L’approche réglementaire novatrice a permis
l’examen simultané de nivolumab pour deux indications, accélérant
la disponibilité pour les patients
Bristol-Myers Squibb Company (NYSE:BMY) a annoncé aujourd’hui
que la Commission européenne (CE) a approuvé la réconciliation des
indications de nivolumab dans la demande d’autorisation européenne
de mise sur le marché (MAA) pour Opdivo. En conformité avec les
règlements de la Commission européenne, Bristol-Myers Squibb a
présenté auparavant deux demandes distinctes d’autorisation de mise
sur le marché auprès de l’Agence européenne des médicaments
(EMA) ; l’une sous le nom Opdivo pour le traitement du
mélanome non résécable ou métastatique chez les adultes, et l’autre
sous le nom Nivolumab BMS pour le traitement du cancer du poumon
non à petites cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique
épidermoïde après une chimiothérapie antérieure. Une application de
concilier ces deux indications avait alors été soumise sous le nom
de marque Opdivo.
À la suite de l’approbation de ces deux indications par la CE au
début de cette année, la société a décidé de retirer l’autorisation
de mise sur le marché sous le nom de marque Nivolumab BMS. Ce
retrait n’a aucune incidence pour les patients souffrant de CPNPC
métastatique épidermoïde prenant nivolumab puisqu’Opdivo est
désormais approuvé pour le traitement du CPNPC métastatique
épidermoïde, ainsi que du mélanome.
Mathias Hukkelhoven, PhD., vice-président principal, chef de la
division chargée de la Réglementation, sécurité et biométrie à
l’échelle mondiale chez Bristol-Myers Squibb, a commenté :
« Pour rendre Opdivo disponible aux professionnels de la santé
et aux patients dans les plus brefs délais, Bristol-Myers Squibb a
travaillé avec les autorités de santé européenne sur une approche
réglementaire novatrice – une approche fortement portée sur la
disponibilité rapide aux patients des deux populations. Nous avons
présenté deux demandes distinctes d’autorisation de mise sur le
marché pour les indications dans le mélanome avancé et le cancer du
poumon non à petites cellules épidermoïde pour un examen en
parallèle. Puisque la Commission européenne a maintenant approuvé
l’autorisation pour Opdivo et Nivolumab BMS, nous avons concilié
ces indications sous le nom de marque Opdivo ».
Bien que de noms différents, Opdivo et Nivolumab BMS sont le
même agent d’immuno-oncologie approuvé à la même posologie.
Nivolumab BMS est actuellement commercialisé dans quelques pays de
l’Union européenne. Les patients atteints du CPNPC épidermoïde
actuellement traitées avec Nivolumab BMS seront automatiquement
transférés vers Opdivo lorsque Nivolumab BMS ne sera plus
disponible dans leur pays. Les patients ou les professionnels de la
santé qui ont des questions supplémentaires à propos du retrait ou
de la réconciliation peuvent prendre contact avec le service
d’information médicale de Bristol-Myers Squibb.
À propos d’Opdivo
Bristol-Myers Squibb a un vaste programme de développement
mondial destiné à étudier Opdivo dans plusieurs types de tumeurs
comprenant plus de 50 essais – en monothérapie ou en association
avec d’autres thérapies – dans laquelle plus de 8 000 patients
ont été recrutés dans le monde entier. Opdivo est le premier
inhibiteur de point de contrôle immunitaire PD-1 à obtenir
l’approbation réglementaire dans le monde en juillet 2014, et a
actuellement l’approbation réglementaire dans 40 pays, dont les
États-Unis, le Japon, et dans l’Union européenne.
INFORMATIONS DE SÉCURITÉ
IMPORTANTES
MISES EN GARDE : EFFETS INDÉSIRABLES À MÉDIATION
IMMUNITAIRE
Le traitement par YERVOY peut entraîner des réactions
indésirables à médiation immunitaire graves et mortels. Ces effets
indésirables à médiation immunitaire peuvent impliquer tout système
d’organes ; cependant, les effets indésirables à médiation
immunitaire les plus courants sont l’entérocolite, l’hépatite, la
dermatite (y compris la nécrolyse épidermique toxique), la
neuropathie et l’endocrinopathie. La majorité de ces effets
indésirables à médiation immunitaire se sont initialement
manifestés pendant le traitement ; toutefois, une minorité
s’est produite quelques semaines à quelques mois après l’arrêt du
traitement par YERVOY.
