(Actualisation: nominations visant à transformer Genfit en "société biopharmaceutique intégrée".)



PARIS (Agefi-Dow Jones)--Genfit (GNFT.FR) a vu sa perte nette se creuser au cours du premier semestre, sur fond de d'augmentation de ses dépenses de recherche et développement, a annoncé lundi la société de biotechnologies.



Au premier semestre 2018, la firme lilloise a accusé une perte nette de 34,5 millions d'euros, contre une perte de 22,6 millions d'euros à la même période de 2017.



Les produits opérationnels de l'entreprise se sont élevés à 5,1 millions d'euros, provenant principalement du Crédit d'impôt recherche pour un montant de 5 millions d'euros.



La perte opérationnelle s'est alourdie à 31,6 millions d'euros, à comparer à 22,4 millions d'euros un an plus tôt.



Les frais de R&D ont crû de 37,5%, à 32,5 millions d'euros, tandis que les frais généraux ont progressé de 18,6%, à 3,4 millions d'euros.



A fin juin, le montant de la trésorerie s'élevait à 238 millions d'euros, contre 273,8 millions d'euros à la fin de l'année 2017, a indiqué la société dans un communiqué.



Sur le plan clinique, le premier semestre de Genfit a été marqué par les avancées importantes enregistrées dans le développement d'elafibranor, son produit phare, en particulier dans la stéatohépatite non-alcoolique, ou "NASH", une maladie du foie pouvant conduire à à une insuffisance hépatique et au cancer.



La société rappelle avoir annoncé en avril dernier la réalisation du recrutement des 1.000 premiers patients devant participer à la première phase de l'essai de Phase 3 "RESOLVE-IT" sur la base de laquelle une autorisation conditionnelle de mise sur le marché pourrait être obtenue en 2020. Les résultats intermédiaires de cet essai devraient être disponibles à la fin de l'année prochaine.



Une équipe renforcée pour préparer la commercialisation



Genfit a par ailleurs annoncé un "certain nombre d'évolutions organisationnelles destinées à accompagner sa transformation d'une société de R&D en biotechnologies à une société biopharmaceutique intégrée".



Dean Hum, directeur scientifique de Genfit depuis 2000, a été nommé directeur général adjoint, une nouvelle responsabilité qui s'ajoute à son périmètre d'activité actuel. Il continuera à superviser l'ensemble des activités R&D de Genfit, et apportera son soutien à Jean-François Mouney, PDG.



Sophie Mégnien, directrice médicale de Genfit, a pour sa part démissionné. Afin d'assurer une transition dans la continuité, elle est remplacée par Pascal Birman, le directeur médical adjoint, dont l'équipe accueille de nouveaux membres. Il s'agit notamment de Julie M. Dietrich, qui rejoint Genfit en tant que vice-présidente des opérations cliniques aux Etats-Unis, après plus de 10 ans passés au sein de la biotech américaine Amgen et plusieurs années chez le géant pharmaceutique Bristol-Myers Squibb.



Le comité exécutif de Genfit accueille aussi un nouveau membre, Pascal Prigent, qui a rejoint la société en mai 2018 en tant que vice-président exécutif du marketing et du développement commercial. Celui-ci est en charge de la mise en place d'une équipe, qui inclut des experts tels que le Dr Myriam Zylberman, qui a travaillé pendant plus de 20 ans chez Eli Lilly sur des problématiques de "market access".



La société met en avant l'"expertise clé" du Dr Zylberman sur la position des organismes payeurs dans le but de préparer un lancement optimal pour elafibranor une fois que l'autorisation de mise sur le marché, espérée en 2020 dans la NASH, sera obtenue.



-François Berthon, Agefi-Dow Jones ; 01 41 27 47 93; fberthon@agefi.fr ed: ECH



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September 24, 2018 13:16 ET (17:16 GMT)




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