CREDIT AGRICOLE SA : Résultats T3-2020 - Très solide, le Groupe
s’engage plus que jamais pour soutenir concrètement ses clients et
l’économie
Très solide, le Groupe s’engage plus que jamais
pour soutenir concrètement ses clients et
l’économie |
DONNÉES
PUBLIÉES GCA et CASA Revenus et résultat brut
d’exploitation en hausse sur le trimestre |
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GROUPE CRÉDIT AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE S.A. |
Revenus |
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8 468 m€ |
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+3,1% T3/T3 |
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5 151
m€ |
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+2,4% T3/T3 |
Charges |
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5 096 m€ |
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-2,4% T3/T3 |
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2 991
m€ |
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-1.1% T3/T3 |
Résultat Brut d’Exploitation |
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3 372
m€ |
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+12,5%
T3/T3 |
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2 160
m€ |
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+7.8% T3/T3 |
Coût du
risque |
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596 m€ |
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x1,6
T3/T3 |
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605 m€ |
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x1,7 T3/T3 |
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96% de la hausse liée aux encours sains |
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71% de la hausse liée aux encours sains |
RNPG |
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1 769
m€ |
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-4,3%
T3/T3 |
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977
m€ |
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-18,5%
T3/T3 |
Coefficient d’exploitation (hors FRU) |
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60,2% |
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-3,3 pp
T3/T3 |
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58,1% |
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-2,1 pp
T3/T3 |
DONNÉES
SOUS-JACENTES CASA Sur 9 mois hors fond de
résolution unique (FRU), résultat brut d’exploitation en hausse
(+5,2%) et résultat net part du Groupe résilient (-8,8%)
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Solidité
financière : ratios CET1 bien au-dessus des exigences
SREP |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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CET1 phasé |
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17,0% |
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+0,9 pp T3/T2 |
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12,6% |
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+0,6 pp T3/T2 |
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+8,1 pp
au-dessus du SREPIncluant 16 pb de dividende non distribué en
2020 |
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+ 4,7 pp
au-dessus du SREPIncluant 60 pb de dividende non distribué en
2020 |
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404 Mds€ de
liquidité fin sept. 20 |
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Dividende
0,40€ |
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Par action sur les
9m-20 |
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Force du modèle : l’activité a retrouvé son niveau
d’avant crise |
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GROUPE CRÉDIT
AGRICOLE |
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CRÉDIT AGRICOLE
S.A. |
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Encours de crédit
Banque de Proximité en France: +5.1% hors
PGE+1 113 000 clients banque de détail
(9M-20)51 M de clients Groupe, 24 partenariats
stratégiques |
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Souscriptions assurance- dommages +30% sept/sept
Revenus banque de marché (+24,8%
T3) |
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FAITS MARQUANTS |
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Opérations stratégiques
Participation de CAA dans GNB Seguros portée à 100%, accord avec
Europ Assistance en France, licence pour la JV Amundi - Bank of
China en Wealth management Poursuite du
recentrage stratégique : déclassement de CACF NL comme
activité à céder, cession de la participation dans Bankoa et de la
participation résiduelle dans Banque Saudi Fransi (BSF)
Prêts garantis par l’Etat (PGE) et
moratoires 29,5 Mds€ de PGE, +5,1%
vs juin-20, plus de 50% des PGE replacés en dépôts à vue.
173 500 pauses actives1, -69% depuis fin
juin, 97% des pauses à échéance ont repris les paiements2 |
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Dominique Lefebvre,
Président de la SAS Rue La Boétie et Président du Conseil
d’administration de Crédit Agricole S.A. « Nos résultats du
troisième trimestre sont très solides. Ils nous permettent de nous
engager plus que jamais pour soutenir concrètement nos clients et
l’économie. C’est notre raison d’être et notre modèle ». |
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Philippe Brassac,Directeur général de Crédit
Agricole S.A. « Nous devons tout faire collectivement pour
soutenir le plus grand nombre. Ne baissons pas les bras car cette
crise aura une fin. Grâce à sa solidité, le Crédit Agricole va
accompagner les secteurs particulièrement affaiblis vers le
prochain rebond. » |
Groupe Crédit
Agricole
Le Groupe est le premier acteur du portage de
l’économie depuis le début de la crise
La crise et les conditions sanitaires qui
s’installent dans la durée, renforcent la proximité du Groupe avec
ses clients. L’indice de recommandations clients est en hausse en
2020 par rapport à 2019, dans les Caisses régionales et chez LCL
(+7 points par rapport à 2019, à respectivement +8 et +2), ainsi
que chez CA Italia (+ 8 points par rapport à 2019), qui est à
présent la deuxième banque d’Italie en termes de satisfaction
client.
Le Groupe se mobilise par ailleurs dans la durée
pour ses clients, s’étant, dès le début, aligné sur les stratégies
des pouvoirs publics, en prenant des mesures ciblées pour chaque
catégorie de clients. Depuis le 6 mars, le Groupe Crédit Agricole
accorde la mise en place de moratoires de
6 mois sur les remboursements de crédits notamment pour
les clients entreprises et professionnels, dont l’activité aurait
été impactée par le Covid-19. Au 16 octobre 2020, 173 500
pauses sont toujours actives dans les Caisses régionales et chez
LCL, correspondant à 1,7 milliard d’euros d’échéances reportées
(dont 81% aux clients professionnels et entreprises et 19% aux
ménages, et dont 61% dans les Caisses régionales et 39% chez
LCL). Cela correspond à un capital restant dû de 23,9 milliards
d’euros, dont 15,7 milliards sur les entreprises, professionnels et
agriculteurs. Le nombre de créances en pause a diminué de -69%
depuis la fin du mois de juin, et 97% des pauses arrivées à
échéance au 30 septembre 2020 ont repris les paiements,
témoignant de la qualité de l’actif du Groupe (98% pour les crédits
consommation chez CACF). Le gouvernement français a également
annoncé la mise en place dès le 25 mars de Prêts Garantis
par l’Etat afin de répondre aux besoins de trésorerie des
entreprises impactées par la crise du coronavirus. Fort de son
ancrage territorial et de son universalité, le Groupe accompagne de
la plus petite à la plus grande entreprise et compte aujourd’hui
29,5 milliards de PGE, en légère hausse de +5,1% depuis fin juin
2020. Avec 189 900 demandes clients professionnels et
entreprises, les PGE du Groupe représentent 27% du nombre de PGE
demandés en France (dont 76% dans les Caisses régionales, 24%
chez LCL et moins de 1% chez CACIB3), avec un taux d’acceptation de
97,4%. Plus de 50% des PGE chez LCL sont replacés en dépôts à
vue ; dans les Caisses régionales, la progression des DAV
des clients entreprises, professionnels et agriculteurs a été
supérieure aux montants des PGE mis en place sur la même période.
