De multiples présentations concernant
l’évaluation d’ABRAXANE, pris seul ou en association avec de
nouveaux agents et de nouveaux schémas posologiques pour traiter le
CPM, le CPNPC et le CSM
Celgene Corporation (NASDAQ : CELG) a annoncé aujourd’hui que
les résultats de plusieurs études commanditées et indépendantes
seront présentés à l’occasion de l’édition 2016 du Congrès annuel
de la Société européenne d'oncologie médicale (ESMO) ; ces études
portent sur l’utilisation d’ABRAXANE® (particules de paclitaxel
liées aux protéines en suspension injectable) (liées à l'albumine),
en tant que traitement de base, pris seul ou en association avec de
nouveaux agents et de nouveaux schémas posologiques, pour les
patients avec des cancers traditionnellement difficiles à traiter,
dont le cancer du pancréas métastatique (CPM), le cancer du sein
métastatique (CSM) et le cancer du poumon non à petites cellules
(CPNPC) de stade avancé.
« Celgene poursuit l’évaluation de l’innocuité et de
l’efficacité d’ABRAXANE chez les patients atteints de maladies
avancées particulièrement difficiles à traiter ou avec des facteurs
de comorbidité limitant leurs options de traitement », a
déclaré Michael Pehl, président de la division Hématologie et
Oncologie chez Celgene. « Ces données continuent de façonner
notre compréhension de ces maladies difficiles à traiter, qui
aidera à faire évoluer les cadres de traitement actuels et futurs
dans des domaines où les options de traitement disponible pour les
patients sont historiquement limitées. »
La recherche expérimentale évalue ABRAXANE
en tant que traitement de base pour le CPM, le CPNPC et le
CSM
Le cadre du traitement du cancer a beaucoup évolué ces dernières
années, avec l’introduction de traitements ciblés et de
l’immunothérapie. Alors que ces progrès ont suscité un intérêt
considérable, certains patients peuvent se retrouver dans
l’impossibilité de bénéficier de ces thérapies. Celgene reste
déterminée à poursuivre l’exploration de traitements pour ces
patients et, dans le cadre du Congrès 2016 de l’ESMO, plusieurs
études évaluant un traitement avec ABRAXANE en traitement de base
chez ces patients sont présentées.
De nouvelles données présentées, provenant des essais ABOUND,
démontrent le bénéfice continu de la bithérapie
ABRAXANE/carboplatine en cas de CPNPC. ABRAXANE est indiqué pour le
traitement de première ligne du cancer du poumon non à petites
cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique, en association
avec le carboplatine, chez les patients n’étant pas candidats à une
chirurgie curative ou à une radiothérapie. Les essais ABOUND
incluaient des patients âgés de 70 ans ou plus, ainsi que des
patients obtenant de moins bons résultats ou ayant une maladie
squameuse.1,2,3
- Une analyse intermédiaire de l’étude
ABOUND.70+ (affiche 1280P) sera présentée, cette étude a
évalué l’impact sur la qualité de vie des patients âgés (70 ans et
plus) atteints d’un CPNPC de stade avancé, avec un statut ECOG de 0
ou 1 et traités avec un schéma posologique ABRAXANE + carboplatine
durant 4 cycles de traitement.1
- L’étude ABOUND.PS2 (affiche
1278P) a évalué la réponse radiologique suite à un traitement
avec ABRAXANE + carboplatine chez 31 patients avec un CPNPC à un
stade avancé et un statut de performance ECOG (Eastern Cooperative
Oncology Group) de 2.2
- De même, les résultats intermédiaires
sur la qualité de vie provenant de l’étude ABOUND.sqm (affiche
1279P) seront présentés, cette étude a évalué la qualité de vie
des patients atteints de CPNPC squameux traités avec la bithérapie
ABRAXANE + carboplatine.3
Des données sur les résultats en situation réelle seront
également présentées pour les patients atteints d’un cancer du sein
métastatique (CSM), y compris dans les sous-groupes HR+/Her2- et
CSTN (cancer du sein triple négatif) traités avec ABRAXANE. 4,5
- Une étude de 176 patients atteints d’un
CSM (affiche 1030P) indique le délai avant interruption du
traitement (DAIT) et le délai avant le traitement suivant avec
ABRAXANE par rapport à l’éribuline.4
- Une autre analyse rétrospective
(affiche 1029P) sera présentée, cette analyse a évalué le
DAIT chez 411 patients atteints d’un CSM dans le cadre d’un
traitement de deuxième ligne avec ABRAXANE par rapport au
paclitaxel.5
L’utilisation d’ABRAXANE en première ligne pour traiter le CPM
est examinée davantage dans de multiples études indépendantes
citées lors du Congrès de l’ESMO.
