BMO Bank of Montreal

Points saillants des résultats financiers

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019 :

• Bénéfice net⁴ de 1 584 millions de dollars, en hausse de 33 %; bénéfice net ajusté¹ de 1 610 millions, en hausse de 3 millions par rapport à l'exercice précédent
• BPA comptable² de 2,37 $, en hausse de 33 %; BPA ajusté^1,2 de 2,41 $, comparativement à 2,43 $ pour l'exercice précédent
• Revenus, déduction faite des SCVPI³, de 5 986 millions de dollars, en hausse de 4 %
• Dotation à la provision pour pertes sur créances de 432 millions de dollars, comparativement à 253 millions; les chiffres du trimestre à l'étude comprennent une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 93 millions
• RCP de 12,4 %, en hausse de 9,9 %; RCP ajusté¹ de 12,6 %, comparativement à 13,5 %
• Ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de 11,9 %, en hausse de 11,4 % par rapport à l'an dernier
• Dividende de 1,06 $, inchangé par rapport au trimestre précédent et à l'exercice précédent

Comparaison de l'exercice 2020 et de l'exercice 2019 :

• Bénéfice net⁴ de 5 097 millions de dollars, comparativement à 5 758 millions; bénéfice net ajusté¹ de 5 201 millions, comparativement à 6 249 millions
• BPA comptable² de 7,55 $, comparativement à 8,66 $; BPA ajusté^1,2 de 7,71 $, comparativement à 9,43 $
• Revenus, déduction faite des SCVPI³, de 23 478 millions de dollars, en hausse de 3 %
• Dotation à la provision pour pertes sur créances de 2 953 millions de dollars, comparativement à 872 millions, y compris une dotation à la provision pour pertes sur créances sur les prêts productifs de 1 431 millions
• RCP de 10,1 %, comparativement à 12,6 %; RCP ajusté¹ de 10,3 %, comparativement à 13,7 %

TORONTO, le 1er déc. 2020 /CNW/ - Pour le quatrième trimestre clos le 31 octobre 2020, BMO Groupe financier (TSX: BMO) (NYSE: BMO) a inscrit un bénéfice net comptable de 1 584 millions de dollars, ou 2,37 $ par action, et un bénéfice net ajusté de 1 610 millions, ou 2,41 $ par action.

« BMO a poursuivi sa forte lancée opérationnelle ce trimestre, enregistrant un bénéfice ajusté de 1,6 milliard de dollars, un bénéfice par action ajusté de 2,41 $, une hausse du bénéfice avant dotation et impôts de 7 % par rapport à l'exercice précédent, un bon levier d'exploitation et un ratio d'efficience de 58,7 % », a déclaré Darryl White, chef de la direction, BMO Groupe financier.

« Nous avons commencé l'exercice en excellente position avec un bon élan dans tous nos groupes. Tout au long des défis posés par la pandémie, nous avons été aux premières lignes de la reprise économique, soutenant nos clients, les collectivités et nos employés dans l'incertitude et les difficultés. Nos résultats pour l'exercice témoignent de la résilience et de la diversification de nos groupes, et de notre capacité à nous adapter rapidement à l'environnement en constante évolution, tout en progressant activement quant à nos priorités stratégiques. En 2020, le bénéfice par action ajusté s'est établi à 7,71 $, compte tenu du provisionnement approprié des pertes sur prêts. Le bénéfice ajusté avant dotation et impôts a augmenté de 7 %, tandis que nous avons maintenu nos dépenses stables par rapport à l'exercice précédent, enregistré un levier d'exploitation positif de 2,7 %, soit un résultat supérieur à la cible, amélioré notre efficience de 160 points de base comparativement au dernier exercice et conservé d'excellentes positions de capital et de liquidité. »

« Pour 2021, nous continuons d'accélérer l'exécution de notre stratégie et la concrétisation de notre raison d'être, Avoir le cran de faire une différence dans la vie, comme en affaires. Nous sommes reconnus comme un leader mondial de la durabilité. Le Wall Street Journal nous a classés au premier rang de toutes les banques et au 15^e rang parmi les 5 500 sociétés évaluées dans son récent classement des sociétés les mieux gérées de manière durable au monde, et nous figurons dans la tranche supérieure de 10 % des banques faisant partie des indices Dow Jones de durabilité. Nous positionnons nos groupes en vue d'une croissance rentable, offrant un soutien indéfectible à nos clients et favorisant une reprise inclusive pour les collectivités. Nous sommes déterminés à conserver notre élan et nos forces concurrentielles, tirant parti de la fidélité élevée de la clientèle et d'une culture de réussite, pour continuer à bâtir une banque numérique, hautement efficiente et prête pour l'avenir », a conclu M. White.

La performance opérationnelle de la Banque demeure résiliente malgré l'incidence continue de la COVID-19. Le bénéfice net comptable de 1 584 millions de dollars et le bénéfice net ajusté de 1 610 millions ont été touchés par la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances, lesquelles ont augmenté de 179 millions avant impôt, ou de 131 millions après impôt, en regard de l'exercice précédent. Les revenus nets ont augmenté de 4 % par rapport à l'an dernier, des hausses ayant été enregistrées pour BMO Marchés des capitaux, BMO Gestion de patrimoine et les Services d'entreprise, lesquelles ont été en partie contrées par une diminution des revenus des Services bancaires PE. La Banque a appliqué une méthode rigoureuse en matière de gestion des charges, les charges ajustées ayant augmenté de 1 % sur un an et le levier d'exploitation net ajusté s'étant établi à 2,1 %. Les résultats d'ensemble démontrent la résilience globale de la plateforme de bénéfice diversifiée de la Banque dans un contexte difficile.

Le rendement des capitaux propres s'est situé à 12,4 %, en hausse par rapport à 9,9 % il y a un an, et après ajustement, il s'est établi à 12,6 %, comparativement à 13,5 % l'an dernier. Le rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires comptable s'est élevé à 14,5 %, en hausse par rapport à 11,9 % pour l'exercice précédent, et le rendement des capitaux propres corporels attribuables aux actionnaires ordinaires après ajustement, s'est situé à 14,5 %, comparativement à 15,7 % un an plus tôt.

Concurremment à la publication de ses résultats, BMO a annoncé un dividende de 1,06 $ par action ordinaire pour le premier trimestre de 2021, soit le même montant que pour le trimestre précédent et l'exercice précédent. Le dividende trimestriel de 1,06 $ par action ordinaire correspond à un dividende annuel de 4,24 $ par action ordinaire.

La mesure dans laquelle la pandémie de COVID-19 aura une incidence sur les activités, les résultats d'exploitation, la réputation, les résultats financiers et la situation financière de BMO, ce qui inclut ses ratios de fonds propres réglementaires et de liquidité, de même que ses notations de crédit, ainsi que l'incidence sur les clients, les concurrents et l'exposition aux activités de négociation de la Banque, et le potentiel de pertes lié à une augmentation des pertes sur créances, des pertes liées à des contreparties et des pertes évaluées à la valeur de marché, dépendra de l'évolution de la situation, qui est extrêmement incertaine et ne peut être prévue, notamment l'ampleur, la gravité et la durée de la pandémie, et des mesures prises par les administrations publiques, les autorités gouvernementales et les organismes de réglementation, lesquelles pourraient varier selon les pays et les régions, et par d'autres tierces parties en réponse à la pandémie. La pandémie de COVID-19 pourrait également avoir une incidence sur la capacité de la Banque à atteindre certains buts, objectifs et cibles précédemment annoncés ou sur le calendrier pour atteindre ces derniers. Il y a lieu de se reporter à la section Incidence de la COVID-19 ainsi qu'à la section Risques pouvant influer sur les résultats futurs, à la page 73 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

Les états financiers consolidés annuels audités de BMO et le rapport de gestion connexe pour 2020 sont disponibles en ligne à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'à l'adresse www.sedar.com.

Aperçu des résultats des groupes d'exploitation pour le quatrième trimestre

PE Canada
Le bénéfice net comptable s'est établi à 647 millions de dollars et le bénéfice net ajusté s'est élevé à 648 millions, en baisse de 9 % comparativement à un bénéfice net comptable et à un bénéfice net ajusté de 710 millions pour l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté exclut l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Le bénéfice net a diminué en raison de la baisse des revenus et de la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances, facteurs en partie contrebalancés par le recul des charges.

Au cours du trimestre, les Services PE ont lancé le Forfait famille, le premier programme du genre conçu pour les familles canadiennes. Ce programme permet aux membres d'un ménage habitant à la même adresse d'effectuer des transactions bancaires dans un seul compte de chèques des programmes Performance ou Privilège, moyennant des frais mensuels. La Banque s'est également vu remettre un Prix Or par le Conseil canadien pour le commerce autochtone dans le cadre du programme Relations progressistes avec les Autochtones, ce qui fait d'elle la seule banque à avoir obtenu ce prix pour la sixième année consécutive et reflète l'engagement de cette dernière à favoriser la prospérité des communautés autochtones.

PE États-Unis
Le bénéfice net comptable s'est établi à 324 millions de dollars, en baisse de 17 % comparativement à 393 millions il y a un an et, après ajustement, il a atteint 333 millions, en baisse de 17 % par rapport à 404 millions. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions.

Le bénéfice net comptable s'est établi à 245 millions de dollars américains, en baisse de 17 % en regard de 297 millions de dollars américains l'an dernier et, après ajustement, il a atteint 253 millions de dollars américains, soit une baisse de 17 % par rapport à 305 millions de dollars américains, du fait principalement de l'augmentation des dotations à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs, la baisse des produits ayant été plus que compensée par le recul des charges.

Au cours du trimestre, la Federal Deposit Insurance Corporation a publié son rapport annuel sur les parts de marché des dépôts, lequel indique que la Banque a amélioré ses parts de marché à Chicago et qu'elle a maintenu sa deuxième place dans les marchés de Chicago et de Milwaukee, et sa troisième place dans les territoires qu'elle couvre, notamment en Illinois, au Kansas, au Wisconsin, au Missouri, en Indiana et au Minnesota.

BMO Gestion de patrimoine
Le bénéfice net comptable s'est chiffré à 320 millions de dollars, en hausse de 54 millions, ou de 20 %, comparativement à l'exercice précédent, et, après ajustement, il a atteint 328 millions, en hausse de 28 millions, ou de 9 %. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'incidence nette d'importants sinistres liés à la réassurance qui sont survenus après la décision de ralentir progressivement les activités dans le secteur de la réassurance et de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions des deux exercices. Le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est élevé à 253 millions, en hausse de 17 millions, ou de 7 %, et, après ajustement, il a atteint 261 millions, en hausse de 16 millions, ou de 6 %, la hausse des revenus ayant été neutralisée en partie par l'augmentation des charges. Le bénéfice net comptable des activités d'assurance s'est fixé à 67 millions, en hausse de 37 millions, et le bénéfice net ajusté des activités d'assurance s'est établi à 12 millions, ce qui s'explique essentiellement par les variations des marchés qui avaient eu un effet défavorable l'an dernier.

Au cours du trimestre, BMO Harris Financial Advisors a annoncé la conclusion d'un partenariat avec LPL Financial, un fournisseur de services de courtage de premier plan, ce qui rehaussera sa prestation de services de courtage et de services-conseils haut de gamme et permettra d'offrir aux clients une expérience numérique plus riche, grâce à des transactions simplifiées et optimisées.

BMO Marchés des capitaux
Le bénéfice net comptable s'est situé à 379 millions de dollars, en hausse de 108 millions, ou de 40 %, par rapport à l'an dernier, et, après ajustement, il s'est fixé à 387 millions, en hausse de 105 millions, ou de 38 %. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d'intégration des acquisitions. La forte croissance des revenus a été contrée en partie par une hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances et par un accroissement des charges.