CA Italia a également apporté de façon significative son
soutien à ses clients, les mesures de PGE4 et de pauses atteignant
2,6 milliards d’euros à fin septembre 2020
(2 milliards d’euros à fin juin).
Au demeurant, le scénario pour les prochains
mois devient plus exigeant, mais les nouvelles restrictions sont
plus maîtrisées. En effet, le confinement ne sera pas
identique au premier. La grande majorité de l’économie est en
capacité de résister, quelques secteurs continueront d’être
accompagnés en priorité. L’environnement économique est stabilisé
grâce aux politiques publiques, permettant ainsi une stabilisation
du risque et donnant ainsi des marges manœuvre au Groupe pour agir
concrètement aux côtés de ses clients.
Le Groupe est solide, avec un
business mix diversifié et des revenus résilients (en croissance de
+1,6% au troisième trimestre 2020). Son efficacité
opérationnelle est démontrée, et le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU du Groupe Crédit Agricole a baissé à
60,2% au troisième trimestre 2020. Le portefeuille de prêts est
diversifié, plutôt orienté entreprises (46% pour Crédit Agricole
SA, 33% pour Groupe Crédit Agricole) et habitat (27% pour
Crédit Agricole S.A. et 46% pour
Groupe Crédit Agricole). La rentabilité est solide et
récurrente, et la solvabilité et la liquidité du Groupe sont très
élevées, permettant une pleine mobilisation au service des
clients.
Le modèle de banque universelle du
Groupe est par ailleurs puissant, et il lui confère une
capacité distributive inégalée. Avec 51 millions de clients dans le
monde, et plus de 34 millions en banque de proximité en France,
Italie et Pologne, le Groupe est la première banque de proximité en
Union européenne. Premier bancassureur en Europe il élargit encore
ce trimestre son offre de service, avec la signature par Crédit
Agricole Assurance d’un accord de partenariat stratégique avec
Europ Assistance pour l’assistance sur le marché français et porte
sa participation dans GNB Seguros à 100% de façon à affirmer
son partenariat de distribution de produits d’assurance non-vie
avec Novo Banco au Portugal. Premier gestionnaire d’actifs
européen, Amundi vient également d’obtenir une licence pour le
lancement d’une nouvelle filiale en Chine avec BOC, Bank of China).
Avec 24 partenariats stratégiques, le Groupe peut ainsi atteindre
plus de 800 millions de clients en France et à l’international,
mais a aussi poursuivi, ce trimestre, son recentrage stratégique,
avec le déclassement en vue d’une cession de CACF NL au troisième
trimestre, et avec la cession de Bankoa et de la participation
résiduelle de CACIB dans Banque Saudi Fransi (BSF).
Ce trimestre, le Groupe a retrouvé son
niveau d’activité d’avant crise. La conquête brute est très
forte : +1 113 000 nouveaux clients depuis janvier
2020, dont 790 000 pour les Caisses régionales, 227 500
pour LCL, et 85 800 pour CA Italia, avec une croissance en
septembre de +170 400, dont +159 000 clients en France et
de +11 500 clients en Italie, en hausse respectivement de 6,9%
et de 14,5% par rapport à septembre 2019. Dans ce contexte, le
fonds de commerce continue de progresser sensiblement (+143 000
clients supplémentaires en 2020, dont 135 300 clients en France et
7 700 clients en Italie, +13,0% sept/sept). Les encours de gestion
d’actifs progressent par rapport au troisième trimestre 2019
(+6,4%), tout comme ceux en assurance-vie (+0,9%) avec une part des
encours UC en progression (+0,7 point de pourcentage entre
septembre 2019 et septembre 2020 à 23,1%). L’activité dommages
reprend de façon très dynamique (+8,7% par rapport au troisième
trimestre 2019), avec un apport net de +196 000 contrats au
troisième trimestre, portant le nombre de contrats en portefeuille
à 14,4 millions. Dans les réseaux de banque de proximité en France
et en Italie, la croissance des encours est toujours dynamique. Les
encours de crédits atteignent 740,4 milliards d’euros
(694,4 milliards d’euros en France et
46 milliards d’euros en Italie ;
716 milliards d’euros hors PGE). Ils progressent de +8,5%
depuis le 30 septembre 2019 (+8,7% en France et +5,9% en
Italie), et de +4,9% hors PGE (+5,1% sur le périmètre France). La
collecte bilan atteint 686,3 milliards d’euros, en hausse de
+11,8% depuis septembre 2019, et la collecte hors-bilan
enregistre un léger retrait (-0,6% à
383,5 milliards d’euros). Les encours gérés en crédit à
la consommation sont en légère baisse par rapport à septembre 2019,
mais reprennent depuis un trimestre (+0,9% par rapport au deuxième
trimestre). La production commerciale est en hausse (+3% par
rapport au troisième trimestre 2019). Enfin, l’activité du pôle
Grandes clientèles est dynamique, notamment sur la banque de marché
(revenus en hausse de 24,8% depuis le troisième trimestre 2019),
l’activité en banque de financement étant résiliente (-3,4% par
rapport au troisième trimestre 2019). La gestion des risques est
prudente, avec une VaR modérée, à 12 million d’euros au 30
septembre.