- Les résultats en termes d’innocuité et
d’efficacité des nouveaux schémas posologiques à base d’Abraxane
comme GABRINOX (Abraxane-gemcitabine et ensuite FOLFIRINOX) et PAXG
(Abraxane, cisplatine, capecitabine et gemcitabine) font l'objet
d’une communication au Congrès de l’ESMO 2016 (affiches
679P et 681P).6,7
- Des données d’innocuité et d’efficacité
pour Abraxane chez les patients ayant un taux élevé de bilirubine
(affiches 684P et 683P) seront également
communiquées.8,9
Étudier ABRAXANE en tant que base de
chimiothérapie avec des agents nouveaux
Par ailleurs, nous disposons de nouvelles données étudiant de
manière plus approfondie l’utilisation d’ABRAXANE pour des maladies
oncologiques difficiles, illustrant l’intérêt médical d’ABRAXANE en
tant que base de chimiothérapie dans la recherche avec des agents
nouveaux.
On compte actuellement 180 études cliniques évaluant des
associations d’ABRAXANE, incluant des agents nouveaux.10 Lors du
Congrès de l’ESMO de cette année sont présentées 15 études
indépendantes qui évaluent ABRAXANE en tant que polythérapie avec
d’autres agents pour plusieurs types de tumeurs, parmi lesquels :
CSTN – durvalumab (affiche 221TIP), CPM - cisplatine,
capecitabine, gemcitabine, FOLFIRINOX, ipafricept, vantictumab,
PEGPH20, nivolumab (affiches 681P – Reni, 367PD – Weekes, 677P –
Messersmith, 682P – Giommoni et 715 TiP – Van Cutsem) et CPNPC
– nivolumab, necitumumab (affiches 1059P – George et 1298 TiP –
Socinski).
En outre, Celgene présente des données de tolérabilité
préliminaires évaluant l’utilisation combinée expérimentale
d’ABRAXANE avec l’agent d’immunothérapie nivolumab (affiche
1059P) pour traiter le CPNPC et le CPM. L’étude a été étendue
et les patients sont actuellement recrutés pour la deuxième partie.
Des données additionnelles sur l’innocuité et l’efficacité de cette
association pour de multiples types de tumeurs seront présentées à
l’occasion d’une future rencontre médicale.11
Mise à jour des directives de pratique
clinique de l’ESMO
La dernière édition des directives de l’ESMO pour le cancer du
poumon ont été mises à jour en vue de recommander l’utilisation de
la bithérapie ABRAXANE + carboplatine chez les patients atteints
d’un CPNPC de stade IV. La recommandation est basée sur l’essai
pivot effectué pour ABRAXANE.12
À propos d'ABRAXANE® (nab-paclitaxel)
ABRAXANE® est un agent nanoparticulaire qui est actuellement le
seul traitement nanotechnologique basé sur l’albumine approuvé pour
le traitement du cancer du sein métastatique, du cancer du poumon
non à petites cellules et du cancer du pancréas aux États-Unis, en
Europe et sur d’autres marchés à travers le monde. Il contient des
nanoparticules de paclitaxel liées à l'albumine et est fabriqué en
utilisant la technologie nab® brevetée. ABRAXANE est formulé
avec de l'albumine, une protéine humaine, et ne contient aucun
solvant.
ABRAXANE a été homologué pour la première fois en janvier 2005
par l’Agence américaine des produits alimentaires et des
médicaments (la « FDA ») pour le traitement du cancer du sein après
échec d’une chimiothérapie combinée pour la maladie métastatique ou
rechute dans un délai de six mois suivant une chimiothérapie
adjuvante. Une thérapie préalable aurait dû inclure une
anthracycline, sauf en cas de contre-indication clinique. En
Europe, ABRAXANE a été approuvé en janvier 2008 comme monothérapie
pour le traitement du cancer du sein métastatique chez les patients
adultes n’ayant pas répondu au traitement de première ligne pour la
maladie métastatique et pour lesquels il n’est pas indiqué de
prescrire un traitement standard contenant de l’anthracycline.
ABRAXANE est dorénavant approuvé dans plus de 50 pays pour le
traitement du cancer du sein métastatique (CSM).
En octobre 2012, ABRAXANE a été approuvé par la FDA comme
traitement de première ligne pour le cancer du poumon non à petites
cellules (CPNPC) localement avancé ou métastatique, en association
avec le carboplatine, chez les patients non candidats à une
opération chirurgicale ou une radiothérapie. ABRAXANE est également
approuvé pour le traitement du CPNPC en Argentine, en Australie, au
Chili, en Équateur, au Guatemala, à Hong Kong, au Japon, en
Nouvelle-Zélande et à Singapour.
