sur les réserves latentes sur portefeuilles titres
(+19 pb). Provision pour dividendes T2 de 0,16€ par action.
Ratio non phasé à 11,7%. Ratio phasé pro-forma des
deux mois de carence sur les PGE à 12,0%
- RWA stables sur le trimestre : baisse des
emplois pondérés des métiers (en particulier chez SFS), mesures
d’ajustements réglementaires dont facteur supplétif
(-2,6 Mds€), et ajustements menés par CACIB (-1,5 Md€)
compensent la croissance de de la valeur de mise en équivalence de
l’Assurance (+2,1 Md€). Pro-forma des deux mois de carence sur
les PGE, baisse des RWA de -2,3 Mds€.
Liquidité en
hausse
- 405 Mds€ de réserves au 30/06, en hausse de 67 Mds€ par
rapport au 31/03/2020. Augmentation du
LCR :134,4%8.
- En juin 2020, tirage significatif de 90 Mds€ sur la
facilité TLTRO III, pour soutenir l’activité crédit et
bénéficier d’un coût de refinancement compétitif ;
remboursement des tirages TLTRO II (partiel) et LTRO.
- 96% du programme de financement MLT de marché de 12 Mds€
réalisé à fin juillet.
Activation du Switch, due aux
tensions ce semestre sur les marchés actions et
obligataires
- Impact
positif sur le coût du risque de Crédit Agricole SA, retraité en
éléments spécifiques, de 65 million d’euros (+44 m€ en RNPG) ;
impact solvabilité non significatif. Le Conseil
d’administration de Crédit Agricole S.A., réuni sous la présidence
de Dominique Lefebvre le 5 août 2020, a examiné les
comptes du deuxième trimestre et du
premier semestre 2020.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T2-2020
et au T2-2019
En m€ |
T2-20publié |
Eléments spécifiques |
T2-20sous-jacent |
T2-19publié |
Eléments spécifiques |
T2-19sous-jacent |
T2/T2publié |
T2/T2sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
4 897 |
(288) |
5 185 |
5 149 |
(30) |
5 179 |
(4,9%) |
+0,1% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(2 980) |
(5) |
(2 976) |
(3 033) |
- |
(3 033) |
(1,7%) |
(1,9%) |
FRU |
(79) |
- |
(79) |
(6) |
- |
(6) |
x 13,8 |
x 13,8 |
Résultat brut d'exploitation |
1 838 |
(292) |
2 130 |
2 111 |
(30) |
2 140 |
(12,9%) |
(0,5%) |
Coût du risque de
crédit |
(842) |
65 |
(908) |
(358) |
- |
(358) |
x 2,4 |
x 2,5 |
Sociétés mises en
équivalence |
88 |
- |
88 |
108 |
- |
108 |
(18,3%) |
(18,3%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
82 |
- |
82 |
(1) |
- |
(1) |
ns |
ns |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
1 166 |
(227) |
1 393 |
1 861 |
(30) |
1 890 |
(37,3%) |
(26,3%) |
Impôt |
(86) |
72 |
(158) |
(485) |
9 |
(494) |
(82,3%) |
(68,1%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(0) |
- |
(0) |
8 |
- |
8 |
ns |
ns |
Résultat net |
1 080 |
(155) |
1 235 |
1 384 |
(20) |
1 404 |
(21,9%) |
(12,0%) |
Intérêts
minoritaires |
(126) |
2 |
(129) |
(161) |
0 |
(162) |
(21,9%) |
(20,5%) |
Résultat net part du Groupe |
954 |
(153) |
1 107 |
1 222 |
(20) |
1 242 |
(21,9%) |
(10,9%) |
Bénéfice par action (€) |
0,31 |
(0,05) |
0,36 |
0,39 |
(0,01) |
0,40 |
(22,0%) |
(10,1%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
60,9% |
|
57,4% |
58,9% |
|
58,6% |
+2,0 pp |
-1,2 pp |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 020 |
(153) |
1 173 |
1 227 |
(20) |
1 247 |
(16,8%) |
(6,0%) |
Résultats
Au
deuxième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole S.A. ressort à
954 millions d’euros, contre
1 222 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019. Les éléments
spécifiques de ce trimestre ont eu un effet net
négatif de -153 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent9 atteint
1 107 millions d’euros, en baisse
de -10,9% par rapport au deuxième trimestre 2019. Cette
baisse est attribuable en grande partie à la hausse du coût du
risque. Celle-ci est, pour moitié, liée au provisionnement des
risques avérés, et pour moitié à la mise à jour des paramètres du
provisionnement des encours sains dans le contexte actuel.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre (-153 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe) comprennent
l’impact du soutien mutualiste aux clients professionnels assurés
contre le risque de perte opérationnelle pour
-2 millions d’euros dans les revenus de LCL et
-143 millions d’euros dans les revenus de l’assurance
(impact en résultat net part du Groupe
respectivement de -1 million d’euro et
-97 millions d’euros), l’impact de la soulte de
l’opération de Liability Management menée par
Crédit Agricole S.A. au début du mois de juin 2020
(‑41 millions d’euros en produit net bancaire
et -28 millions d’euros en
résultat net part du Groupe). A ceci s’ajoute
les éléments de volatilité comptable récurrents avec un effet net
négatif de -68 millions d’euros, sur le
résultat net part du Groupe, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe), auxquels s’ajoute la partie de la FVA-Funding Value
Adjustment relative à la variation de spread émetteur, qui n’est
pas couverte, pour 5 millions d’euros, la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-50 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour 14 millions d'euros. Sont
également classés en éléments spécifiques les coûts d’intégration
des entités acquises récemment par CACEIS (Kas Bank et S3) pour -5
millions d’euros en charges d’exploitation et ‑2 millions
d’euros en résultat net part du Groupe. L’activation de la garantie
Switch sur le deuxième trimestre 2020 génère un impact positif en
coût du risque pour +65 millions d’euros dans le pôle
Gestion de l’épargne et Assurances. Au
deuxième trimestre 2019, les éléments spécifiques avaient
eu un effet net, négatif de
‑20 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe, et ils
comprenaient uniquement les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les
gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du
spread émetteur du Groupe) pour -3 millions d’euros, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-6 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour-11 millions d'euros.
Les performances des métiers subissent l’effet
sur le deuxième trimestre 2020 des deux mois de
confinement liés à la crise de la Covid-19 en France et dans la
plupart des pays européens, générant une quasi-mise à l’arrêt des
économies à la fin du premier trimestre 2020 et au début du
deuxième trimestre. Pour autant, le
résultat brut d’exploitation est resté
résilient sur le trimestre à 2 130 millions d’euros
(-0,5% par rapport au deuxième trimestre 2019) grâce à
des revenus qui sont demeurés stables (+0,1% à
5 185 million d’euros) et des charges très bien
maîtrisées par les métiers (-1,9% à
2 976 millions d’euros). Ceci témoigne de
l’excellente efficacité opérationnelle des métiers de Crédit
Agricole S.A., le coefficient d’exploitation s’améliorant de
1,2 point de pourcentage au deuxième trimestre 2020
par rapport au deuxième trimestre 2019. Le
résultat net part du Groupe sous-jacent
est en retrait, néanmoins, de -10,9%. Cette baisse s’explique par
la hausse du coût du risque, qui atteint
908 millions d’euros sur le
deuxième trimestre 2020 (x2,5 par rapport au
deuxième trimestre 2019), tirée pour moitié par la hausse
du provisionnement des risques avérés et pour moitié par la mise à
jour des paramètres de calcul du provisionnement des encours sains.
Ainsi, le pôle Grandes Clientèles, en dépit d’une forte
croissance du résultat brut d’exploitation (+26,7%), est affecté
par la multiplication par 5 du coût du risque et affiche au final
un résultat net part du Groupe en baisse de
-5,3% ; les pôles Banques de proximité et Services financiers
spécialisés ont été particulièrement touchés par les deux mois de
confinement et par des hausses importantes du coût du risque, ils
affichent respectivement des baisses de leur
résultat net part du Groupe de -39% et -27,9%.
En revanche, le pôle Gestion de l’épargne et Assurances enregistre
une hausse de son résultat net part du Groupe
sur le trimestre (+11,0%) bénéficiant de conditions de marché plus
favorables sur cette dernière période, qui viennent compenser
partiellement l’effet défavorable du premier trimestre.
Au deuxième trimestre 2020, les
revenus sous-jacents ont atteint
5 185 millions d’euros et sont restés stables par rapport
au deuxième trimestre 2019 (+0,1%). Les revenus du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances enregistrent une hausse modérée
de +1,5% : l’assurance enregistre une nette hausse +13,5%,
bénéficiant d’un effet marché plus favorable
(140 millions d’euros au deuxième trimestre) qu’au
premier trimestre, la gestion d’actifs (-7,5%) est pénalisée par la
baisse des commissions nettes de gestion malgré un bon niveau de
commissions de surperformance et des résultats financiers en
hausse. Les activités de proximité (Banques de proximité et
Services financiers spécialisés) ont été fortement pénalisés par la
quasi-mise à l’arrêt des économies et enregistrent une baisse de
leurs revenus sous-jacents, respectivement de -6,6% et -11,7%. A
l’inverse, les activités Corporates et Institutionnels ont été très
dynamiques ce trimestre, générant de hauts niveaux de revenus dans
le pôle Grandes clientèles. Ainsi, l’activité exceptionnelle
en Banque de marché a permis de générer une hausse des revenus de
+31,7% sur le deuxième trimestre 2020 par rapport au
deuxième trimestre 2019. La banque de financement a
également enregistré un bon niveau d’activité sur la période,
enregistrant une hausse de +5,8% de ses revenus. Enfin, les
activités de services aux institutionnels affichent une hausse de
+23,9% grâce à l’entrée de nouveaux clients ainsi qu’à un effet
périmètre lié aux acquisitions de fin d’année dernière. Le PNB
récurrent, à savoir le PNB adossé à un stock (encours de
crédit/collecte, actifs sous gestion) ou à un contrat (assurances
dommages, prévoyance) représente 77% du PNB total.
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors FRU sont en diminution de -1,9% sur la période,
permettant d’afficher des indicateurs d’efficacité opérationnelle
de très bons niveaux : le coefficient d’exploitation ressort à
57,4%, en amélioration de 1,2 point de pourcentage par rapport
au deuxième trimestre 2019 et l’effet ciseaux ressort
positif, à 1,3 point de pourcentage. A l’exception du pôle
Grandes clientèles qui enregistre une hausse de +7,0% de ses
charges hors FRU (notamment liée à un effet de base dans la Banque
de financement et d’investissement : reprise de provision sur
frais de personnel au deuxième trimestre 2019, ainsi
qu’un effet périmètre lié aux dernières acquisitions dans les
Services financiers aux institutionnels), tous les autres pôles
enregistrent une baisse de leurs charges hors FRU sur ce trimestre.
Ainsi, le pôle Gestion de l’épargne et Assurances enregistre une
baisse de -3,7%, tirée par la Gestion d’actifs (-7,5%, grâce à la
baisse des rémunérations variables et toujours aux synergies de
coûts réalisées suite à l’intégration de Pioneer), qui vient
compenser la hausse enregistrée par les assurances (+4,1%, liée
notamment à une hausse des effectifs pour accompagner le
développement des métiers). Le pôle Banque de proximité affiche une
baisse de ses charges hors FRU sur le trimestre (‑4,6%), en
enregistrant une baisse des dépenses de personnel pour la France et
en ayant réalisé des économies sur les dépenses externes et les
mobilités pour l’Italie. De même, les
Services financiers spécialisés voient leurs charges hors
FRU diminuer de -6,2% sur le trimestre grâce notamment à un strict
contrôle des coûts chez CACF. Sur les 57 millions d’euros
de baisse des charges sous-jacentes hors FRU constatée entre le
deuxième trimestre 2020 et le
deuxième trimestre 2019, la crise du Covid‑19 a généré
une baisse des charges de -23 millions d’euros, qui se
décompose en 80 millions d’euros de charges évitées
(déplacements, dépenses externes) et 57 millions d’euros
de charges supplémentaires permettant de sécuriser les
collaborateurs. La contribution au Fonds de résolution unique a été
complétée ce trimestre à hauteur de 79 millions d’euros
supplémentaires (contre 6 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019).
Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
ressort à un haut niveau, 2 130 millions d’euros, en
retrait limité de -0,5% par rapport au
deuxième trimestre 2019, résilient compte tenu du
contexte de la crise sanitaire et des deux mois de confinement en
France et en Italie : +20,9% pour le pôle Grandes Clientèles,
+6,5% pour la Gestion de l’épargne et Assurances, -11,7% pour la
Banque de proximité, -16,7% pour les
Services financiers spécialisés). Hors contribution au
FRU, le résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint
2 209 millions d’euros, en hausse de +2,9% par
rapport au deuxième trimestre 2019.