Résultats du Groupe
Au
troisième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe
publié du Groupe Crédit Agricole ressort à
1 769 millions d’euros, contre
1 849 millions d’euros au troisième
trimestre 2019. Les éléments spécifiques de
ce trimestre ont eu un effet net négatif de
-165 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre (-165 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe) comprennent le
déclassement d’entités en cours de cession (CACF NL, Bankoa,
Nacarat) pour un total de -170 millions d’euros sur le résultat net
part du groupe, répartis entre d’une part -124 millions d’euros au
titre de CACF NL (avec -55 millions d’euros au titre de l’écart
d’acquisition sur le résultat net part du groupe de AHM et -69
millions d’euros au titre du retraitement IFRS 5 sur le
résultat net part du groupe de Services Financiers Spécialisés) et
-46 millions d’euros sur le résultat net part du groupe des Caisses
régionales (avec -40 millions d’euros au titre du retraitement IFRS
5 de Bankoa et -5 millions d’euros au titre du retraitement IFRS 5
de Nacarat). Sont également classés en éléments spécifiques les
coûts d’intégration des entités acquises récemment par CACEIS
(Kas Bank et Santander Securities Services) pour
‑4 millions d’euros en charges d’exploitation et
-2 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. L’ajustement sur
l’activation du Switch 2 est neutralisé au niveau du Groupe. A ces
éléments s’ajoutent les éléments de volatilité comptable récurrents
avec un effet net positif de +8 millions d’euros en
produit net bancaire et +7 millions d’euros en
résultat net part du Groupe, à savoir le DVA
(Debt Valuation Adjustment, soit les gains et pertes sur
instruments financiers liés aux variations du spread émetteur du
Groupe) pour +14 millions d’euros, la couverture de portefeuille de
prêts en Grandes clientèles pour -5 millions d’euros
et les variations de provisions épargne logement pour
3 millions d'euros. Au
troisième trimestre 2019, les éléments spécifiques
avaient eu un effet net, négatif de
‑76 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe et ils
comprenaient uniquement les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les
gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du
spread émetteur du Groupe) pour -2 millions d’euros, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-1 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour ‑73 millions d'euros.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent5 du Groupe Crédit Agricole
atteint 1 934 millions d’euros,
stable (+0,5%) par rapport au troisième trimestre 2019. La
hausse du RBE sous-jacent +8,2% comparé au troisième trimestre 2019
a permis d’amortir la progression du coût du risque x1,6.
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au
T3-2020 et au T3-2019
En m€ |
T3-20 publié |
Eléments spécifiques |
T3-20 sous-jacent |
T3-19 publié |
Eléments spécifiques |
T3-19 sous-jacent |
Var T3/T3 publié |
Var T3/T3 sous-jacent |
Produit net
bancaire |
8 468 |
8 |
8 460 |
8 216 |
(115) |
8 331 |
+3,1% |
+1,6% |
Charges d'exploitation hors FRU |
(5
096) |
(4) |
(5
093) |
(5
220) |
- |
(5
220) |
(2,4%) |
(2,4%) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat brut d'exploitation |
3 372 |
4 |
3 368 |
2 997 |
(115) |
3 111 |
+12,5% |
+8,2% |
Coût du risque de crédit |
(596) |
0 |
(596) |
(384) |
- |
(384) |
+55,0% |
+55,0% |
Sociétés mises en équivalence |
88 |
- |
88 |
85 |
- |
85 |
+3,5% |
+3,5% |
Gains ou pertes sur autres actifs |
(6) |
- |
(6) |
18 |
- |
18 |
ns |
ns |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
2 858 |
4 |
2 854 |
2 715 |
(115) |
2 830 |
+5,3% |
+0,8% |
Impôt |
(743) |
(0) |
(742) |
(748) |
39 |
(787) |
(0,6%) |
(5,7%) |
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours
de cession |
(170) |
(170) |
(0) |
0 |
- |
0 |
ns |
ns |
Résultat net |
1 945 |
(166) |
2 111 |
1 968 |
(76) |
2 043 |
(1,1%) |
+3,3% |
Intérêts minoritaires |
(177) |
1 |
(177) |
(119) |
- |
(119) |
+48,4% |
+49,1% |
Résultat net part du Groupe |
1 769 |
(165) |
1 934 |
1 849 |
(76) |
1 924 |
(4,3%) |
+0,5% |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
60,2% |
|
60,2% |
63,5% |
|
62,7% |
-3,3 pp |
-2,5 pp |
Au troisième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent est en hausse de +1,6%
par rapport au troisième trimestre 2019, à
8 460 millions d'euros, grâce à un niveau d’activité
dynamique, en particulier dans le pôle Grandes clientèles, qui
affiche une croissance de +11,8% de ses revenus
(+166 millions d’euros) ; les
Caisses régionales ainsi que LCL enregistrent également une
croissance des revenus sous-jacents (respectivement +1,9%, soit
+63 millions d’euros et +2,6%, soit +23 millions
d’euros). En revanche, les pôles Gestion de l’épargne et Assurances
ainsi que Banque de Proximité à l’International enregistrent un
recul de -5,2% (-78 millions d’euros) et -9,0% (-64 millions
d’euros), respectivement en raison d’un effet marché toujours
défavorable et de la baisse des taux directeurs en Egypte, Pologne
et Ukraine. Le pôle Services Financiers spécialisés enregistre
également une baisse des revenus à -8,5%, mais celle-ci intègre
l’effet de l’activité de CACF NL, entité déclassée en IFRS5 pour
cession. Le traitement IFRS 5 exige de retraiter ce trimestre, sur
chacun des soldes intermédiaires de gestion, l’ensemble des
produits et charges enregistrés en cumulé pour CACF NL depuis le
1er janvier 2020, créant un biais de lecture. A périmètre constant,
cette baisse n’est plus que de -3,4% (-22 millions d’euros).
Les charges d’exploitation sous-jacentes
hors FRU (Fonds de résolution unique) sont en
recul de -2,4% par rapport au
troisième trimestre 2019 pour s’établir à
5 093 millions d’euros. A l’exception du pôle
Grandes clientèles qui voit ses charges augmenter de
+64 millions d’euros (+8,0%), notamment en raison d’effet
périmètre sur les services financiers aux institutionnels, tous les
autres pôles affichent une baisse de leurs charges sur la période,
en particulier toutes les Banques de proximité
(Caisses régionales -1,5% /
‑31 millions d’euros ; LCL : -4,6% /
-27 millions d’euros ; Banque de proximité à
l’international : -6,0% / ‑27 millions d’euros). Ces
baisses s’expliquent notamment par des baisses de frais de
personnel et de frais de déplacements. Au global, le Groupe affiche
un effet ciseau positif de
+4,0 points de pourcentage
(Caisses régionales :
+3,4 points de pourcentage). La contribution au
Fonds de résolution unique est nulle ce trimestre comme
au troisième trimestre 2019. Le coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU s’élève à 60,2%, en amélioration de
2,5 points de pourcentage par rapport au
troisième trimestre 2019.
Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
affiche donc une croissance de +8,2% à
3 368 millions d’euros par rapport au
troisième trimestre 2019.
Le coût du risque de crédit est
en hausse maîtrisée (x1,6 par rapport au
troisième trimestre 2019), en raison d’une hausse du
provisionnement des encours sains dans le contexte de la crise du
Covid-19 pour tous les métiers. Il s’élève à 596 millions d’euros
contre 1 208 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020, et 384 millions d’euros au
troisième trimestre 2019. La qualité des actifs est bonne : le
taux de créances douteuses est stable à 2,5% à fin
septembre 2020 (soit +0,1 point de pourcentage par rapport au
deuxième trimestre 2020) et le taux de couverture6 est élevé à
80,4%. Il baisse toutefois par rapport au deuxième trimestre 2020
(-4,1 points de pourcentage), principalement en
raison de l’impact du changement de règlementation sur le nouveau
défaut sur l’assiette d’encours en défaut. Le portefeuille de prêts
est diversifié, plutôt orienté habitat (46 % des encours bruts au
niveau du Groupe) et entreprises (33% des encours bruts au niveau
de Groupe). Le stock de provisions atteint
19,9 milliards d’euros à fin septembre 2020, dont
31% porte sur les encours sains (Stages 1 & 2).
Le stock est en hausse de +0,9 milliard d’euros par rapport à
décembre 2019. Progressivement, dès le premier trimestre 2020, le
contexte et les incertitudes liées à la conjoncture économique
mondiale ont été pris en compte, en intégrant les effets attendus
des mesures de soutien annoncées. Les niveaux de provisionnement
ont été déterminés pour refléter la dégradation brutale de
l’environnement, en tenant compte de plusieurs scénarios
économiques pondérés, et en appliquant des ajustements
forfaitaires sur les portefeuilles de la banque de proximité et sur
les entreprises et compléments spécifiques sur des secteurs
ciblés : tourisme, automobile, aéronautique, grande
distribution textile, énergie, supply chain. Plusieurs
scénarios économiques pondérés ont été utilisés pour définir le
provisionnement des encours sains, dont un scénario plus favorable
(PIB à +7,3% en France en 2021, +1,8% en 2022) et un scénario plus
défavorable (PIB à +6,6% en France en 2021 et +8,0% en 2022). Ces
scénarios sont inchangés par rapport aux deuxième trimestre
2020.
La hausse du provisionnement sur encours sains
explique 96% de la hausse du provisionnement total entre le
troisième trimestre 2019 et le troisième trimestre 2020. Le
coût du risque sur encours7 annualisé
sur les neuf premiers mois 2020 atteint
38 points de base
(34 points de base sur quatre trimestres glissants
et 24 points de base en vision trimestrielle
annualisée). Le provisionnement sur les Stages 1 & 2 s’élève à
170 millions d’euros, contre -33 millions d’euros au
troisième trimestre 2019, encore très bas, et
424 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020. Le provisionnement sur risques
avérés s’élève à 428 millions d’euros (contre
420 millions d’euros au
troisième trimestre 2019 et
785 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020).
Le résultat avant impôt sous-jacent
s’établit à 2 854 millions d'euros, stable
par rapport au troisième trimestre 2019 (+0,8%). Outre les
variations explicitées ci-dessus, le résultat avant impôt
sous-jacent intègre également la contribution des sociétés mises en
équivalence pour 88 millions d’euros (en hausse de +3,5%
notamment du fait des Joint-ventures de Amundi) ainsi que le
résultat net sur autres actifs qui atteint -6 millions ce
trimestre avec chez CACF, -10 millions d’euros au titre de projets
IT mis au rebut (contre +18 millions d’euros au
troisième trimestre 2019, sous l’effet à cette date d’une
opération ponctuelle d’immobilier en Gestion de fortune). La
charge d’impôt sous-jacente est en baisse
de -5,7% sur la période. Le taux d’impôt sous-jacent est
stable, atteignant 26,8%, soit -1,8 point de pourcentage
par rapport au troisième trimestre 2019, principalement en lien
avec la baisse du taux d’impôt en France depuis début 2020, le taux
d’impôt favorable des filiales étrangères. Ainsi, le résultat net
sous-jacent avant déduction des minoritaires est en hausse de +3,3%
et le résultat net part du Groupe sous-jacent,
à 1 934 millions d’euros est en légère hausse par
rapport au troisième trimestre 2019 (+0,5%).
Résultats consolidés du Groupe Crédit Agricole au
9M-2020 et au 9M-2019
En m€ |
9M-20 publié |
Eléments spécifiques |
9M-20 sous-jacent |
9M-19 publié |
Eléments spécifiques |
9M-19 sous-jacent |
Var 9M/9M publié |
Var 9M/9M sous-jacent |
Produit net
bancaire |
24 930 |
(444) |
25 375 |
24 898 |
(290) |
25 188 |
+0,1% |
+0,7% |
Charges d'exploitation hors FRU |
(15
680) |
(78) |
(15
602) |
(15
805) |
- |
(15
805) |
(0,8%) |
(1,3%) |
FRU |
(562) |
- |
(562) |
(426) |
- |
(426) |
+31,9% |
+31,9% |
Résultat brut d'exploitation |
8 688 |
(523) |
9 211 |
8 667 |
(290) |
8 957 |
+0,2% |
+2,8% |
Coût du risque de crédit |
(2
733) |
- |
(2
733) |
(1
263) |
- |
(1
263) |
x
2,2 |
x
2,2 |
Sociétés mises en équivalence |
256 |
- |
256 |
273 |
- |
273 |
(6,4%) |
(6,4%) |
Gains ou pertes sur autres actifs |
78 |
- |
78 |
21 |
- |
21 |
x
3,7 |
x
3,7 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
(3) |
- |
(3) |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant impôt |
6 286 |
(523) |
6 808 |
7 698 |
(290) |
7 989 |
(18,4%) |
(14,8%) |
Impôt |
(1
531) |
148 |
(1
679) |
(2
323) |
96 |
(2
420) |
(34,1%) |
(30,6%) |
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours
de cession |
(171) |
(170) |
(1) |
8 |
- |
8 |
ns |
ns |
Résultat net |
4 584 |
(545) |
5 128 |
5 383 |
(194) |
5 577 |
(14,9%) |
(8,1%) |
Intérêts minoritaires |
(424) |
4 |
(428) |
(372) |
- |
(372) |
+14,1% |
+15,1% |
Résultat net part du Groupe |
4 159 |
(541) |
4 700 |
5 012 |
(194) |
5 205 |
(17,0%) |
(9,7%) |
Coefficient d'exploitation hors FRU (%) |
62,9% |
|
61,5% |
63,5% |
|
62,7% |
-0,6 pp |
-1,3 pp |
Résultat net part du Groupe hors FRU |
4 682 |
(541) |
5 223 |
5 417 |
(194) |
5 611 |
(13,6%) |
(6,9%) |
Sur les neuf premiers mois 2020, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
baisse de -9,7% par rapport aux neuf premiers mois 2019.