Évaluer les patients pour déceler les signes et les symptômes
de l’entérocolite, la dermatite, la neuropathie, et
l’endocrinopathie et évaluer les chimies cliniques, y compris les
tests de la fonction hépatique (TFH), l’hormone adrénocorticotrope
(ACTH), et les tests de la fonction thyroïde au début du traitement
et avant chaque dose.
Arrêter définitivement YERVOY et initier un traitement
systémique par corticostéroïdes à forte dose en cas d’apparition
d’effets indésirables à médiation immunitaire graves.
Pneumopathie à médiation immunitaire
Des cas de pneumopathie à médiation immunitaire ou maladie
pulmonaire interstitielle, y compris des cas mortels, Ont été
observés lors du traitement par OPDIVO. Sur l’ensemble de
l’expérience de l’essai clinique avec des tumeurs solides, la
pneumopathie à médiation immunitaire fatale est survenue lors du
traitement avec OPDIVO. En outre, dans Checkmate 069, six cas de
décès sans résolution de l’anomalie respiratoire ont été
enregistrés. Avec une méthode d’imagerie radiographique, surveiller
les signes et symptômes de pneumonite chez les patients.
Administrer des corticostéroïdes en cas de pneumonite de grade 2 ou
supérieur. Arrêter définitivement le traitement pour les cas de
grade 3 ou 4 et interrompre le traitement jusqu’à l’obtention d’une
résolution au grade 2. Dans Checkmate 037, des cas de pneumonite, y
compris la maladie pulmonaire interstitielle, sont survenus chez
3,4 % (9/268) des patients recevant OPDIVO et aucun cas n’a
été observé chez les 102 patients sous chimiothérapie. La
pneumopathie à médiation immunitaire est survenue chez 2,2 %
(6/268) des patients recevant OPDIVO: grade 3 (n=1) et grade 2
(n=5). Dans Checkmate 057, la pneumopathie à médiation immunitaire,
y compris la maladie pulmonaire interstitielle, est survenue chez
3,4 % (10/287) des patients : grade 3 (n=5), grade 2
(n=2) et grade 1 (n=3). Dans Checkmate 025, des cas de pneumonite,
y compris la maladie pulmonaire interstitielle, sont survenus chez
5,2 % (21/406) des patients recevant OPDIVO et 18,4 %
(73/397) chez les 102 patients recevant évérolimus. La pneumopathie
à médiation immunitaire est survenue chez 4,4 % (18/406) des
patients recevant OPDIVO: grade 4 (n=1), grade 3 (n=4), grade 2
(n=12) et grade 1 (n=1). Dans Checkmate 069, des cas de pneumonite,
y compris la maladie pulmonaire interstitielle, sont survenus chez
10 % (9/94) des patients recevant OPDIVO en combinaison avec
YERVOY, contre 2,2 % (1/46) chez les 102 patients recevant
YERVOY. La pneumopathie à médiation immunitaire est survenue chez
6 % (6/94) des patients recevant OPDIVO en combinaison avec
YERVOY : grade 5 (n=1), grade 3 (n=2) et grade 2 (n=3).