Au cours du trimestre à l'étude, BMO Marchés des capitaux a agi à titre de coteneur de livres actif dans le cadre du plus important appel public à l'épargne dans le secteur des technologies, soit celui de Nuvei Corp., société canadienne de traitement de paiements électroniques, mobilisant 805 millions de dollars américains dans le cadre d'un placement de titres inscrits à la Bourse de Toronto. Principal prêteur de la société depuis 2015, BMO Marchés des capitaux continue d'offrir à Nuvei Corp. des solutions sur mesure, ayant mené pour cette dernière diverses opérations de financement au fil des ans.

Services d'entreprise
La perte nette comptable et la perte nette ajustée se sont situées à 86 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à une perte nette comptable de 446 millions et à une perte nette ajustée de 89 millions à l'exercice précédent. Les résultats ajustés sont demeurés pratiquement inchangés, l'accroissement des revenus et l'incidence d'un taux d'impôt favorable pour le trimestre à l'étude ayant été contrebalancés par la hausse des charges.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite des résultats des groupes d'exploitation pour le quatrième trimestre sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Capital
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de BMO s'établissait à 11,9 % au 31 octobre 2020. Ce ratio a augmenté par rapport aux 11,6 % enregistrés à la fin du troisième trimestre, en raison de la croissance des résultats non distribués et de l'émission d'actions ordinaires aux termes du régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires. Les actifs pondérés en fonction des risques sont demeurés stables par rapport à ceux du trimestre précédent.

Dotation à la provision pour pertes sur créances
Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances, établi à 432 millions de dollars, a augmenté de 179 millions par rapport à l'an dernier, en raison surtout de l'incidence de la COVID-19. Le ratio du total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 38 points de base, comparativement à 23 points de base pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, établie à 339 millions, a augmenté de 108 millions par rapport à l'an dernier en raison principalement de la hausse des dotations de PE Canada et de BMO Marchés des capitaux. Le ratio de la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établi à 30 points de base, contre 21 points de base un an plus tôt. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 93 millions a été enregistrée au trimestre à l'étude en regard de 22 millions il y a un an. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 93 millions pour le trimestre à l'étude reflète un scénario défavorable plus marqué, en partie contré par l'amélioration des perspectives économiques et la diminution des soldes. Il y a lieu de se reporter aux sections Principales estimations comptables et Provision pour pertes sur créances, aux pages 114 à 116 du Rapport annuel de BMO pour 2020, ainsi qu'à la note 4 afférente aux états financiers consolidés annuels audités pour de plus amples informations sur la provision pour pertes sur créances au 31 octobre 2020.

Mise en garde
Les sections ci-dessus contiennent des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Documents déposés auprès des organismes de réglementation
Les documents d'information continue de BMO, y compris les documents intermédiaires, le Rapport de gestion annuel, les états financiers consolidés annuels audités, la Notice annuelle, l'Avis de convocation à l'assemblée annuelle des actionnaires et la circulaire de sollicitation de procurations, sont accessibles sur le site Web de la Banque, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs, sur le site des Autorités canadiennes en valeurs mobilières, au www.sedar.com, et dans la section EDGAR du site Web de la Securities and Exchange Commission des États-Unis, au www.sec.gov. L'information contenue dans le présent document ou accessible autrement sur le site Web de la Banque (www.bmo.com) ou sur les sites Web de tiers mentionnés dans le présent document ne fait pas partie de ce document.

Revue financière

Les commentaires contenus dans le présent Rapport de gestion sont présentés au 1^er décembre 2020. L'information qui précède cette section en fait partie intégrante. Ce Rapport de gestion doit être lu à la lumière des états financiers consolidés résumés non audités pour la période close le 31 octobre 2020 qui figurent aux présentes, ainsi que des états financiers consolidés audités de l'exercice clos le 31 octobre 2020 et du rapport de gestion pour l'exercice 2020 contenus dans le Rapport annuel de BMO pour 2020.

On trouvera une analyse détaillée des secteurs d'activité, des stratégies et des objectifs de BMO dans le Rapport annuel de BMO pour 2020, lequel est accessible sur le site Web de la Banque à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Les lecteurs sont invités à visiter ce site pour y obtenir d'autres renseignements financiers trimestriels.

Faits saillants financiers

Mesures non conformes aux PCGR
Les résultats et mesures figurant dans le présent document sont présentés conformément aux PCGR. Sauf indication contraire, les montants sont indiqués en dollars canadiens et proviennent des états financiers établis en conformité avec les Normes internationales d'information financière (IFRS). Toute mention des PCGR renvoie aux IFRS. Les résultats et mesures sont également présentés après ajustement de manière à exclure l'incidence de certains éléments, tel qu'il est indiqué dans le tableau ci-dessous. Les résultats et mesures qui ne tiennent pas compte de l'incidence des variations des cours de change entre le dollar canadien et le dollar américain sur les activités que BMO mène aux États-Unis sont des mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Change pour obtenir une analyse des répercussions des variations des cours de change sur les résultats de BMO. Le bénéfice avant dotation et impôts est une mesure non conforme aux PCGR qui est calculée comme étant la différence entre les revenus, déduction faite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI), et les charges autres que d'intérêts. La direction évalue le rendement à l'aide de mesures et résultats comptables et de mesures et résultats ajustés, et considère qu'ils sont utiles aux fins de l'appréciation de la performance sous-jacente des secteurs. Le fait de recourir à un tel mode de présentation donne aux lecteurs une meilleure compréhension de la façon dont la direction analyse les résultats, en plus de leur permettre d'apprécier l'incidence d'éléments précis sur les résultats des périodes indiquées et de mieux évaluer les résultats compte non tenu de ces éléments qui ne sont pas nécessairement représentatifs des résultats continus. C'est pourquoi ce mode de présentation peut aider les lecteurs à analyser les tendances. Sauf indication contraire, l'analyse, par la direction, des changements des résultats comptables figurant dans le présent document s'applique également à ceux des résultats ajustés correspondants. Les résultats et mesures ajustés ne sont pas conformes aux PCGR et n'ont donc pas de sens normalisé aux termes de ceux-ci. De plus, ils sont difficilement comparables aux mesures similaires qu'utilisent d'autres entreprises et ne devraient pas être interprétés de manière isolée ni comme pouvant remplacer les résultats établis aux termes des PCGR.

Mesures non conformes aux PCGR

Mise en garde concernant les déclarations prospectives
Comme il est mentionné dans la section Mise en garde concernant les déclarations prospectives qui suit, toutes les déclarations et informations prospectives comportent, de par leur nature, des risques et des incertitudes qui peuvent être généraux ou spécifiques. Par conséquent, il est possible que les résultats réels diffèrent sensiblement des prévisions énoncées dans ces déclarations prospectives. La section Gestion globale des risques, qui commence à la page 73 du Rapport annuel de BMO pour 2020, décrit un bon nombre de ces risques, notamment les risques de crédit et de contrepartie, de marché, d'assurance, de liquidité et de financement, opérationnel, juridique et réglementaire, de stratégie, environnemental et social, et de réputation. Si le cadre de gestion des risques de la Banque devait se révéler inefficace, la situation financière et les résultats financiers de cette dernière pourraient s'en trouver sensiblement affaiblis.

Les communications publiques de la Banque de Montréal comprennent souvent des déclarations prospectives, écrites ou verbales. Le présent document contient de telles déclarations, qui peuvent aussi figurer dans d'autres documents déposés auprès des organismes canadiens de réglementation des valeurs mobilières ou de la Securities and Exchange Commission des États-Unis ou dans d'autres communications. Toutes ces déclarations sont énoncées sous réserve des règles d'exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act of 1995 et des lois canadiennes sur les valeurs mobilières applicables, et elles sont conçues comme des déclarations prospectives aux termes de ces lois. Les déclarations prospectives contenues dans le présent document peuvent comprendre notamment des énoncés concernant les objectifs et les priorités de la Banque pour l'exercice 2021 et au-delà, ses stratégies ou actions futures, ses cibles, ses attentes concernant sa situation financière ou le cours de ses actions, le contexte réglementaire dans lequel elle exerce ses activités et les résultats ou les perspectives de son exploitation ou des économies canadienne, américaine et mondiale, ses interventions face à la pandémie de COVID-19 et l'incidence de cette dernière sur les activités, les résultats, la performance et la situation financières de la Banque, ainsi que l'incidence sur les clients, les concurrents, la réputation et l'exposition de la Banque aux activités de négociation, et elles comprennent des déclarations de la direction de la Banque. Les déclarations prospectives sont généralement identifiées par des mots tels que « devoir », « croire », « s'attendre à », « anticiper », « projeter », « avoir l'intention de », « estimer », « planifier », « viser » et « pouvoir ».

En raison de leur nature, les déclarations prospectives exigent de la Banque qu'elle formule des hypothèses et comportent des risques et des incertitudes de nature aussi bien générale que particulière. Il existe un risque appréciable que les prévisions, pronostics, conclusions ou projections se révèlent inexacts, que les hypothèses soient erronées et que les résultats réels diffèrent sensiblement de ces prévisions, pronostics, conclusions ou projections. L'incertitude créée par la pandémie de COVID-19 a fait croître le risque étant donné les défis accrus que pose l'établissement d'hypothèses, de prévisions, de pronostics, de conclusions ou de projections. La Banque conseille aux lecteurs du présent document de ne pas se fier indûment à ces déclarations étant donné que les résultats, les conditions, les actions ou les événements réels futurs pourraient différer sensiblement des cibles, attentes, estimations ou intentions exprimées dans ces déclarations prospectives en raison de plusieurs facteurs, dont bon nombre sont indépendants de sa volonté et dont les effets peuvent être difficilement prévisibles.

Les résultats futurs ayant trait aux déclarations prospectives peuvent être influencés par de nombreux facteurs, notamment la gravité, la durée et la propagation de la pandémie de COVID-19, son incidence sur les économies locales, nationales ou internationales et l'aggravation de certains risques susceptibles de toucher les résultats futurs de la Banque, l'incidence possible sur les activités et l'exploitation de la Banque des éclosions de maladies qui touchent les économies locales, nationales ou mondiale, la situation économique générale et la conjoncture des marchés dans les pays où la Banque est présente, la sécurité de l'information, la vie privée et la cybersécurité, y compris la menace d'atteinte à la protection des données, de piratage, de vol d'identité et d'espionnage d'entreprise, ainsi que le déni de service pouvant découler des efforts visant à provoquer une défaillance du système et une interruption de service, les changements de politique monétaire, budgétaire ou économique, la législation et les interprétations fiscales, les fluctuations des taux d'intérêt et des cours de change, ainsi que la réforme des taux de référence, les changements technologiques et la résilience technologique, la situation politique, notamment les changements liés aux questions économiques ou commerciales ou influant sur celles-ci, le marché de l'habitation au Canada et l'endettement des particuliers, les changements climatiques et d'autres questions liées aux risques environnementaux et sociaux, les marchés financiers ou du crédit faibles, volatils ou illiquides, l'intensité de la concurrence dans les secteurs géographiques et les domaines d'activité dans lesquels la Banque œuvre, les changements de législation ou les changements dans les attentes ou les exigences des organismes de supervision, y compris les exigences ou directives en matière de fonds propres, de taux d'intérêt et de liquidité, ainsi que l'incidence de tels changements sur les coûts de financement, les procédures judiciaires ou démarches réglementaires, l'exactitude et l'exhaustivité de l'information que la Banque obtient sur ses clients et ses contreparties, l'incapacité de tiers de s'acquitter de leurs obligations envers la Banque, la capacité de la Banque à mettre en œuvre ses plans stratégiques, de conclure les acquisitions ou les cessions proposées, ce qui englobe l'obtention de l'approbation des organismes de réglementation, les estimations comptables critiques et l'incidence des modifications des normes comptables, des règlements et des interprétations sur ces estimations, les risques opérationnels et infrastructurels, y compris en ce qui concerne la dépendance envers des tiers, les modifications des cotes de crédit de la Banque, les activités des marchés financiers internationaux, les répercussions possibles de guerres ou d'activités terroristes sur les activités de la Banque, les catastrophes naturelles et les répercussions de perturbations des infrastructures publiques telles que les services de transport et de communication et les systèmes d'alimentation en énergie ou en eau, et la capacité de la Banque à prévoir et à gérer efficacement les risques découlant des facteurs susmentionnés.