Le produit net bancaire sous-jacent est stable (+0,7%) alors que
les charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU baissent de
-1,3%, générant un effet ciseau positif de 2,0 points de
pourcentage. Hors contribution au FRU, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint 9 772 millions d’euros, en
hausse de +4,1% par rapport aux neuf premiers mois 2019. Le
coût du risque de crédit est multiplié par 2,2, les gains ou pertes
sur autres actifs sont multipliés par 3,7, atteignant 78 millions
d’euros et la charge d’impôt diminue de 30,6% par rapport aux neuf
premiers mois 2019.
Caisses régionales
L’activité commerciale des
Caisses régionales est dynamique sur ce trimestre
avec une croissance des encours toujours forte.
Les encours de crédits atteignent 552,8 milliards
d’euros (537,6 milliards d’euros hors PGE) en progression de 8,2%
par rapport à septembre 2019 (+5,2% hors PGE). La hausse est forte
sur les crédits habitat (+6,4%) et les
crédits accordés aux entreprises, professionnels et
agriculteurs (+15%). Les réalisations de
crédits augmentent par rapport au troisième trimestre 2019
(+0,8%) mais sont en baisse lorsqu’on exclut les PGE (-8%). Les
réalisations sur le crédit à la consommation sont en augmentation
de 7,8% sur un an. La collecte bilan atteint 506,3
milliards d’euros et progresse par rapport à septembre 2019 de
+12,1% (dont +26,5% sur les dépôts à vue et +10,3% sur les livrets)
et la collecte hors-bilan est en légère baisse
(-1,4 % à 264,6 milliards d’euros) avec des encours
d’assurance-vie en légère augmentation (+0,3%) et des encours liés
aux titres et aux valeurs mobilières en baisse de -6,1%, notamment
du fait de l’effet marché. Enfin, la conquête
brute demeure très active (+790 000
clients depuis le début de l’année). Ainsi, depuis le début de
l’année, les Caisses Régionales comptent 114 000 clients
supplémentaires (croissance du fonds de commerce), et elles
enregistrent une croissance de 1% de leurs DAV actifs sur un an.
Par ailleurs, le Groupe a choisi de renforcer le sociétariat qui a
connu un fort développement sur un an, avec +315 000
sociétaires supplémentaires et les parts sociales ont augmenté de
+7,6%.
Cette croissance du fonds de commerce
s’accompagne d’une forte attention sur la qualité de la relation
client, confirmée par l’amélioration de plus de 8 points de
pourcentage sur l’année de l’IRC (indice de recommandation client).
Par ailleurs, le groupe continue à développer son modèle multicanal
et constate une hausse de 3,9 points de pourcentage sur un an du
nombre de clients digitaux à 66,2%8.
Au
troisième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent des
Caisses régionales atteint 3 308 millions d’euros,
en hausse de 1,9% par rapport au troisième trimestre 2019. Les
conditions de refinancement favorables permettent une croissance de
la marge nette d’intérêt et le niveau global des
commissions est à nouveau en croissance (+1,1%),
porté par les commissions d’assurances qui compensent la diminution
sur les commissions de dysfonctionnement. Le produit net
bancaire de portefeuille est stable. Les
charges sous-jacentes sont maitrisées et diminuent
sur la période (-1,5% par rapport au troisième trimestre 2019) en
lien avec la baisse des frais de personnel et des autres services
extérieurs. Ainsi, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent progresse au troisième trimestre 2020 (+8,4%) grâce à
un effet ciseaux positif (+3,4 points de pourcentage). Le
coût du risque sous-jacent s’élève à -22 millions
d’euros, en baisse de -53,4% par rapport au troisième trimestre
2019, les provisions étant en baisse sur le stage 3 avec
l’application à partir de juillet 2020 du seuil sur la règle du
nouveau défaut. Le stock de provisions est donc stable, à 9,8
milliards d’euros. Le taux de créances douteuses est en baisse à
1,8% (contre 1,9% à fin septembre 2019), et le taux de couverture
est toujours élevé, à 95,2%, bien qu’il soit en baisse par rapport
à 99,2% au 30 juin 2020 en raison de la mise en place du nouveau
défaut. La contribution des Caisses régionales au
RNPG sous-jacent du Groupe atteint
775 millions d’euros et progresse de 12,5%.
Sur les neuf premiers mois de
2020, le produit net bancaire sous-jacent
diminue de -1,5% par rapport aux neuf premiers mois 2019. Grâce à
la baisse des charges d’exploitation, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent ne baisse que de -0,6% malgré
la hausse du FRU sur le premier semestre. Le RBE hors FRU est en
légère hausse de +0,5%. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU est en baisse (-0,7
point de pourcentage pour atteindre 64,8%). Enfin, avec un
coût du risque sous-jacent en hausse (+83,0%), la
contribution des Caisses régionales au
résultat net part du Groupe
sous-jacent du Groupe est en baisse de -8,2%.
La performance des autres métiers du Groupe
Crédit Agricole est détaillée dans la partie
Crédit Agricole S.A. de ce communiqué.
Crédit Agricole
S.A.