Au 30 juin 2020, les indicateurs de
risque témoignent une nouvelle fois de la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt orienté
grandes entreprises (46% des encours bruts au niveau de Crédit
Agricole SA) et habitat (27%). Ainsi, le taux de créances douteuses
demeure toujours bas à 3,2%
(+0,1 point de pourcentage par rapport au
31 mars 2020) et le taux de couverture élevé à 73,4%, en
amélioration de 1,0 point de pourcentage sur le
trimestre avec un stock total de provisions de
10,1 milliards d’euros). Sur ce stock de provisions, 24%
sont liées au provisionnement des encours sains. Le coût du
risque affiche une hausse significative
(x2,5/-550 millions d’euros, à
‑908 millions d'euros contre
‑358 millions d'euros au
deuxième trimestre 2019 et
-621 millions d’euros au
premier trimestre 2020). Cette hausse s’explique pour 48%
par un provisionnement supplémentaire des encours sains
(Stages/Buckets 1&2) sous l’effet de l’application des règles
IFRS 9 et d’une mise à jour des paramètres de provisionnement
et pour 52% par un provisionnement accru des risques avérés
(Stage/Bucket 3). La charge de ‑908 millions d’euros
sur le deuxième trimestre 2020 se décompose en
provisionnement des encours sains (Stages 1&2) pour
-236 millions d’euros (contre une reprise de
-26 millions d’euros au deuxième trimestre 2019
et une dotation de -223 millions d’euros au
premier trimestre 2020) et du provisionnement des risques
avérés (Stage 3) pour -667 millions d’euros (contre
-371 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019 et
‑382 millions d’euros au
premier trimestre 2020). Le coût du risque sur encours
atteint sur le premier semestre 2020
74 points de base en chiffre annualisé (et 55 points
de base sur quatre trimestres glissants et
86 points de base en vision trimestrielle
annualisée). Dans les quatre métiers principalement contributeurs
au coût du risque, celui-ci enregistre des variations
similaires. Ainsi, LCL affiche un coût du risque à
‑117 millions d’euros (x2,3 par rapport au
deuxième trimestre 2019 et +16,3% par rapport au
premier trimestre 2020) et une augmentation de son coût
du risque sur encours à 33 points de base en
semestriel annualisé (contre 26 points de base sur
quatre trimestres glissants et 35 points de base en
vision trimestrielle annualisée) ; CA Italia enregistre
un coût du risque de -146 millions d’euros sur le
deuxième trimestre 2020, soit 2,4 fois le niveau du
deuxième trimestre 2019 et en hausse de + 77,5% par
rapport au premier trimestre 2020, avec un
coût du risque sur encours atteignant
102 points de base en semestriel annualisé (contre
79 points de base sur quatre trimestres glissants et
129 points de base en vision trimestrielle
annualisée) ; CACF enregistre une hausse de +85,1% du coût du
risque à -218 millions d’euros par rapport au
deuxième trimestre 2019 (et +32,8% par rapport au
premier trimestre 2020), avec un
coût du risque sur encours qui ressort
également en hausse à 211 points de base en
semestriel annualisé (contre 172 points de base sur
quatre trimestres glissants 241 points de base en
vision trimestrielle annualisée). Enfin, en Banque de financement,
le coût du risque du trimestre s’élève à
-312 millions d’euros, contre une dotation de seulement
-39 millions d’euros au deuxième trimestre 2019
et soit 2,3 fois le niveau du premier trimestre 2020. Son
coût du risque sur encours ressort à
78 points de base en semestre annualisé (contre
50 points de base sur quatre trimestres glissants et
102 points de base en vision trimestrielle
annualisée).
Progressivement, dès le premier trimestre 2020,
le contexte et les incertitudes liés à la conjoncture économique
mondiale ont été pris en compte, en intégrant les effets attendus
des mesures de soutien annoncées. Les niveaux de provisionnement
ont été déterminés pour refléter la dégradation brutale de
l’environnement, en tenant compte de plusieurs scénarios
économiques pondérés, et en appliquant des ajustements forfaitaires
sur les portefeuilles de la banque de proximité et sur les
entreprises et compléments spécifiques sur des secteurs
ciblés : tourisme, automobile, aéronautique, grande
distribution textile, énergie, supply chain). Plusieurs
scénarios économiques pondérés ont été utilisés pour définir le
provisionnement des encours sains, dont un scénario plus favorable
(PIB à -7% en France en 2020 +7,3% en 2021, +1,8% en 2022) et un
scénario plus défavorable (PIB à -15,1% en France en 2020, +6,6% en
2021 et +8% en 2022).
La contribution des
sociétés mises en équivalence
ressort en baisse de -18,3%, à
88 millions d’euros, traduisant notamment le repli de la
contribution des Joint-Ventures dans le crédit à la consommation
(-22,7% au deuxième trimestre 2020 par rapport au même
trimestre 2019, liée notamment à une hausse du coût du risque
chez Wafasalaf de 26 millions d’euros) en dépit d’une
légère croissance de la contribution des Joint-Ventures dans la
gestion d’actifs (+26,6%).
Le résultat net sur autres
actifs enregistre ce trimestre un impact positif de
+82 millions d’euros, qui s’explique notamment par le
gain enregistré par CA Italia sur la vente d’un actif
immobilier pour +65 millions d’euros.
Le résultat sous-jacent10
avant impôt, activités cédées et minoritaires ressort ainsi
en diminution de -26,3%, à
1 393 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 12,1%, en baisse de
-15,6 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2019, la charge d’impôt sous-jacente
est en baisse de -68,1% à -158 millions d’euros. Le taux
d’impôt du deuxième trimestre 2020 est notamment impacté
par la baisse du taux d’impôt en France depuis le
1er janvier 2020 (32,02% au lieu de 34,43%), par l’effet
favorable des filiales étrangères qui ont un taux d’impôt moins
élevé qu’en France, et par un boni fiscal chez Agos pour 63 m€ lié
à l’Affrancamento. Le
résultat net avant minoritaires affiche donc
une baisse de -12,0%.
La part de résultat net attribuée
aux intérêts minoritaires est en baisse de -20,5% à
129 millions d'euros. Cela s’explique par plusieurs
effets contraires : d’une part la baisse des intérêts
minoritaires principalement pour Amundi (‑9,7%) et CA Italia
(-57,0%) et d’autre part la hausse de la part attribuée aux
intérêts minoritaires pour CACEIS au profit de Santander
(+79,0%).
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -10,9% par
rapport au deuxième trimestre 2019 à
1 107 millions d'euros. Hors
contribution au FRU, la baisse est de -6,0%.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au S1-2020
et au S1-2019
En m€ |
S1-20publié |
Eléments spécifiques |
S1-20sous-jacent |
S1-19publié |
Eléments spécifiques |
S1-19sous-jacent |
S1/S1publié |
S1/S1sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
10 097 |
(225) |
10 322 |
10 004 |
(78) |
10 081 |
+0,9% |
+2,4% |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(6 235) |
(65) |
(6 170) |
(6 136) |
- |
(6 136) |
+1,6% |
+0,5% |
FRU |
(439) |
- |
(439) |
(337) |
- |
(337) |
+30,0% |
+30,0% |
Résultat brut d'exploitation |
3 423 |
(290) |
3 713 |
3 530 |
(78) |
3 607 |
(3,0%) |
+2,9% |
Coût du risque de
crédit |
(1 463) |
65 |
(1 529) |
(582) |
- |
(582) |
x 2,5 |
x 2,6 |
Sociétés mises en
équivalence |
178 |
- |
178 |
193 |
- |
193 |
(7,7%) |
(7,7%) |
Gains ou pertes
sur autres actifs |
87 |
- |
87 |
22 |
- |
22 |
x 4 |
x 4 |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 226 |
(224) |
2 450 |
3 163 |
(78) |
3 240 |
(29,6%) |
(24,4%) |
Impôt |
(347) |
55 |
(401) |
(880) |
23 |
(903) |
(60,6%) |
(55,6%) |
Rés. net des
activ. arrêtées ou en cours de cession |
(1) |
- |
(1) |
8 |
- |
8 |
ns |
ns |
Résultat net |
1 879 |
(170) |
2 048 |
2 291 |
(54) |
2 346 |
(18,0%) |
(12,7%) |
Intérêts
minoritaires |
(287) |
3 |
(290) |
(307) |
1 |
(308) |
(6,4%) |
(5,6%) |
Résultat net part du Groupe |
1 592 |
(167) |
1 758 |
1 985 |
(53) |
2 038 |
(19,8%) |
(13,7%) |
Bénéfice par action (€) |
0,47 |
(0,06) |
0,53 |
0,61 |
(0,02) |
0,63 |
(22,4%) |
(15,5%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
61,7% |
|
59,8% |
61,3% |
|
60,9% |
+0,4 pp |
-1,1 pp |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net part du groupe hors FRU |
1 984 |
(167) |
2 151 |
2 297 |
(53) |
2 350 |
(13,6%) |
(8,5%) |
Sur l’ensemble du
premier semestre 2020, le
résultat net part du Groupe publié est de
1 592 millions d'euros, contre
1 985 millions d'euros au
premier semestre 2019, soit une baisse de -19,8%.
Les éléments spécifiques pour le
premier semestre 2020 ont eu un effet négatif de
-167 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié. S’ajoutant
aux éléments du deuxième trimestre déjà mentionnés supra, les
éléments du premier trimestre 2020 qui avaient eu un
impact négatif de -54 millions d'euros et correspondaient
également aux éléments de volatilité comptable récurrents, à savoir
le DVA pour -14 millions d'euros, les couvertures de
portefeuilles de prêts en Grandes clientèles pour
+81 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-7 millions d’euros chez LCL et pour
-20 millions d’euros dans le pôle
Activité hors métiers. Les éléments spécifiques
du premier semestre 2019 avaient eu un impact de
‑53 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Par rapport à ceux du deuxième trimestre 2019 déjà
mentionnés supra, ils ont eu un impact de
-33 millions d'euros sur le
résultat net part du Groupe au
premier trimestre 2019, soit les éléments de volatilité
comptable récurrents, à savoir le DVA pour
-6 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de
prêts en Grandes clientèles pour -14 millions d'euros et
les variations de la provision Epargne Logement pour
-5 millions d’euros chez LCL et pour
-8 millions d’euros dans le pôle
Activité hors métiers.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à
1 758 millions d'euros, en baisse
de -13,7% par rapport au
premier semestre 2019.
Le bénéfice par action sous-jacent
atteint 0,53 euro par action, en baisse de
-15,5% par rapport au
premier semestre 2019.
Le RoTE11 annualisé net des
coupons annualisés d’Additional Tier 1 (retour sur fonds
propres part du Groupe hors incorporels) atteint
8,5% sur le
premier semestre 2020, en retrait par rapport à
l’année 2019 (11,0%). Les RoNE (retour sur capital alloué
normalisé) annualisés sont en baisse ce semestre, en lien avec la
baisse des résultats, par rapport à l’année 2019.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +2,4% par rapport
au premier semestre 2019, grâce à une croissance
significative des revenus du pôle Grandes clientèles (+15,0%),
tandis que les activités de proximité ont été fortement impactés
par la crise sanitaire (-3,0% dans la Banque de proximité
et -8,3% dans les Services financiers spécialisés) et que
les revenus du pôle Gestion de l’épargne et Assurances ont été
fortement pénalisés par un effet marché négatif (-4,3%).
Les charges d’exploitation
sous-jacentes sont globalement stables (croissance limitée de
+0,5%, hors contribution au FRU, cette dernière
étant en forte augmentation, de +30,0% à
439 millions d'euros au premier semestre 2020
contre 337 millions d'euros au
premier semestre 2019. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’élève à
59,8%, en amélioration de
1,1 point de pourcentage. Hors contribution au FRU,
le résultat brut d’exploitation sous-jacent atteint
4 152 millions d’euros, en hausse de +5,3% par
rapport au premier semestre 2019.
Enfin, le
coût du risque affiche une hausse
significative (x2,5/-947 millions d’euros, à -1
529 millions d'euros contre
‑582 millions d'euros au
premier semestre 2019).
Activité
La dynamique commerciale a été soutenue
sur le trimestre, grâce au dynamisme des encours, de gestion
d’actifs (+7,1%), d’assurance-vie (+1,6%), des encours de crédit en
banque de proximité (+7% chez LCL hors PGE, +4,9% chez CA Italia)
et des encours de crédit à la consommation consolidés (+2,2%). La
collecte a progressé chez LCL (hausse de la collecte bilan de
+13,6% et stabilité de l’épargne hors bilan à -1,2%), et chez CA
Italia (hausse de la collecte gérée de +5,4% et de la collecte
bilan de 4,6%). Le taux d’UC dans la collecte brute est en hausse
(+12,4 points de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2019
à 41,6%), tout comme celui dans les encours, à 22,7% (+0,5 point de
pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2019). Le chiffre
d’affaires en protection des personnes a été résilient (-3,5% par
rapport au deuxième trimestre 2019), tout comme celui en
assurance-dommages (-0,8% par rapport au deuxième trimestre 2019).
La conquête brute a été dynamique (+145 000 clients professionnels
et particuliers en 2020 chez LCL et +55 000 chez CA Italia) et
le fonds de commerce a continué de croître (+10 000 clients
chez LCL en 2020 et +1 500 chez CA Italia). L’activité
commerciale a été exceptionnelle en banque de marché (+44% par
rapport au deuxième trimestre 2019) et solide en banque de
financement (+5,7%), et la gestion des risques reste prudente (VaR
modérée à 14 m€ au 30 juin).
L’activité a repris fortement en juin,
avec notamment des simulations de crédits habitat en hausse chez
LCL (+38,8% entre mars et juin 2020), une hausse de la production
commerciale dans le pôle Services financiers spécialisés (+170%
pour CA-CF et +90% en crédit-bail pour CAL&F entre avril et
juin 2020) et une hausse du nombre de souscriptions d’affaires
nouvelles en assurance-dommages (+63% entre mars et juin 2020).
- En Epargne/Retraite, les encours (épargne,
retraite et prévoyance) atteignent 302,1 milliards d’euros, en
hausse de +1,6% par rapport à juin 2019, dont 68,5 milliards
d’euros d’unités de compte, en progression 3,9% sur un an. La part
des unités de comptes dans les encours atteint 22,7%, en hausse de
+1,2 point de pourcentage par rapport au premier trimestre 2020. Le
chiffre d’affaires s’élève à 3,8 milliards d’euros sur le deuxième
trimestre 2020 (en baisse de -51,8% par rapport au deuxième
trimestre 2019), et la collecte nette totale est négative à -0,9
milliard d’euros soit en diminution de -4,3 milliards d’euros par
rapport au deuxième trimestre 2019. Ce trimestre a cependant été
marqué par une décollecte en euros (-1,8 milliard d’euros) et par
une collecte nette positive en unités de compte (+0,9 milliard
d’euros). La part des contrats UC dans la collecte brute atteint
41,6%, en hausse de +12,4 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2019 et de +0,3 point de pourcentage par rapport
au trimestre précédent. La solvabilité de Crédit Agricole
Assurances est à un niveau confortable, à 233%, très supérieure à
la borne supérieure de notre fourchette de pilotage 160%-200%. La
Provision pour participations aux excédents (PPE) atteint
11,5 milliards d’euros au 30 juin, soit 5,5% du total des
encours, en dotation de 0,6 milliard d’euros. Celle-ci peut venir
en support au taux de rendement moyen annualisé des actifs du fonds
général, qui atteint 2,50%12 au 30/06/2020, soit un niveau déjà
nettement supérieur au taux minimum garanti moyen (0,28% à fin
2019).
- En Assurances dommages,
Crédit Agricole Assurances enregistre une légère baisse
des primes, de -0,8% au deuxième trimestre 2020 par rapport au
deuxième trimestre 2019. Pacifica enregistre un apport net
d’environ + 43 000 contrats
sur le trimestre, pour atteindre près de 14,2 millions de
contrats à fin juin 2020, soit une hausse de +3,1% sur un an.
