Des étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire
racontent pourquoi la recherche en sciences humaines est
importante
SASKATOON, SK, le 6 mai 2024 /CNW/ - Aujourd'hui,
Ted Hewitt, président du
Conseil de recherches en sciences
humaines du Canada (CRSH), a
annoncé les cinq grandes gagnantes du concours J'ai une
histoire à raconter 2024. Dans le cadre de ce concours
annuel, le CRSH met les étudiantes et étudiants de niveau
postsecondaire au défi de démontrer, en un maximum de trois minutes
ou de 300 mots, comment les recherches qu'il finance ont un impact
positif dans la vie des Canadiennes et Canadiens.
Les participantes et participants doivent présenter, dans le
format de leur choix, des histoires sur des recherches canadiennes
en sciences humaines qui contribuent à améliorer la société et le
monde. M. Hewitt a fait cette annonce à l'occasion de la
conférence de l'association Science Writers and Communicators of
Canada (SWCC).
Les cinq grandes gagnantes 2024 sont :
- Harmata Aboubakar, University of
Toronto, qui a parlé de la transformation de la mémoire et
des identités en analysant la mémoire collective transnationale
changeante du soulèvement Mau Mau
(terre et liberté) au Kenya entre
1952 et 1960. Ce qui a d'abord été
condamné comme un événement anticolonial contre la Grande-Bretagne
est aujourd'hui célébré comme un exemple historique majeur de
peuples colonisés en quête de justice et d'autodétermination;
- Olivia Abram,
University of Saskatchewan et
Leah Alfred-Olmedo, The
University of British Columbia, qui ont
décrit les défis auxquels sont confrontés les étudiantes et
étudiants des cycles supérieurs et les chercheuses et chercheurs en
début de carrière lorsqu'il s'agit de collaborer dans le monde
universitaire - un groupe appelé les collaboratrices et
collaborateurs « naissants ». La présentation d'Alfred-Olmedo
(Kwakwaka'wakw) et d'Abram (colon) a discuté de l'incompatibilité
systémique entre le monde universitaire et la collaboration, et a
demandé la création de possibilités de collaborations plus
importantes dans les arts littéraires autochtones et la recherche
en général.
- Nancy Lin, The
University of British Columbia, qui a
expliqué que les personnes souffrant de déficiences cognitives,
motrices, linguistiques et perceptives résultant d'une lésion
cérébrale acquise (LCA) sont confrontées à des difficultés de
rétablissement psychosocial, qui peuvent constituer des obstacles à
l'accès aux traitements de santé mentale existants, car ceux-ci ne
sont pas conçus pour tenir compte des différences de capacités. Ce
projet permettra de dresser un inventaire des aménagements fondés
sur la recherche et la pratique qui contribueront à la recherche
sur la conception et la fourniture de traitements de santé mentale
entièrement accessibles;
- Jul Jeonghyun Parke,
University of Toronto, qui a parlé de
la juxtaposition entre les études de marché qui affirment que les
influenceurs blancs et les influenceuses féminines sont privilégiés
de manière disproportionnée par le public et les marques, alors que
dans le monde des influenceuses et influenceurs virtuels, où des
personnages générées par l'imagerie informatisée ou l'intelligence
artificielle imitent le travail des influenceurs humains sur les
médias sociaux, une majorité écrasante d'humains virtuels se
représentent eux-mêmes comme des minorités ethniques. Ce projet
aborde les questions essentielles suivantes : qui crée les
influenceuses et influenceurs virtuels des médias sociaux et
qu'est-ce qui motive leur choix de race et d'identité ethnique dans
la conception de ces agentes et agents non humains?;
- Madeline Springle,
University of Calgary qui a expliqué
comment les entretiens vidéo asynchrones (AVI) permettent une
certaine flexibilité aux candidates et candidats et aux organismes
d'embauche, mais que les arrière-plans vidéo individuels peuvent
révéler des informations personnelles sur une candidate ou un
candidat, comme son statut socio-économique (SSE), au moyen
d'indices visuels sur son environnement de vie. Cela peut
influencer leur évaluation, les candidates et candidats perçus
comme étant d'un statut socio-économique inférieur étant considérés
comme moins employables sur la base d'une association entre un
niveau de richesse inférieur et des compétences professionnelles et
des performances professionnelles moindres, ce qui plaide en faveur
de l'utilisation d'un arrière-plan virtuel standardisé pour un
processus d'évaluation plus équitable.