La Banque tient à souligner que la liste de facteurs qui précède n'est pas exhaustive. D'autres facteurs et d'autres risques pourraient influer défavorablement sur les résultats de la Banque. Pour plus d'informations, il y a lieu de se reporter à la section Risques pouvant influer sur les résultats futurs ainsi qu'aux sections portant sur le risque de crédit et de contrepartie, le risque de marché, le risque d'assurance, le risque de liquidité et de financement, le risque opérationnel, le risque juridique et réglementaire, le risque de stratégie, le risque environnemental et social, et le risque de réputation de la section Gestion globale des risques, qui commence à la page 73 du Rapport annuel de BMO pour 2020, sections qui présentent l'incidence que certains de ces facteurs et risques clés pourraient avoir sur les résultats futurs de la Banque. Les investisseurs et toute autre personne doivent tenir soigneusement compte de ces facteurs et de ces risques, ainsi que d'autres incertitudes et événements potentiels, et de l'incertitude inhérente aux déclarations prospectives. La Banque ne s'engage pas à mettre à jour les déclarations prospectives, verbales ou écrites, qui peuvent être faites, à l'occasion, par l'entreprise ou en son nom, sauf si la loi l'exige. L'information prospective contenue dans le présent document est présentée dans le but d'aider les actionnaires à comprendre la situation financière de la Banque aux dates indiquées ou pour les périodes closes à ces dates ainsi que ses priorités et objectifs stratégiques, et peut ne pas convenir à d'autres fins.

Les hypothèses économiques importantes qui sous-tendent les énoncés prospectifs contenus dans le présent document sont présentées dans la section Évolution de la situation économique et perspectives, à la page 18 du Rapport annuel de BMO pour 2020, ainsi que dans la section Provision pour pertes sur créances, à la page 114 du Rapport annuel de BMO pour 2020. Les hypothèses relatives au comportement des économies canadienne et américaine, ainsi qu'à la conjoncture de marché globale et à leur effet combiné sur les activités de la Banque sont des facteurs importants dont la Banque tient compte lors de l'établissement de ses priorités et objectifs stratégiques et des perspectives de ses divers secteurs d'activité. Pour élaborer les prévisions en matière de croissance économique, la Banque utilise principalement les données économiques historiques, les liens passés entre les variables économiques et financières, les changements de politiques gouvernementales, ainsi que les risques qu'ils posent pour l'économie au pays et à l'échelle mondiale.

Change
L'équivalent en dollars canadiens des résultats de BMO aux États-Unis libellés en dollars américains a diminué comparativement à celui du quatrième trimestre de 2019 et du troisième trimestre de 2020 en raison des fluctuations du cours de change du dollar américain. Le tableau ci-dessous fait état des cours de change moyens des dollars canadien et américain ainsi que de l'incidence de leurs fluctuations sur les résultats sectoriels de BMO aux États-Unis. Dans le présent document, toute mention de l'incidence du dollar américain ne rend pas compte des montants libellés dans cette monnaie et constatés par des unités de BMO qui ne mènent pas d'activités aux États-Unis.

Les fluctuations des cours de change influeront sur les résultats futurs établis en dollars canadiens, et l'incidence sur ces résultats est fonction de la période au cours de laquelle les revenus, les charges, les dotations à la provision pour (recouvrements de) pertes sur créances et les impôts sur le résultat sont comptabilisés.

Les flux de revenus de BMO en dollars américains ne bénéficiaient pas d'une couverture économique contre les fluctuations des cours de change au cours de l'exercice considéré et de l'exercice précédent. La Banque détermine régulièrement s'il lui faut ou non conclure des opérations de couverture afin d'atténuer l'incidence des fluctuations des cours de change sur le bénéfice net.

Il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital, à la page 63 du Rapport annuel de BMO pour 2020 pour obtenir une analyse de l'incidence que peuvent avoir les fluctuations des cours de change sur le capital de la Banque. Les fluctuations des cours de change ont aussi des répercussions sur le cumul des autres éléments du résultat global, du fait essentiellement de la conversion de l'investissement de la Banque dans des établissements à l'étranger, et sur la valeur comptable des actifs et des passifs au bilan.

La présente section qui traite du change renferme des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Incidence des fluctuations des cours de change sur les résultats comptables et les résultats ajustés sectoriels aux États-Unis de BMO

Incidence de la COVID-19
La pandémie de COVID-19 continue d'avoir une incidence importante sur la société et sur l'économie. Bien que l'activité économique au Canada et aux États-Unis se redresse après la plus forte récession de l'histoire moderne, les deux économies continuent de fonctionner bien en deçà de leurs capacités et ne devraient pas retrouver la situation de plein emploi avant au moins 2022. La recrudescence des cas d'infection au virus a également engendré de nouvelles restrictions de l'activité économique dans certaines juridictions, ce qui pourrait freiner davantage la reprise dans les mois à venir. Pour de plus amples renseignements, il y a lieu de se reporter à la section Évolution de la situation économique et perspectives et à la section Incidence de la COVID-19, aux pages 18 et 24, respectivement, du Rapport annuel de BMO pour 2020.

BMO suit de près l'évolution de la situation entourant la propagation du virus, et la sécurité des employés et des clients de la Banque demeure sa priorité absolue. La Banque continue de travailler en étroite collaboration avec les autorités de santé publique pertinentes pour faire le point sur la situation et elle continuera de suivre leurs conseils pour prendre des décisions éclairées. Dans ses succursales et ses bureaux, BMO a adopté des mesures préventives supplémentaires, notamment des protocoles de nettoyage améliorés. BMO a maintenu une forte résilience opérationnelle tout au long de la pandémie de COVID-19, y compris l'accès aux centres d'appels, aux guichets automatiques et aux succursales ainsi que la mise en place d'une capacité de travail à distance pour l'effectif non lié aux succursales. La Banque a procédé au lancement de technologies et d'outils innovants supplémentaires à l'échelle de l'organisation pour favoriser une collaboration virtuelle efficace pour les employés et les clients. Toutes les succursales au Canada et aux États-Unis sont ouvertes et les clients continuent d'avoir pleinement accès aux centres d'appels et aux guichets automatiques. Plus de 90 % de l'effectif non lié aux succursales de la Banque continue de travailler à distance. La Banque continue de prendre des mesures pour évaluer et atténuer les risques liés au contrôle interne découlant de la modification de l'environnement de travail.

La pandémie continue de se répercuter sur l'économie mondiale ainsi que sur les résultats financiers de la Banque. L'incidence sur les résultats financiers de la Banque se traduit par une augmentation des dotations à la provision pour pertes sur créances, une diminution de la croissance des prêts, une forte croissance des dépôts, une incidence défavorable sur les revenus du fait de la baisse des taux d'intérêt, une incidence positive sur les revenus de négociation du fait de l'activité des clients et un recul de la croissance des charges. Le bénéfice net ajusté du trimestre à l'étude est demeuré essentiellement inchangé par rapport à celui de la période correspondante de l'exercice précédent. Les revenus, déduction faite des SCVPI ajustés, ont progressé de 4 % et les charges ajustées ont augmenté de 1 %. La dotation à la provision pour pertes sur créances s'est chiffrée à 432 millions de dollars au quatrième trimestre, ce qui représente une hausse de 179 millions par rapport à la même période de l'exercice précédent et une baisse de 622 millions comparativement au troisième trimestre. Pour de plus amples renseignements, il y a lieu de se reporter à la section Provision pour pertes sur créances, à la page 114 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

Les banques centrales du monde entier continuent d'appliquer des politiques conciliantes et de mettre à disposition des programmes de financement pour assurer le bon fonctionnement des marchés financiers. BMO a maintenu une forte position de liquidité au quatrième trimestre de 2020. Pour de plus amples détails, il y a lieu de se reporter à la section Risque de liquidité et de financement, à la page 97 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

Le 31 août 2020, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a annoncé le retranchement graduel du régime spécial au regard des exigences de fonds propres visant les reports de paiement sur les prêts. Les prêts pour lesquels un report de paiement a été accordé avant le 31 août 2020 continueront d'être traités comme étant des prêts productifs en vertu de la ligne directrice Normes de fonds propres jusqu'à la fin du report et pour une durée maximale de six mois civils à compter de la date d'entrée en vigueur du report. Les prêts pour lesquels un report de paiement est accordé après le 30 août 2020, et au plus tard le 30 septembre 2020, seront traités comme étant des prêts productifs en vertu de la ligne directrice Normes de fonds propres jusqu'à la fin du report et pour une durée maximale de trois mois civils à compter de la date d'approbation du report. Les prêts pour lesquels un report de paiement est accordé après le 30 septembre 2020 ne seront pas admissibles au régime spécial. Les autres modifications apportées aux exigences en matière de fonds propres que le BSIF a annoncées au deuxième trimestre de 2020 sont demeurées en vigueur au quatrième trimestre. Parmi les éléments clés, il y a lieu de mentionner la réserve pour stabilité intérieure de 1 %, la réduction des multiplicateurs de la valeur à risque simulée au titre du risque de marché et les dispositions transitoires pour le provisionnement des pertes sur créances qui sont disponibles dans le cadre de Bâle. Le 5 novembre 2020, le BSIF a annoncé la prorogation, du 30 avril 2021 au 31 décembre 2021, de l'exclusion temporaire du ratio de levier des expositions liées aux réserves des banques centrales et aux titres émis par des emprunteurs souverains qui sont admissibles à titre d'actifs liquides de haute qualité en vertu de la ligne directrice Normes de liquidité. La situation de BMO en matière de capital est demeurée excellente au quatrième trimestre. Pour de plus amples renseignements, il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital à la page 63 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

BMO continue de soutenir ses clients en cette période éprouvante, travaillant en étroite collaboration avec les administrations publiques et les organismes gouvernementaux dans le cadre de programmes visant à atténuer les difficultés financières causées par la COVID-19, y compris des reports de paiement et des facilités de prêt visant à aider les particuliers et les entreprises à traverser la crise et à se rétablir sur le plan financier.

Le tableau qui suit présente l'utilisation des programmes de reports de paiement par région et par produit. Les chiffres représentent les reports actifs en cours à la clôture de la période. Depuis mars 2020, les reports de paiement accordés par la Banque ont visé plus de 256 000 comptes de particuliers au Canada et aux États-Unis. Les demandes de report de paiement ont considérablement diminué depuis le sommet atteint au deuxième trimestre. Les ententes de report de paiement ont continué de reculer au quatrième trimestre, car la grande majorité des clients ont recommencé à effectuer leur paiement après s'être retirés du programme de reports. La situation au moment de l'échéance est étroitement surveillée et activement gérée. Au 31 octobre 2020, la Banque affichait des soldes aux termes des programmes de reports de paiement d'environ 3,8 milliards de dollars au Canada et de 0,69 milliard de dollars américains aux États-Unis.

Reports de paiement

BMO collabore dans le cadre de programmes gouvernementaux offerts tant au Canada qu'aux États-Unis dans le but d'aider les particuliers et les entreprises qui sont confrontés à des difficultés économiques en raison de la pandémie. Au Canada, la Banque a rendu possible un financement de 2,9 milliards de dollars pour plus de 72 000 comptes de services bancaires aux entreprises dans le cadre du programme Compte d'urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) au cours de l'exercice. Dans le cadre de ce programme, la Banque accorde des prêts qui sont financés par le gouvernement. La Banque a évalué si la quasi-totalité des risques et des avantages liés aux prêts consentis aux termes du programme était transférée au gouvernement et elle a déterminé qu'ils étaient admissibles à la décomptabilisation, et c'est pourquoi la Banque n'inscrit pas ces prêts dans le bilan consolidé. Dans le cadre du Programme de crédit aux entreprises (PCE) du gouvernement du Canada, BMO participe également aux programmes de soutien de la Banque de développement du Canada (BDC) et d'Exportation et développement Canada (EDC) pour aider les entreprises canadiennes de toutes tailles touchées par la COVID-19 à obtenir le financement dont elles ont besoin. Aux États-Unis, la Banque avait des prêts en cours de 4,7 milliards visant environ 22 000 entreprises dans le cadre du programme Small Business Administration's Paycheck Protection Program. BMO a adopté une approche personnelle et relationnelle qui tient compte des besoins uniques de chaque client et qui tire parti de son expérience, acquise de longue date, des cycles économiques variés qui se sont succédé. Pour de plus amples détails, il y a lieu de se reporter à la section Incidence de la COVID-19 et à la section Risques pouvant influer sur les résultats futurs, aux pages 24 et 73, respectivement, du Rapport annuel de BMO pour 2020.