En septembre 2013, la FDA a approuvé ABRAXANE comme traitement
de première ligne des patients atteints d’un adénocarcinome
métastatique du pancréas, en association avec la gemcitabine. En
décembre 2013, ABRAXANE en association avec la gemcitabine a été
approuvé comme traitement de première ligne des patients adultes
atteints d’un adénocarcinome du pancréas métastatique en
Europe. ABRAXANE est en outre approuvé pour le
traitement du cancer du pancréas métastatique dans plus de 40
pays.
Informations importantes relatives à l’innocuité
MISE EN GARDE -
NEUTROPÉNIE
- Ne pas administrer de traitement
avec ABRAXANE à des patients présentant des taux de neutrophiles
avant traitement inférieurs à 1 500 cellules/mm3.
Afin de surveiller l'apparition d’une inhibition de la moelle
osseuse, principalement la neutropénie, qui peut être grave et
entraîner une infection, il est conseillé d'effectuer de fréquentes
numérations globulaires du sang périphérique sur tous les patients
recevant ABRAXANE
- Remarque : une forme albuminique de
paclitaxel peut considérablement affecter les propriétés
fonctionnelles d'un médicament par rapport à celles d'un médicament
en solution. NE PAS REMPLACER PAR D'AUTRES FORMULATIONS DE
PACLITAXEL
CONTRE-INDICATIONS
Nombre de neutrophiles
- ABRAXANE ne doit pas être utilisé chez
des patients présentant des numérations de neutrophiles de base
<1 500 cellules/mm3
Hypersensibilité
- Les patients présentant une réaction
d'hypersensibilité grave à ABRAXANE ne doivent pas reprendre le
médicament
MISES EN GARDE ET PRÉCAUTIONS
Effets hématologiques
- L’inhibition de la moelle osseuse
(principalement la neutropénie) dépend de la dose et constitue une
toxicité limitant la posologie d'ABRAXANE. Lors d'études cliniques,
des cas de neutropénie de grade 3 à 4 sont survenus chez 34 % des
patients atteints d'un cancer du sein métastatique (CSM), chez 47 %
des patients atteints d'un cancer du poumon non à petites cellules
(CPNPC) et chez 38 % des patients atteints d'un cancer du
pancréas
- Surveiller la myélotoxicité en
effectuant fréquemment des numérations globulaires complètes,
notamment avant le dosage le 1er jour (pour le CSM) et les 1er,
8ème et 15ème jours (pour le CPNPC et pour le cancer du
pancréas)
- Ne pas administrer ABRAXANE à des
patients présentant un nombre absolu de neutrophiles (NAN) de base
inférieur à 1 500 cellules/mm3
- En cas de neutropénie grave (<500
cellules/mm3 pendant 7 jours ou plus) au cours d'un traitement avec
ABRAXANE, réduire la dose d'ABRAXANE lors des cycles subséquents
chez les patients atteints d'un CSM ou d'un CPNPC
- Chez les patients atteints d'un CSM,
reprendre le traitement avec ABRAXANE avec des cycles toutes les 3
semaines après rétablissement du NAN à un niveau >1 500
cellules/mm3 et des plaquettes à un niveau >100 000
cellules/mm3
- Chez les patients atteints d'un CPNPC,
reprendre le traitement si recommandé à des doses réduites de
manière permanente pour à la fois ABRAXANE administré de façon
hebdomadaire et le carboplatine administré toutes les trois
semaines après rétablissement du NAN à au moins 1 500 cellules/mm3
et de la numération plaquettaire à au moins 100 000 cellules/mm3 le
1er jour ou jusqu'à obtention d’un NAN d'au moins 500 cellules/mm3
et d’une numération plaquettaire d'au moins 50 000 cellules/mm3 le
8ème ou le 15ème jour du cycle
- Chez les patients atteints d'un
adénocarcinome du pancréas, suspendre ABRAXANE et la gemcitabine si
le NAN est inférieur à 500 cellules/mm3 ou si les plaquettes sont
inférieures à 50 000 cellules/mm3 et reporter le démarrage du cycle
suivant si le NAN est inférieur à 1 500 cellules/mm3 ou si la
numération plaquettaire est inférieure à 100 000 cellules/mm3 le
1er jour du cycle. Reprendre le traitement avec une réduction