Colite à médiation immunitaire
La colite à médiation immunitaire peut survenir dans le
traitement avec OPDIVO. Surveiller les signes et symptômes de
colite chez les patients. Administrer des corticostéroïdes en cas
de colite de grade 2 (de plus de 5 jours), 3 ou 4. En monothérapie,
interrompre OPDIVO pour les grades 2 ou 3, et arrêter
définitivement le traitement pour la colite de grade 4 ou
récurrente à la reprise du traitement par OPDIVO. En combinaison
avec YERVOY, interrompre OPDIVO en cas de colite de grade 2 et
arrêter définitivement le traitement en cas de coite de grade 3 ou
4 ou récurrent à la reprise du traitement par OPDIVO. Dans
Checkmate 037, des cas de diarrhée ou de colite sont survenus chez
21 % (57/268) des patients recevant OPDIVO et 18 %
(18/102) chez les 102 patients sous chimiothérapie. Des cas de
colite à médiation immunitaire sont survenus chez 2,2 %
(6/268) des patients recevant OPDIVO : grade 3 (n=5) et grade
2 (n=1). Dans Checkmate 057, des cas de diarrhée ou de colite sont
survenus chez 17 % (50/287) des patients recevant OPDIVO. La
colite à médiation immunitaire est survenue chez 2,4 % (7/287)
des patients recevant OPDIVO : grade 3 (n=3), grade 2 (n=2) et
grade 1 (n=2). Dans Checkmate 025, des cas de diarrhée ou de colite
sont survenus chez 25 % (100/406) des patients recevant OPDIVO
et 32 % (126/397) chez les patients recevant évérolimus. Des
cas de diarrhée ou de colite à médiation immunitaire sont survenus
chez 3,2 % (13/406) des patients recevant OPDIVO : grade
3 (n=5), grade 2 (n=7) et grade 1 (n=1). Dans Checkmate 069, des
cas de diarrhée ou de colite sont survenus chez 57 % (54/94)
des patients recevant OPDIVO en combinaison avec YERVOY, contre
46 % (21/46) chez les patients recevant YERVOY. La colite à
médiation immunitaire est survenue chez 33 % (31/94) des
patients recevant OPDIVO en combinaison avec YERVOY : grade 4
(n=1), grade 3 (n=16), grade 2 (n=9) et grade 1 (n=5).
Dans une autre étude de phase 3 portant sur YERVOY 3 mg/kg,
des cas d’entérocolite à médiation immunitaire graves,
potentiellement mortels ou mortels (diarrhée de ≥7 selles au-dessus
du niveau de base, fièvre, iléus, signes péritonéaux ; grade
3-5) sont survenus chez 34 patients (7 %). Chez tous les
patients traités par YERVOY dans cette étude (n=511), 5 (1 %)
ont développé une perforation intestinale, 4 (0,8 %) sont
décédés à la suite de complications, et 26 (5 %) ont été
hospitalisés pour cause d’entérocolite sévère.
Hépatite à médiation immunitaire
L’hépatite à médiation immunitaire peut survenir lors du
traitement avec OPDIVO. Surveiller les tests hépatiques anormaux
chez les patients avant et, de façon périodique, pendant le
traitement. Administrer des corticostéroïdes en cas d’élévation des
concentrations de transaminase de grade 2 ou supérieur. Suspendre
le traitement en cas d’hépatite à médiation immunitaire de grade 2
et arrêter définitivement le traitement en cas d’hépatite à
médiation immunitaire de grade 3 ou 4. Dans Checkmate 037, il y
avait une incidence accrue des anomalies des tests hépatiques dans
le groupe traité par OPDIVO comparativement au groupe traité par
chimiothérapie, avec des élévations de l’ASAT (28 % contre
12 %), de la phosphatase alcaline (22 % contre
13 %), de l’ALAT (16 % contre 5 %) et de la
bilirubine totale (9 % contre 0). Des cas d’hépatite à
médiation immunitaire sont survenus chez 1,1 % (3/268) des
patients recevant OPDIVO : grade 3 (n=2) et grade 2 (n=1).
Dans Checkmate 057, un patient (0,3 %) a développé l’hépatite
à médiation immunitaire. Dans Checkmate 025, il y avait une
incidence accrue des anomalies des tests hépatiques par rapport au
début, avec des élévations de l’ASAT (33 % contre 39 %),
de la phosphatase alcaline (32 % contre 32 %), de l’ALAT
(22 % contre 31 %) et de la bilirubine totale (9 %
contre 3 %) dans les groupes de traitement par OPDIVO et
évérolimus, respectivement. Des cas d’hépatite à médiation
immunitaire nécessitant une immunosuppression systémique sont
survenus chez 1,5 % (6/406) des patients recevant
OPDIVO : grade 3 (n=5) et grade 2 (n=1). Dans Checkmate 069,
l’hépatite à médiation immunitaire est survenue chez 15 %
(14/94) des patients recevant OPDIVO en combinaison avec
YERVOY : grade 4 (n=3), grade 3 (n=9) et grade 2 (n=2).