Le taux d’équipement des clients particuliers13 progresse dans les
réseaux de LCL (25,2% à fin juin 2020, soit une augmentation
de +0,6 point de pourcentage depuis juin 2019) et
des Caisses régionales (41,0% à fin juin 2020, soit une
augmentation de +1,0 point de pourcentage depuis juin 2019),
ainsi que chez CA Italia (15,9% à fin juin 2020, soit une
augmentation de +1,3 point depuis juin 2019). Le ratio combiné
reste maîtrisé, à 97,7%, en légère hausse de 2,5 points de
pourcentage sur un an. En
prévoyance/emprunteur/collectives, le chiffre
d’affaires atteint ce trimestre près de 958 millions, en baisse de
-3,5% par rapport au deuxième trimestre 2019.
- La Gestion d’actifs (Amundi) enregistre ce
trimestre une décollecte nette limitée malgré le contexte inédit
(-0,8 milliard d’euros), et une bonne dynamique de la collecte sur
les actifs moyen long terme (MLT) (+3,5 milliards d’euros). La
collecte MLT sur la clientèle retail (hors Joint venture) résiste,
à -1,7 milliard d’euros avec une bonne résilience dans les réseaux
(en France avec +1,2 milliard d’euros et à l’international avec
-0,1 milliard d’euros) ; dans le segment Distributeurs tiers,
les sorties du trimestre (‑2,7 milliards d’euros) sont concentrées
au mois d’avril, et les flux sont redevenus positifs en juin. La
collecte nette est de bon niveau sur les Joint Ventures (+3,1
milliards d’euros) et dynamique sur les institutionnels et
corporates MLT (+4,6 milliards d’euros), en raison d’une
reprise de l’appétence au risque de des clients institutionnels et
souverains. Les encours sous gestion restent ainsi à un niveau
toujours élevé à 1 592 milliards d’euros à fin juin 2020, en
hausse de +7,1% par rapport à fin juin 2019. L’effet marché sur les
encours sous gestion est de +64,9 milliards d’euros par rapport à
mars 2020. A noter ce trimestre le renouvellement du
partenariat entre Amundi et Société Générale pour 5
ans.
- Les Banques de proximité maintiennent une
bonne résilience de leur activité. La production de crédit habitat
est en baisse pour LCL (-9,8% au deuxième trimestre 2020 par
rapport au deuxième trimestre 2019), mais est stable pour CA Italia
(-0,8% ce trimestre, mais nette reprise en juin de la production
crédit habitat, de +26,9% par rapport au mois d’avril 2020).
Toutefois, les encours de crédit continuent à augmenter dans les
banques de proximité : en France avec, pour LCL, une croissance de
+11,2% des crédits fin juin 2020 par rapport à fin juin 2019,
notamment portée par les crédits habitat (+8,5%), les crédits
entreprises (+18,0%) et les crédits professionnels (+27,3%), mais
aussi en Italie avec, pour CA Italia, une croissance de +4,9%
des crédits fin juin 2020 par rapport à fin juin 2019, tirée par
les crédits aux particuliers (+4,2%) et les crédits aux
professionnels (+1,5%), ainsi que les crédits aux grandes
entreprises et PME (+8,9%), et, enfin, pour l’ensemble des Banque
de Proximité à l’International hors Italie, une croissance des
crédits de +1,8% fin juin 2020 par rapport à fin juin 2019,
notamment portées par l’Egypte (+19,0%14) et le Maroc (+3,8%14),
malgré une baisse en Ukraine (-10,8%14) et en Pologne (-3,4%14). En
France, les renégociations de crédits habitat de LCL sont en baisse
ce trimestre et atteignent 0,6 milliard d’euros d’encours au ce
trimestre, contre 0,9 milliard d’euros au premier trimestre 2020,
soit une différence de 0,3 milliard d’euros, et restent
très en-deçà du point haut de 5,2 milliards d’euros du
quatrième trimestre 2016. La collecte hors bilan reste stable
pour LCL (-0,7%), impactée par un effet marché toujours négatif,
malgré une remontée ce trimestre et est en hausse pour CA Italia
(+4,6%). La collecte bilan est en hausse sur tous les marchés, de
+13,1% par rapport à juin 2019 pour LCL en France liée
notamment à une progression de l’épargne des particuliers, tirée
par les dépôts à vue (+28,2%) et les livrets (+4,9%) ; elle
progresse de +4,6% pour CA Italia, notamment portée par la hausse
des dépôts des entreprises depuis le début de l’année ; et
enfin de +5,5% pour l’ensemble des Banque de Proximité à
l’International hors Italie, tirée par le Maroc (+7,5%14) et
l’Ukraine (+11,4%14). Le taux d’équipement en Assurances
automobile, MRH, santé, juridique ou GAV est en hausse chez LCL à
25,2% (+0,6 point de pourcentage) et chez CA Italia 15,9% (+1,3
point de pourcentage).
- Au sein du pôle des
Services financiers spécialisés, la
production commerciale de CA-CF
atteint 7,1 milliards d’euros, en baisse de 40% par rapport au
deuxième trimestre 2019, notamment liée à une baisse sur
Agos (-51%) et sur les partenariats
automobiles (-43% dont -51% sur FCA Bank). Les
contributions des Caisses régionales et de
LCL affichent également une baisse sensible
(respectivement -41,3% et -40%). Le ralentissement de l’activité au
sein de GAC Sofinco est, lui, plus modéré, avec une baisse de la
production commerciale de -10% par rapport au deuxième trimestre
2019. Plus globalement, l’activité est à nouveau soutenue
depuis le mois de juin avec une production commerciale de
CA-CF en hausse de +170%/+2,3 milliards d’euros entre avril 2020 et
juin 2020 (219% en France et 145% à l’international). Plus
spécifiquement, la production en Chine a augmenté de 97% entre mars
2020 et juin 2020. CA-CF a également continué de soutenir ses
clients durant cette période avec la mise en place de 400 000
moratoires. Dans ce contexte, les encours gérés
atteignent 88,4 milliards d’euros et diminuent de -2,4% par
rapport au deuxième trimestre 2019, avec une contribution des
partenariats automobiles en baisse (-6,6%) et une
contribution des entités du Groupe en hausse
(+1,9%). Les encours consolidés sont quant à eux
stables par rapport au deuxième trimestre 2019 (+0,2%), et
atteignent 34,3 milliards d’euros. La production de
CAL&F diminue également par rapport au deuxième
trimestre 2019. En effet, la production commerciale en
affacturage est en baisse (-9,2% à 3,8 milliards
d’euros) notamment en France (-51% à 1,8 milliard
d’euros). A l’inverse, à l’international, la
production augmente de 1,6 milliard d’euros pour atteindre 1,9
milliard d’euros grâce au démarrage de contrats importants en
Allemagne. Dans ce contexte, le chiffre d’affaires
factoré diminue sur la période (-24,6% par rapport au
deuxième trimestre 2019 à 15,5 milliards d’euros). Par
ailleurs, la production commerciale en
crédit-bail atteint 1 milliard d’euros et baisse de 23,9%
par rapport au deuxième trimestre 2019, notamment en
France et en Pologne
(respectivement -215 millions d’euros et -84 millions d’euros) mais
l’activité reprend depuis juin avec une progression de la
production de 90% entre avril 2020 et juin 2020. Enfin, les
encours financés en crédit‑bail s’établissent à
15,1 milliards d’euros et progressent de +2,2% par
rapport au deuxième trimestre 2019.
- L’activité du pôle Grandes clientèles est très
dynamique ce trimestre, avec des revenus
sous-jacents en hausse au deuxième trimestre 2020
par rapport au deuxième trimestre 2019 (+20,9% à 1,8 milliard
d’euros) notamment sur la banque de marché et
d’investissement (+38% à 780 millions, dont +44% pour la
banque de marché) grâce à une forte contribution de tous
les métiers. Les originations
obligataires affichent un record
d’activité, le volume d’activité a été multiplié par
deux par rapport au deuxième trimestre 2019. Les positions
de premier plan de CA-CIB ont été confirmées sur ce
segment (#1 en All French Corporate bonds, #1 en Global Green,
Social and Sustainability bonds15). Le métier Fixed Income
Credit and Change (FICC) réalise par ailleurs une
très bonne performance (croissance de +44% des
revenus y compris CVA au deuxième trimestre 2020 par rapport au
deuxième trimestre 2019) témoignant de l’efficacité de
notre modèle relationnel. La VaR
réglementaire au 30/06/2020 est en hausse modérée et reste
à un niveau bas, en lien avec notre gestion
prudente des risques (14 millions d’euros au
30 juin 2020 vs 22,2 millions d’euros au 31 mars 2020, VaR
réglementaire moyenne : 18,8 millions d’euros au T2-2020 vs
11,4 millions d’euros au T1-2020). La banque de
financement présente des revenus sous-jacents en hausse
(+5,8% par rapport au deuxième trimestre de 2019) à 720 millions
d’euros grâce à sa capacité à mobiliser l’ensemble des
solutions de financements pour nos clients (underwriting,
club deal et prêt bilatéral). En particulier, la performance a été
très bonne sur les crédits syndiqués. CA-CIB a
renforcé ses parts de marché sur ce métier (7,6%
vs 6,9% à fin juin 201916) et devient ainsi le
2ème acteur sur le marché EMEA des crédits
syndiqués. Au global, les revenus de la banque
commerciale progressent de 22,4% pour s’établir à
408 millions d’euros. Les financements
structurés enregistrent quant à eux une baisse de leurs
revenus (-10,2%) sous l’effet d’un ralentissement conjoncturel de
l’activité. Par ailleurs, en lien avec son modèle Originate to
Distribute, la Banque de financement a enregistré un taux de
distribution primaire moyen sur les douze derniers mois de 39%, en
baisse de 5 points de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2019.
- Enfin, les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent ce trimestre de
bons niveaux d’encours conservés
(3 873 milliards d’euros à fin juin 2020, en hausse
de +35% sur un an) et d’encours administrés (2 005
milliards d’euros, en hausse de +10% sur un an) grâce à la
conquête de nouveaux clients qui compense un effet
marché défavorable (+173 milliards d’euros en AuC et +36 milliards
d’euros en AuA) et grâce à la consolidation de KAS Bank et
Santander Securities Services (+826 milliards d’euros en
AuC et +150 milliards d’euros en AuA).
Analyse des résultats des pôles et métiers de
Crédit Agricole S.A.
Gestion de l’épargne et
Assurances
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe sous-jacent de 551 millions
d’euros au deuxième trimestre 2020, en hausse de +11,0% par rapport
au deuxième trimestre 2019. Le pôle contribue à hauteur de 50% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit
Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le deuxième trimestre 2020 et de
28% aux revenus sous-jacents hors AHM.
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe sous-jacent de
907 millions d’euros au premier semestre 2020, en baisse de
-4,4% par rapport au premier semestre 2019.
Au 30 juin 2020, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 10,0 milliards d’euros dont 8,5 milliards d’euros
sur les Assurances, 1,1 milliard d’euros sur la Gestion d’actifs,
et 0,5 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les emplois
pondérés du pôle sont de 40,9 milliards d’euros dont 24,8 milliards
d’euros sur les Assurances, 11,1 milliards d’euros sur la Gestion
d’actifs et 5,0 milliards d’euros sur la Gestion de fortune.
Uniquement pour ce pôle : ces emplois
pondérés sont calculés en tenant compte de la garantie « Switch »,
qui permet au groupe Crédit Agricole S.A. d’économiser 22 milliards
d'euros17 d’emplois pondérés sur le traitement prudentiel du métier
des Assurances, mais qui pèse à hauteur d’environ -33 millions
d'euros au deuxième trimestre 2020 sur son résultat net part du
groupe.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à lui à 21,4% pour
le premier semestre 2020, contre 27,5% sur l’année 2019.
Assurances
Le PNB sous-jacent est en hausse de +13,5%,
porté notamment par des effets marché favorables au deuxième
trimestre 2020 (+140 millions d’euros) compensant
partiellement l’effet marché négatif du premier trimestre 2020.
Les charges sous-jacentes augmentent de +4,1%, en raison
notamment de la hausse des effectifs pour accompagner le
développement du métier. Ainsi, le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU ressort à 23,8%, en amélioration de 2,2 points
de pourcentage par rapport au deuxième trimestre 2019, et le
résultat brut d’exploitation sous-jacent augmente de +16,8% par
rapport au deuxième trimestre 2019. La charge d’impôt sur le
premier trimestre 2020 augmente de +4,6% à -152 millions d’euros.
Le résultat net part du groupe sous-jacent du métier Assurances est
en hausse de +20,6% par rapport au deuxième trimestre 2020.
Le PNB sous-jacent atteint 1 212 millions
d’euros au premier semestre, marqué par les effets marché du
premier trimestre. Il est en baisse de -2,7% par rapport au premier
semestre 2019. Les charges augmentent, de +5,5%, entraînant une
légère dégradation du coefficient d’exploitation de 2,7 points de
pourcentage, atteignant ainsi 34,2% au premier semestre 2020. Le
RBE sous-jacent diminue de -6,6%. Enfin, la charge d’impôt sur le
premier trimestre 2020 diminue de -20,7% par rapport au premier
semestre 2019, en raison de la baisse du résultat avant impôt et de
la diminution du taux d’impôt en France. Au final, le résultat net
part du groupe atteint 590 millions d’euros, enregistrant une
baisse modérée de -2,5% par rapport au premier semestre 2019.
Gestion d’actifs
Le PNB sous-jacent baisse de -7,5% pour
atteindre 607 millions d’euros au deuxième trimestre 2020. Les
revenus nets de gestion sont en baisse (-7,7%), principalement sous
l’effet du contexte de marché. Les commissions nettes de gestion
sont affectées par le niveau moyen des marchés (en baisse T2/T2) et
par un effet de mix moins favorable (produits/ clients); les
commissions de surperformance restent à un bon niveau (34 M€
notamment en Actions et Diversifiés) ; enfin, les revenus
financiers sont en hausse de +12,0% grâce au redressement des
marchés de fin mars à fin juin (affectant la valorisation mark to
market du portefeuille placements volontaires et de seed money).
Les charges sous-jacentes baissent de -7,3% à 325 millions d’euros,
grâce à l’ajustement des rémunérations variables et aux dernières
synergies de coûts informatiques liées à l’intégration de Pioneer.
Le résultat brut d’exploitation sous-jacent diminue de -7,1% et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU s’affiche à 53,5%,
stable depuis un an (+0,1 point de pourcentage). La contribution
des sociétés mises en équivalence, reprenant notamment le résultat
des joint-ventures d’Amundi en Asie, est en hausse de +26,6%.