Résultats solides (-9,1% T3/T3,
-8,8% 9M/9M hors FRU) grâce à la croissance des revenus (+1,4%) et
du RBE (+5,3%) ce trimestre ; ROTE sous-jacent
10,0%9
- Résultat publié : 977 m€ (-18,5% T3/T3);
PNB: 5 151 m€ (+2,4%) ; RBE: 2 160 m€ (+7,8%)
- RBE sous-jacent hors FRU en hausse
(2 156 m€, +5,3% T3/T3 ; 6 308 m€, +5,2%
9M/9M), grâce à la hausse des revenus (+1,4% T3/T3) et à la baisse
des charges (-1,2% T3/T3)
- Amélioration du coefficient d’exploitation
sous-jacent hors FRU de +1,5 pt T3/T3 à 58,1%; effet ciseaux
positif (+2,6 pp T3/T3)
- RNPG sous-jacent en baisse (-9,1% T3/T3, -8,8%
hors FRU 9M/9M) sous l’effet de la hausse du provisionnement (x1,7
T3/T3)
- Bénéfice sous-jacent par action: T3-20 :
0,36€, +6,7% T3/T3 ; 9M-20 : 0,89€, -7,7% 9M/9M
Conquête soutenue, activité
dynamique en crédit, collecte, assurance et banque de
marché
- Conquête dynamique (+227 500 clients
professionnels et particuliers depuis début 2020 chez LCL et +85
800 chez CA Italia)
- Progression T3/T3 des encours de gestion
d’actifs (+6,4%), d’assurance-vie (+0,9%), des encours de crédit
hors PGE chez LCL (+5%, dont professionnels +12%, entreprises +1%,
habitat +6%), et des encours de crédit chez CA Italie (+5,9%).
Légère baisse des encours de crédit à la consommation gérés (-1,5%)
mais reprise depuis un trimestre (+0,9% T3/T2)
- Progression T3/T3 de la collecte chez LCL
(collecte bilan +13,0%, épargne hors bilan ‑1,3%), et chez CA
Italia (collecte hors-bilan +6,4% et collecte bilan +6,7%)
- Taux d’UC en hausse dans la collecte brute
(36,2% +7,1 pp T3/T3) et dans les encours (23,1% +0,7 pp
sept/sept). Reprise dynamique de l’activité en dommages (+8,7%
T3/T3)
- Activité commerciale excellente en banque de
marché (+24,8%) et résiliente en banque de financement
(-3,4%) ; gestion prudente des risques (VaR modérée à
12 m€ au 30 sept)
- Opérations stratégiques : participation
de CAA dans GNB Seguros portée à 100%, accord avec Europ Assistance
sur le marché français ; poursuite du recentrage stratégique
(déclassement de CACF en actif à céder, cession de la participation
de CACIB dans BSF)
Les dispositifs publics
permettent une stabilisation du provisionnement (x1,7 T3/T3). 71%
de la hausse T3/T3 liée au provisionnement des encours
sains
- Taux de CDL (3,4 %, +0,2 pp vs. 30 juin),
taux de couverture toujours élevé (69,7%), malgré
l’impact baissier de la nouvelle définition du défaut ; stock de
provisions à 10 Mds€, soit plus de 7 ans du coût du risque
historique moyen, dont 25% liés aux encours sains ;
portefeuille de prêts diversifié, à 46% sur les entreprises et 27%
sur l’habitat ; 72% des EAD Investment grade
- Hausse prudente du provisionnement (577 m€
dont 165 m€ en stage 1 et 2 et 425 m€ en stage 3, x1,7 T3/T3, -36%
T3/T2). Coût du risque 9M-20 sur encours annualisé 67 pb
Solvabilité très
solide
- Ratio CET1 phasé en hausse sensible (+0,6 pp) à 12,6%,
+4,7 au-dessus de l’exigence SREP (+0,7 pp sept./juin) et 160 pb
au-dessus de la cible de pilotage, incluant depuis le 31 mars 60 pb
de dividende non distribué en 2020. Provision pour
dividendes 9m de 0,40€ par action. Ratio non phasé à
12,4%.
- Emplois pondérés en baisse sur le
trimestre : baisse de la contribution des métiers
(-9,9 Mds€), notamment en Grande clientèle (optimisation des
titrisations, réduction du risque de marché et change) et en Banque
de Proximité (expiration du délai de carence de deux mois sur les
PGE), hausse de la VME assurances.
Liquidité du Groupe en
hausse
- 404 Mds€ de réserves au 30/09, stable (-1 Mds€) par
rapport au 30/06/2020. Augmentation du
LCR :140,7%10.
- 97% du programme de financement MLT de marché de 12 Mds€
réalisé à fin octobre.
Le Conseil d’administration de Crédit Agricole
S.A., réuni sous la présidence de Dominique Lefebvre le 3
novembre 2020, a examiné les comptes du
troisième trimestre et des neuf premiers mois 2020.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au T3-2020
et au T3-2019
En m€ |
T3-20 publié |
Eléments spécifiques |
T3-20 sous-jacent |
T3-19 publié |
Eléments spécifiques |
T3-19 sous-jacent |
Var T3/T3 publié |
Var T3/T3 sous-jacent |
Produit net
bancaire |
5 151 |
8 |
5 143 |
5 031 |
(43) |
5 073 |
+2,4% |
+1,4% |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2
991) |
(4) |
(2
988) |
(3
025) |
- |
(3
025) |
(1,1%) |
(1,2%) |
FRU |
- |
- |
- |
(2) |
- |
(2) |
(100,0%) |
(100,0%) |
Résultat brut d'exploitation |
2 160 |
4 |
2 156 |
2 004 |
(43) |
2 046 |
+7,8% |
+5,3% |
Coût du risque de crédit |
(605) |
(28) |
(577) |
(335) |
- |
(335) |
+80,8% |
+72,5% |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Sociétés mises en équivalence |
98 |
- |
98 |
82 |
- |
82 |
+19,9% |
+19,9% |
Gains ou pertes sur autres actifs |
(3) |
- |
(3) |
17 |
- |
17 |
ns |
ns |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant
impôt |
1 650 |
(23) |
1 674 |
1 769 |
(43) |
1 811 |
(6,7%) |
(7,6%) |
Impôt |
(346) |
8 |
(354) |
(423) |
14 |
(437) |
(18,3%) |
(19,0%) |
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours de cession |
(125) |
(124) |
(0) |
0 |
- |
0 |
ns |
ns |
Résultat net |
1 180 |
(139) |
1 319 |
1 346 |
(28) |
1 374 |
(12,3%) |
(4,0%) |
Intérêts minoritaires |
(203) |
1 |
(204) |
(147) |
0 |
(148) |
+37,9% |
+38,0% |
Résultat net part du Groupe |
977 |
(139) |
1 115 |
1 199 |
(28) |
1 226 |
(18,5%) |
(9,1%) |
Bénéfice par action (€) |
0,32 |
(0,05) |
0,36 |
0,33 |
(0,01) |
0,34 |
(4,6%) |
+6,7% |
Coefficient d'exploitation hors
FRU (%) |
58,1% |
|
58,1% |
60,1% |
|
59,6% |
-2,1 pp |
-1,5 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
977 |
(139) |
1 115 |
1 201 |
(28) |
1 229 |
(18,7%) |
(9,2%) |
Résultats
Au
troisième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe
publié de Crédit Agricole SA ressort à
977 millions d’euros, contre
1 199 millions d’euros au troisième
trimestre 2019. Les éléments spécifiques de
ce trimestre ont eu un effet net négatif de
-139 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent11 atteint 1 115
millions d’euros, en baisse de -9,1% par rapport au
troisième trimestre 2019, dans le contexte de crise actuel, et
notamment en raison de l’effet négatif des marchés sur les revenus
du pôle Gestion d’Epargne et Assurances, et de la hausse du coût du
risque liée au provisionnement des encours de crédit.