Dans une autre étude de phase 3 portant sur YERVOY à
3 mg/kg, des cas d’hépatotoxicité graves, potentiellement
mortels ou mortels (élévations de l’AST ou de l’ALAT >5x la LSN
ou une élévation de la bilirubine totale >3x la LSN ; grade
3-5) sont survenus chez 8 patients (2 %), avec une défaillance
hépatique mortelle chez 0,2 % et des hospitalisations chez
0,4 % des patients.
Dermatite à médiation immunitaire
Dans une autre étude de phase 3 portant sur YERVOY à
3 mg/kg, des cas de dermatite à médiation immunitaire graves,
potentiellement mortels, ou mortels (tels que le syndrome de
Stevens-Johnson, la nécrolyse épidermique toxique, ou l’éruption
cutanée compliquée par ulcération cutanée pleine épaisseur, ou des
manifestations nécrosées, bulleuses, ou hémorragiques ; grade
3-5) sont survenus chez 13 (2,5 %) patients. 1 (0,2 %) patient
est décédé de suite de nécrolyse épidermique toxique. Un autre
patient a dû être hospitalisé suite à une dermatite grave.
Neuropathies à médiation immunitaire
Dans une autre étude de phase 3 portant sur YERVOY à
3 mg/kg, 1 cas de syndrome de Guillain-Barré mortel et 1 cas
de neuropathie périphérique motrice grave (grade 3) ont été
signalés.
Endocrinopathies à médiation immunitaire
L’hypophysite, l’insuffisance surrénale, les troubles de la
thyroïde et le diabète sucré de type I peuvent se produire avec
lors du traitement par OPDIVO. Surveiller les signes et symptômes
d’hypophysite et d’insuffisance surrénale chez les patients pendant
et après le traitement, ainsi que de la fonction thyroïdienne avant
et, de façon périodique, pendant le traitement, et d’hyperglycémie.
Administrer des corticostéroïdes en cas d’hypophysite de grade 2 ou
supérieur. Suspendre le traitement en cas d’hypophysite de grade 2
ou 3, et arrêter définitivement le traitement en cas d’hypophysite
de grade 4. Administrer des corticostéroïdes en cas d’insuffisance
surrénale de grade 3 ou 4. Suspendre le traitement en cas
d’insuffisance surrénale de grade 2 et arrêter définitivement le
traitement en cas d’insuffisance surrénale de grade 3 ou 4.
Administrer l’hormonothérapie de remplacement pour l’hypothyroïdie.
Lancer la gestion médicale pour le contrôle de l’hyperthyroïdie.
Administrer de l’insuline pour le diabète de type 1. Suspendre le
traitement par OPDIVO en cas d’hyperglycémie de grade 3, et arrêter
définitivement le traitement en cas d’hyperglycémie de grade 4.
Dans Checkmate 025, des cas d’hypophysite sont survenus chez
0,5 % (2/406) des patients recevant OPDIVO : grade 3
(n=1) et grade 1 (n=1). Dans Checkmate 069, l’hypophysite est
survenue chez 13 % (12/94) des patients recevant OPDIVO en
combinaison avec YERVOY : grade 3 (n=2) et grade 2 (n=10).
Dans Checkmate 037 et 057 (n=555), l’insuffisance surrénale est
survenue chez 1 % des patients recevant OPDIVO. Dans Checkmate
025, des cas d’insuffisance surrénale sont survenus chez 2 %
(8/406) des patients recevant OPDIVO : grade 3 (n=3), grade 2
(n=4) et grade 1 (n=1). Dans Checkmate 069, des cas d’insuffisance
surrénale sont survenus chez 9 % (8/94) des patients recevant
OPDIVO en combinaison avec YERVOY : grade 3 (n=3), grade 2
(n=4) et grade 1 (n=1). Dans Checkmate 037, des cas d’hypothyroïdie
de grade 1 ou 2 sont survenus chez 8 % (21/268) des patients
recevant OPDIVO et aucun cas n’a été observé chez les 102 patients
sous chimiothérapie. Dans Checkmate 1, des cas d’hyperthyroïdie de
grade 1 ou 2 sont survenus chez 3 % (8/268) des patients
recevant OPDIVO et 1 % (1/102) chez les patients sous
chimiothérapie. Dans Checkmate 057, des cas d’hypothyroïdie de
grade 1 ou 2, y compris la thyroïdite, sont survenus chez 7 %
(20/287) des patients, et des cas d’élévation de la TSH ont été
constatés chez 17 % des patients recevant OPDIVO. Des cas
d’hyperthyroïdie de grade 1 ou 2 ont été observés chez 1,4 %
(4/287) des patients. Dans Checkmate 025, la maladie thyroïdienne
est survenue chez 43/406 (10,6 %) patients recevant OPDIVO, y
compris un cas de grade 3, et chez 12/397 (3,0 %) patients
recevant évérolimus. Des cas d’hypothyroïdie/thyroïdite sont
survenus chez 8,1 % (33/406) des patients recevant
OPDIVO : grade 3 (n=2), grade 2 (n=17) et grade 1 (n=14).