L’impôt sur les sociétés est en diminution de -9,7% et atteint 70
millions d’euros ce trimestre. Au final, le RNPG sous-jacent est en
baisse de -10,3%, atteignant 146 millions d’euros.
Sur le semestre, le PNB diminue de -7,2% du fait
des effets marché et de mix produit. Les charges diminuent de
-4,6%. Le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU se
maintient à un très bon niveau 54,9%, malgré une dégradation de 1,5
point de pourcentage sur le semestre. Le RBE diminue de -10,3%. Le
résultat des sociétés mises en équivalence augmente de +17,6%,
grâce notamment à la JV indienne. Au final le RNPG diminue de
-13,9% pour atteindre 274 millions d’euros.
Gestion de fortune
Le PNB sous-jacent diminue de -6,0% pour
atteindre 194 millions d’euros au deuxième trimestre 2020, en lien
avec la baisse des encours de gestion de fortune -3,6% entre fin
juin 2019 et fin juin 2020. Les charges sous-jacentes hors FRU
restent sous contrôle (-3,7%) et atteignent 174 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020. Ainsi le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU se détériore de 2,1 points de pourcentage et
s’établit à 89,9% au deuxième trimestre 2020. Le RBE sous-jacent
diminue de -16,6% et atteint 20 millions d’euros. Un produit
d’impôt de +3 millions d’euros est cependant enregistré ce
trimestre contre une charge de -4 millions d’euros au deuxième
trimestre 2019, le deuxième trimestre 2020 faisant l’objet d’un
crédit d’impôt sur un ancien litige fiscal et d’une baisse des taux
cantonaux suisses. Ainsi, le RNPG sous-jacent est en hausse de
+42,7%, atteignant 19 millions d’euros au deuxième trimestre
2020.
Le PNB sous-jacent sur le semestre est stable
+0,2% par rapport au premier semestre 2019, tout comme les charges,
avec une légère baisse de -0,3%. Le RBE augmente ainsi de +5,9% et
les impôts, bénéficiant d’effets favorables décrits plus haut,
enregistrent un produit d’un million d’euros. Le RNPG augmente donc
de +62,9% pour atteindre 44 millions d’euros sur le semestre.
Banque de proximité
Banque de proximité en
France
Le PNB sous-jacent est en légère baisse de -3,6%
et atteint 857 millions d’euros au deuxième trimestre 2020. Il est
impacté notamment par la baisse des commissions (-3,0%) en raison
d’une activité très fortement impactée par le contexte, ainsi que
par la baisse de la marge nette d’intérêts (MNI), en diminution de
-4,0% en raison principalement des effets de valorisations. Grâce
notamment à la poursuite de la politique d’efficacité
opérationnelle de LCL, les charges sous-jacentes hors FRU diminuent
de -5,1% et atteignent 544 millions d’euros au deuxième trimestre
2020, ce qui entraîne une amélioration du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de 1,0 point de pourcentage, à
63,4%. La baisse du résultat brut d’exploitation sous-jacent est
donc contenue, de -2,7% à 306 millions d’euros. Le provisionnement
augmente fortement (x2,3) et atteint -117 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020. Cette hausse intègre notamment
29 millions d’euros lié au provisionnement des encours
sains. Le coût du risque sur encours du semestre annualisé
s’établit ainsi à 33 points de base. Au final, le résultat net part
du groupe sous-jacent est en baisse de -25,3%, atteignant 128
millions d’euros au deuxième trimestre 2020.
Les revenus restent stables au premier semestre
2020, à 1 746 millions d’euros par rapport au premier semestre
2019. Les charges sous-jacentes hors FRU diminuent de -3,2% grâce
notamment à une amélioration continue des dépenses externes, ce qui
entraîne une amélioration du coefficient d’exploitation de -1,7
point de pourcentage, à 64,6%. Le résultat brut d’exploitation
augmente donc de +2,6%, mais est largement compensé par une forte
hausse du provisionnement (x2,3) à -218 millions d’euros. Au final,
la contribution du métier au résultat net part du groupe est en
baisse de -21,7%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 7,8% pour le premier
semestre 2020, contre 10,8% en 2019.
Banque de proximité à
l’international
Le PNB du pôle Banque de proximité à
l’international diminue de -10,5% et s’établit à 640 millions
d’euros au deuxième trimestre 2020. Les charges sous-jacentes hors
FRU sont en baisse, mais contenue (-4,0%), pour atteindre
418 millions d’euros, et on constate une contribution
complémentaire au FRU de 9 millions d’euros. En conséquence, le
résultat brut d’exploitation diminue de -22,0%. Le provisionnement
est multiplié par 2,4 ce trimestre pour s’établir à -146 millions
d’euros (liée notamment au provisionnement des encours sains). Au
final le résultat net part du groupe du pôle Banque de proximité à
l’international s’établit à 37 millions d’euros, soit une baisse de
-62,8% par rapport au deuxième trimestre 2019.
Sur le semestre, le PNB sous-jacent diminue de
-5,8% pour s’établir à 1 310 millions d’euros. Les charges
d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont en baisse de -1,9% pour
atteindre 840 millions d’euros, entrainant une
détérioration du coefficient d’exploitation sous-jacent de 2,6
points de pourcentage à 64,7%. Le provisionnement augmente de 82,3%
pour s’établir à 314 millions d’euros sur le semestre. Il en
résulte un résultat net part du groupe de 178 millions d’euros sur
le premier semestre 2020.
Italie
Le PNB diminue de -10,8%, atteignant 431
millions d’euros au deuxième trimestre 2020 sous l’effet de la
baisse d’activité pendant le confinement. La MNI est impactée par
des renégociations et par la baisse des taux, affectant tant le
stock d’encours à taux variable que la nouvelle production de
crédit. Les commissions sont également en baisse ce trimestre
(-15%); Les charges sous-jacentes hors FRU diminuent également
de -2,3% grâce notamment à des économies sur les dépenses externes
et les mobilités. Cette baisse étant moins rapide que la baisse des
revenus, le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à 67,0%, en dégradation de +5,8 points de pourcentage par
rapport à 2019. Le provisionnement est multiplié par 2,4,
atteignant 146 millions d’euros, sous l’effet à la fois des
dotations sur encours sains (-30 millions d’euros) et d’un
renforcement significatif des provisions pour risques avérés afin
notamment de préparer des cessions de créances douteuses. Le coût
du risque sur encours du semestre annualisé s’établit ainsi à 102
points de base. Le taux de créances douteuses et litigieuses est en
amélioration ce trimestre à 7,4% (-0,3 points de pourcentage
juin/juin) et le taux de couverture est en progression de +2,5
points de pourcentage à 62,9%. A noter par ailleurs ce trimestre
une plus-value (comptabilisée sur la ligne gains ou perte du compte
de résultat) pour cession d’un immeuble de 65 millions d’euros
avant impôt.
Sur le premier semestre, le PNB baisse de -6,4%
pour s’établir à 875 millions d’euros. Les charges d’exploitation
hors FRU baissent de seulement -2,1%, ce qui entraine une
dégradation du coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU qui
s’établit à 64,8%, en hausse de 2,9 points de pourcentage
juin/juin. Au final, la contribution du métier au RNGP est en
baisse de -41,8%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de CA Italia s’établit quant à lui à 4,2% pour le
premier semestre 2020, contre 9,3% en 2019.
Le Groupe Crédit Agricole en
Italie
Le résultat du Groupe en Italie s’établit à 257
millions d’euros au premier semestre 2020, soit une baisse de -25%
par rapport au premier semestre 2019 du fait de la hausse du coût
du risque.Banque de proximité à l’international - hors
Italie
Le PNB sous-jacent diminue au deuxième trimestre
2020 par rapport au deuxième trimestre 2019 (-9,8%), en raison
notamment d’une MNI impactée par la chute des taux directeurs en
Egypte, Pologne, Ukraine et Maroc, et de commissions affectées par
le fort ralentissement de l’activité commerciale. Les charges
sous-jacentes hors FRU sont aussi en diminution de -7,7% ce
trimestre et baissent dans toutes les filiales sauf chez
CA Egypte (+5%). Le coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU de la BPI hors Italie ne se dégrade donc que de
1,5 point de pourcentage, atteignant 62,1% au
deuxième trimestre 2020. Le résultat brut d’exploitation
sous-jacent diminue ainsi de -13,1%, et le provisionnement augmente
(x2,3) pour s’établir à ‑52 millions d’euros au deuxième
trimestre 2020. Au final le résultat net part du groupe sous-jacent
s’établit à 12 millions d’euros, soit une forte baisse de
-70,3%.
Par pays :
- CA Egypte(18) : le résultat brut d’exploitation
sous-jacent est en baisse de -16% au
deuxième trimestre 2020 par rapport au deuxième trimestre
2020 avec un PNB (-13%) sous-jacent pénalisé par la baisse des
taux. Le profil de risque reste toujours bon avec un faible taux de
CDL à 2,6%, et un niveau élevé de taux de couverture à 169%.
- CA Pologne(18) : le PNB sous-jacent enregistre une baisse
ce trimestre (-10%), pénalisé par la baisse des taux directeurs.
Cette baisse est partiellement compensée par une baisse des
charges, de -10%. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent
baisse de -9% et le provisionnement augmente, ce qui a pour
conséquence un résultat net part du Groupe en
baisse, négatif au premier semestre 2020
(‑4 millions d’euros).
- CA Ukraine(18) : le PNB sous-jacent est en baisse ce
trimestre (-11%), lié notamment à la chute du taux directeur, ainsi
qu’à la baisse des commissions (-30%). Le taux de CDL est à 4,4% et
le taux de couverture est élevé à 180%.
- Crédit du Maroc(18) : le PNB est en légère baisse ce trimestre
de -3%, mais les charges restent maîtrisées (+1%). Le
provisionnement reste prudent, le taux de couverture atteignant
96%.
Sur le premier semestre, le PNB baisse de -4,6%
pour s’établir à 435 millions d’euros. Les charges
d’exploitation hors FRU baissent de seulement -1,4%, ce qui
entraine une dégradation du coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU qui s’établit à 62,7%, en hausse de
2,0 points de pourcentage juin/juin. Au final, la
contribution du métier au RNGP est en baisse de -56,4%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI s’établit à 12,1% pour le
premier semestre 2020, contre 19,3% pour 2019.
Le pôle Banque de Proximité à l’international
contribue à hauteur de 4% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur le premier semestre 2020 et de 13% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 15% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) au premier semestre 2020 et de 29% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2020, les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 9,1 milliards d’euros dont 5,1 milliards d’euros
sur la Banque de proximité en France,
3,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
95,5 milliards d’euros dont
54,1 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 41,3 milliards d’euros sur la Banque de
proximité à l’international.
Services Financiers
Spécialisés
Au deuxième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe du pôle Services
financiers spécialisés atteint 149 millions d’euros, en baisse de
-27,9% par rapport au deuxième trimestre 2019, en raison notamment
d’une diminution du produit net bancaire dans un
contexte de ralentissement de l’activité et d’une hausse du
provisionnement.
Au premier semestre 2020, le
résultat net part du Groupe s’établit à 258
millions d’euros et baisse de 35,7%
Le pôle contribue à hauteur de 12% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le premier
semestre 2020 et de 12% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2020, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 4,9
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 51,7 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 10,1% pour le premier semestre 2020, contre 16% pour
2019.
Crédit à la consommation
Au
deuxième trimestre 2020, le
produit net bancaire de CA-CF atteint
485 millions d’euros et est en retrait par rapport au
deuxième trimestre 2019 dans un contexte de ralentissement de
l’activité dû notamment à la crise sanitaire (-12% dont -19
millions d’euros sur les revenus d’assurances). Les charges
hors FRU diminuent grâce à une gestion rigoureuse des
coûts (-7,1% à 240 millions d’euros) limitant la baisse du
résultat brut d’exploitation (-15,5%). Le
coefficient d’exploitation hors
FRU se dégrade de 2,6 points de pourcentage pour atteindre
49,5%. La contribution des sociétés mises en
équivalence baisse (-22,7%) en raison d’une augmentation
du provisionnement chez Wafasalaf (+24 millions d’euros). Le
provisionnement de CA-CF enregistre une hausse de
85,1% dont 37% lié au provisionnement des encours sains. La
contribution sous-jacente des impôts est en baisse
depuis le deuxième trimestre 2019 (-113 millions d’euros), CA-CF
bénéficiant en Italie d’un dispositif fiscal favorable
(Affrancamento, +39 millions) suite à l’accord commercial signé en
2019 entre Agos et Banco BPM. Au final, le RNPG de
CA-CF atteint 131 millions d’euros et diminue de 23,3% par
rapport au deuxième trimestre 2019.
Le produit net bancaire diminue
de 8,1% par rapport au premier semestre 2019, tout comme le
résultat brut d’exploitation (-14,1%). Le
coefficient d’exploitation hors
FRU se dégrade (+3,3 points de pourcentage pour atteindre
51,5%) malgré une diminution des charges
hors FRU (-1,8% à 517 millions d’euros). La
contribution des sociétés mises en équivalences
diminue (-15,4%) et le provisionnement augmente
(+78,4% à 382 millions d’euros). Au final, avec une contribution
sous-jacente des impôts en diminution (-73
millions d’euros), la contribution du métier au
RNPG sous-jacent est en baisse de 31,5%.
Leasing & Affacturage
Au
deuxième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent de
CAL&F atteint 122 millions d’euros et est en retrait
de -10,4% par rapport au deuxième trimestre 2019 (dont -29% sur
l’affacturage), en raison d’un ralentissement de l’activité pendant
la crise plus marqué sur l’affacturage. Les
charges hors FRU sous-jacentes
diminuent par ailleurs (-2,9% à 69 millions d’euros) limitant la
baisse du résultat brut d’exploitation sous-jacent
(-22%). Le coefficient d’exploitation hors FRU se
dégrade de 4,4 points de pourcentage et atteint 56,3%. Le
provisionnement enregistre une hausse (x2,2 à 30
millions d’euros) dont 79% lié au provisionnement des encours
sains. Au final, le RNPG sous-jacent de CAL&F
s’établit à 18 millions d’euros et est en baisse de 49,7% par
rapport au deuxième trimestre 2019.