Les éléments spécifiques de ce
trimestre, à hauteur de -139 millions d’euros, comprennent le
déclassement au titre de IFRS5 de CACF NL, entité en cours de
cession, qui se décompose comme suit : les effets dépréciation
de l’écart d’acquisition pour -55 millions d’euros sur le résultat
net part du groupe du pôle Activité hors Métiers et le traitement
IFRS 5, pesant pour -69 millions d’euros sur le résultat net part
du groupe des Services Financiers Spécialisés. A ceci s’ajoutent
les éléments de volatilité comptable récurrents avec un effet net
positif de +8 millions d’euros en
produit net bancaire et de +6 millions d’euros
en résultat net part du Groupe, à savoir le DVA
pour +14 millions d’euros (Debt Valuation Adjustment,
soit les gains et pertes sur instruments financiers liés aux
variations du spread émetteur du Groupe), la couverture de
portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
‑5 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour 3 millions d'euros. Sont également
classés en éléments spécifiques les coûts d’intégration des entités
acquises récemment par CACEIS (Kas Bank et Santander
Securities Services) pour ‑4 millions d’euros en charges
d’exploitation et -2 millions d’euros en
résultat net part du Groupe. L’ajustement sur
l’activation du Switch 2 représente -28 millions d’euros sur le
coût du risque de Gestion de l’Epargne et de l’Assurance et -19
millions d’euros résultat net part du groupe. Au
troisième trimestre 2019, les éléments
spécifiques avaient eu un effet net, négatif de
‑28 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe et ils
comprenaient uniquement les éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA (Debt Valuation Adjustment, soit les
gains et pertes sur instruments financiers liés aux variations du
spread émetteur du Groupe) pour -2 millions d’euros, la
couverture de portefeuille de prêts en Grandes clientèles pour
-1 millions d’euros et les variations de provisions
épargne logement pour ‑25 millions d'euros.
Les métiers ont fait preuve d’une bonne
résistance au troisième trimestre 2020 au regard du contexte
sanitaire et économique. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
a ainsi progressé de +5,3% par rapport au
troisième trimestre 2019 pour atteindre 2 156
millions d’euros, grâce à des revenus en croissance (+1,4% à
5 143 millions d’euros) et des charges très bien
maîtrisées par les métiers (-1,2 % à
2 988 millions d’euros). L’excellente agilité
opérationnelle des métiers s’est à nouveau démontrée ce
trimestre : des baisses de charges ont été constatées dans
tous les pôles enregistrant une baisse des revenus. Crédit Agricole
SA présente ainsi au troisième trimestre 2020 un coefficient
d’exploitation sous-jacent de 58,1%, s’améliorant de 1,5 point
de pourcentage par rapport au troisième trimestre 2019 et
s’appuyant sur un effet ciseaux positifs de 2,6 points au troisième
trimestre 2020. Le
résultat net part du Groupe sous-jacent
est en retrait, néanmoins, de -9,1%. Cette baisse s’explique par la
hausse du coût du risque, qui atteint
577 millions d’euros sur le
troisième trimestre 2020 (x1,7 par rapport au
troisième trimestre 2019), hausse tirée pour 71% par la
progression du provisionnement des encours sains, notamment lié à
un provisionnement prudent des secteurs sensibles (tels que
l’aéronautique, l’hôtellerie, le tourisme, les restaurants et
certains professionnels). Ainsi, le pôle Grandes Clientèles,
en dépit d’une forte croissance du résultat brut d’exploitation
(+16,9%) ce trimestre, est affecté par la multiplication par 4,8 du
coût du risque et affiche au final un
résultat net part du Groupe en baisse de
-28,4%. Les Services financiers spécialisés présentent une baisse
de -1,5% du résultat brut d’exploitation et de -4,5% à périmètre
constant12 avec une bonne résistance générale des revenus
commerciaux et une gestion rigoureuse des coûts mais une moindre
performance de l’activité d’affacturage. Le pôle Gestion de
l’épargne et Assurance, pénalisé par un effet marché défavorable
sur les revenus, affiche un résultat net part du Groupe de -8,5%,
malgré une très bonne maîtrise des coûts. Pour sa part, le pôle
Banques de proximité génère un résultat brut d’exploitation en
hausse de +3,7%, porté par une forte croissance des revenus
notamment chez LCL et par une efficacité opérationnelle confirmée
(coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU des banques de
proximité au troisième trimestre 2020 de 62,4% (en amélioration de
1,6 point de pourcentage comparé au troisième trimestre 2019).
Ainsi, malgré un coût du risque multiplié par 1,5 comparé au
troisième trimestre 2019, le résultat net part du groupe des
banques de proximité fait preuve de résilience, enregistrant une
baisse de -4,7% comparé au troisième trimestre 2019.