L’hypothyroïdie est survenue chez 2,5 % (10/406) des patients
recevant OPDIVO : grade 2 (n=5) et grade 1 (n=5). Dans
Checkmate 069, l’hypothyroïdie est survenue chez 19 % (18/94)
des patients recevant OPDIVO en combinaison avec YERVOY. Tous les
cas observés étaient de grade 1 ou 2 sauf pour un patient qui a
subi une thyroïdite auto-immune de grade 3. L’hypothyroïdie de
grade 1 est survenue chez 2,1 % (2/94) des patients recevant
OPDIVO en combinaison avec YERVOY. Dans Checkmate 025, des effets
indésirables hyperglycémiques sont survenus chez 37/406 (9 %)
patients. Des cas de diabète sucré ou d’acidocétose diabétique sont
survenus chez 1 % (6/406) des patients recevant OPDIVO :
grade 3 (n=3), grade 2 (n=2) et grade 1 (n=1).
Dans une autre étude de phase 3 portant sur YERVOY à
3 mg/kg, des cas d’endocrinopathie à médiation immunitaire
graves, potentiellement mortels (nécessitant l’hospitalisation, une
intervention médicale urgente, affectant les activités de la vie
quotidienne ; grade 3-4) sont survenus chez 9 patients
(1,8 %). Tous les 9 patients étaient atteints
d’hypopituitarisme, et certains avaient d’autres endocrinopathies
concomitantes telles que l’insuffisance surrénale, l’hypogonadisme
et l’hypothyroïdisme. Six des 9 patients ont été hospitalisés pour
cause d’endocrinopathies graves.
Néphrite et anomalie de la fonction rénale à médiation
immunitaire
La néphrite à médiation immunitaire peut survenir lors du
traitement avec OPDIVO. Surveiller l’élévation de la créatinine
sérique chez les patients avant et, de façon périodique, pendant le
traitement. En cas d’élévation du taux de créatinine sérique de
grade 2 ou 3, interrompre le traitement et administrer des
corticostéroïdes ; en cas d’aggravation ou d’absence
d’amélioration, arrêter définitivement le traitement. Administrer
des corticostéroïdes en cas d’élévation de la créatinine sérique de
grade 4 et arrêter définitivement le traitement. Dans Checkmate
037, une incidence accrue de l’élévation de la créatinine été
observée dans le groupe de traitement par OPDIVO, par rapport au
groupe sous chimiothérapie (13 % contre 9 %). Des cas de
néphrite à médiation immunitaire de grade 2 ou 3 ont été observés
chez 0,7 % (2/268) des patients. Dans Checkmate 057, des
anomalies de la fonction rénale à médiation immunitaire de grade 2
ont été observées chez 0,3 % (1/287) des patients recevant
OPDIVO. Dans Checkmate 025, des cas de lésion rénale sont survenus
chez 6,6 % (27/406) des patients recevant OPDIVO et 3,0 %
(12/397) chez les patients recevant évérolimus. Des cas de néphrite
et d’anomalies de la fonction rénale à médiation immunitaire sont
survenus chez 3,2 % (13/406) des patients recevant
OPDIVO : grade 5 (n=1), grade 4 (n=1), grade 3 (n=5) et grade
2 (n=6). Dans Checkmate 069, des cas de néphrite ou d’anomalie de
la fonction rénale à médiation immunitaire de grade 2 ou supérieur
ont été observés chez 2,1 % (2/94) des patients. Un patient
est décédé sans résolution de l’anomalie de la fonction rénale.