Mise en garde
La mesure dans laquelle la pandémie de COVID-19 aura une incidence sur les activités, les résultats d'exploitation, la réputation, les résultats financiers et la situation financière de BMO, ce qui inclut les ratios de fonds propres réglementaires et de liquidité de même que les notations de crédit de ce dernier, ainsi que l'incidence sur les clients, les concurrents et l'exposition aux activités de négociation de la Banque, ainsi que le potentiel de pertes lié à une augmentation des pertes sur créances, des pertes liées à des contreparties et des pertes évaluées à la valeur de marché, dépendra de l'évolution de la situation, qui est extrêmement incertaine et ne peut être prévue, notamment l'ampleur, la sévérité et la durée de la pandémie, et des mesures prises par les administrations publiques, les autorités gouvernementales et les organismes de réglementation, lesquelles pourraient varier selon les pays et les régions, et par d'autres tierces parties en réponse à la pandémie. La pandémie de COVID-19 pourrait également avoir une incidence sur la capacité de la Banque à atteindre certains buts, objectifs et cibles précédemment annoncés ou sur le calendrier pour atteindre ces derniers. Pour de plus amples renseignements, il y a lieu de consulter la section Gestion globale des risques, à la page 73 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

La présente section qui traite de l'incidence de la COVID-19 renferme des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite de l'incidence de la COVID-19 sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Bénéfice net

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Le bénéfice net comptable s'est établi à 1 584 millions de dollars, en hausse de 390 millions, ou de 33 %, comparativement à l'exercice précédent, et le bénéfice net ajusté s'est situé à 1 610 millions, soit une hausse de 3 millions. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d'intégration des acquisitions enregistrés pour les deux périodes. Le bénéfice net ajusté de l'exercice précédent exclut également une charge de restructuration de 357 millions, qui se rapporte essentiellement aux coûts liés aux indemnités de départ, ainsi qu'un ajustement lié à la réassurance de 25 millions visant à tenir compte de l'incidence nette d'importants sinistres liés à la réassurance survenus après l'annonce du ralentissement progressif des activités dans le secteur de la réassurance. Le BPA comptable s'est établi à 2,37 $, en hausse de 0,59 $, ou de 33 %, par rapport à l'exercice précédent, et le BPA ajusté s'est situé à 2,41 $, ce qui représente une baisse de 0,02 $, ou de 1 %.

Les résultats ajustés reflètent surtout l'incidence de la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances, soit 179 millions de dollars avant impôt, ou 131 millions après impôts, laquelle contrebalance en grande partie l'effet bénéfique d'une augmentation des revenus diminuée d'une légère hausse des charges. Le bénéfice net ajusté de BMO Marchés des capitaux et de BMO Gestion de patrimoine a augmenté, mais cette augmentation a été en partie compensée par une diminution de celui des Services bancaires PE. La perte nette ajustée des Services d'entreprise est demeurée essentiellement inchangée en regard de l'exercice précédent.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Le bénéfice net comptable s'est établi à 1 584 millions de dollars, en hausse de 352 millions, ou de 28 %, par rapport au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté s'est chiffré à 1 610 millions, ce qui représente une hausse de 351 millions, ou de 28 %. Tant le BPA comptable que le BPA ajusté ont augmenté de 0,56 $ par rapport au trimestre précédent.

Les résultats ajustés découlent principalement de la baisse des dotations à la provision pour pertes sur créances, en partie compensée par l'accroissement des charges et le recul des produits. Le bénéfice net des Services bancaires PE a augmenté, mais cette hausse a été en partie compensée par la diminution de celui de BMO Marchés des capitaux et de BMO Gestion de patrimoine. La perte nette ajustée des Services d'entreprise a reculé en regard du trimestre précédent.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite du bénéfice net sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Revenus ¹⁾

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Les revenus se sont établis à 5 986 millions de dollars, en baisse de 101 millions, ou de 2 %, par rapport à l'exercice précédent. Après avoir retranché des revenus d'assurance les sinistres, les commissions et les variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI) (ce qui correspond aux revenus nets), les revenus ont augmenté de 234 millions, ou de 4 %, par rapport à 5 752 millions à l'exercice précédent. Les revenus, déduction faite des SCVPI ajustés, ce qui exclut l'ajustement lié à la réassurance pour l'exercice précédent, ont augmenté de 209 millions, ou de 4 %.

Les revenus enregistrés par BMO Marchés des capitaux ont augmenté, du fait de la hausse des revenus de négociation attribuable à l'activité accrue des clients et de l'augmentation des revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés, les revenus inscrits par BMO Gestion de patrimoine ont augmenté, en raison essentiellement de l'augmentation des revenus de courtage en ligne, de l'avantage du raffermissement des marchés mondiaux et de l'accroissement des revenus d'assurance, et les revenus des Services d'entreprise ont progressé. Les revenus inscrits par les Services bancaires PE ont reculé en raison de la diminution des revenus autres que d'intérêts, les revenus nets d'intérêts étant demeurés essentiellement inchangés, étant donné que l'accroissement des soldes a été compensé par le rétrécissement des marges.

Les revenus nets d'intérêts se sont établis à 3 530 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 166 millions, ou de 5 %. Déduction faite des revenus de négociation, les revenus nets d'intérêts se sont chiffrés à 3 018 millions, en hausse de 39 millions, ou de 1 %, en regard de la même période de l'exercice précédent, en raison essentiellement de la remontée des revenus nets d'intérêts des Services d'entreprise, les revenus nets d'intérêts des secteurs d'exploitation étant demeurés essentiellement stables.

L'actif productif moyen s'est établi à 873,9 milliards de dollars, en hausse de 95,5 milliards, ou de 12 %, ce qui s'explique par l'augmentation des valeurs mobilières, la hausse de la trésorerie et la croissance des prêts, ainsi que par l'augmentation des titres pris en pension ou empruntés. La marge nette d'intérêts globale de BMO s'est resserrée de 10 points de base en regard de l'exercice précédent, en raison essentiellement de l'augmentation des volumes d'actifs des Services d'entreprise, ce qui traduit des liquidités plus élevées, lesquels ont une plus faible marge que celle de la Banque, et d'une contraction des marges de PE Canada et de BMO Gestion de patrimoine attribuable aux baisses des taux d'intérêt, en partie compensées par une progression des revenus nets d'intérêts liés aux activités de négociation. Exclusion faite des revenus de négociation, la marge nette d'intérêts s'est resserrée de 18 points de base, en raison des facteurs susmentionnés.

Les revenus autres que d'intérêts, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 2 456 millions de dollars, soit une hausse de 68 millions, ou de 3 %. Les revenus autres que d'intérêts, déduction faite des SCVPI ajustés, ont augmenté de 43 millions, ou de 2 %. La hausse est principalement attribuable à l'augmentation des revenus de négociation, des commissions de prise ferme et de consultation, des revenus tirés des prêts et des revenus d'assurance, déduction faite des SCVPI ajustés, facteurs en partie compensés par le recul du poste autres des revenus autres que d'intérêts, par la diminution des profits sur titres autres que de négociation et par la baisse des revenus tirés des commissions et droits sur titres. Exclusion faite des revenus de négociation, les revenus autres que d'intérêts, déduction faite des SCVPI ajustés, se sont établis à 2 433 millions, soit essentiellement le même montant que pour l'exercice précédent.

Le montant brut des revenus d'assurance a reculé de 292 millions de dollars en regard de l'exercice précédent, en raison principalement d'une diminution de la juste valeur des placements au cours du trimestre à l'étude, du fait des hausses des taux d'intérêt, alors que les taux étaient demeurés relativement stables l'an dernier, facteur en partie compensé par l'accroissement des ventes de rentes au cours du trimestre à l'étude. Ces variations liées à la juste valeur des placements sont en grande partie contrebalancées par les variations des passifs au titre des indemnités, dont l'incidence est prise en compte dans les SCVPI, tel qu'il est indiqué à la page 14. La Banque analyse généralement les revenus, déduction faite des SCVPI, compte tenu de la mesure dans laquelle les revenus d'assurance peuvent varier et puisque cette variabilité est grandement atténuée par les SCVPI.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Les revenus se sont chiffrés à 5 986 millions de dollars, en baisse de 1 203 millions, ou de 17 %, par rapport à ceux du trimestre précédent. Les revenus, déduction faite des SCVPI, ont diminué de 14 millions par rapport à ceux du trimestre précédent, et ils ont progressé de 48 millions, ou de 1 %, compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain.

Les revenus des Services d'entreprise ont augmenté, en raison de la hausse des revenus liés à la trésorerie, et les revenus de PE Canada et de BMO Gestion de patrimoine ont progressé. Les revenus de BMO Marchés des capitaux ont reculé en raison essentiellement de la baisse des revenus de négociation de contrats de taux d'intérêt, et les revenus de PE États-Unis ont diminué.

Les revenus nets d'intérêts ont diminué de 5 millions de dollars par rapport à ceux du trimestre précédent, ou ils ont augmenté de 33 millions, ou de 1 %, compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain. En excluant les revenus de négociation, les revenus nets d'intérêts ont augmenté de 78 millions, ou de 3 %, ou encore de 4 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain, du fait essentiellement de la hausse des revenus nets d'intérêts des Services d'entreprise et de PE Canada, facteur en partie contré par le recul des revenus nets d'intérêts de PE États-Unis et de BMO Marchés des capitaux.

L'actif productif moyen a reculé de 10,6 milliards de dollars, ou de 1 %, et il est resté pratiquement inchangé exclusion faite de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain, en raison surtout de la réduction des soldes de prêts et de la baisse de la trésorerie, facteurs en partie contrés par la hausse des valeurs mobilières. La marge nette d'intérêts globale de BMO s'est élargie de 2 points de base, par rapport au trimestre précédent, situation qui s'explique essentiellement par les marges plus élevées dégagées par les Services d'entreprise et PE Canada, en partie contrées par la diminution des revenus nets d'intérêts liés aux activités de négociation. En excluant les revenus de négociation, la marge nette d'intérêts s'est élargie de 7 points de base en regard du trimestre précédent du fait des facteurs susmentionnés.

Les revenus autres que d'intérêts, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 2 456 millions de dollars, en baisse de 9 millions par rapport au trimestre précédent, du fait principalement de la baisse des revenus des activités de négociation et des commissions de prise ferme et de consultation, en partie compensée par la hausse des revenus tirés des prêts et des revenus de change. Compte non tenu des revenus de négociation, les revenus autres que d'intérêts, déduction faite des SCVPI, ont augmenté de 36 millions, ou de 2 %.

Le montant brut des revenus d'assurance a diminué de 1 178 millions de dollars en regard du trimestre précédent, en raison essentiellement de la diminution de la juste valeur des placements au cours du trimestre à l'étude attribuable aux hausses de taux d'intérêt, comparativement à une augmentation de la juste valeur des placements au cours du trimestre précédent attribuable à la baisse des taux d'intérêt. La diminution des revenus d'assurance a été en grande partie contrebalancée par les variations des SCVPI, tel qu'il est indiqué à la page 14.