appropriée de la dose si recommandé
Système nerveux
- La neuropathie sensorielle dépend de la
dose et des intervalles posologiques
- Les cas de neuropathie sensorielle de
grade 1 ou 2 ne nécessitent généralement pas de modification de la
dose
- En cas de développement d'une
neuropathie sensorielle de grade 3 ou supérieur, suspendre le
traitement avec ABRAXANE jusqu'à une résolution à un grade 1 ou 2
pour le CSM ou jusqu'à une résolution de grade 1 ou inférieur pour
le CPNPC et le cancer du pancréas, puis réduire le dosage pour tous
les cycles subséquents d'ABRAXANE
Septicémie
- Des cas de septicémie, avec ou sans
neutropénie, sont survenus chez 5 % des patients ayant reçu
ABRAXANE en association avec la gemcitabine
- Une obstruction biliaire ou la présence
d'une prothèse biliaire constituaient des facteurs de risque de
septicémie grave ou mortelle
- Si un patient devient fébrile (quel que
soit son NAN), démarrer un traitement avec des antibiotiques à
large spectre
- En cas de neutropénie fébrile,
interrompre ABRAXANE et la gemcitabine jusqu'à résolution de la
fièvre et un rétablissement du NAN ≥1 500 cellules/mm3, puis
reprendre le traitement à des niveaux de dosage réduits
Pneumonite
- Des cas de pneumonite, dont certains
mortels, sont survenus chez 4 % des patients recevant ABRAXANE en
association avec la gemcitabine
- Surveiller les patients pour déceler
les signes et les symptômes et interrompre ABRAXANE et la
gemcitabine lors de l'évaluation d'une pneumonite suspectée
- Arrêter définitivement le traitement
avec ABRAXANE et la gemcitabine en cas de diagnostic d'une
pneumonite
Hypersensibilité
- Des réactions d'hypersensibilité
graves, et parfois mortelles, y compris des réactions
anaphylactiques, ont été signalées
- Les patients présentant une réaction
d'hypersensibilité grave à ABRAXANE ne doivent pas reprendre ce
médicament
Insuffisance hépatique
- Comme l’exposition et la toxicité du
paclitaxel peuvent augmenter en cas d'insuffisance hépatique,
l'administration d'ABRAXANE à des patients atteints de cette
condition doit être effectuée avec prudence
- Les patients souffrant d'insuffisance
hépatique peuvent courir un risque plus élevé de toxicité, en
particulier à cause d’une myélosuppression, et doivent être suivis
pour détecter tout développement de myélosuppression profonde
- En cas de CSM ou de CPNPC, la dose
initiale doit être réduite pour les patients présentant une
insuffisance hépatique modérée ou grave
- En cas d'adénocarcinome du pancréas,
ABRAXANE n'est pas recommandé pour les patients atteints
d'insuffisance hépatique modérée à grave (bilirubine totale >1,5
x la LNS [limite normale supérieure] et ASAT ≤10 x la LNS)
Albumine (humaine)
- ABRAXANE contient de l'albumine
(humaine), un dérivé du sang humain
Utilisation durant la grossesse : grossesse de catégorie
D
- ABRAXANE peut nuire au fœtus lorsqu'il
est administré à une femme enceinte
- Si ce médicament est utilisé durant la
grossesse ou si la patiente tombe enceinte pendant un traitement
avec ce médicament, elle doit être informée des dangers potentiels
pour le fœtus
- Il faut conseiller aux femmes en âge de
procréer d'éviter de tomber enceintes pendant un traitement avec
ABRAXANE
Utilisation chez les hommes
- Il faut conseiller aux hommes de ne pas
concevoir d'enfant pendant un traitement avec ABRAXANE
EFFETS INDÉSIRABLES
Étude randomisée sur le cancer du sein métastatique
(CSM)
- Les effets indésirables les plus
courants (≥20 %) lors d’une utilisation d'ABRAXANE en monothérapie
par rapport au paclitaxel en injection lors de l'étude sur le CSM
sont respectivement : alopécie (90 %, 94 %), neutropénie (tous cas
confondus 80 %, 82 % ; grave 9 %, 22 %), neuropathie sensorielle
(tous symptômes confondus 71 %, 56 % ; grave 10 %, 2 %), ECG