Éruption cutanée à médiation immunitaire
Des éruptions cutanées à médiation immunitaire peuvent survenir
lors du traitement avec OPDIVO. Des cas d’éruption cutanée graves
(y compris de rares cas de nécrolyse épidermique toxique mortels)
ont été observés dans le programme clinique d’OPDIVO. Surveiller
l’apparition d’éruptions cutanées chez les patients. Administrer
des corticostéroïdes en cas d’éruptions cutanées de grade 3 ou 4.
Suspendre le traitement en cas d’éruptions cutanées de grade 3, et
arrêter définitivement le traitement en cas d’éruptions cutanées de
grade 4. Dans Checkmate 037 (n=268), l’incidence de l’éruption
cutanée était de 21 % ; l’incidence des éruptions
cutanées de grade 3 ou 4 était de 0,4 %. Dans Checkmate 057,
des cas d’éruption cutanée à médiation immunitaire sont survenus
chez 6 % (17/287) des patients recevant OPDIVO, y compris des
cas de grade 3. Dans Checkmate 025, des cas d’éruption cutanée sont
survenus chez 28 % (112/406) des patients recevant OPDIVO et
36 % (143/397) chez les patients recevant évérolimus.
L’éruption cutanée à médiation immunitaire, définie comme une
éruption traitée avec des corticostéroïdes systémiques ou topiques,
est survenue chez 7,4 % (30/406) des patients recevant
OPDIVO : grade 3 (n=4), grade 2 (n=7) et grade 1 (n=19). Dans
Checkmate 069, l’éruption cutanée à médiation immunitaire est
survenue chez 37 % (35/94) des patients recevant OPDIVO en
combinaison avec YERVOY : grade 3 (n=6), grade 2 (n=10) et
grade 1 (n=19).
Encéphalite à médiation immunitaire
L’encéphalite à médiation immunitaire peut survenir lors du
traitement avec OPDIVO. Suspendre le traitement par OPDIVO chez les
patients avec les premiers signes ou symptômes neurologiques
modérés à graves et procéder à une évaluation pour écarter d’autres
causes. Si d’autres étiologies sont écartées, administrer des
corticostéroïdes et arrêter définitivement le traitement par OPDIVO
en cas d’encéphalite à médiation immunitaire. Sur l’ensemble des
essais cliniques de 8490 patients recevant OPDIVO comme un
agent unique ou en combinaison avec YERVOY, <1 % des
patients ont été identifiés comme ayant l’encéphalite. Dans
Checkmate 057, une encéphalite limbique mortelle est survenue chez
un patient (0,3 %) recevant OPDIVO.
Autres effets indésirables à médiation immunitaire
En fonction de la gravité des effets indésirables, arrêter
définitivement ou interrompre le traitement, administrer de fortes
doses de corticostéroïdes, et, le cas échéant, entamer une
hormonothérapie de remplacement. Les effets indésirables à
médiation immunitaire cliniquement significatifs suivants ont été
observés chez <2 % des patients recevant OPDIVO en
monothérapie : uvéite, pancréatite, parésie nerf abducens,
démyélinisation, pseudopolyarthrite rhizomélique, neuropathie
autoimmune, et syndrome de réponse inflammatoire systémique. Sur
l’ensemble des essais cliniques portant sur OPDIVO administré comme
agent unique à des doses de 3 mg/kg et 10 mg/kg, d’autres
effets indésirables à médiation immunitaire cliniquement
significatifs ont été identifiés : paralysie du nerf facial,
dysfonctionnements moteurs, vascularite et syndrome myasthénique.
Dans Checkmate 069, les autres effets indésirables à médiation
immunitaire suivants sont survenus chez 1 % des patients
traités avec OPDIVO en combinaison avec YERVOY : syndrome de
Guillain-Barré et hypopituitarisme. Sur l’ensemble des essais
cliniques portant sur OPDIVO en combinaison avec YERVOY, les autres
effets indésirables à médiation immunitaire cliniquement
significatifs suivants ont été identifiés : uvéite,
sarcoïdose, duodénite, pancréatite et la gastrite.
Réactions à la perfusion
Des réactions graves à la perfusion ont été rapportées chez
<1 % des patients dans les essais cliniques portant sur
OPDIVO comme agent unique. Arrêter le traitement par OPDIVO chez
les patients atteints d’effets indésirables de grade 3 ou 4 liés à
la perfusion. Interrompre ou ralentir le rythme de la perfusion
chez les patients atteints d’effets indésirables de grade 1 ou 2.