Les revenus nets d'intérêts et le montant net des revenus autres que d'intérêts sont expliqués en détail dans les états financiers consolidés résumés non audités.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des revenus sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Dotation à la provision pour pertes sur créances

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances, établi à 432 millions de dollars, a augmenté de 179 millions par rapport à la même période de l'exercice précédent, en raison surtout de l'incidence de la COVID-19. Le ratio du total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 38 points de base, comparativement à 23 points de base pour l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux, établie à 339 millions, a augmenté de 108 millions par rapport à 231 millions l'an dernier, en raison surtout de la hausse des dotations de PE Canada et de BMO Marchés des capitaux. Le ratio de la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établi à 30 points de base, contre 21 points de base un an plus tôt. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 93 millions a été enregistrée au trimestre à l'étude en regard d'une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 22 millions enregistrée à la même période de l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de l'exercice précédent était essentiellement attribuable à l'accroissement du portefeuille, à la migration négative et à la modification de la pondération des scénarios, alors que la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 93 millions pour le trimestre à l'étude reflète un scénario défavorable plus marqué, en partie contré par l'amélioration des perspectives économiques et la diminution des soldes.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est chiffré à 432 millions de dollars, en baisse de 622 millions par rapport au trimestre précédent. Le ratio du total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 38 points de base, comparativement à 89 points de base pour le trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a diminué de 107 millions du fait principalement de la diminution des dotations des Services bancaires PE, en partie contrée par l'augmentation des dotations de BMO Marchés des capitaux. Le ratio de la dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établi à 30 points de base, contre 38 points de base pour le trimestre précédent. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 93 millions a été enregistrée au cours du trimestre à l'étude, comparativement à une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 608 millions pour le trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances du trimestre précédent était principalement attribuable à l'incidence de la conjoncture extraordinaire et hautement incertaine sur les conditions du crédit, l'économie et la pondération des scénarios, alors que la dotation à la provision pour pertes sur créances du trimestre considéré est essentiellement attribuable à un scénario défavorable plus marqué, en partie contré par l'amélioration des perspectives économiques et la diminution des soldes.

Dotation à la provision pour pertes sur créances par groupe d'exploitation

Ratios de rendement des dotations à la provision pour pertes sur créances

Prêts douteux
Le solde brut des prêts douteux (SBPD) s'est élevé à 3 638 millions de dollars à la fin du trimestre à l'étude, comparativement à 2 629 millions pour l'exercice précédent, la majeure partie de l'augmentation des prêts douteux étant attribuable au secteur du commerce de détail et au secteur des services. Le SBPD a diminué de 775 millions par rapport à 4 413 millions pour le trimestre précédent.

Les facteurs ayant contribué à la variation du SBPD sont indiqués dans le tableau ci-après. Les prêts qui ont été classés dans les prêts douteux au cours du trimestre ont totalisé 662 millions de dollars, comparativement à 799 millions un an plus tôt et à 1 760 millions pour le trimestre précédent.

Variations du solde brut des prêts douteux (SBPD) 1) et acceptations douteuses

Sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités
Les sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités (SCVPI), comptables et ajustés, se sont établis à néant pour le trimestre à l'étude, ce qui représente une baisse de 335 millions de dollars sur une base comptable et de 310 millions sur une base ajustée par rapport à l'exercice précédent. Les SCVPI ajustés pour l'exercice précédent ne tiennent pas compte de l'ajustement lié à la réassurance de 25 millions. Pour le trimestre considéré, les SCVPI de néant reflètent les paiements au titre des sinistres et des indemnités qui compensent entièrement les variations des passifs au titre des titulaires de polices. Les résultats ont diminué, en raison essentiellement de la diminution de la juste valeur des passifs au titre des indemnités au cours de l'exercice considéré, attribuable aux hausses des taux d'intérêt, alors que les taux d'intérêt étaient demeurés relativement stables au cours de l'exercice précédent, facteur compensé en partie par l'augmentation des ventes de rentes.

Les SCVPI ont diminué de 1 189 millions de dollars par rapport au trimestre précédent, du fait surtout de la diminution de la juste valeur des passifs au titre des indemnités au cours du trimestre considéré, laquelle découle des hausses des taux d'intérêt, comparativement à une augmentation de la juste valeur des passifs au titre des indemnités qui avait découlé des baisses des taux d'intérêt au cours du trimestre précédent. Les variations associées à la juste valeur des passifs au titre des indemnités ont été contrebalancées en grande partie par les revenus.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des sinistres, commissions et variations des passifs au titre des indemnités sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Charges autres que d'intérêts ¹⁾
Les charges autres que d'intérêts comptables se sont établies à 3 548 millions de dollars, en baisse de 439 millions, ou de 11 %, par rapport à l'exercice précédent et les charges autres que d'intérêts ajustées se sont chiffrées à 3 515 millions, en hausse de 52 millions, ou de 1 %, ou encore de 2 % compte non tenu de l'incidence de la dépréciation du dollar américain. Les charges autres que d'intérêts ajustées ne tiennent pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d'intégration des acquisitions dans les deux périodes et de la charge de restructuration de l'exercice précédent. Cette hausse est en grande partie attribuable à l'augmentation des frais de bureau et de matériel et à l'amortissement des immobilisations incorporelles, en partie compensés par l'accent continu mis sur la gestion des charges, un certain nombre des catégories de charges ayant affiché une diminution, notamment celle des frais de déplacement et d'expansion.

Les charges autres que d'intérêts comptables ont été de 3 548 millions de dollars, en hausse de 104 millions ou de 3 %, par rapport au trimestre précédent, et les charges autres que d'intérêts ajustées se sont établies à 3 515 millions, en hausse de 108 millions, ou de 3 %, ou encore de 4 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain. Cette hausse s'explique par l'accroissement des coûts liés au matériel informatique et au matériel, des frais de déplacement et d'expansion des affaires et des honoraires, en partie contré par la baisse des coûts liés au personnel.

Sur la base des revenus nets, le levier d'exploitation comptable a été de +15,1 % pour le trimestre considéré, comparativement à -20,4 % un an plus tôt. Sur la base des revenus nets, le levier d'exploitation ajusté s'est situé à +2,1 %, comparativement à +3,8 % l'an dernier.

Le ratio d'efficience comptable s'est établi à 59,3 %, comparativement à 65,5 % pour l'exercice précédent, et, sur la base des revenus nets, il s'est situé à 59,3 %, contre 69,3 % l'an dernier. Le ratio d'efficience ajusté s'est établi à 58,7 %, comparativement à 56,9 % pour l'exercice précédent, sur la base des revenus nets, il s'est situé à 58,7 %, comparativement à 60,0 % un an plus tôt.

Les états financiers consolidés résumés non audités donnent plus de détails sur les charges autres que d'intérêts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des charges autres que d'intérêts sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Impôts sur le résultat
La charge d'impôts sur le résultat s'est chiffrée à 422 millions de dollars, ce qui représente une hausse de 104 millions par rapport au quatrième trimestre de 2019 et une hausse de 152 millions par rapport au troisième trimestre de 2020. Le taux d'impôt effectif a été de 21,1 % pour le trimestre à l'étude, demeurant pratiquement inchangé par rapport à 21,0 % pour le quatrième trimestre de 2019, et il est supérieur à celui de 18,0 % pour le troisième trimestre de 2020.

Après ajustement, la charge d'impôts sur le résultat s'est établie à 429 millions de dollars, ce qui représente une baisse de 25 millions par rapport au quatrième trimestre de 2019 et une hausse de 149 millions comparativement au troisième trimestre de 2020. Le taux d'impôt effectif ajusté a été de 21,1 % pour le trimestre à l'étude, contre 22,0 % pour le quatrième trimestre de 2019 et il est supérieur à 18,2 % pour le troisième trimestre de 2020. La hausse du taux d'impôt effectif ajusté et du taux d'impôt effectif comptable pour le trimestre à l'étude en regard de ceux du troisième trimestre de 2020 est principalement attribuable à la composition des résultats, ce qui comprend l'incidence du recul du bénéfice avant impôts.

Les résultats ajustés que renferme la présente section qui traite des impôts sur le résultat sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR. 

Gestion du capital
BMO gère son capital conformément au cadre de gestion du capital décrit à la section Gestion globale du capital du Rapport annuel de BMO pour 2020.

Analyse des fonds propres réglementaires du quatrième trimestre de 2020
Le ratio des fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires de BMO s'établissait à 11,9 % au 31 octobre 2020, en hausse par rapport aux 11,6 % enregistrés à la fin du troisième trimestre, en raison principalement de la croissance des résultats non distribués et de l'émission d'actions ordinaires aux termes du Régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires, les actifs pondérés en fonction des risques étant demeurés essentiellement inchangés.

Les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires se situaient à 40,1 milliards de dollars au 31 octobre 2020, en hausse par rapport à 39,0 milliards au 31 juillet 2020, en raison principalement de la croissance des résultats non distribués et de l'émission d'actions ordinaires aux termes du Régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires. Les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires ont augmenté par rapport à 36,1 milliards au 31 octobre 2019, du fait de l'accroissement des résultats non distribués, de l'ajustement au titre des mesures transitoires pour le provisionnement des pertes sur créances attendues et de l'élimination de la déduction au titre du déficit de provisionnement, de l'émission d'actions ordinaires aux termes du Régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires et d'autres facteurs dont l'incidence a été positive.

Les actifs pondérés en fonction des risques se chiffraient à 336,6 milliards de dollars au 31 octobre 2020, en baisse par rapport à 337,4 milliards au 31 juillet 2020, du fait essentiellement de la diminution des prêts et de l'incidence des fluctuations de change, largement compensée par les changements apportés aux modèles et à la méthodologie et d'autres facteurs. Les actifs pondérés en fonction des risques ont augmenté par rapport à 317,0 milliards au 31 octobre 2019, en raison surtout des changements apportés à la qualité des actifs et de l'augmentation de la taille des actifs.

Le ratio des fonds propres de catégorie 1 se situait à 13,6 % au 31 octobre 2020, comparativement à 13,1 % au 31 juillet 2020 et à 13,0 % au 31 octobre 2019, sous l'effet surtout de facteurs influant sur les fonds propres de catégorie 1 sous forme d'actions ordinaires et sur les actifs pondérés en fonction des risques, ainsi que de l'émission de billets avec remboursement de capital à recours limité de série 1 de 1 250 millions de dollars, facteurs contrés en partie par le rachat annoncé d'actions privilégiées. Au 31 octobre 2020, le ratio du total des fonds propres s'établissait à 16,2 %, comparativement à 15,8 % au 31 juillet 2020 et à 15,2 % au 31 octobre 2019. Le ratio du total des fonds propres a augmenté par rapport à celui des périodes précédentes, en raison surtout des facteurs ayant eu une incidence sur le ratio des fonds propres de catégorie 1, et il a aussi augmenté par rapport au 31 octobre 2019, en raison également de l'émission de billets subordonnés.

L'incidence des fluctuations de change sur les ratios de fonds propres a été essentiellement contrebalancée. Les investissements de BMO dans ses établissements à l'étranger sont essentiellement libellés en dollars américains et l'incidence de la conversion des actifs pondérés en fonction des risques et des déductions des fonds propres libellés en dollars américains peut faire varier les ratios des fonds propres de la Banque. BMO peut gérer l'incidence qu'ont les variations des cours de change sur ses ratios de fonds propres, et c'est ce qu'il a fait au cours du quatrième trimestre. De telles activités pourraient également se répercuter sur la valeur comptable et sur le rendement des capitaux propres de la Banque.

Le ratio de levier de BMO se situait à 4,8 % au 31 octobre 2020, en hausse par rapport à 4,7 % au 31 juillet 2020, l'augmentation des fonds propres de catégorie 1 ayant été contrebalancée en partie par l'accroissement de l'exposition aux fins du ratio de levier. Le ratio de levier au 31 octobre 2020 a augmenté par rapport à celui de 4,3 % au 31 octobre 2019, du fait surtout de l'augmentation des fonds propres de catégorie 1. L'exposition aux fins du ratio de levier est demeurée essentiellement la même que celle de l'exercice précédent, l'augmentation de l'exposition aux fins du ratio de levier ayant été contrebalancée par l'exclusion temporaire des réserves de la banque centrale et des titres émis par des emprunteurs souverains qui sont admissibles à titre d'actifs liquides de haute qualité aux termes de la ligne directrice Normes de liquidité du Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF).