anormal (tous patients confondus 60 %, 52 % ; patients dans une
situation normale au départ 35 %, 30 %), fatigue/asthénie (tous cas
confondus 47 %, 39 % ; grave 8 %, 3 %), myalgie/arthralgie (tous
cas confondus 44 %, 49 % ; grave 8 %, 4 %), élévation de l'ASAT
(tous cas confondus 39 %, 32 %), élévation de la phosphatase
alcaline (tous cas confondus 36 %, 31 %), anémie (tous cas
confondus 33 %, 25 % ; grave 1 %, <1 %), nausées (tous cas
confondus 30 %, 22 % ; grave 3 %, <1 %), diarrhée (tous cas
confondus 27 %, 15 % ; grave <1 %, 1 %) et infections (24 %, 20
%)
- La neuropathie sensorielle a été la
cause de l'arrêt d'ABRAXANE chez 7 patients sur 229 (3 %)
- Les autres effets indésirables notables
liés au traitement avec ABRAXANE par rapport au paclitaxel en
injection incluaient respectivement : vomissements (tous cas
confondus 18 %, 10 % ; grave 4 %, 1 %), rétention de fluides (tous
cas confondus 10 %, 8 % ; grave 0 %, <1 %), mucosite (tous cas
confondus 7 %, 6 % ; grave <1 %, 0 %), dysfonctionnement
hépatique (élévations de la bilirubine 7 %, 7 %), réactions
d'hypersensibilité (tous cas confondus 4 %, 12 % ; grave 0 %, 2 %),
thrombocytopénie (tous cas confondus 2 %, 3 % ; grave <1 %,
<1 %), septicémie neutropénique (<1 %, <1 %) et réactions
au niveau du point d'injection (<1 %, 1 %). Des cas de
déshydratation et de pyrexie ont également été signalés
- Des cas de dysfonctionnement rénal
(tous cas confondus 11 %, grave 1 %) ont été signalés chez les
patients traités avec ABRAXANE (n=229)
- Chez tous les patients traités avec
ABRAXANE (n=366), des cas de perturbations oculaires/visuelles ont
été signalés (tous cas confondus 13 % ; grave 1 %)
- Des événements cardiovasculaires
graves, éventuellement liés à ABRAXANE en monothérapie, sont
survenus chez environ 3 % des patients et incluaient des cas
d'ischémie cardiaque/d'infarctus, de douleurs thoraciques, d'arrêts
cardiaques, de tachycardie supraventriculaire, d'œdèmes, de
thrombose, de thromboembolie pulmonaire, d'embolie pulmonaire et
d'hypertension
- Des cas d'attaques cérébrovasculaires
(AVC) et d'accidents ischémiques transitoires ont été signalés
Étude sur le cancer du poumon non à petites cellules
(CPNPC)
- Les effets indésirables les plus
courants (≥20 %) à la polythérapie ABRAXANE-carboplatine sont :
anémie, neutropénie, thrombocytopénie, alopécie, neuropathie
périphérique, nausées et fatigue
- Les effets indésirables graves les plus
courants à la polythérapie ABRAXANE-carboplatine pour le CPNPC sont
: anémie (4 %) et pneumonie (3 %)
- Les effets indésirables les plus
courants entraînant un arrêt définitif d'ABRAXANE sont :
neutropénie (3 %), thrombocytopénie (3 %) et neuropathie
périphérique (1 %)
- Les effets indésirables les plus
courants entraînant une réduction du dosage d'ABRAXANE sont :
neutropénie (24 %), thrombocytopénie (13 %) et anémie (6 %)
- Les effets indésirables les plus
courants entraînant la suspension ou le report du dosage d'ABRAXANE
incluent : neutropénie (41 %), thrombocytopénie (30 %) et anémie
(16 %)
- Les effets indésirables courants
(incidence ≥10 %) suivants ont été observés avec une incidence
similaire chez les patients traités avec ABRAXANE plus carboplatine
et chez ceux traités avec paclitaxel en injection plus carboplatine
: alopécie (56 %), nausées (27 %), fatigue (25 %), réduction de
l'appétit (17 %), asthénie (16 %), constipation (16 %), diarrhée
(15 %), vomissements (12 %), dyspnée (12 %) et éruptions (10 %) ;
les taux d'incidence sont pour le groupe traité avec ABRAXANE plus
carboplatine
- Les effets indésirables avec une
différence d’au moins 2 %, de grade 3 ou supérieur, dans le cadre
d'une utilisation combinée d'ABRAXANE et de carboplatine par
rapport à une combinaison de paclitaxel en injection et de
carboplatine en cas de CPNPC sont respectivement : anémie (28 %, 7