Dans Checkmate 057, des effets indésirables liés à la perfusion de
grade 2 ont été observés chez 1 % (3/287) des patients
recevant OPDIVO. Dans Checkmate 025, des réactions
d’hypersensibilité et des effets indésirables liés à la perfusion
sont survenus chez 6,2 % (25/406) des patients recevant OPDIVO
et 1,0 % (4/397) chez les patients recevant évérolimus. Dans
Checkmate 069, des réactions de grade 2 liées à la perfusion sont
survenues chez 3 % (3/94) des patients recevant OPDIVO en
combinaison avec YERVOY.
Toxicité chez l’embryon
Compte tenu de leurs mécanismes d’action, OPDIVO et YERVOY
peuvent nuire au fœtus lorsqu’il est administré à une femme
enceinte. Aviser les femmes enceintes du risque potentiel pour le
fœtus. Informer les femmes en âge de procréer d’utiliser une
contraception efficace pendant le traitement avec un schéma
posologique contenant OPDIVO – ou YERVOY – et pendant au moins 5
mois après la dernière dose d’OPDIVO.
Lactation
On ignore si OPDIVO ou YERVOY sont présents dans le lait humain.
Puisque de nombreux autres médicaments, y compris les anticorps,
sont excrétés dans le lait maternel et en raison de la possibilité
d’effets indésirables graves chez le nourrisson dans le schéma
posologique contenant OPDIVO, conseiller aux femmes d’interrompre
l’allaitement pendant le traitement. Conseiller aux femmes
d’interrompre l’allaitement pendant le traitement par YERVOY et
pendant les 3 mois suivant la dernière dose.
Effets indésirables graves
Dans Checkmate 037, des effets indésirables liés à la perfusion
graves ont été observés chez 41 % des patients recevant
OPDIVO. Des effets indésirables de grade 3 et 4 ont été observés
chez 42 % des patients recevant OPDIVO. Les effets
indésirables de grade 3 et 4 les plus fréquents observés chez
2 % à <5 % des patients recevant OPDIVO étaient :
douleurs abdominales, hyponatrémie, augmentation de l’aspartate
aminotransférase, et élévation des taux de lipase. Dans Checkmate
057, des effets indésirables liés à la perfusion graves ont été
observés chez 47 % des patients recevant OPDIVO. Les effets
indésirables graves les plus fréquentes rapportées chez ≥2 % des
patients étaient les suivants : pneumonie, embolie pulmonaire,
dyspnée, épanchement pleural, et une insuffisance respiratoire.
Dans Checkmate 025, des effets indésirables liés à la perfusion
graves ont été observés chez 47 % des patients recevant
OPDIVO. Les effets indésirables graves les plus fréquents rapportés
chez au moins 2 % des patients étaient : lésion rénale
aiguë, épanchement pleural, pneumonie, diarrhée et hypercalcémie.
Dans Checkmate 069, des effets indésirables graves sont survenus
chez 62 % des patients recevant OPDIVO ; les plus
fréquents observés dans le traitement par OPDIVO en combinaison
avec YERVOY, comparativement au traitement par YERVOY uniquement,
étaient : colite (17 % contre 9 %), diarrhée
(9 % contre 7 %), pyrexie (6 % contre 7 %) et
pneumopathie (5 % contre 0).
Effets indésirables communs
Dans Checkmate 037, l’effet indésirable le plus fréquemment
(≥20 %) rapporté dans le groupe de traitement par OPDIVO était
l’éruption cutanée (21 %). Dans Checkmate 057, les effets
indésirables les plus fréquemment (≥20 %) rapportés dans le
groupe de traitement par OPDIVO étaient : fatigue (49 %),
douleurs musculosquelettiques (36 %), toux (30 %), perte
d’appétit (29 %), et constipation (23 %). Dans Checkmate
025, les effets indésirables les plus fréquemment (≥20 %)
rapportés chez les patients recevant OPDIVO, comparativement à
évérolimus, étaient : asthénie (56 % contre 57 %),
toux (34 % contre 38 %), nausées (28 % contre
29 %), éruptions cutanées (28 % contre 36 %),
dyspnée (27 % contre 31 %), diarrhée (25 % contre
32 %), constipation (23 % contre 18 %), perte
d’appétit (23 % contre 30 %), douleurs dorsales
(21 % contre 16 %), et arthralgie (20 % contre
14 %). Dans Checkmate 069, les effets indésirables les plus
fréquemment (≥20 %) rapportés chez des patients recevant
OPDIVO en combinaison avec YERVOY, comparativement à YERVOY
uniquement étaient : éruption cutanée (67 % contre
57 %), prurit (37 % contre 26 %), céphalées
(24 % contre 20 %), vomissements (23 % contre
15 %), et colite (22 % contre 11 %).