Le produit net bancaire
sous-jacent diminue au premier semestre 2020 de -9,2% par rapport
au premier semestre 2019 tandis que les charges
hors FRU sous-jacentes sont stables (-0,9% à 144
millions d’euros). Ainsi, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent diminue (-21,7%) et le
coefficient d’exploitation sous-jacent se dégrade
(+4,8 points de pourcentage, pour atteindre 57,4%). Avec un
provisionnement en hausse (x2,3 à 56 millions
d’euros), le RNGP sous-jacent baisse (-55,8% à 30
millions d’euros).
Grandes Clientèles
Au deuxième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle
Grandes clientèles atteint 436 millions d’euros, en baisse de
-5,3% par rapport au deuxième trimestre 2019, en raison d’une
hausse sensible du provisionnement dans la banque
de financement (x8 dont 47% lié au provisionnement des encours
sains) et malgré un résultat brut d’exploitation
sous-jacent en forte croissance (+26,7%) grâce à une activité très
soutenue.
Au premier semestre 2020, le résultat
net part du Groupe sous-jacent s’établit à 644 millions
d’euros et diminue de -7%.
Le pôle contribue à hauteur de 30% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur le premier
semestre 2020 et de 31% aux revenus sous-jacents
hors AHM.
Au 30 juin 2020, les fonds
propres alloués au pôle s’élèvent à 12,5
milliards d’euros et les emplois pondérés du pôle
sont de 131,7 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 10% pour le premier semestre 2020, contre 12,7% pour
2019.
Banque de financement et
d’investissement
Au
deuxième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent
augmente de 20,3% à 1 500 millions d’euros, tout comme le
résultat brut d’exploitation sous-jacent (+27,1%,
à 802 millions), grâce à la très bonne performance de la banque de
marché. Le produit net bancaire sous-jacent de la banque
de marché et d’investissement est en effet en hausse de 37,7% à 780
millions d’euros (dont +44% sur la banque de marché), avec une
forte contribution de tous les métiers. Les revenus sous-jacents de
la banque de financement sont également en hausse (+5,8% à 720
millions d’euros) grâce à l’excellente performance de la banque
commerciale (+22,4% à 408 millions d’euros) et malgré l’impact
défavorable du contexte économique sur les financements structurés
(-10,2% à 311 millions d’euros). Les charges
sous-jacentes hors FRU augmentent de 3,4% à 645 millions par
rapport au deuxième trimestre 2019 en raison notamment d’un effet
de base, et demeurent maitrisées avec un coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU à 43%. Au final, avec un
provisionnement en hausse (x5) notamment sur la
banque de financement (x8 dont 47% lié au provisionnement des
encours sains), la contribution du métier au RNPG
sous-jacent du Groupe est en baisse de -4,2% et s’établit à 400
millions d’euros.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +12,9% au premier semestre 2020 par rapport
au premier semestre 2019 tandis que les charges hors
FRU sous-jacentes augmentent de manière modérée (+3,1%).
Ainsi, avec un effet ciseau positif (+9,8 points de pourcentage),
le résultat brut d’exploitation sous-jacent est en
hausse (+20,6%) et le coefficient d’exploitation
sous-jacent s’améliore (-4,6 points de pourcentage, pour atteindre
48,6%). Enfin, avec un provisionnement en
augmentation (x9,4) ce semestre, la contribution du métier au
RNPG est en baisse de -7,4% à 585 millions
d’euros.
Services financiers aux
institutionnels
Au
deuxième trimestre 2020, sous l’effet de
la consolidation de KAS Bank et Santander Securities
Services, le
produit net bancaire sous-jacent
augmente de +23,9% à 288 millions d’euros tandis que les
charges hors FRU sous-jacentes augmentent de 20% à
207 millions d’euros. Le résultat brut
d’exploitation sous-jacent progresse de 22,9% à 74
millions d’euros et bénéficie d’un effet ciseaux positif (+3,9
points de pourcentage). Le coefficient
d’exploitation hors FRU s’améliore de 2,4 points de
pourcentage pour atteindre 71,9%. Le résultat net
sous-jacent progresse de 24,4%. Au final, la contribution du métier
au résultat net part du Groupe sous-jacent est en
baisse de -15,7% sur un an à 37 millions d’euros en raison de
l’émergence d’intérêts minoritaires au bénéfice de Santander pour
17 millions d’euros.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente au premier semestre 2020, de +26,3% par
rapport au premier semestre 2019 tandis que les charges
hors FRU sous-jacentes augmentent de 22,4%. Avec un effet
ciseaux positif (+3,9 points de pourcentage), le résultat
brut d’exploitation sous-jacent augmente (+31,9%) et le
coefficient d’exploitation sous-jacent s’améliore
(-2,4 points de pourcentage, pour atteindre 73,6%). Le
résultat net sous-jacent progresse ainsi de 43,6%.
Au final, la contribution du métier au résultat net part du
Groupe est en baisse de 3,3% en raison des intérêts
minoritaires (29 millions d’euros).
Activités Hors métiers
La contribution négative du pôle
Activité Hors Métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » des autres éléments. La
composante « structurelle » se décompose en trois types
d’activités :
- les activités et fonctions d’organe central de
Crédit Agricole S.A. entité sociale. Cette contribution
négative atteint -139 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020, en amélioration notable par
rapport au deuxième trimestre 2019
(-260 millions d’euros) sous l’effet d’une amélioration
du PNB grâce à une diminution des coûts de refinancement et une
baisse des frais de personnel et des frais de
déplacements ;
- les métiers non rattachés aux pôles métiers, comme CACIF
(Private equity) et CA Immobilier : leur contribution à
-26 millions d’euros au deuxième trimestre 2020,
affiche un recul par rapport au deuxième trimestre 2019
(+15 millions d’euros), du fait des impacts de
valorisations négatives dans les entités de capital
investissement ;
- les fonctions support du Groupe : le
deuxième trimestre 2020 enregistre un impact positif de
+10 millions d’euros, en léger recul par rapport au
deuxième trimestre 2019 (+16 millions d’euros).
Leur contribution reste toutefois globalement nulle sur une année
glissante, leurs prestations faisant l’objet de refacturations aux
autres entités du Groupe.
Les « autres éléments »
enregistrent ce trimestre une contribution négative de
-39 millions d’euros, contre une contribution de
+38 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019, cet écart défavorable est lié à
l’impact de la remontée des marchés sur des opérations
intragroupe.
Sur le premier semestre 2020, la
contribution négative du pôle AHM s’élève à
-375 millions d’euros, en amélioration de
+103 millions d’euros par rapport au
premier semestre 2019. La composante structurelle
s’améliore sensiblement sur la période
(+54 millions d’euros), en particulier sur les activités
et les fonctions d’organe central de Crédit Agricole S.A.
entité sociale (+109 millions d’euros). Les autres
éléments du pôle enregistrent contribution de
+73 millions d’euros sur le semestre, en amélioration de
+49 millions d’euros.Au 30 juin 2020, les
emplois pondérés sont de 27,1 milliards d’euros et le capital
alloué de 2,6 milliards d’euros.
* *
*
Commentant ces résultats et l’activité de Crédit
Agricole S.A. au deuxième trimestre 2020,
Philippe Brassac, Directeur Général, a déclaré :
« Notre Groupe fait face sans dommage à un trimestre choc. La
crise sanitaire, inédite, a impacté mécaniquement l’économie. En
tant que première banque en France, nous avons massivement soutenu
nos clients. Et nos résultats sont solides : un RBE en
croissance sur le semestre, une forte hausse des ratios CET1, l’un
des meilleurs niveaux de provisionnement du risque en Europe, le
tout au service de la reprise. »
Solidité
financière
Groupe Crédit Agricole
Sur le trimestre, le Groupe Crédit Agricole
maintien toujours un haut niveau de solidité financière, avec un
ratio Common Equity Tier 1 (CET1) de 16,1% en phasé, atteignant dès
aujourd’hui l’objectif du Projet de Groupe 2022, en hausse de +0,6
point de pourcentage par rapport à fin mars 2020. Le ratio
non-phasé atteint 15,8%. La hausse s’explique principalement par
l’effet de +20 points de base du résultat conservé, intégrant une
provision de dividende par action de 0,24 € au premier semestre
2020, par les effets méthodologiques et règlementaires (+59 points
de base) liées notamment au phasing IFRS9 (+27 points de base) et
le facteur supplétif PME (+24 points de base), mais aussi les
réserves latentes (+11 points de base). Par ailleurs, la croissance
des emplois pondérés sur la période a généré un effet défavorable
sur le ratio CET1 de 21 points de base. En effet, les emplois
pondérés des métiers ont progressé dans la banque de proximité de
2,6 milliards d’euros, dont 1,4 milliard d’euros chez LCL et 1,7
milliard d’euros dans les Caisses régionales (+7,6 milliards
d’euros de croissance organique), en partie compensée par l’impact
du facteur supplétif PME -6 milliards d’euros et par l’impact de la
hausse de la valeur de mise en équivalence de l’assurance, pour 1,9
milliard d’euros. Hors effet du délai de carence de 2 mois pour les
Prêts garantis par l’Etat, les emplois pondérés auraient atteint
565 milliards d’euros, et le ratio de CET1 du Groupe aurait été de
16,3% en phasé.
Ainsi, le Groupe Crédit Agricole affiche un
coussin substantiel de 7,2 points de pourcentage
entre le niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,9%,
contre 6,6 points de pourcentage au 31 mars 2020.
Le ratio de levier phasé ressort à 5,3%, stable
par rapport à fin mars 2020. Le ratio Tier 1 phasé ressort à 17,0%,
le ratio global phasé est à 19,7% et le ratio de levier
intra-trimestriel moyen phasé à 5,2% ce trimestre.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Depuis lors, le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences suivantes :
- un ratio TLAC supérieur à 16% des actifs pondérés des risques
(Risk Weighted Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la
directive européenne CRD5, une exigence globale de coussins de
fonds propres (incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin
de conservation de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin
contracyclique). En tenant compte de l’exigence globale de coussins
de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole devra respecter un
ratio TLAC supérieur à 19,5% (auquel il faudra ajouter le coussin
contra-cyclique)
- un ratio TLAC supérieur à 6% de l’exposition en levier
(Leverage Ratio Exposure - LRE).
Les exigences minimales de ratio TLAC
augmenteront à compter du 1er janvier 2022 à 18% des
actifs pondérés des risques – niveau auquel il faudra ajouter
l’exigence globale de coussins à cette date – et 6,75% de
l’exposition en levier.
Au 30 juin 2020, le ratio TLAC du Groupe
Crédit Agricole s’élève à 23,8% des RWA et 7,5% de
l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible. Le ratio TLAC progresse de 120 pb par rapport au
1er trimestre 2020, dans un contexte de forte hausse des émissions
de dettes TLAC. Il est supérieur aux exigences respectives de 19,5%
des RWA (d’après CRR2/CRD5, exigence à laquelle il faut ajouter le
coussin contracyclique de 0,01% au 30 juin 2020) et de 6% de
l’exposition en levier, alors même qu’il est possible à cette date
d’inclure jusqu’à 2,5% des RWA en dette senior préférée
éligible.
L’atteinte du ratio TLAC est soutenue par
un programme d’émission 2020 sur le marché de 6 à 8
milliards d’euros de dettes TLAC. Au 30 juin 2020, 7,2
milliards d’euros équivalents ont été émis sur le marché ; le
montant de titres senior non préférés du Groupe Crédit Agricole
pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 23,2
milliards d’euros.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la
Directive européenne “Redressement et Résolution des Banques”
(Bank Recovery and Resolution Directive - BRRD). Cette
directive établit un cadre pour la résolution des banques dans
l’ensemble de l’Union Européenne, visant à doter les autorités
de résolution d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer
préventivement aux crises bancaires, préserver la stabilité
financière et réduire l’exposition des contribuables aux
pertes.
L’ACPR, autorité de résolution nationale,
considère la stratégie de résolution « point d’entrée unique »
(Single Point of Entry - SPE) comme la plus appropriée s’agissant
du système bancaire français. Le Groupe Crédit Agricole a retenu le
modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole SA, en sa qualité
d’organe central, serait ce point d’entrée unique dans l’hypothèse
d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole. Compte tenu des
mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, un membre du
réseau Crédit Agricole ou une entité qui lui est affiliée ne peut
pas être mise en résolution de manière individuelle.
Le ratio MREL correspond à une exigence minimum
de fonds propres et de passifs éligibles devant être disponibles
pour absorber les pertes en cas de résolution. Il est calculé comme
étant le montant de fonds propres et de passifs éligibles exprimé
en pourcentage du total des passifs et des fonds propres de
l’établissement, après certains retraitements prudentiels (TLOF19)
ou exprimé en actifs pondérés des risques (RWA). Sont éligibles au
numérateur du ratio MREL les fonds propres prudentiels, ainsi que
les titres subordonnés, les dettes senior non préférées et
certaines dettes senior préférées d’échéance résiduelle de plus
d’un an.
En 2020, le Groupe Crédit Agricole s’est vu
notifié son exigence de MREL au niveau consolidé et sa première
exigence de MREL au niveau subordonné (dans laquelle les
instruments de dette senior sont généralement exclus, en cohérence
avec les standards TLAC). Ces deux exigences sont d’ores et déjà
applicables et respectées par le Groupe depuis leur notification.
Elles pourront potentiellement changer à l’occasion de leur
fixation annuelle par le CRU, mais aussi dans le cadre de
l’évolution du cadre réglementaire européen (BRRD2).
L’objectif du Groupe Crédit Agricole est
d’atteindre d’ici fin 2022 un ratio de MREL subordonné (hors dette
senior préférée éligible) à 24-25% des RWA et de maintenir le ratio
de MREL subordonné au-dessus de 8% du TLOF. Ce niveau
permettrait le recours au Fonds de Résolution Unique (soumis à la
décision de l’autorité de résolution) avant d’appliquer le principe
de renflouement interne aux dettes seniors préférées, permettant de
créer une couche de protection supplémentaire pour les
investisseurs en dette senior préférée.
Au 30 juin 2020, le Groupe Crédit
Agricole présentait un ratio MREL estimé à 11% du TLOF et 8,2% hors
dette senior préférée éligible. Exprimé en pourcentage des
actifs pondérés des risques, le ratio MREL estimé du Groupe Crédit
Agricole atteint environ 32% à fin juin 2020.