%), neutropénie (47 %, 58 %), thrombocytopénie (18 %, 9 %) et
neuropathie périphérique (3 %, 12 %)
- Les effets indésirables avec une
différence d’au moins 5 %, de grades 1 à 4, dans le cadre d'une
utilisation combinée d'ABRAXANE et de carboplatine par rapport à
une combinaison de paclitaxel en injection et de carboplatine en
cas de CPNPC sont respectivement : anémie (98 %, 91 %),
thrombocytopénie (68 %, 55 %), neuropathie périphérique (48 %, 64
%), œdème périphérique (10 %, 4 %), épistaxis (7 %, 2 %),
arthralgie (13 %, 25 %) et myalgie (10 %, 19 %)
- Des cas de neutropénie (tous grades
confondus) ont été signalés chez 85 % des patients traités avec
ABRAXANE plus carboplatine par rapport à 83 % des patients ayant
reçu du paclitaxel en injection et du carboplatine
Étude sur l'adénocarcinome du pancréas
- Parmi les effets indésirables les plus
courants (≥20 %) lors de l'étude de phase III, ceux présentant une
incidence supérieure d'au moins 5 % dans le groupe sous
ABRAXANE-gemcitabine par rapport au groupe sous gemcitabine sont :
neutropénie (73 %, 58 %), fatigue (59 %, 46 %), neuropathie
périphérique (54 %, 13 %), nausées (54 %, 48 %), alopécie (50 %, 5
%), œdème périphérique (46 %, 30 %), diarrhée (44 %, 24 %), pyrexie
(41 %, 28 %), vomissements (36 %, 28 %), réduction de l'appétit (36
%, 26 %), éruptions (30 %, 11 %) et déshydratation (21 %, 11
%)
- Parmi ces effets indésirables les plus
courants, ceux présentant une incidence supérieure d’au moins 2 %
de la toxicité de grade 3 à 4 dans le groupe sous
ABRAXANE-gemcitabine par rapport au groupe sous gemcitabine sont
respectivement : neutropénie (38 %, 27 %), fatigue (18 %, 9 %),
neuropathie périphérique (17 %, 1 %), nausées (6 %, 3 %), diarrhée
(6 %, 1 %), pyrexie (3 %, 1 %), vomissements (6 %, 4 %), diminution
de l'appétit (5 %, 2 %) et déshydratation (7 %, 2 %)
- Des cas de thrombocytopénie (tous
grades confondus) ont été signalés chez 74 % des patients dans le
groupe sous ABRAXANE-gemcitabine contre 70 % des patients dans le
groupe sous gemcitabine
- Les effets indésirables graves à
ABRAXANE les plus courants (avec une incidence supérieure d’au
moins 1 %) sont : pyrexie (6 %), déshydratation (5 %), pneumonie (4
%) et vomissements (4 %)
- Les effets indésirables les plus
courants entraînant un arrêt définitif d'ABRAXANE sont :
neuropathie périphérique (8 %), fatigue (4 %) et thrombocytopénie
(2 %)
- Les effets indésirables les plus
courants entraînant une réduction du dosage d'ABRAXANE sont :
neutropénie (10 %) et neuropathie périphérique (6 %)
- Les effets indésirables les plus
courants entraînant une suspension ou un report du dosage
d'ABRAXANE sont : neutropénie (16 %), thrombocytopénie (12 %),
fatigue (8 %), neuropathie périphérique (15 %), anémie (5 %) et
diarrhée (5 %)
- Les autres effets indésirables
présentant une incidence supérieure d’au moins 5 % de la toxicité
tous grades confondus dans le groupe sous ABRAXANE-gemcitabine par
rapport au groupe sous gemcitabine sont, respectivement : asthénie
(19 %, 13 %), mucosite (10 %, 4 %), dysgueusie (16 %, 8 %),
céphalée (14 %, 9 %), hypokaliémie (12 %, 7 %), toux (17 %, 7 %),
épistaxis (15 %, 3 %), infection urinaire (11 %, 5 %), douleurs
dans les extrémités (11 %, 6 %), arthralgie (11 %, 3 %), myalgie
(10 %, 4 %) et dépression (12 %, 6 %)
- Les autres effets indésirables
présentant une incidence supérieure d’au moins 2 % de la toxicité
de grade 3 à 4 dans le groupe sous ABRAXANE-gemcitabine par rapport
au groupe sous gemcitabine sont : thrombocytopénie (13 %, 9 %),
asthénie (7 %, 4 %) et hypokaliémie (4 %, 1 %)
Expérience post-commercialisation avec ABRAXANE et d'autres
formulations de paclitaxel
- Des réactions d'hypersensibilité
graves, et parfois mortelles, ont été signalées avec ABRAXANE.