Les cinq grandes gagnantes ont été sélectionnées
parmi 20 finalistes choisis au sein d'un groupe très
compétitif de plus de 200 participantes et participants des
quatre coins du pays. Chaque finaliste a reçu la somme de
3 000 $, une formation en communication de la recherche
et a eu l'occasion de présenter son histoire devant un public et un
jury lors de l'événement J'ai une histoire à raconter du
CRSH, qui a eu lieu durant la conférence de SWCC. Les cinq grandes
gagnantes reçoivent chacun un montant supplémentaire de 1 000 $ en
reconnaissance de leur compétence exceptionnelle en communication
de la recherche.
La recherche en sciences humaines aide à comprendre ce qu'est
l'être humain et pave la voie vers un avenir meilleur pour toutes
et tous. Si la recherche peut souvent sembler abstraite, les
histoires et les récits peuvent aider à traduire des projets
complexes en idées et en concepts que nous pouvons comprendre et
apprécier, et dont nous pouvons tirer des enseignements.
Citations
« Félicitations aux finalistes et aux cinq grandes
gagnantes du concours J'ai une histoire à
raconter 2024! Ces étudiantes et étudiants, en plus de
déployer leurs connaissances, impressionnent par leur créativité et
leur désir de communiquer leur passion pour la recherche en
sciences humaines. En rendant le savoir accessible, elles et ils
agissent directement pour le bien-être de la population canadienne
et contribuent à façonner un avenir prometteur pour la recherche au
Canada, dans toute une gamme de
disciplines. »
- L'honorable François-Philippe
Champagne, ministre de l'Innovation, des Sciences et de
l'Industrie
« Félicitations aux finalistes et aux cinq grandes
gagnantes du concours J'ai une histoire à raconter de cette
année pour leur capacité impressionnante à raconter une histoire et
leurs efforts remarquables en matière de communication des
résultats de recherche. Grâce à leurs compétences en mobilisation
des connaissances, elles et ils donnent vie à un éventail de
nouvelles idées, aident à rendre la recherche plus accessible et
démontrent l'impact de la recherche en sciences humaines aux
Canadiennes et Canadiens d'une manière nouvelle et inspirante.
»
- Ted Hewitt, président du
Conseil de recherches en sciences
humaines
Faits en bref
- Les cinq grandes gagnantes ont été choisies par un jury composé
de spécialistes de la communication :
- Sumeep Bath, directeur de la rédaction et des
communications, International Institute for Sustainable
Development
- Estelle Chamoux,
professeure de biologie cellulaire et de communication
scientifique, Université Bishop's
- Joanna Smith, rédactrice
en chef, Kathari News
- Le concours J'ai une histoire à raconter s'adresse aux
étudiantes et étudiants de niveau postsecondaire, qui peuvent
présenter leur proposition sous forme écrite ou graphique ou en
format audio ou vidéo.
- Le prix Engagement, assorti d'un montant supplémentaire
de 1 000 $, a été décerné à Laura
Killam de Queen's University, en raison de ses efforts
remarquables pour promouvoir le concours, sa proposition et celle
des autres finalistes. La lauréate ou le lauréat de ce prix est
sélectionné par ses pairs parmi les 20 finalistes.
- L'événement J'ai une histoire à raconter de 2024 a été
en partie commandité par la Fondation canadienne pour
l'innovation.
Liens connexes
- Galerie des finalistes 2024
- J'ai une histoire à raconter
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SOURCE Conseil de recherches en
sciences humaines du Canada