Fonds propres réglementaires
Les exigences en matière de fonds propres réglementaires pour BMO sont déterminées selon les lignes directrices publiées par le BSIF, lesquelles sont fondées sur l'accord de Bâle III établi par le Comité de Bâle sur le contrôle bancaire (CBCB). Pour des renseignements plus détaillés à ce sujet, il y a lieu de se reporter à la section Gestion globale du capital, à la page 63 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

Les exigences du BSIF en matière de fonds propres sont résumées dans le tableau ci-après.

Fonds propres réglementaires

Faits nouveaux touchant le capital
Au cours du trimestre à l'étude, 3 530 719 actions ordinaires ont été émises aux termes du régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires et de l'exercice d'options sur actions.

Le 16 septembre 2020, BMO a émis des billets avec remboursement de capital à recours limité à 4,3 % d'un montant de 1 250 millions de dollars (fonds propres d'urgence en cas de non-viabilité (FPUNV)), qui sont classés comme capitaux propres et qui font partie des fonds propres de catégorie 1 supplémentaires. À la survenance d'un événement donnant droit à des recours, les détenteurs de billets auront un droit de recours sur les actifs détenus dans une fiducie consolidée gérée par un fiduciaire tiers. Les actifs de la fiducie comprennent les actions privilégiées de catégorie B à taux rajusté tous les cinq ans et à dividende non cumulatif - série 48 (FPUVN) d'un montant de 1 250 millions émises par BMO (actions privilégiées de série 48) parallèlement aux billets avec remboursement de capital à recours limité. Comme les actions privilégiées de série 48 sont éliminées lors de la consolidation, elles ne font actuellement pas partie des fonds propres de catégorie 1 supplémentaires de la Banque.

Le 2 novembre 2020, BMO a annoncé son intention de racheter l'ensemble de ses billets à moyen terme, série H, deuxième tranche à 3,34 % (FPUVN) d'un montant de 1 000 millions de dollars le 8 décembre 2020.

Le 25 novembre 2020, BMO a racheté la totalité de ses 6 millions d'actions privilégiées perpétuelles de catégorie B à dividende non cumulatif - série 35 (FPUVN) émises et en circulation pour un montant total de 156 millions de dollars de même que l'intégralité de ses 600 000 actions privilégiées de catégorie B à taux rajusté tous les cinq ans et à dividende non cumulatif - série 36 (FPUVN) pour un montant total de 600 millions.

Dividendes
Le 1^er décembre 2020, BMO a annoncé que son Conseil d'administration avait déclaré un dividende trimestriel sur les actions ordinaires de 1,06 $ par action, ce qui est conforme au dividende du trimestre précédent et de l'exercice précédent. Le dividende doit être versé le 26 février 2021 aux actionnaires inscrits le 1^er février 2021. Avec prise d'effet le 13 mars 2020, le BSIF a interdit aux institutions financières fédérales de hausser leur dividende sur les actions ordinaires. Le BSIF fournira au moment opportun des consignes quant à l'allègement de cette directive. Les détenteurs d'actions ordinaires pourront choisir de le réinvestir dans des actions ordinaires de BMO, conformément au régime de réinvestissement de dividendes et d'achat d'actions destiné aux actionnaires. Jusqu'à nouvel ordre, ces actions ordinaires additionnelles seront achetées sur le marché libre.

Aux fins de la Loi de l'impôt sur le revenu (Canada) et de toute autre loi provinciale ou territoriale similaire, et à moins d'indication contraire, BMO désigne tous les dividendes versés ou jugés comme ayant été versés sur ses actions ordinaires et privilégiées comme étant des « dividendes admissibles ».

Mise en garde
La présente section qui traite de la gestion du capital renferme des déclarations prospectives. Il y a lieu de se reporter à la mise en garde concernant les déclarations prospectives.

Analyse des résultats des groupes d'exploitation

Mode de présentation des résultats des groupes d'exploitation
Les sections ci-après présentent une analyse des résultats financiers de chacun des groupes d'exploitation de la Banque pour le quatrième trimestre de 2020. Se reporter également aux sections Incidence de la COVID-19 et Gestion globale des risques du Rapport annuel de BMO pour 2020.

De temps à autre, il arrive que certains secteurs d'activité et certaines unités sous-jacentes soient transférés d'un groupe client à un groupe de soutien des Services d'entreprise ou l'inverse afin d'harmoniser plus étroitement la structure organisationnelle de BMO et ses priorités stratégiques. De plus, les ventilations des revenus, des dotations à la provision pour pertes sur créances et des charges sont actualisées afin de mieux refléter les circonstances.

La Banque a adopté l'IFRS 16, Contrats de location (IFRS 16), avec prise d'effet au premier trimestre de 2020, et a comptabilisé l'effet cumulatif de l'adoption dans le solde d'ouverture des résultats non distribués, sans retraitement des chiffres des périodes antérieures. Aux termes de l'IFRS 16, la Banque, à titre de preneur, est tenue de comptabiliser un actif au titre du droit d'utilisation et une obligation locative correspondante pour la plupart des contrats de location. La dotation aux amortissements pour les actifs au titre de droits d'utilisation a été comptabilisée dans les charges autres que d'intérêts et les intérêts sur l'obligation locative, dans les charges d'intérêts. Pour plus d'informations, il y a lieu de se reporter à la section Modifications de méthodes comptables en 2020, à la page 118 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

À l'instar des membres de son groupe de référence au Canada de la Banque, BMO analyse ses revenus consolidés à partir des revenus calculés selon les PCGR figurant dans ses états financiers consolidés plutôt que sur une base d'imposition comparable (bic). Comme plusieurs autres banques, BMO analyse les revenus de ses groupes d'exploitation sur une bic. Les revenus et la charge d'impôts sur le résultat relativement aux titres exonérés d'impôts sont augmentés à un montant équivalent avant impôts afin de faciliter la comparaison du bénéfice sur le plan des sources imposables et de celles qui ne le sont pas. La compensation des ajustements sur une bic des groupes est reflétée dans les revenus et la charge d'impôts sur le résultat des Services d'entreprise.

Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE)

Les Services bancaires Particuliers et entreprises (Services bancaires PE) englobent les deux unités d'exploitation de services bancaires aux particuliers et aux entreprises de la Banque : Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada) et Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis). Le bénéfice net comptable des Services bancaires PE s'est élevé à 971 millions de dollars, comparativement à 1 103 millions à l'exercice précédent. Le bénéfice net ajusté s'est quant à lui établi à 981 millions, contre 1 114 millions à l'exercice précédent, et il ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Le bénéfice net comptable et le bénéfice net ajusté ont été touchés par la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances, lesquelles ont augmenté de 155 millions avant impôt, ou de 115 millions après impôt, par rapport à l'exercice précédent. Ces unités d'exploitation sont passées en revue séparément dans les sections ci-après.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite des Services bancaires PE sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Services bancaires Particuliers et entreprises au Canada (PE Canada)

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Le bénéfice net comptable de PE Canada s'est élevé à 647 millions de dollars et, après ajustement, il s'est élevé à 648 millions, en baisse de 9 % comparativement à un bénéfice net comptable et à un bénéfice net ajusté de 710 millions il y a un an. Le bénéfice net ajusté exclut l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Le bénéfice net a diminué en raison de la baisse des revenus et de la hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances, ce qui a été contrebalancé en partie par la baisse des charges.

Les revenus se sont établis à 2 031 millions de dollars, en baisse de 2 % par rapport à 2 078 millions l'an dernier, en raison surtout de la diminution des revenus autres que d'intérêts, y compris la baisse des revenus tirés des frais de service de cartes de crédit et des dépôts, les revenus nets d'intérêts étant demeurés relativement inchangés étant donné que l'accroissement des soldes de la plupart des produits a été atténué par la compression des marges. La pandémie de COVID-19 a eu une incidence négative sur les revenus, car le contexte de taux d'intérêt historiquement bas a entraîné une pression sur les marges et une baisse des revenus sur cartes de crédit et des revenus tirés des dépôts. La marge nette d'intérêts, qui s'est située à 2,60 %, a diminué de 9 points de base, du fait de la compression des marges sur les dépôts, en partie compensée par l'avantage découlant de la croissance plus rapide des dépôts par rapport aux prêts.

Les revenus des services bancaires aux particuliers ont diminué de 43 millions de dollars, ou de 3 %, en raison d'une baisse des revenus autres que d'intérêts et du recul des revenus nets d'intérêts, le rétrécissement des marges ayant été plus que contrebalancé par une hausse des soldes de la plupart des produits. Les revenus des services bancaires aux entreprises ont reculé de 4 millions, en raison d'une baisse des revenus autres que d'intérêts, contrée en partie par la hausse des revenus nets d'intérêts, l'accroissement des soldes de la plupart des produits ayant plus que contrebalancé le rétrécissement des marges.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 191 millions de dollars, en hausse de 46 millions par rapport à l'an dernier. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est chiffrée à 180 millions, en hausse de 46 millions, ce qui s'explique par une hausse des dotations aux provisions liées aux prêts aux entreprises, laquelle a été annulée en partie par une baisse des dotations aux provisions liées aux prêts aux particuliers. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs s'est chiffrée à 11 millions au cours du trimestre considéré, inchangée par rapport à l'exercice précédent.

Les charges autres que d'intérêts, qui se sont établies à 968 millions de dollars, ont reculé de 8 millions, ou de 1 % par rapport à l'exercice précédent, du fait surtout de la baisse des frais liés au personnel, laquelle a été en grande partie contrée par une hausse des coûts liés aux technologies et des charges de retraite.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 7,6 milliards de dollars, ou de 3 %, par rapport à l'an dernier, et s'est chiffré à 251,0 milliards. Les soldes de prêts aux particuliers, exclusion faite des cartes des particuliers, ont augmenté de 3 %. Le total des soldes de prêts aux entreprises, compte non tenu des cartes des entreprises, s'est accru de 4 %. Le solde moyen des dépôts a progressé de 34,0 milliards, ou de 18 %, et s'est chiffré à 217,9 milliards. Les soldes des dépôts des particuliers ont progressé de 11 % tandis que les soldes des dépôts des entreprises ont augmenté de 31 %, ce qui s'explique par le montant plus élevé des liquidités détenues par les clients en raison des répercussions de la COVID-19.

Le solde brut des prêts et acceptations au 31 octobre 2020 a augmenté de 6,7 milliards de dollars, ou de 3 %, sur un an, pour s'établir à 253,0 milliards, les volumes des prêts aux particuliers (exclusion faite des cartes de particuliers) ayant crû de 4 % et les volumes des prêts aux entreprises (exclusion faite des cartes d'entreprise) ayant crû de 2 %. Les dépôts au 31 octobre 2020 ont augmenté de 32,1 milliards, ou de 17 %, pour s'établir à 220,6 milliards, avec un accroissement des volumes des dépôts des particuliers de 10 % et des volumes de dépôts des entreprises de 28 %.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Le bénéfice net comptable s'est élevé à 647 millions de dollars, en hausse de 327 millions par rapport au trimestre précédent et, après ajustement, il a atteint 648 millions, en hausse de 328 millions, en raison surtout de l'accroissement des dotations à la provision pour pertes sur créances, les revenus plus élevés ayant été contrebalancés en partie par l'augmentation des charges.

Les revenus se sont établis à 2 031 millions de dollars, en hausse de 69 millions, ou de 4 %, par rapport au trimestre précédent, en raison de l'accroissement des revenus autres que d'intérêts dans la plupart des catégories, de la hausse des soldes de la plupart des produits et de l'élargissement des marges. La marge nette d'intérêts a augmenté de 6 points de base par rapport au trimestre précédent pour s'établir à 2,60 %, en raison de l'avantage découlant de la croissance plus rapide des dépôts par rapport aux prêts et de l'élargissement des marges sur les prêts, contrés en partie par le rétrécissement des marges sur les dépôts.

