TORONTO, le 23 avril 2015 /CNW/ -- Pour toutes les festivités se déroulant autour de la période de remise des diplômes, cela peut s'avérer une source de stress pour les étudiants de terminale de niveau collégial alors que plusieurs d'entre eux se préparent à intégrer le marché du travail pour la toute première fois. Même si la promotion de cette année pourra profiter de nombreuses perspectives d'emploi, toutefois plusieurs d'entre eux pourraient trouver difficile la transition vers le monde du travail que d'autres.

Selon un nouveau sondage publié par CareerBuilder.ca, 62 pour cent des entreprises prévoient embaucher des nouveaux diplômés collégiaux cette année. Cependant, seulement 1 sur 5 employeurs (19 pour cent) estime que les établissements collégiaux préparent suffisamment les étudiants pour les fonctions requises au sein de leurs organisations. La majorité des employeurs a indiqué que les collèges préparent les étudiants pour « certaines fonctions, mais pas toutes, » et 16 pour cent considèrent que ces établissements ne les préparent pas suffisamment.

« Bien que 3 entreprises sur 5 prévoient embaucher des nouveaux diplômés, la grande majorité des entreprises ne croit pas que les étudiants sont suffisamment préparés, » a indiqué Mark Bania, directeur général de CareerBuilder Canada. « Cela souligne la nécessité pour les entreprises de collaborer avec les établissements d'enseignement pour être en mesure de fournir la formation nécessaire pour répondre aux besoins croissants des entreprises. »

Le sondage national a été réalisé en ligne au nom de CareerBuilder.ca auprès de plus de 400 employeurs.

Les nouveaux diplômés sont-ils prêts ?

Lorsque nous avons demandé où les établissements collégiaux n'ont pas réussi à préparer les étudiants pour le marché du travail, les employeurs ont mentionné les points préoccupants suivants :

  • Avoir trop mis l'accent sur l'apprentissage livresque au lieu d'un apprentissage concret : 61 pour cent
  • Je recherche des travailleurs possédant un mélange de compétences techniques et de compétences générales acquises à partir d'une formation générale : 38 pour cent
  • N'avoir pas assez mis l'accent sur les stages en entreprises : 25 pour cent
  • Les postes de niveau débutant au sein de mon organisation sont encore plus complexes aujourd'hui : 22 pour cent
  • La technologie change trop rapidement et les étudiants ne se maintiennent pas à jour : 18 pour cent
  • Il n'y a pas assez d'étudiants de terminale qui décrochent les diplômes que recherche mon entreprise : 13 pour cent

Lorsqu'on leur demandait de nommer les compétences qu'ils jugent que manquent les nouveaux diplômés, la plupart des employeurs ont nommé les compétences interpersonnelles et en résolution de problèmes :

  • Les compétences interpersonnelles ou relations interpersonnelles : 51 pour cent
  • Les compétences en résolution de problèmes : 45 pour cent
  • Un sens de travail d'équipe : 41 pour cent
  • La communication orale : 40 pour cent
  • La créativité : 38 pour cent
  • La communication écrite : 35 pour cent
  • Le leadership : 34 pour cent
  • La gestion de projet : 19 pour cent
  • L'aptitude en recherche et analyse : 15 pour cent
  • Les aptitudes en mathématiques : 13 pour cent
  • Les compétences informatiques et techniques : 8 pour cent

Quels sont les diplômes les plus recherchés ?

Lorsqu'il s'agit des diplômes qui déboucheront sur un plus grand nombre de possibilités d'emploi, les diplômes d'études commerciales sont en tête de liste, avec 31 pour cent des employeurs les identifiant comme le diplôme le plus recherché par leurs sociétés. Les diplômes en informatique et en sciences informatiques sont également en forte demande (20 pour cent), suivis par les professionnels de la santé et les sciences cliniques connexes (12 pour cent) et en ingénierie (12 pour cent).

Où trouve-t-on les possibilités d'emplois ?

Le service à la clientèle (33 pour cent) et les emplois en technologie de l'information (30 pour cent) se positionnent en tête de liste en tant que postes types que les employeurs recherchent essentiellement à offrir aux nouveaux diplômés. Les possibilités d'emplois abondent également en finances/comptabilité (24 pour cent) et en développement des affaires (23 pour cent). Le secteur des ventes, marketing et relations publiques (17 pour cent chacun) a complété la liste des cinq meilleurs types d'emplois.

Quels seront les salaires proposés pour ces emplois ?

Plus d'un tiers des employeurs (35 pour cent) qui prévoient embaucher des nouveaux diplômés comptent offrir un salaire plus élevé que celui offert l'an dernier. La majorité des employeurs (57 pour cent) considère que les salaires vont rester inchangés, et 8 pour cent prévoient offrir des salaires de départ moins élevés.

Les salaires de départ prévus pour les nouveaux diplômés se répartissent comme suit * :

  • Environ 25 000 $ ou moins - 19 pour cent
  • Environ 25 000 $ jusqu'à 40 000 $ - 38 pour cent
  • Environ 40 000 $ jusqu'à 50 000 $ - 30 pour cent
  • Environ 50 000 $ ou plus - 17 pour cent

Ces chiffres ne sont pas néanmoins figés : la majorité des employeurs (68 pour cent) précisent qu'ils seraient disposés à négocier les salaires lorsque proposant des offres d'emplois aux nouveaux diplômés.

Quels sont les avantages proposés ?

La plupart des employeurs (84 pour cent) qui prévoient embaucher les nouveaux diplômés collégiaux seraient disposés à négocier ou à offrir plusieurs privilèges aux nouveaux diplômés. Outre le salaire, les privilèges les plus prisés que les employeurs seraient disposés à négocier sont comme suit :

  • Des horaires flexibles : 45 pour cent
  • Les primes sur les salaires : 30 pour cent
  • Le remboursement de scolarité supplémentaire : 29 pour cent
  • Le paiement de factures des téléphones mobiles : 27 pour cent
  • Les frais de réinstallation : 17 pour cent
  • Le remboursement des frais de transport : 17 pour cent
  • Plus de jours de congé : 17 pour cent
  • Les options de télétravail : 16 pour cent

*Les pourcentages peuvent ne pas égaler 100 % en raison des arrondis.

Méthode de sondage
Ce sondage a été réalisé auprès de 402 employeurs au Canada. Les entrevues ont été réalisées en ligne par la firme Redshift Research en janvier et février 2015 par l'entremise d'une invitation envoyée par courriel et un sondage en ligne. Les résultats de tout échantillon font l'objet d'une variation d'échantillonnage. L'amplitude de la variation est mesurable et est influencée par le nombre d'entrevues et le niveau de pourcentages exprimant les résultats. Dans cette étude particulière, on peut affirmer avec une fiabilité de 95 pour cent que le résultat ne varie pas à plus ou moins, au-delà de 4.4 points de pourcentage du résultat qui serait obtenu si les entrevues avaient été réalisées avec toutes les personnes représentées dans cet échantillon.

À propos de CareerBuilder.ca
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SOURCE CareerBuilder.ca

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