Il s’établit à 23,8% hors dettes senior éligibles.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD4) a instauré un mécanisme de
restriction des distributions applicables aux dividendes, aux
instruments AT1 et aux rémunérations variables. Le principe du
Montant Maximal Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est
autorisée à consacrer aux distributions) vise à restreindre les
distributions lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect
de l’exigence globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Depuis le 12 mars 2020 et compte tenu des impacts de la crise du
Covid-19, la Banque centrale Européenne a anticipé l’entrée en
application de l’article 104a de CRD5 et autorise les
établissements sous sa supervision à utiliser des fonds propres de
catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 pour remplir leur
exigence additionnelle de capital au titre du Pilier 2 (Pillar 2
requirement, P2R). Au total, le P2R peut désormais être couvert par
75% de fonds propres Tier 1 dont a minima 75% de CET1. Ainsi,
l’exigence CET1 de Crédit Agricole SA et du Groupe Crédit Agricole
a baissé de 66bp depuis le 1er trimestre 2020.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 juin 2020, dispose d’une marge de sécurité de 636 points
de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 36 Mds€ de
capital CET1.
Crédit Agricole SA, au 30 juin
2020, dispose d’une marge de sécurité de 382 points de base
au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 13 Mds€ de capital
CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin juin 2020, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. demeure à un niveau élevé, avec un ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) de 12,0% en phasé, en hausse de +0,6
point de pourcentage par rapport à fin mars 2020. Le ratio non
phasé est de 11,7%. Le ratio CET1 a bénéficié ce trimestre
de l’effet du résultat publié, générant un impact positif de +27
points de base, des réserves latentes générant un impact positif de
+19 points de base, ainsi que de l’impact positif des effets
méthodologiques et réglementaires de +46 points de base, qui inclut
notamment le phasing in des mesures IFRS9 pour +25 points de base
(mesure autorisant la neutralisation d’une partie de l’impact de
1ère application d’IFRS 9 et des dotations nettes aux provisions
sur les encours sains) un effet facteur supplétif (extension du
facteur de soutien aux PME, et introduction d’un nouveau facteur de
0,85 pour les expositions au-delà du seuil de 2,5 millions d’euros)
pour +9 points de base, et un effet « prudent valuation » (Adoption
de l’EBA avant le 30 juin relative au facteur d’agrégation
permettant de limiter l’impact de la volatilité de marché dans le
calcul) pour +7 points de base. Les mesures sur les logiciels ne
sont pas applicables au 30 juin 2020. Cet impact inclut aussi des
optimisations chez CACIB, qui réduisent les emplois pondérés de 1,5
milliards d’euros. Le ratio de solvabilité intègre ce trimestre une
provision de dividende de 0,16€ par action, soit 0,24€ au premier
semestre, qui couplé à l’effet des coupons AT1, entraîne un impact
négatif de 15 points de base. Le ratio de solvabilité intègre enfin
un impact négatif de -16 points de base sur le poste « M&A et
autres » lié essentiellement à l’acquisition par Amundi de Sabadell
Asset Management pour -9 points de base.
L’impact sur le ratio ce trimestre de la
croissance des métiers est neutre. Au final, Crédit Agricole S.A.
affiche un coussin substantiel de 4,1 points de pourcentage entre
le niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 7,9%, contre
3,5 points de pourcentage au 31 mars 2020.
Le ratio de levier phasé s’établit à 3,9% à fin
juin 2020, stable par rapport à fin mars 2020. Le ratio de levier
intra-trimestriel moyen phasé à 3,8%, le ratio Tier 1 phasé ressort
à 13,5% et le ratio global phasé est à 17,6% ce trimestre.
Les emplois pondérés s’élèvent à 347 milliards
d’euros à fin juin 2020, contre 348 milliards d’euros à fin mars,
soit une baisse limitée de -0,2% sur un trimestre. L’impact de la
croissance des métiers est globalement neutre sur les emplois
pondérés (+1,2 milliard d’euros, sous l’effet d’une hausse en
Banque de proximité de 2,8 milliards d’euros, essentiellement chez
LCL en lien avec la mise en place des PGE, partiellement compensée
par une baisse en Services financiers spécialisés (-2,1 milliards
d’euros). La hausse de la valeur de mise en équivalence de
l’assurance impacte les emplois pondérés à la hausse pour 2,1
milliards d’euros, alors que les effets réglementaires les
impactent à la baisse (-2,6 milliards d’euros pour l’effet facteur
supplétif), tout comme les effets méthodologiques chez CACIB (-1,5
milliard d’euros). Pro-forma des deux mois de carence de la
garantie publique sur les PGE en France, les emplois pondérés sont
en baisse de -2,6 milliard d’euros en juin par rapport à mars.
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il
repose d’abord sur l’application d’une table de passage entre les
états financiers IFRS du Groupe et les compartiments du bilan
cash tels qu’ils apparaissent dans le tableau ci-après et dont la
définition est communément admise sur la place. Il correspond au
périmètre bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec
leur propre contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des
comptes IFRS dans les compartiments du bilan cash, des calculs
de compensation (nettings) sont effectués. Ils concernent certains
éléments de l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en
termes de risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts
de la juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert
et autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un
montant de 62 milliards d’euros à fin juin 2020. De même,
96 milliards d’euros de repos/reverse repos sont
éliminés, dans la mesure où ces encours sont la traduction de
l’activité du desk Titres effectuant des opérations de
prêts/emprunts de titres qui se compensent. Les autres nettings
effectués pour la construction du bilan cash sont relatifs aux
dérivés, appels de marge, comptes de régularisation / règlement /
liaison et aux titres non liquides détenus par la Banque de
financement et d’investissement (BFI), intégrés au compartiment des
« Actifs de négoce à la clientèle », pour un montant
total de 184 milliards d’euros à fin juin 2020.
Il est à noter que la centralisation à la
Caisse des Dépôts et Consignations ne fait pas
l’objet d’un netting dans la construction du bilan cash ; le
montant de l’épargne centralisée (62 milliards d’euros à
fin juin 2020) étant intégré à l’actif dans les « Actifs
de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la
Banque Européenne d’Investissements et
Caisse des Dépôts et Consignations et les
autres refinancements de même type adossés à des prêts clientèle,
dont le classement comptable engendrerait une affectation au
compartiment “Ressources marché long terme”, sont retraités pour
apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au TLTRO
(Targeted Longer Term Refinancing Operation) sont intégrés dans les
« Ressources marché long terme ». En effet, les
opérations de TLTRO II et TLTRO III ne comportent pas d’option
de remboursement anticipé à la main de la BCE ; compte tenu de
leur maturité contractuelle respective à quatre ans et à trois
ans, elles sont assimilées à un refinancement sécurisé de long
terme, identique du point de vue du risque de liquidité à une
émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les
« Ressources marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à
1 487 milliards d’euros au 30 juin 2020,
fait apparaître un excédent des ressources stables sur
emplois stables de 241 milliards d’euros, en
hausse de 109 milliards d’euros par rapport à
mars 2020, et en hausse de 125 milliards d’euros par rapport à
juin 2019.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, le
Groupe s’est mobilisé massivement pour soutenir ses clients, à
travers notamment la mise en place de PGE (Prêts Garantis par
l’Etat) et le report d’échéance de crédits. Pour servir les
demandes des clients et bénéficier de conditions de taux
compétitives, le Groupe a de nouveau pris part en juin 2020 aux
opérations de refinancement moyen-long terme « T-LTRO
III » de la Banque centrale Européenne pour 90 milliards
d’euros, contribuant à rehausser son niveau de ressources
stables.
Par ailleurs, le Groupe a bénéficié sur le
trimestre d’une hausse significative de la collecte sur la banque
de financement et la banque de détail en France provenant pour
partie du retour de liquidité issu du financement des PGE. En
effet, sur le trimestre la collecte a progressé de 47 milliards
d’euros tandis que les crédits sont en hausse de 16 milliards
d’euros contribuant également à l’amélioration des ressources
stables.
L’excédent de 241 milliards d’euros
appelé “position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir
le déficit LCR engendré par les actifs durables et les passifs
stables (clientèle, actifs tangibles et intangibles, ressources
long terme et fonds propres). Il respecte ainsi l’objectif de plus
de 100 milliards d’euros du
Plan à Moyen Terme. Le ratio des ressources
stables sur emplois stables s’établit à
121,6%, en hausse par rapport au trimestre
précédent de 9,5pp.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, et du remboursement progressif sur le trimestre des
tirages sur les facilités banques centrales (notamment LTRO), le
Groupe est passé en position prêteuse à court terme au 30 juin 2020
(dépôts Banques centrales supérieurs au montant de l’endettement
court terme).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 311 milliards d’euros au
30 juin 2020, en hausse de 83 milliards d’euros
par rapport à fin mars 2020.
Elles comprennent les dettes senior
collatéralisées à hauteur de 184 milliards d’euros, les
dettes senior préférées à hauteur de
84 milliards d’euros, les
dettes senior non préférées pour
24 milliards d’euros et des titres Tier 2 s’élevant
à 19 milliards d’euros.
La hausse significative des dettes senior
collatéralisées s’explique par la participation du Groupe aux
opérations T-LTRO III de la Banque centrale Européenne. La baisse
des dettes senior préférées s’explique par l’opération de liability
management réalisée au cours du second trimestre.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à
405 milliards d’euros au 30 juin 2020, en hausse
de 67 milliards d’euros par rapport à fin mars 2020
et en hausse de 128 milliards d’euros par rapport au 30
juin 2019. Elles couvrent trois fois l’endettement court
terme.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, le
Groupe a démontré sa très forte capacité à mobiliser du collatéral
pour créer des réserves de liquidité additionnelles. En parallèle,
la mise en œuvre en avril des mesures d’assouplissement de la BCE
sur le collatéral a également contribué à augmenter le pouvoir
d’achat en Banque centrale du Groupe.
La hausse des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité. La
hausse du taux d’encombrement des créances du Groupe est en ligne
avec les tirages en Banques centrales.
A fin juin 2020, le numérateur du ratio LCR
(comprenant le portefeuille de titres HQLA, la caisse et les dépôts
Banques Centrales, hors réserves obligatoires), calculé en moyenne
sur 12 mois, s’établit respectivement à
256,2 milliards d’euros pour le
Groupe Crédit Agricole et à
224,4 milliards d’euros pour
Crédit Agricole S.A. Le dénominateur du ratio
(représentant les sorties nettes de trésorerie), calculé en moyenne
sur 12 mois, s’établit respectivement à 192,8 milliards
d’euros pour le Groupe Crédit Agricole et à 166,9
milliards d’euros pour Crédit Agricole S.A.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois du
Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. s’élèvent respectivement à 132,9% et
134,4% à fin juin 2020. Ils sont supérieurs à l’objectif du
Plan à Moyen Terme d’environ 110%. Les
établissements de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio,
fixé à 100% à compter du 1er janvier 2018.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO III auprès de la Banque centrale.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
Au 30 juin 2020, les principaux
émetteurs du Groupe avaient levé sur le marché l’équivalent de
21,8 milliards d’euros de dette à moyen long
terme, dont 52% émis par Crédit Agricole S.A.
Par ailleurs, 3,3 milliards d’euro ont
également été empruntés auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placés dans les réseaux de banque de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et autres réseaux
externes à fin juin 2020.
A noter que Crédit Agricole Assurances (CAA) a
émis un Tier2 à 10 ans pour 1 Md€ en juillet afin de refinancer des
dettes subordonnées intragroupe.
A fin juillet 2020, Crédit Agricole S.A. a
réalisé à hauteur de 96% son programme de financement moyen
long terme sur les marchés de 12 Mds€ pour
l’année. La banque a levé l’équivalent de
11,5 milliards d’euros20, dont
5,2 milliards d’euros équivalents en
dette senior non préférée et
2,2 milliard d’euros équivalents en
dette Tier 2, ainsi que 4,1 milliards d’euros
équivalents de dette senior préférée et de
dette senior collatéralisée.
L’objectif d’émissions senior non préférées et
Tier 2 a été révisé à 6 à 8 Mds€ éq., en hausse par rapport à
l’objectif initial de 5 à 6 Mds€ éq.
A noter que Crédit Agricole S.A. a
réalisé en juin 2020 un rachat partiel portant sur 11 souches
d’obligations libellées en euros et en livre sterling ainsi que le
rachat partiel de 4 souches d’obligations libellées en dollars US
pour un montant total de 3,4 Mds€ éq. L’objet des offres est de
permettre à Crédit Agricole S.A. d’optimiser la structure de son
passif et la gestion de son endettement au regard de la
règlementation actuelle et future, et d’offrir de la liquidité aux
investisseurs des souches d’obligations visées.
Responsabilité Sociale et
Environnementale de l’Entreprise
Social
Le groupe Crédit Agricole S.A. intègre le top 50
du Palmarès de la féminisation des instances dirigeantes des
entreprises du SBF 120. Le groupe Crédit Agricole S.A. enregistre
une belle progression au sein de ce Palmarès puisqu’il a gagné
46 places entre 2015 et 2019 en passant de la 90e place à la
44e place. Ce classement annuel met en lumière l’engagement
des 120 plus grandes entreprises françaises en faveur de la
féminisation de leurs instances dirigeantes et de l’égalité
professionnelle entre les femmes et les hommes. Ce résultat reflète
la politique volontariste engagée il y a 4 ans par le Groupe,
se traduisant notamment par une féminisation significative des
instances dirigeantes du Comité Exécutif du groupe Crédit
Agricole S.A. et de l’ensemble des plus hautes instances
dirigeantes des 11 métiers du Groupe. D’ici à 2022, le
groupe Crédit Agricole S.A. ambitionne d’avoir 30 % de
femmes dans les plus hautes instances dirigeantes des entités.
Le 8 avril dernier, face à la crise sanitaire
liée au Covid-19, le Crédit Agricole a lancé un fonds de solidarité
pour financer des mesures de première nécessité en faveur des
personnes âgées, pour les protéger et leur permettre de garder le
lien avec leurs proches. A fin juin, grâce à ce fonds de 20
millions d’euros, près de 500 000 personnes âgées sur
l’ensemble du territoire ont reçu un soutien du Crédit
Agricole.
Finance climat
Crédit Agricole met en place un nouveau
dispositif d’animation de sa performance extra-financière. Ce
dispositif est composé de deux chantiers majeurs : la mise en
place d’une plateforme de reporting extra-financier sur le
périmètre Groupe Crédit Agricole et la mise en place d’une note de
transition énergétique, outil d’analyse et de dialogue avec les
grandes entreprises clientes du Groupe. Le Groupe se prépare ainsi
aux exigences réglementaires européennes de 2021.