L'utilisation d'ABRAXANE chez des patients ayant précédemment
présenté une hypersensibilité au paclitaxel en injection ou à
l'albumine humaine n'a pas été étudiée
- Des cas d’insuffisance cardiaque
congestive, de dysfonctionnement du ventricule gauche et de bloc
atrio-ventriculaire ont été signalés avec ABRAXANE, principalement
chez des individus avec des antécédents cardiaques ou une
exposition antérieure à des médicaments cardiotoxiques
- Des cas d'extravasation d'ABRAXANE ont
été signalés. Compte tenu de la possibilité d'extravasation, il est
conseillé de surveiller de près que le point de perfusion
d'ABRAXANE ne présente pas d'infiltration durant l'administration
du médicament
INTERACTIONS MÉDICAMENTEUSES
- Il convient d’être prudent lors de
l'administration d'ABRAXANE en parallèle avec des médicaments
connus pour inhiber ou induire le CYP2C8 ou le CYP3A4
UTILISATION CHEZ DES POPULATIONS SPÉCIFIQUES
Mères allaitantes
- On ignore si le paclitaxel est excrété
ou non dans le lait maternel. Comme de nombreux médicaments sont
excrétés dans le lait maternel et en raison du risque d’effets
indésirables graves chez les enfants allaités, il faut décider
d'arrêter soit l'allaitement soit le médicament, en tenant compte
de l'importance du médicament pour la mère
Pédiatrie
- L’innocuité et l'efficacité d'ABRAXANE
chez les patients en pédiatrie n'ont pas été évaluées
Gériatrie
- Une incidence supérieure d’épistaxis,
de diarrhée, de déshydratation, de fatigue et d’œdème périphérique
a été observée chez les patients de 65 ans ou plus ayant reçu
ABRAXANE pour traiter un CSM dans une analyse regroupée d’études
cliniques
- Les cas de myélosuppression, de
neuropathie périphérique et d'arthralgie ont été plus fréquents
chez les patients âgés d’au moins 65 ans traités avec ABRAXANE plus
carboplatine pour un CPNPC
- Les cas de diarrhée, de diminution de
l'appétit, de déshydratation et d'épistaxis ont été plus fréquents
chez les patients âgés d’au moins 65 ans que chez les patients de
moins de 65 ans traités avec ABRAXANE et la gemcitabine pour un
adénocarcinome du pancréas
Insuffisance rénale
- On ne dispose pas de suffisamment de
données pour donner des recommandations de dosage pour les patients
souffrant d’insuffisance rénale grave ou d’insuffisance rénale au
stade terminal (clairance de la créatinine estimée <30
mL/min)
DOSAGE ET ADMINISTRATION
- Ne pas administrer ABRAXANE à un
patient dont la bilirubine totale est supérieure à 5 x la LNS
(limite normale supérieure) ou dont l’ASAT est supérieure à 10 x la
LNS
- Pour le CSM et le CPNPC, réduire la
dose initiale chez les patients atteints d'insuffisance hépatique
modérée à grave
- Pour l’adénocarcinome du pancréas, ne
pas administrer ABRAXANE à des patients atteints d'insuffisance
hépatique modérée à grave
- Des réductions de dose ou l’arrêt du
traitement peuvent être nécessaires en cas de toxicité
hématologique, neurologique, cutanée ou gastro-intestinale
grave
- Surveiller étroitement les
patients
Veuillez consulter les informations de prescription
complètes, notamment l'encadré de MISE EN GARDE.
Veuillez vous reporter au Résumé des caractéristiques
du produit pour connaître les informations de prescription
complètes pour l’Europe.
À propos de Celgene
Celgene Corporation, dont le siège se trouve à Summit, dans le
New Jersey, est une société biopharmaceutique internationale
intégrée spécialisée dans la découverte, le développement et la
commercialisation de traitements novateurs, destinés au traitement
du cancer et des maladies inflammatoires au moyen de solutions de
nouvelle génération en matière d'homéostasie des protéines,
d’immuno-oncologie, d'épigénétique, d’immunologie et de
neuro-inflammation. Pour tout complément d'information, rendez-vous
à la page www.celgene.com. Suivez Celgene sur les médias sociaux :
@Celgene, Pinterest, LinkedIn, FaceBook et YouTube...
Énoncés prospectifs
Le présent communiqué de presse contient des énoncés
prospectifs, qui sont généralement des déclarations ne reflétant
pas des faits historiques. Les énoncés prospectifs peuvent être
identifiés par l’utilisation des termes « s’attend à », « anticipe
», « pense que », « envisage », « estime », « prévoit », «
perspectives », par l’emploi du futur ou d’expressions similaires.
Ils sont basés sur les projets, estimations, suppositions et
projections actuels de la direction et ne sont valables qu'à la
date de leur formulation. Nous n'assumons aucune obligation de mise
à jour d’un quelconque énoncé prospectif, que ce soit à la lumière
de nouvelles informations ou d'événements futurs, sauf dans la
mesure où la loi l'exige. Les énoncés prospectifs comportent des
risques et des incertitudes inhérents, dont la plupart sont
difficilement prévisibles et échappent généralement à notre
contrôle. Les résultats ou développements réels peuvent différer
sensiblement de ceux sous-entendus dans les énoncés prospectifs en
raison de l’impact d’un certain nombre de facteurs. Bon nombre de
ces facteurs sont évoqués plus en détail dans notre rapport annuel
sur formulaire 10-K et dans les autres rapports déposés auprès de
la Commission américaine de contrôle des opérations boursières (la
« SEC »).