Dans une autre étude de phase 3 portant sur YERVOY à
3 mg/kg, les effets indésirables les plus fréquents
(≥5 %) chez les patients qui ont reçu YERVOY à la dose de
3 mg/kg étaient : fatigue (41 %), diarrhée
(32 %), prurit (31 %), éruptions cutanées (29 %), et
colite (8 %).
Veuillez consulter les informations de prescription complètes
pour OPDIVO et YERVOY aux États-Unis , y compris les encadrés de
MISES EN GARDE pour YERVOY concernant les réactions indésirables à
médiation immunitaire.
À propos de la collaboration entre
Bristol-Myers Squibb et Ono Pharmaceutical
En 2011, par le biais d’un accord de collaboration avec Ono
Pharmaceutical Co., Bristol-Myers Squibb a élargi ses droits
territoriaux pour le développement et la commercialisation d’Opdivo
à l’échelle mondiale sauf au Japon, en Corée du Sud et à Taïwan, où
Ono avait conservé tous les droits du composé à l’époque. Le 23
juillet 2014, Bristol-Myers Squibb et Ono Pharmaceutical ont
davantage élargi l’accord de collaboration stratégique des
entreprises afin de développer et commercialiser conjointement des
multiples immunothérapies – en agents et en traitements combinés –
pour les patients atteints de cancer au Japon, en Corée du Sud et à
Taïwan.
À propos de Bristol-Myers
Squibb
Bristol-Myers Squibb est une société biopharmaceutique
internationale dont la mission est de découvrir, développer et
fournir des médicaments novateurs qui aident les patients à vaincre
des maladies graves. Pour plus d’informations à propos de
Bristol-Myers Squibb, veuillez visiter le site www.bms.com, ou
suivez-nous sur Twitter à http://twitter.com/bmsnews.
Énoncé prospectif de Bristol-Myers Squibb
Ce communiqué de presse contient des « Énoncés
prospectifs » au sens de la Private Securities Litigation
Reform Act de 1995 portant sur la recherche, le développement et la
commercialisation des produits pharmaceutiques. De tels énoncés
prospectifs sont fondés sur les attentes actuelles et impliquent
des risques et incertitudes inhérents, y compris des facteurs qui
pourraient retarder, détourner ou modifier ces attentes, et
pourraient entraîner des résultats réels de s’écarter
considérablement des attentes actuelles. Aucun énoncé prospectif ne
peut être garanti. Les énoncés prospectifs contenus dans ce
communiqué de presse doivent être évalués conjointement avec les
nombreuses incertitudes relatives aux activités de Bristol-Myers
Squibb, particulièrement celles énoncées dans les avertissements et
les discussions sur les facteurs de risque figurant dans les
rapports annuels de la société sur le formulaire 10-K concernant
l’exercice financier se terminant le 31 décembre 2014
dans nos rapports trimestriels sur formulaire 10-Q et nos rapports
actuels sur formulaire 8-K. Bristol-Myers Squibb ne s’engage
aucunement à publier des mises à jour des énoncés prospectifs, que
ce soit à la suite d’une information nouvelle ou d’événements
futurs, ou pour d’autres raisons.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune
manière être considéré comme officiel. La seule version du
communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue
d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte
source, qui fera jurisprudence.
Consultez la
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Bristol-Myers Squibb CompanyRelations avec les
médias :Chrissy Trank,
609-419-5497christina.trank@bms.comouRelations avec les
investisseurs :Ranya Dajani,
609-252-5330ranya.dajani@bms.comouBill Szablewski,
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