Amundi s’est vu confier la gestion d’un fonds
indiciel actions zone euro aligné sur l’Accord de Paris pour le
compte de douze investisseurs institutionnels de la Place de Paris
qui lancent une initiative inédite en faveur du climat. Cette
solution d’investissement prévoit au moins 7 % de réduction
annuelle de l’intensité carbone, en phase avec le scénario 1,5°C du
GIEC*. Il s’agit de la première solution d’investissement
pleinement éligible au futur label européen « Paris Aligned
Benchmark ». En pratique, l’indice exclura progressivement les
entreprises qui ne prennent pas d’objectifs au sens de l’initiative
Science Based Targets. La solution d’investissement incite donc les
émetteurs à s’engager dans une trajectoire de transition.
* GIEC - Groupe d'experts intergouvernemental
sur l'évolution du climat ( ou en anglais IPCC) est un organisme
intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l’ONU
Technique Solaire a mis en place une opération
de financement de 111 M€, en faisant appel à Unifergie, filiale de
Crédit Agricole Leasing & Factoring, et au Crédit Agricole de
la Touraine et du Poitou. Cette opération comprend d’une part le
refinancement de 120 centrales photovoltaïques existantes
(financement dit « Brownfield », qui concerne des actifs déjà en
service) et le financement d’un portefeuille de projets
représentant une puissance de 54 mégawatts (financement dit «
Greenfield », qui concerne de nouveaux projets de construction) qui
s’ajouteront au portefeuille de 81 mégawatts déjà en exploitation
chez ce client. Au global, ces nouvelles installations produiront
l’équivalent de la consommation annuelle de 24 000 foyers sur 23
départements.
Performance
extra-financière
La Fondation Grameen Crédit Agricole a publié
son premier rapport d’impact, une évaluation financière et
extra-financière. La Fondation démultiplie son impact grâce à ses
coopérations avec 30 Caisses régionales et entités du Crédit
Agricole. Avec un Fonds pour la microfinance qui a réuni 21 Caisses
régionales, un programme de volontariat de compétences et des
schémas de coopération innovants, la Fondation réaffirme
aujourd’hui, dans une quarantaines des pays, sa position de levier
pour l’inclusion financière du Groupe.Pour plus
d’informations : http://rapport-impact.gca-foundation.org/
Biodiversité
Le siège social du Crédit Agricole vient
d’obtenir la labellisation BiodiverCity® Life délivrée par le
Conseil International Biodiversité et Immobilier (CIBI), qui
distingue la prise en compte de la biodiversité sur un site en
exploitation. Pendant près de deux ans, les équipes d’exploitation
de Crédit Agricole Immobilier et la Direction de la RSE de Crédit
Agricole S.A. ont ainsi « mis à l’épreuve » le potentiel écologique
du site, jusqu’à l’obtention du label, à l’issue d’un audit de
conformité réalisé par le cabinet Deloitte. Evergreen est le fruit
d’une réflexion globale intégrant la préservation de
l’environnement, le bien-être de ses occupants, la gestion des
ressources naturelles et le développement de la biodiversité.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit
Agricole S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T2-20 et
T2-19, S1-20 et S1-19
|
|
T2-20 |
T2-19 |
|
S1-20 |
S1-19 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
(7) |
(5) |
(5) |
(3) |
|
(26) |
(19) |
(12) |
(9) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(75) |
(51) |
(8) |
(6) |
|
48 |
32 |
(27) |
(20) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
(4) |
(3) |
(3) |
(2) |
|
(15) |
(10) |
(11) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(16) |
(11) |
(15) |
(10) |
|
(46) |
(31) |
(28) |
(18) |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
(58) |
(40) |
(19) |
(13) |
|
(133) |
(90) |
(98) |
(64) |
Soulte Liability management (AHM) |
|
(41) |
(28) |
- |
- |
|
(41) |
(28) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
(143) |
(97) |
- |
- |
|
(143) |
(97) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (CR) |
|
(94) |
(64) |
- |
- |
|
(94) |
(64) |
- |
- |
Total impact en PNB |
|
(441) |
(300) |
(49) |
(33) |
|
(452) |
(309) |
(175) |
(118) |
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(38) |
(38) |
- |
- |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(8) |
(4) |
- |
- |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(10) |
(10) |
- |
- |
Don solidaire Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(10) |
(10) |
- |
- |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
(5) |
(2) |
- |
- |
|
(9) |
(4) |
- |
- |
Total impact en Charges |
|
(5) |
(2) |
- |
- |
|
(75) |
(67) |
- |
- |
Activation du Switch2 (GEA) |
|
65 |
44 |
- |
- |
|
65 |
44 |
- |
- |
Activation du Switch2 (CR) |
|
(65) |
(44) |
- |
- |
|
(65) |
(44) |
- |
- |
Total impact coût du risque de crédit |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
- |
- |
Impact
total des retraitements |
|
(445) |
(302) |
(49) |
(33) |
|
(527) |
(376) |
(175) |
(118) |
Gestion de l'épargne et Assurances |
|
(77) |
(53) |
- |
- |
|
(116) |
(91) |
- |
- |
Banque de proximité-France |
|
(224) |
(152) |
(22) |
(14) |
|
(320) |
(221) |
(108) |
(71) |
Banque de proximité-International |
|
- |
- |
|
- |
|
(8) |
(4) |
- |
- |
Services financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes Clientèles |
|
(86) |
(58) |
(12) |
(9) |
|
13 |
9 |
(39) |
(29) |
Activités hors métiers |
|
(58) |
(39) |
(15) |
(10) |
|
(97) |
(69) |
(28) |
(18) |
* Impacts avant impôts et avant
intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T2-20 et
T2-19, S1-20 et S1-19
|
|
T2-20 |
T2-19 |
|
S1-20 |
S1-19 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
(7) |
(5) |
(5) |
(3) |
|
(26) |
(19) |
(12) |
(9) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(75) |
(50) |
(8) |
(6) |
|
48 |
32 |
(27) |
(20) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
(4) |
(2) |
(3) |
(2) |
|
(15) |
(10) |
(11) |
(7) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(16) |
(11) |
(15) |
(10) |
|
(46) |
(31) |
(28) |
(18) |
Soulte Liability management (AHM) |
|
(41) |
(28) |
- |
- |
|
(41) |
(28) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
(143) |
(97) |
- |
- |
|
(143) |
(97) |
- |
- |
DVA (GC) |
|
(7) |
(5) |
(5) |
(3) |
|
(26) |
(19) |
(12) |
(9) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(75) |
(50) |
(8) |
(6) |
|
48 |
32 |
(27) |
(20) |
Total impact en PNB |
|
(288) |
(195) |
(30) |
(20) |
|
(225) |
(154) |
(78) |
(53) |
Don solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(38) |
(38) |
- |
- |
Don solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(8) |
(4) |
- |
- |
Don solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(10) |
(10) |
- |
- |
Coûts d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
(5) |
(2) |
- |
- |
|
(9) |
(4) |
- |
- |
Total impact en Charges |
|
(5) |
(2) |
- |
- |
- |
(65) |
(57) |
- |
- |
Activation du Switch2 (GEA) |
|
65 |
44 |
- |
- |
|
65 |
44 |
- |
- |
Total impact coût du risque de crédit |
|
65 |
44 |
- |
- |
- |
65 |
44 |
- |
- |
Impact total des
retraitements |
|
(227) |
(153) |
(30) |
(20) |
|
(224) |
(166) |
(78) |
(53) |
Gestion
de l'épargne et Assurances |
|
(77) |
(53) |
- |
- |
|
(116) |
(91) |
- |
- |
Banque de
proximité-France |
|
(6) |
(4) |
(3) |
(2) |
|
(17) |
(11) |
(11) |
(7) |
Banque de
proximité-International |
|
- |
- |
|
- |
|
(8) |
(4) |
|
- |
Services
financiers spécialisés |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
- |
- |
Grandes
Clientèles |
|
(86) |
(57) |
(12) |
(9) |
|
13 |
9 |
(39) |
(28) |
Activités
hors métiers |
|
(57) |
(39) |
(15) |
(10) |
|
(97) |
(69) |
(28) |
(18) |
* Impacts avant impôts et avant
intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole :
résultats par pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T2-20
et T2-19
|
T2-20 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit
net bancaire |
3 163 |
851 |
664 |
1 360 |
607 |
1 706 |
(256) |
8 096 |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(2 023) |
(544) |
(439) |
(666) |
(309) |
(857) |
(199) |
(5 036) |
FRU |
(29) |
(7) |
(9) |
1 |
(0) |
(60) |
(2) |
(107) |
Résultat brut d'exploitation |
1 112 |
301 |
216 |
696 |
298 |
789 |
(458) |
2 953 |
Coût du
risque |
(363) |
(117) |
(200) |
64 |
(248) |
(342) |
(2) |
(1 208) |
Coût du risque
juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en
équivalence |
(1) |
- |
- |
15 |
60 |
3 |
- |
78 |
Gains ou pertes
nets sur autres actifs |
(4) |
- |
65 |
(0) |
18 |
(0) |
(0) |
78 |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
(3) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(3) |
Résultat avant impôt |
741 |
183 |
81 |
775 |
128 |
450 |
(460) |
1 898 |
Impôts |
(226) |
(53) |
(17) |
(202) |
47 |
(47) |
189 |
(308) |
Rés. net des
activités abandonnées |
- |
- |
(0) |
- |
- |
- |
- |
(0) |
Résultat net |
515 |
130 |
64 |
573 |
175 |
403 |
(272) |
1 590 |
Intérêts
minoritaires |
(0) |
(0) |
(22) |
(69) |
(26) |
(16) |
27 |
(107) |
Résultat net part du Groupe |
515 |
130 |
42 |
504 |
149 |
387 |
(245) |
1 483 |
|
T2-19 (publié) |
|
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
3 257 |
886 |
1 480 |
740 |
687 |
1 466 |
(30) |
8 485 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2
221) |
(573) |
(691) |
(455) |
(329) |
(797) |
(242) |
(5
308) |
FRU |
2 |
(1) |
(3) |
(7) |
(0) |
8 |
(3) |
(4) |
Résultat brut d'exploitation |
1 038 |
312 |
786 |
278 |
358 |
678 |
(275) |
3 174 |
Coût du risque |
(238) |
(51) |
(8) |
(87) |
(132) |
(69) |
(14) |
(598) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
4 |
- |
12 |
- |
78 |
(1) |
- |
94 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(7) |
(0) |
(0) |
(1) |
0 |
(0) |
0 |
(8) |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
797 |
262 |
790 |
190 |
305 |
608 |
(289) |
2 662 |
Impôts |
(247) |
(84) |
(222) |
(53) |
(73) |
(148) |
99 |
(728) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
8 |
- |
- |
- |
- |
8 |
Résultat net |
550 |
178 |
576 |
137 |
232 |
460 |
(190) |
1 942 |
Intérêts minoritaires |
0 |
(0) |
(76) |
(29) |
(25) |
1 |
(0) |
(130) |
Résultat net
part du
Groupe |
550 |
178 |
500 |
108 |
207 |
460 |
(190) |
1 813 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles S1-20
et S1-19
|
S1-20 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net bancaire |
6 323 |
1 729 |
1 360 |
2 694 |
1 254 |
3 295 |
(192) |
16 462 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4
286) |
(1
128) |
(889) |
(1
471) |
(661) |
(1
741) |
(408) |
(10
584) |
FRU |
(123) |
(42) |
(25) |
(6) |
(20) |
(260) |
(86) |
(562) |
Résultat brut d'exploitation |
1 914 |
558 |
446 |
1 217 |
573 |
1 293 |
(686) |
5 316 |
Coût du risque |
(670) |
(218) |
(316) |
46 |
(438) |
(501) |
(39) |
(2
137) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
3 |
- |
- |
29 |
132 |
4 |
- |
168 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(4) |
0 |
66 |
3 |
18 |
(0) |
(0) |
84 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
(3) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(3) |
Résultat avant impôt |
1 240 |
340 |
195 |
1 294 |
286 |
796 |
(725) |
3 428 |
Impôts |
(464) |
(109) |
(54) |
(328) |
18 |
(103) |
252 |
(789) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
- |
- |
- |
- |
(1) |
Résultat net |
776 |
231 |
140 |
967 |
304 |
693 |
(473) |
2 638 |
Intérêts minoritaires |
(1) |
(0) |
(40) |
(131) |
(46) |
(26) |
(4) |
(248) |
Résultat net
part du
Groupe |
775 |
231 |
101 |
835 |
258 |
667 |
(477) |
2 391 |
|
S1-19 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
6 669 |
1 747 |
2 940 |
1 442 |
1 368 |
2 804 |
(287) |
16 682 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(4
413) |
(1
166) |
(1
444) |
(894) |
(671) |
(1
616) |
(381) |
(10
585) |
FRU |
(88) |
(32) |
(7) |
(22) |
(18) |
(177) |
(81) |
(426) |
Résultat brut d'exploitation |
2 167 |
550 |
1 489 |
526 |
678 |
1 011 |
(749) |
5 671 |
Coût du risque |
(295) |
(95) |
(3) |
(175) |
(239) |
(59) |
(13) |
(879) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
9 |
- |
25 |
- |
156 |
(1) |
- |
188 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(7) |
1 |
(0) |
(1) |
1 |
3 |
7 |
3 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 874 |
456 |
1 510 |
350 |
596 |
953 |
(755) |
4 983 |
Impôts |
(710) |
(153) |
(419) |
(99) |
(137) |
(277) |
219 |
(1
576) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
8 |
- |
- |
- |
- |
8 |
Résultat net |
1 164 |
302 |
1 099 |
251 |
459 |
676 |
(537) |
3 415 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(149) |
(53) |
(58) |
1 |
7 |
(253) |
Résultat net
part du
Groupe |
1 164 |
302 |
950 |
198 |
401 |
677 |
(530) |
3 163 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T2-20 et
T2-19
T2-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
1 359 |
851 |
640 |
607 |
1 706 |
(266) |
4 897 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(666) |
(544) |
(418) |
(309) |
(857) |
(187) |
(2
980) |
FRU |
1 |
(7) |
(9) |
(0) |
(60) |
(2) |
(79) |
Résultat brut d'exploitation |
694 |
300 |
212 |
298 |
789 |
(456) |
1 838 |
Coût du risque |
64 |
(117) |
(199) |
(248) |
(342) |
(1) |
(842) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
15 |
- |
- |
60 |
3 |
10 |
88 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(0) |
- |
65 |
18 |
(0) |
(0) |
82 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
773 |
183 |
78 |
128 |
450 |
(447) |
1 166 |
Impôts |
(201) |
(53) |
(16) |
47 |
(47) |
185 |
(86) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(0) |
- |
- |
- |
(0) |
Résultat net |
572 |
130 |
62 |
175 |
403 |
(262) |
1 080 |
Intérêts minoritaires |
(74) |
(6) |
(25) |
(26) |
(23) |
29 |
(126) |
Résultat net part du Groupe |
498 |
124 |
37 |
149 |
379 |
(233) |
954 |
T2-19 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
1 479 |
886 |
715 |
