QUÉBEC, le 28 mars 2024 /CNW/ - Alors que le
gouvernement de la CAQ s'apprête à appeler le projet de loi 198 sur
l'élargissement de la protection des locataires aînés, le
porte-parole de Québec solidaire, Gabriel
Nadeau-Dubois, accompagné de groupes représentant les aînés
et les locataires du Québec, demande encore une fois au
gouvernement de la CAQ de moderniser la loi Françoise David et
d'adopter son projet de loi.
« Au milieu de la plus grande crise du logement en 40 ans, nous
n'avons pas le droit d'abandonner les aînés. La CAQ a une occasion
en or aujourd'hui de permettre aux aînés du Québec de vieillir dans
la dignité, en sécurité, chez soi. », a expliqué M.
Nadeau-Dubois.
Citations des groupes
présents
« L'éviction d'un locataire aîné bénéficiant d'un loyer bas
depuis plusieurs années engendre nécessairement une précarité
financière. Ces personnes sont alors confrontées à des choix
quotidiens difficiles, notamment en ce qui concerne l'achat de
biens de subsistance. Il importe que les partis politiques
collaborent pour favoriser la protection des locataires aînés.»
- Mme Gisèle Tassé-Goodman, présidente du
Réseau FADOQ
« Les aînés les plus vulnérables sont durement frappés par la
crise du logement actuelle. Nous avons besoin d'actions comme celle
d'aujourd'hui et nous espérons que tous les partis joindront leur
voix afin de protéger concrètement les aînés du Québec en matière
de logement.»
- Pierre
Lynch, président de l'AQDR
« Les locataires aînés de 65 ans et plus sont les plus pauvres
au Québec et sont particulièrement vulnérables dans le contexte
actuel où les logements disponibles sont hors de prix. Alors que
les loyers explosent, que les alternatives manquent, perdre son
logement représente un véritable drame. Parce que les conséquences
sont si graves, et que l'offre de logements sociaux est
insuffisante, il est primordial d'agir en amont pour mieux les
protéger contre les évictions. »
- Véronique Laflamme, porte-parole du
FRAPRU
« Les locataires aînés sont parmi les personnes les plus
vulnérables aux tactiques d'éviction qui prolifèrent actuellement
au Québec. Ces situations de détresse et de grande précarité sont
d'autant plus révoltantes qu'elles sont facilement évitables. Il ne
coûterait rien à l'État de mieux protéger les locataires des
évictions. La bonification de l'article 1959.1 est un outil qui
permettrait d'éviter des drames. Il n'y a aucune raison valable de
ne pas aller de l'avant. Faire en sorte que des personnes aînées ne
soient pas délogées de chez elles, dans une société comme la nôtre,
c'est le strict minimum de la décence humaine.»
- Cédric Dussault, porte-parole du
Regroupement des comités logement et associations de locataires du
Québec (RCLALQ),
« Nos membres pratiquant en droit du logement sont témoins de
nombre de dossiers dans lesquels des locataires aînés vulnérables
se font arracher à leur milieu de vie. Nous sommes conscients que
des balises doivent être mises en place, alors mettons-les là où
elles feront sens et où elles sauront garantir une protection
véritable aux locataires aînés. C'est exactement ce que fait le
Projet de loi 198, et c'est pourquoi nous l'appuyons sans
réserve.»
- Gabriel
Pelletier, de l'Association des juristes progressistes
SOURCE Aile parlementaire de Québec solidaire