Références
1 Weiss J, et al. Quality of Life (QoL) in Elderly Patients
(pts) With Advanced NSCLC Treated With nab-Paclitaxel (nab-P) +
Carboplatin (C): Interim Results From the ABOUND.70+ Study. Poster
1280P. Presented at the 2016 European Society of Medical Oncology
(ESMO) Annual Meeting, October 7-11, 2016.
2 Gajra A, et al. Interim Safety Results From the Phase 2
ABOUND.PS2 Study Evaluating nab-P + Carboplatin (C) Followed by
nab-P Monotherapy in Patients (pts) With NSCLC and ECOG PS 2.
Poster 1278P. Presented at the 2016 European Society of Medical
Oncology (ESMO) Annual Meeting, October 7-11, 2016.
3 Thomas M, et al. nab-P + Carboplatin (C) Induction Therapy in
Patients (Pts) With Squamous (SCC) NSCLC: Interim Quality of Life
(QoL) Outcomes From the Phase 3 ABOUND.sqm Study. Poster 1279P.
Presented at the 2016 European Society of Medical Oncology (ESMO)
Annual Meeting, October 7-11, 2016.
4 Parisi M, et al. Real-World Comparative Effectiveness Analysis
of Second-Line (2L) nab-Paclitaxel (nab-P) vs Eribulin (Erib) in
Patients (Pts) With Metastatic Breast Cancer. Poster 1030P.
Presented at the 2016 European Society of Medical Oncology (ESMO)
Annual Meeting, October 7-11, 2016.
5 Pelletier C, et al. Real-World Comparative Effectiveness
Analysis of Second-Line (2L) nab-Paclitaxel (nab-P) vs Paclitaxel
(Pac) in Patients (Pts) with MBC. Poster 1029P. Presented at the
2016 European Society of Medical Oncology (ESMO) Annual Meeting,
October 7-11, 2016.
6 Assenat E, et al. Gabrinox: A phase I-II of nab-paclitaxel
plus gemcitabine followed by folfirinox in metastatic pancreatic
adenocarcinoma. Poster 679P. Presented at the 2016 European Society
of Medical Oncology (ESMO) Annual Meeting, October 7-11, 2016.
7 Reni M, et al. Randomized phase 2 trial of nab-paclitaxel plus
gemcitabine, ± capecitabine, cisplatin (PAXG regimen) in
unresectable or borderline resectable pancreatic adenocarcinoma.
Poster 681P. Presented at the 2016 European Society of Medical
Oncology (ESMO) Annual Meeting, October 7-11, 2016.
8 Zur Hausen G, et al. nab-paclitaxel/Gemcitabine First Line
Therapy in Patients with Metastatic Pancreatic Carcinoma and
High-Bilirubin values - Data from the German QoliXane Pancreatic
Cancer Registry. Poster 684P. Presented at the 2016 European
Society of Medical Oncology (ESMO) Annual Meeting, October 7-11,
2016.
9 Wang Y, et al. Impact of age, bilirubin, and disease burden in
unresectable pancreatic cancer patients receiving first-line
chemotherapy: A population-based analysis. Poster 683P. Presented
at the 2016 European Society of Medical Oncology (ESMO) Annual
Meeting, October 7-11, 2016.
10 Clinical Trials.gov. Liste d’études avec le nab-paclitaxel.
Disponible à l'adresse :
https://clinicaltrials.gov/ct2/results?term=nab-paclitaxel.
Consulté le 28 septembre 2016.
11 George B, et al. Phase I study of nivolumab (nivo) +
nab-paclitaxel (nab-P) in solid tumors: results from the pancreatic
cancer (PC) and non-small cell lung cancer (NSCLC) cohorts. Poster
1059P. Presented at the 2016 European Society of Medical Oncology
(ESMO) Annual Meeting, October 7-11, 2016.
12 Novello S, et al. Metastatic non-small-cell lung cancer: ESMO
Clinical Practice Guidelines for diagnosis, treatment and
follow-up. Annals of Oncology 27 (Supplement 5): v1–v27, 2016.
Consulté le 3 octobre 2016. Disponible à l'adresse :
http://www.esmo.org/Guidelines/Lung-and-Chest-Tumours/Metastatic-Non-Small-Cell-Lung-Cancer.
Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune
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