Les revenus des services bancaires aux particuliers ont augmenté de 37 millions de dollars, ou de 3 %, en raison de la hausse des revenus nets d'intérêts, de l'accroissement des soldes de la plupart des produits et de l'élargissement des marges sur les prêts, ce qui a été en partie annulé par la compression des marges sur les dépôts et l'augmentation des revenus autres que d'intérêts. Les revenus des services bancaires aux entreprises ont augmenté de 32 millions, ou de 5 %, ce qui s'explique surtout par la hausse des revenus autres que d'intérêts et celle des revenus nets d'intérêts étant donné que l'augmentation des soldes a été neutralisée en partie par le rétrécissement des marges.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances, qui s'est élevé à 191 millions de dollars, a diminué de 379 millions par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a diminué de 77 millions, à cause de la réduction des dotations aux provisions liées aux prêts aux entreprises et aux prêts aux particuliers. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 11 millions a été comptabilisée pour le trimestre considéré, comparativement à 313 millions pour le trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts se sont chiffrées à 968 millions de dollars, en hausse de 8 millions, ou de 1 %, par rapport au trimestre précédent.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations est demeuré relativement inchangé par rapport au trimestre précédent, tandis que le solde moyen des dépôts a progressé de 4,8 milliards de dollars, ou de 2 %.

Le solde brut des prêts et acceptations au 31 octobre 2020 a augmenté de 2,4 milliards de dollars, ou de 1 %, par rapport au trimestre précédent, sous l'effet essentiellement de la croissance de 2 % des volumes des prêts aux particuliers (exclusion faite des cartes de particuliers), ce qui a été contrebalancé en partie par le recul de 1 % des prêts aux entreprises (exclusion faite des cartes d'entreprise). Les dépôts au 31 octobre 2020 ont progressé de 3,2 milliards, ou de 1 %, les soldes des dépôts des entreprises s'étant accrus de 4 % et les soldes des dépôts des particuliers étant demeurés relativement inchangés.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de PE Canada sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Services bancaires Particuliers et entreprises aux États-Unis (PE États-Unis)

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Le bénéfice net comptable de PE États-Unis s'est établi à 324 millions de dollars, en baisse de 17 % comparativement à 393 millions il y a un an et, après ajustement, il a atteint 333 millions, en baisse de 17 % comparativement à 404 millions. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions. Tous les montants indiqués dans le reste de cette section sont en dollars américains.

Le bénéfice net comptable s'est établi à 245 millions de dollars, en baisse de 17 % comparativement à 297 millions l'an dernier et, après ajustement, il a atteint 253 millions, en baisse de 17 % par rapport à 305 millions, ce qui est attribuable à l'augmentation des dotations à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs, la baisse des revenus ayant été plus que compensée par la baisse des charges.

Les revenus se sont établis à 1 007 millions de dollars, en baisse de 2 % par rapport aux revenus de 1 028 millions l'an dernier, en raison de la diminution des revenus autres que d'intérêts dans la plupart des catégories, les revenus nets d'intérêts étant demeurés relativement inchangés, et l'augmentation des soldes de dépôts et des marges sur les prêts ayant en grande partie compensé la compression des marges sur les produits de dépôt. La pandémie de COVID-19 a eu une incidence négative sur les revenus, car le contexte de taux d'intérêt historiquement bas a entraîné une pression sur les marges sur les dépôts. La marge nette d'intérêts a reculé de 1 point de base, pour s'établir à 3,34 %, principalement du fait de la compression des marges sur les produits de dépôt occasionnée par l'incidence du contexte de faiblesse des taux d'intérêt, contrebalancée en partie par la croissance plus rapide des dépôts par rapport à celle des prêts et l'élargissement des marges sur les prêts.

Les revenus des services bancaires aux particuliers ont diminué de 16 millions de dollars, ou de 5 %, ce qui s'explique en grande partie par le recul des revenus tirés des dépôts. Les revenus des services bancaires aux entreprises ont diminué de 5 millions, ou de 1 %, en raison essentiellement du rétrécissement des revenus autres que d'intérêts, contré en partie par l'augmentation des revenus nets d'intérêts, la hausse des marges sur les prêts et des soldes des dépôts ayant été en grande partie contrebalancée par la compression des marges sur les produits de dépôt.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 135 millions de dollars, ayant augmenté de 81 millions par rapport à l'an dernier. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établie à 40 millions, en baisse de 11 millions, en raison des dotations à la provision liée aux prêts aux particuliers et aux prêts aux entreprises plus faibles. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 95 millions a été comptabilisée pour le trimestre considéré, comparativement à 3 millions pour le trimestre correspondant de l'exercice précédent.

Les charges autres que d'intérêts, établies à 564 millions de dollars, ont diminué de 33 millions, ou de 6 %, par rapport à l'an dernier, et les charges autres que d'intérêts ajustées, établies à 554 millions, ont diminué de 32 millions, ou de 5 %, du fait surtout de la baisse des frais liés au personnel et de l'accent continu sur la gestion des charges.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a augmenté de 0,4 milliard de dollars, ou moins de 1 %, sur un an, pour s'établir à 90,4 milliards, stimulé par la croissance des programmes de prêts gouvernementaux en raison de l'incidence de la COVID-19. Les soldes de prêts aux entreprises se sont accrus de 1 % tandis que les soldes de prêts aux particuliers ont diminué de 2 %. Le solde moyen des dépôts a progressé de 22,9 milliards, ou de 28 %, sur un an, pour s'établir à 106,0 milliards, les soldes des dépôts des entreprises s'étant accrus de 54 % et les soldes des dépôts des particuliers s'étant accrus de 7 %, ce qui traduit les liquidités plus élevées détenues par les clients en raison des répercussions de la COVID-19.

Le solde brut des prêts et acceptations au 31 octobre 2020 a diminué de 2,1 milliards de dollars, ou de 2 %, par rapport à il y a un an, pour se chiffrer à 88,7 milliards, les prêts aux entreprises ayant affiché une baisse de 2 % et les prêts aux particuliers ayant diminué de 5 %. Les dépôts au 31 octobre 2020 ont progressé de 18,4 milliards, ou de 21 %, pour se chiffrer à 104,6 milliards, les soldes des dépôts des entreprises s'étant accrus de 42 % et les soldes des dépôts des particuliers s'étant accrus de 4 %.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Le bénéfice net comptable s'est établi à 324 millions de dollars, en hausse de 61 millions, ou de 23 %, par rapport au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté s'est chiffré à 333 millions, en hausse de 60 millions, ou de 22 %. Tous les montants indiqués dans le reste de cette section sont en dollars américains.

Le bénéfice net comptable s'est établi à 245 millions de dollars, en hausse de 53 millions, ou de 28 %, et le bénéfice net ajusté s'est élevé à 253 millions, en hausse de 54 millions, ou de 27 %, en raison de la diminution des dotations à la provision pour pertes sur créances, compensée en partie par la baisse des revenus et la hausse des charges.

Les revenus se sont fixés à 1 007 millions de dollars, en baisse de 2 %, contre 1 030 millions au trimestre précédent, ce qui s'explique par la baisse des revenus nets d'intérêts, l'élargissement des marges sur les prêts ayant été plus que contrebalancé par la baisse des marges sur les produits de dépôts et des soldes des prêts, et par la diminution des revenus autres que d'intérêts. La marge nette d'intérêts a atteint 3,34 %, en hausse de 3 points de base, principalement du fait de l'élargissement des marges sur les prêts et de la diminution des soldes des prêts, facteurs neutralisés en partie par la compression des marges sur les produits de dépôt.

Les revenus des services bancaires aux particuliers ont diminué de 10 millions de dollars, ou de 3 %, du fait surtout de la diminution des revenus nets d'intérêts, sous l'effet de la baisse des soldes de prêts et de dépôts. Les revenus des services bancaires aux entreprises ont diminué de 13 millions, ou de 2 %, ce qui s'explique essentiellement par la baisse des revenus nets d'intérêts découlant de la compression des marges sur les dépôts et de la diminution des soldes des prêts, contrée en partie par l'élargissement des marges sur les prêts, et la diminution des revenus autres que d'intérêts.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est fixé à 135 millions de dollars, en baisse de 112 millions par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est élevée à 40 millions, en baisse de 41 millions par rapport au trimestre précédent, ce qui s'explique surtout par une baisse des dotations à la provision liées aux prêts aux entreprises. Une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 95 millions a été comptabilisée pour le trimestre considéré, comparativement à 166 millions pour le trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts se sont chiffrées à 564 millions de dollars, en hausse de 11 millions, ou de 2 %, par rapport au trimestre précédent, et les charges autres que d'intérêts ajustées se sont élevés à 554 millions, en hausse de 10 millions, ou de 2 %, l'augmentation des frais de bureau et des coûts liés aux technologies ayant été contrée en partie par la baisse des frais liés au personnel.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a diminué de 2,9 milliards de dollars, ou de 3 %, par rapport au trimestre précédent. Les prêts aux entreprises ont reculé de 3 % et les prêts aux particuliers, de 4 %. Le solde moyen des dépôts est demeuré relativement inchangé.

Le solde brut des prêts et acceptations au 31 octobre 2020 a diminué de 2,1 milliards de dollars, ou de 2 % par rapport au trimestre précédent. Au 31 octobre 2020, les dépôts ont régressé de 1,0 milliard, ou de 1 %.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de PE États-Unis sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

BMO Gestion de patrimoine

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Le bénéfice net comptable de BMO Gestion de patrimoine s'est chiffré à 320 millions de dollars, en hausse de 54 millions, ou de 20 %, comparativement à l'exercice précédent, et, après ajustement, il a atteint 328 millions, en hausse de 28 millions, ou de 9 %. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'incidence nette d'importants sinistres liés à la réassurance survenus à l'exercice précédent après l'annonce du ralentissement des activités dans le secteur de la réassurance ni de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions pour les deux exercices. Le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est élevé à 253 millions, en hausse de 17 millions, ou de 7 %, et, après ajustement, il a atteint 261 millions, en hausse de 16 millions, ou de 6 %, la hausse des revenus ayant été en partie contrebalancée par l'augmentation des charges. Le bénéfice net des activités d'assurance s'est fixé à 67 millions, en hausse de 37 millions sur une base comptable et de 12 millions sur une base ajustée, ce qui s'explique essentiellement par l'effet des variations défavorables des marchés au cours de l'exercice précédent et l'incidence favorable des changements annuels apportés aux hypothèses actuarielles par rapport à l'exercice précédent.

Les revenus se sont établis à 1 309 millions de dollars, en baisse de 16 % par rapport à 1 567 millions il y a un an. Les revenus, déduction faite des SCVPI comptables et des SCVPI ajustés, se sont chiffrés à 1 309 millions, en hausse de 77 millions, ou de 6 % sur une base comptable, et de 52 millions, ou de 4 % sur une base ajustée, respectivement. Les revenus tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 1 182 millions, ayant augmenté de 27 millions, ou de 2 %, du fait surtout de la croissance des revenus de courtage en ligne et de l'avantage du raffermissement des marchés boursiers mondiaux, facteurs contrebalancés en partie par la baisse des revenus nets d'intérêts, les avantages découlant de la hausse soutenue des prêts et des dépôts ayant été plus que contrebalancés par des marges plus faibles. Les revenus d'assurance, déduction faite des SCVPI, se sont chiffrés à 127 millions, en hausse de 50 millions sur une base comptable et de 25 millions sur une base ajustée par rapport à l'exercice précédent, en raison des facteurs susmentionnés.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 882 millions de dollars, en hausse de 22 millions, ou de 2 %, et, après ajustement, elles ont totalisé 872 millions, en hausse de 23 millions, ou de 3 %, en raison surtout des charges liées aux revenus plus élevées et des charges anormalement moins élevées à l'exercice précédent.