687 |
1 467 |
(85) |
5 149 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(691) |
(573) |
(436) |
(329) |
(797) |
(207) |
(3
033) |
FRU |
(3) |
(1) |
(7) |
(0) |
8 |
(3) |
(6) |
Résultat brut d'exploitation |
786 |
312 |
272 |
358 |
679 |
(296) |
2 111 |
Coût du risque |
(8) |
(51) |
(84) |
(132) |
(69) |
(15) |
(358) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
12 |
- |
- |
78 |
(1) |
19 |
108 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(0) |
(0) |
(1) |
0 |
(0) |
0 |
(1) |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
790 |
262 |
187 |
305 |
609 |
(292) |
1 861 |
Impôts |
(221) |
(84) |
(52) |
(73) |
(148) |
94 |
(485) |
Rés. net des activités abandonnées |
8 |
- |
- |
- |
- |
- |
8 |
Résultat net |
577 |
178 |
135 |
232 |
460 |
(198) |
1 384 |
Intérêts minoritaires |
(80) |
(8) |
(36) |
(25) |
(9) |
(3) |
(161) |
Résultat net part du Groupe |
496 |
170 |
98 |
207 |
452 |
(201) |
1 222 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, S1-20 et
S1-19
S1-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
2 678 |
1 728 |
1 310 |
1 254 |
3 293 |
(167) |
10 097 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1
471) |
(1
128) |
(848) |
(661) |
(1
741) |
(385) |
(6
235) |
FRU |
(6) |
(42) |
(25) |
(20) |
(260) |
(86) |
(439) |
Résultat brut d'exploitation |
1 201 |
558 |
437 |
573 |
1 292 |
(638) |
3 423 |
Coût du risque |
46 |
(218) |
(314) |
(438) |
(501) |
(37) |
(1
463) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
29 |
- |
- |
132 |
4 |
13 |
178 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
3 |
0 |
66 |
18 |
(0) |
(0) |
87 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 279 |
340 |
189 |
286 |
795 |
(662) |
2 226 |
Impôts |
(323) |
(109) |
(53) |
18 |
(103) |
224 |
(347) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
- |
- |
- |
(1) |
Résultat net |
955 |
231 |
135 |
304 |
692 |
(439) |
1 879 |
Intérêts minoritaires |
(139) |
(10) |
(47) |
(46) |
(39) |
(5) |
(287) |
Résultat net part du Groupe |
816 |
220 |
88 |
258 |
653 |
(444) |
1 592 |
S1-19 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
2 948 |
1 747 |
1 391 |
1 368 |
2 806 |
(256) |
10 004 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(1
444) |
(1
166) |
(856) |
(671) |
(1
616) |
(384) |
(6
136) |
FRU |
(7) |
(32) |
(22) |
(18) |
(177) |
(81) |
(337) |
Résultat brut d'exploitation |
1 497 |
550 |
513 |
678 |
1 013 |
(721) |
3 530 |
Coût du risque |
(3) |
(95) |
(172) |
(239) |
(59) |
(13) |
(582) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
25 |
- |
- |
156 |
(1) |
13 |
193 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(0) |
1 |
(1) |
1 |
3 |
19 |
22 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 518 |
456 |
340 |
596 |
955 |
(702) |
3 163 |
Impôts |
(420) |
(153) |
(96) |
(137) |
(278) |
205 |
(880) |
Rés. net des activités abandonnées |
8 |
- |
- |
- |
- |
- |
8 |
Résultat net |
1 106 |
303 |
243 |
459 |
677 |
(497) |
2 291 |
Intérêts minoritaires |
(157) |
(14) |
(66) |
(58) |
(13) |
1 |
(307) |
Résultat net part du Groupe |
949 |
289 |
178 |
401 |
664 |
(496) |
1 985 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par
action et de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de
l’actif net par action et du ROTE
(en
m€) |
|
T2-20 |
T2-19 |
|
S1-20 |
S1-19 |
|
T2/T2 |
S1/S1 |
Résultat
net part du Groupe - publié |
|
954 |
1 222 |
|
1 592 |
1 985 |
|
(21,9%) |
(19,8%) |
- Intérêts sur AT1 y compris frais
d’émission, avant IS |
|
(72) |
(99) |
|
(229) |
(240) |
|
(27,2%) |
(4,5%) |
RNPG attribuable aux actions ordinaires -
publié |
[A] |
882 |
1 123 |
|
1 363 |
1 745 |
|
(21,5%) |
(21,9%) |
Nombre
d'actions moyen, hors titres d'auto-contrôle (m) |
[B] |
2 882,4 |
2 864,1 |
|
2 882,7 |
2 863,3 |
|
+0,6% |
+0,7% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,31 € |
0,39 € |
|
0,47 € |
0,61 € |
|
(22,0%) |
(22,4%) |
RNPG
sous-jacent |
|
1
107 |
1
242 |
|
1
758 |
2
038 |
|
(10,9%) |
(13,7%) |
RNPG sous-jacent attribuable aux actions
ordinaires |
[C] |
1 035 |
1 143 |
|
1 529 |
1 798 |
|
(9,5%) |
(15,0%) |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,36 € |
0,40 € |
|
0,53 € |
0,63 € |
|
(10,1%) |
(15,5%) |
(en m€)
30/06/202030/06/2019Capitaux
propres - part du Groupe
63 89561 216- Emissions AT1
(5 130)(6 094)- Réserves latentes OCI - part du
Groupe
(2 291)(3 056)- Projet distribution de dividende
sur résultat annuel*
--Actif net non réévalué (ANC) attrib.
aux actions ord.
[D]56
47452 066- Écarts d’acquisition &
incorporels** - part du Groupe
(18 502)(18 335)ANC tangible non réévalué
(ANT) attrib. aux actions ord.
[E]37
97233 731Nombre d'actions, hors titres
d'auto-contrôle (fin de période, m)
[F]2 882,82 864,0ANC par action, après
déduction du dividende à verser (€)
[D]/[F]19,6
€18,2 €+ Dividende à verser
(€)
[H]0,0
€0,0 €ANC par action, avant
déduction du dividende (€)
19,6 €18,2
€ANT par action, après déduction du dividende à
verser (€)
[G]=[E]/[F]13,2
€11,8 €ANT par action, avt
déduct. du divid. à verser (€)
[G]+[H]13,2
€11,8 €
(en
m€) |
|
|
S1-20 |
S1-19 |
Résultat net part du Groupe attribuable aux actions ordinaires |
[H] |
|
2 725 |
3 490 |
AN
tangible moyen non réévalué attrib. aux actions ordin.*** |
[J] |
|
36 022 |
32 572 |
ROTE publié (%) |
[H]/[J] |
|
7,6% |
10,7% |
RNPG
sous-jacent attribuable aux actions ordin. (annualisé) |
[I] |
|
3 058 |
3 596 |
ROTE sous-jacent (%) |
[I]/[J] |
|
8,5% |
11,0% |
*** y compris
hypothèse de distribution du résultat en cours de formation |
|
|
|
|
Indicateurs Alternatifs de
Performance
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par action
L’actif net par action est une des méthodes de
calcul pour évaluer une action. Il correspond aux capitaux propres
part du groupe retraités des émissions AT1 rapportés au nombre
d’actions en circulation en fin de période.
L’actif net tangible par action correspond aux
capitaux propres tangibles part du Groupe, c’est-à-dire retraités
des actifs incorporels et écarts d’acquisition, rapportés au nombre
d’actions en circulation en fin de période.
ANC Actif net comptable
L’actif net comptable correspond aux capitaux
propres part du groupe duquel ont été retraités le montant des
émissions AT1, des réserves latentes HTCS et du projet de
distribution de dividende sur résultat annuel
BNPA Bénéfice Net Par
Action
C’est le bénéfice net de l’entreprise (net des
intérêts sur la dette AT1), rapporté au nombre moyen d’actions en
circulation hors titres d’autocontrôle. Il indique la part de
bénéfice qui revient à chaque action (et non pas la part du
bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le dividende). Il
peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le nombre d’actions
augmente (voir Dilution).
Coefficient d’exploitation
Le coefficient d’exploitation est un ratio
calculé en divisant les charges par le PNB ; il indique la part de
PNB nécessaire pour couvrir les charges.
Coût du risque sur encours
Le coût du risque sur encours est calculé en
rapportant la charge du coût du risque (sur quatre trimestres
glissants) aux encours de crédit (sur une moyenne des quatre
derniers trimestres, début de période). Le coût du risque sur
encours est également calculé en rapportant la charge annualisée du
coût du risque du trimestre aux encours de crédit début de
trimestre.
A partir du premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :
Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) :
Ce taux rapporte les encours de provisions aux
encours de créances clientèles brutes dépréciées.
RNPG attribuable aux actions ordinaires
– publié
Le
Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspondant au résultat part du groupe duquel
a été déduit les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RNPG sous-jacent
Le
résultat net part du Groupe sous-jacent
correspond au résultat net part du Groupe
publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (ie non
récurrents ou exceptionnels)
ROE Retour sur fonds propres - Return On
Equity
Le RoE est un indicateur permettant de mesurer
la rentabilité des fonds propres en rapportant le bénéfice net
réalisé par une entreprise à ses fonds propres.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible Equity
Le RoTE (Return on Tangible Equity) détermine la
rentabilité sur capitaux propres tangibles (actif net de la banque
retraité des immobilisations incorporelles et écarts
d’acquisition).
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le deuxième trimestre et le
premier semestre 2020 est constituée de cette présentation, des
annexes à cette présentation et du communiqué de presse attachés,
disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scenarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
six mois close au 30 juin 2020 ont été établis en conformité avec
le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire
» et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis l’enregistrement auprès de l’AMF du
Document d’enregistrement universel 2019 de Crédit Agricole S.A. et
de l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2019
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Depuis le 30 septembre 2019, KAS Bank a été
intégrée dans le périmètre de consolidation du Groupe Crédit
Agricole en tant que filiale de CACEIS. SoYou a également été
intégrée au périmètre de consolidation en tant qu’entreprise
co-détenue par Crédit Agricole Consumer Finance et Bankia. Les
données historiques n’ont pas fait l’objet d’un proforma.
Depuis le 23 décembre 2019, Caceis et Santander
Securities Services (S3) ont rapproché leurs activités. A compter
de cette date, Crédit Agricole S.A. et Santander détiennent
respectivement 69,5 % et 30,5 % du capital de Caceis.
Le 30 juin 2020, l’ensemble des autorisations
réglementaires nécessaires ayant été obtenues, Amundi a acquis
l’intégralité du capital de Sabadell Asset Management.
Depuis le 30 juin 2020, Menafinance est détenue
à 100% par Crédit Agricole Consumer Finance et est consolidée selon
la méthode de l’intégration globale dans le groupe Crédit Agricole
S.A.
Agenda financier
4 novembre 2020
Publication des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 202011 février 2021
Publication des résultats du quatrième trimestre et de
l’année 20207 mai 2021
Publication des résultats du
premier trimestre 202112 mai 2021
Assemblée générale à
Montpellier5 août 2021
Publication des résultats du deuxième trimestre et du
premier semestre 202110 novembre 2021
Publication des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 2021
Contacts
Contacts presse crédit
agricole
Charlotte de
Chavagnac + 33 1 57
72 11
17
charlotte.dechavagnac@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain
+ 33 1 43 23 25
41
olivier.tassain@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer
+ 33 1 49 53 43
76
bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
Contacts relations
investisseurs crédit agricole s.a
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
credit-agricole-sa@relations-actionnaires.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Toufik
Belkhatir |
+ 33 1 57 72 12
01 |
toufik.belkhatir@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Emilie
Gasnier |
+ 33 1 43 23 15
67 |
emilie.gasnier@credit-agricole-sa.fr |
Ibrahima
Konaté |
+ 33 1 43 23 51
35 |
ibrahima.konate@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
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Investisseurs crédit et agences de notation : |
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Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
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caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
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marielaure.malo@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
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Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
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Crédit_Agricole |
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Groupe Crédit Agricole |
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créditagricole_sa |
1 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. p. 32 et suivantes
pour plus de détails sur les éléments spécifiques.
2 Selon Exigence SREP à 8,9%
3 Selon Exigence SREP à 7,9%
4 Indice de Recommandation Client national particuliers en 2020
: différence entre promoteurs et détracteurs
5 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. p. 32 et suivantes
pour plus de détails sur les éléments spécifiques.
6 Coût du risque sur encours en points de base, annualisé
7 ROTE sous-jacent calculé sur le
premier semestre 2020 annualisé
8 Ratio calculé sur la base d’une moyenne sur 12 mois
9 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. p. 23 et suivantes
pour plus de détails sur les éléments spécifiques.
10 Cf. p. 23 pour plus de détails sur les éléments spécifiques de
Crédit Agricole S.A.
11 Voir détails du calcul du ROTE (retour sur fonds propres hors
incorporels) et du RONE (retour sur fonds propres normalisés) des
métiers en p. 26
12 Taux Predica
13 Taux d’équipement : part des clients bancaires particuliers
détenant au-moins un produit d’assurances (estimations Pacifica).
Périmètre : assurances auto, habitation, santé, GAV et protection
juridique.
14 Hors effet de change
15 Sources : Refinitiv et Bloomberg
16 Source : Refinitiv T78
17 Intégrant le débouclement partiel du Switch enregistré au T1
2020
18 Hors effet change
19 TLOF – Total LIabilities Own Funds, équivalent au bilan
prudentiel après netting des dérivés
20 Montant brut avant rachat et amortissement
Credit Agricole (EU:ACA)
Historical Stock Chart
From Aug 2024 to Sep 2024
Credit Agricole (EU:ACA)
Historical Stock Chart
From Sep 2023 to Sep 2024