Les actifs sous gestion ont augmenté de 11,4 milliards de dollars, ou de 2 %, et les actifs sous administration ont augmenté de 18,4 milliards, ou de 5 %, en raison principalement du raffermissement des marchés boursiers mondiaux, de l'accroissement des actifs des clients et des fluctuations favorables des cours de change. Le solde moyen brut des prêts et le solde moyen des dépôts ont augmenté respectivement de 11 % et de 23 %.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Le bénéfice net comptable s'est établi à 320 millions de dollars, en baisse de 6 % comparativement à 341 millions au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté s'est chiffré à 328 millions, en baisse de 6 % par rapport à 349 millions. Le bénéfice net comptable des activités traditionnelles de gestion de patrimoine s'est fixé à 253 millions, soit une diminution de 7 % en comparaison de 271 millions au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté s'est fixé à 261 millions, en baisse de 7 % par rapport à 279 millions, en raison surtout de l'accroissement des charges. Le bénéfice net des activités d'assurance s'est fixé à 67 millions, comparativement à 70 millions pour le trimestre précédent.

Déduction faite des SCVPI, les revenus ont augmenté de 14 millions de dollars, ou de 1 %, pour se situer à 1 309 millions. Les revenus tirés des activités traditionnelles de gestion de patrimoine ont atteint 1 182 millions, ayant augmenté de 6 millions, et les revenus nets d'assurance se sont fixés à 127 millions, en hausse de 8 millions, en raison surtout des avantages découlant des modifications apportées aux placements afin d'améliorer la gestion des actifs et des passifs, déduction faite de l'incidence des variations favorables des marchés au dernier trimestre par rapport au trimestre à l'étude.

Les charges autres que d'intérêts se sont chiffrées à 882 millions de dollars, en hausse de 45 millions, ou de 5 %, et les charges autres que d'intérêts ajustées se sont élevés à 872 millions, en hausse de 46 millions, ou de 5 %, en raison essentiellement des charges liées aux revenus plus élevées découlant de la performance sous-jacente des secteurs et des investissements dans les activités au cours du trimestre à l'étude.

Les actifs sous gestion ont régressé de 15,5 milliards de dollars, ou de 3 %, par rapport au trimestre précédent, en raison principalement du repli des marchés boursiers et des fluctuations défavorables des cours du change, et les actifs sous administration ont augmenté de 0,8 milliard, ou pratiquement inchangés. Le solde moyen brut des prêts et le solde moyen des dépôts ont progressé de 1 % et de 3 %, respectivement.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de BMO Gestion du patrimoine sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

BMO Marchés des capitaux

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
Le bénéfice net comptable de BMO Marchés des capitaux s'est situé à 379 millions de dollars, en hausse de 108 millions, ou de 40 %, par rapport à l'an dernier, et, après ajustement, il s'est fixé à 387 millions, en hausse de 105 millions, ou 38 %. Le bénéfice net ajusté ne tient pas compte de l'amortissement des immobilisations incorporelles liées aux acquisitions et des coûts d'intégration des acquisitions. La forte croissance des revenus a été contrée en partie par une hausse des dotations à la provision pour pertes sur créances et des charges.

Les revenus se sont établis à 1 378 millions de dollars, en hausse de 199 millions, ou de 17 %, en regard de l'exercice précédent. Les revenus des Marchés mondiaux ont augmenté, du fait de l'intensification des activités menées pour les clients dans les activités de négociation de contrats de taux d'intérêt, de contrats sur titres de participation et de contrats sur produits de base. Les revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés ont augmenté, en raison surtout de la hausse des revenus liés aux services bancaires aux sociétés ainsi que des revenus liés aux activités de prise ferme et de consultation.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est chiffré à 64 millions de dollars, une hausse de 24 millions par rapport à l'exercice précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux s'est établie à 105 millions, en hausse de 73 millions. Un recouvrement de pertes sur créances lié aux prêts productifs de 41 millions a été enregistré pour le trimestre à l'étude, alors qu'une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 8 millions avait été inscrite un an plus tôt.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 801 millions de dollars, soit une hausse de 9 millions, ou de 1 % par rapport à l'an dernier et, après ajustement, elles se sont chiffrées à 792 millions, soit une hausse de 14 millions, ou de 2 %. Cette hausse découle surtout de l'augmentation des frais liés au personnel, compensée en partie par la baisse des frais liés aux déplacements et des frais d'expansion des affaires, et de l'importance accordée par la Banque à la gestion des dépenses.

Le solde moyen brut des prêts et acceptations s'est établi à 63,9 milliards de dollars, en hausse de 0,9 milliard, ou de 1 %. Le solde brut des prêts et acceptations au 31 octobre 2020 a augmenté de 2,2 milliards, ou de 4 %, ou encore de 3 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain, par rapport à l'an dernier, pour s'établir à 62,8 milliards, ce qui reflète l'accroissement des activités d'octroi de prêts.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
Le bénéfice net comptable s'est fixé à 379 millions de dollars, en baisse de 11 % par rapport à 426 millions au trimestre précédent, et le bénéfice net ajusté s'est fixé à 387 millions, en baisse de 11 % par rapport à 435 millions.

Les revenus se sont établis à 1 378 millions de dollars, en baisse de 10 % par rapport à ceux de 1 528 millions enregistrés au trimestre précédent, ou encore de 9 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain. Les revenus des Marchés mondiaux ont diminué, sous l'effet de la baisse des activités de négociation de contrats de taux d'intérêt et de négociation de contrats sur produits de base, ce qui s'explique par la forte intensification des activités menées pour les clients au cours du trimestre précédent, facteurs contrebalancés en partie par la hausse des activités de négociation de contrats sur titres de participation. Les revenus du secteur Banque d'affaires et services bancaires aux sociétés ont diminué, ce qui s'explique principalement par le recul des activités de consultation, compensé en partie par l'augmentation des revenus du secteur Banque d'affaires.

Le total des dotations à la provision pour pertes sur créances s'est établi à 64 millions de dollars, en baisse de 73 millions par rapport au trimestre précédent. La dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts douteux a augmenté de 26 millions. Un recouvrement de pertes sur créances liées aux prêts productifs de 41 millions a été enregistré, alors qu'une dotation à la provision pour pertes sur créances liée aux prêts productifs de 58 millions avait été inscrite pour le trimestre précédent.

Les charges autres que d'intérêts se sont établies à 801 millions de dollars, en baisse de 24 millions, ou de 3 %, et les charges autres que d'intérêts ajustées se sont établies à 792 millions, en baisse de 20 millions, ou de 3 %, par rapport au trimestre précédent, ou encore de 1 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain. Cette baisse découle surtout de la diminution des coûts liés au personnel. 

Le solde moyen brut des prêts et acceptations a diminué de 7,4 milliards de dollars, ou de 10 %, ou encore de 9 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain, par rapport au trimestre précédent. Le solde brut des prêts et acceptations au 31 octobre 2020 a diminué de 4,4 milliards, ou de 7 %, ou encore de 6 % compte non tenu de l'incidence de l'affaiblissement du dollar américain, par rapport au dernier trimestre, ce qui reflète les taux d'utilisation des prêts plus faibles.

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite de BMO Marchés des capitaux sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Services d'entreprise

Les Services d'entreprise comprennent les unités fonctionnelles et l'unité Technologie et opérations (T&O). Les unités fonctionnelles offrent à l'échelle de l'entreprise une expertise et des services de soutien et de gouvernance dans plusieurs domaines, dont la planification stratégique, la gestion des risques, les finances, la conformité aux exigences juridiques et réglementaires, les ressources humaines, les communications, la commercialisation, les opérations immobilières, l'approvisionnement, ainsi que les données et les analyses. T&O assure la conception, la surveillance, la gestion et le maintien de la gouvernance en matière de technologie de l'information, ainsi que la prestation de services de cybersécurité et de services opérationnels.

Les coûts associés aux services fournis par les unités fonctionnelles et T&O sont en grande partie transférés aux trois groupes d'exploitation (Services bancaires Particuliers et entreprises, BMO Gestion de patrimoine et BMO Marchés des capitaux), les montants restants étant pris en compte dans les résultats des Services d'entreprise. Ainsi, les résultats des Services d'entreprise reflètent en grande partie l'incidence des autres activités de gestion de la trésorerie, l'élimination des ajustements sur une base d'imposition comparable et les dépenses résiduelles non attribuées.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du quatrième trimestre de 2019
La perte nette comptable et la perte nette ajustée des Services d'entreprise pour le trimestre à l'étude se sont situées à 86 millions de dollars, comparativement à une perte nette comptable de 446 millions et à une perte nette ajustée de 89 millions à l'exercice précédent. Les résultats ajustés sont demeurés relativement inchangés, la hausse des revenus et l'incidence d'un taux d'impôt favorable pour le trimestre à l'étude ayant été contrebalancées par la hausse des charges.

Comparaison du quatrième trimestre de 2020 et du troisième trimestre de 2020
La perte nette comptable et la perte nette ajustée se sont situées à 86 millions de dollars pour le trimestre, comparativement à une perte nette comptable et à une perte nette ajustée de 118 millions pour le trimestre précédent. Les résultats ont augmenté, en raison principalement de la hausse des revenus liés à la trésorerie, lesquels ont été anormalement faibles au trimestre précédent, et de l'incidence d'un taux d'impôt favorable pour le trimestre à l'étude, facteurs compensés en partie par la hausse des charges. 

Les résultats ajustés figurant dans la présente section qui traite des Services d'entreprise sont des montants ou mesures non conformes aux PCGR. Il y a lieu de se reporter à la section Mesures non conformes aux PCGR.

Gestion des risques
Les politiques en matière de gestion des risques de BMO et les procédés qu'il emploie pour détecter, évaluer, gérer, surveiller, atténuer et signaler ses risques de crédit et de contrepartie, de marché, d'assurance, de liquidité et de financement, le risque opérationnel, y compris le risque lié aux technologies et le cyberrisque, le risque juridique et réglementaire, le risque de stratégie, le risque environnemental et social et le risque de réputation sont décrits dans la section Gestion globale des risques, aux pages 73 à 113 du Rapport annuel de BMO pour 2020.

États financiers consolidés résumés 

État consolidé des résultats

État consolidé du résultat global

Bilan consolidé

État consolidé des variations des capitaux propres

RENSEIGNEMENTS À L'INTENTION DES INVESTISSEURS ET DES MÉDIAS

Documents destinés aux investisseurs
Les parties intéressées peuvent prendre connaissance du rapport de gestion annuel et des états financiers consolidés annuels audités pour 2020, des documents de présentation trimestriels ainsi que des données financières et réglementaires complémentaires sur le site Web de BMO à l'adresse www.bmo.com/relationsinvestisseurs.

Téléconférence et cyberconférence trimestrielles
Les parties intéressées sont également invitées à se joindre à la téléconférence trimestrielle de la Banque, le mardi 1^er décembre 2020 à 8 h 15 (HE). La conférence sera accessible par téléphone, au 416-406-0743 (région de Toronto) ou au 1-800-898-3989 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 5559347#). L'enregistrement de la téléconférence sera accessible jusqu'au jeudi 31 décembre 2020 au 905-694-9451 (région de Toronto) ou au 1-800-408-3053 (extérieur de Toronto, sans frais) (code d'accès 4162531#).

La cyberconférence trimestrielle sera accessible en direct sur le site Web de BMO à l'adresse suivante : www.bmo.com/relationsinvestisseurs. Elle sera également accessible en différé sur notre site.

Le Rapport de gestion annuel pour 2020, les états financiers consolidés audités, la notice annuelle et le Rapport annuel sur Formulaire 40-F (déposé auprès de la Securities and Exchange Commission des États-Unis) de BMO peuvent être consultés en ligne, au www.bmo.com/relationsinvestisseurs ainsi qu'au www.sedar.com. Des exemplaires du jeu complet d'états financiers consolidés audités pour 2020 de la Banque peuvent être obtenus gratuitement en en faisant la demande par téléphone au 416-867-6785 ou par courriel à l'adresse corp.secretary@bmo.com.

^MD Marque déposée de la Banque de Montréal

SOURCE BMO Groupe Financier