Au troisième trimestre 2020, les
revenus sous-jacents ont atteint
5 143 millions d’euros et sont en hausse par rapport au
deuxième trimestre 2019 (+1,4%). Les revenus du pôle
Gestion de l’épargne et Assurances enregistrent une baisse de
-6,4% pénalisée par un effet marché défavorable. En revanche,
ceux de la Banque de proximité ont cru sur ce trimestre (+2,6% par
rapport au troisième trimestre 2019), portés par une croissance
marquée des revenus d’intérêts et des commissions chez LCL,
compensant des revenus de la Banque de proximité à l’international
pénalisés par la baisse des taux directeurs en Egypte, Pologne et
Ukraine. Les revenus des Services Financiers spécialisés font
preuve de résilience, enregistrant une baisse de -8,5% en
sous-jacent et -3,4% à périmètre constant13. Enfin, au sein du pôle
Grandes Clientèles, les activités de marché ont été très dynamiques
ce trimestre, s’appuyant sur des volumes importants d’émissions
obligataires et générant des revenus en forte croissance (+24,8%)
par rapport au troisième trimestre 2019. La banque de
financement a su résister, enregistrant une baisse modérée de -3,4%
de ses revenus, mais une hausse de +6,6% hors effet de change et
dividendes BSF perçus au troisième trimestre 2019. Enfin, les
activités de services aux institutionnels affichent une hausse de
+23,1% grâce à un effet périmètre lié aux dernières acquisitions
(Kas Bank et Santander Securities Services). Le produit net
bancaire récurrent, à savoir le produit net bancaire adossé à un
stock (encours de crédit/collecte, actifs sous gestion) ou à un
contrat (assurances dommages, prévoyance) représente 76% du PNB
sous-jacent de Crédit Agricole SA.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes sont en diminution de -1,2% sur la période,
permettant d’afficher des indicateurs d’efficacité opérationnelle
de très bons niveaux : le coefficient d’exploitation
sous-jacent ressort à 58,1%, en amélioration de +1,5 point de
pourcentage par rapport au troisième trimestre 2019, et
l’effet ciseaux ressort positif, à 2,6 points de pourcentage.
Preuve de l’agilité opérationnelle de Crédit Agricole SA, ce
trimestre, l’ensemble des pôles constatant une baisse des revenus
par rapport au troisième trimestre 2019 ont présenté des charges en
réduction par rapport au troisième trimestre 2019. Le pôle
Grandes clientèles enregistre une hausse de +8,0% de ses
charges notamment liée à un effet de périmètre sur les Services
financiers aux institutionnels. Le pôle Gestion de l’épargne et
Assurances présente une baisse des charges de -6,8% par rapport au
troisième trimestre 2019, tirée par la Gestion d’actifs (-4,1%,
grâce à la baisse des rémunérations variables), et profitant de la
stabilité des charges Assurance (-0,1%). Le pôle Banque de
proximité affiche une baisse de ses charges sur le trimestre
(‑3,3%), portée notamment par l’efficacité opérationnelle en banque
de Proximité en France. Les
Services financiers spécialisés voient leurs charges
diminuer de -15,3% en sous-jacent, et -2.2% à périmètre constant14
sur le trimestre, grâce notamment à la gestion efficace des coûts
au sein de CACF (-19,1% en sous-jacent et -2,6% à périmètre
constant par rapport au troisième trimestre 201914.
Ainsi, le
résultat brut d’exploitation sous-jacent
ressort à un haut niveau, 2 156 millions d’euros, en
hausse de 5,3% par rapport au troisième trimestre 2019,
s’appuyant sur une contribution solide et en progression des pôles
Grandes Clientèles et Banques de Proximité et d’une résilience des
autres métiers : Grandes Clientèles +16,9% par rapport au troisième
trimestre 2019, Banques de Proximité +3,7%, Gestion de l’Epargne et
Assurances -5,9%, Services financiers spécialisés -1,5% en
sous-jacent et -4,5% à périmètre constant.
Au 30 septembre 2020, les indicateurs
de risque confirment la qualité des actifs de
Crédit Agricole S.A. et du niveau de couverture de ses
risques. Le portefeuille de prêts est diversifié, plutôt
orienté entreprises (46% des encours bruts de Crédit Agricole SA)
et habitat (27% des encours bruts). Le taux de créances douteuses
demeure toujours bas à 3,4%
(+0,2 point de pourcentage par rapport au 30
juin 2020) et le taux de couverture15 élevé à 69,7%, en baisse
de -3,7 points de pourcentage sur le trimestre
principalement en raison de l’impact du changement de
règlementation sur le nouveau défaut sur l’assiette d’encours en
défaut. Le stock total de provisions s’établit à
10,0 milliards d’euros. Sur ce stock de provisions, 25%
sont liées au provisionnement des encours sains. Les dispositifs
publics ont permis de stabiliser l’environnement, et de créer les
conditions pour une stabilité du coût du risque. Les niveaux de
provisionnement sont fondés sur plusieurs scénarios
économiques pondérés, dont pour le PIB en France, un
scenario plus favorable (+7,3% en 2021 et +1,8% en 2022) et un
scénario plus défavorable (+6,6% en 2021 et +8,0% en 2022)16, et
intègrent des ajustements forfaitaires sur les portefeuilles de la
banque de proximité et sur les entreprises et des compléments
spécifiques sur des secteurs ciblés, dont l’aéronautique,
l’hôtellerie, le tourisme, les restaurants, et sont impactés par
l’entrée en vigueur du nouveau défaut.
Le coût du risque affiche une
hausse maîtrisée (x1,7/-243 millions d’euros par rapport
au troisième trimestre 2019, à ‑577 millions d'euros
contre ‑335 millions d'euros au troisième
trimestre 2019 et -908 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020). La hausse du coût du risque par
rapport à au troisième trimestre 2019 s’explique à hauteur de 71%
par un provisionnement supplémentaire des encours sains (Stage
1&2), notamment lié à un provisionnement prudent des secteurs
sensibles (tels que l’aéronautique, l’hôtellerie, le tourisme, les
restaurants et certains professionnels). La charge de
‑577 millions d’euros sur le
troisième trimestre 2020 se décompose en un
provisionnement des encours sains (Stage 1&2) pour
-165 millions d’euros (contre une reprise de
7 millions d’euros au troisième trimestre 2019
et une dotation de -236 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020) et en un provisionnement des
risques avérés (Stage 3) pour -425 millions d’euros
(contre -331 millions d’euros au
troisième trimestre 2019 et
‑667 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020). Sur les neuf premiers mois de
l’année 2020, le coût du risque sur encours atteint
67 points de base en annualisé (59 points de base
sur quatre trimestres glissants et 55 points de base
en vision trimestrielle annualisée). Dans les quatre métiers
principalement contributeurs au coût du risque, celui-ci
est en hausse par rapport au troisième trimestre 2019 et en baisse
par rapport au deuxième trimestre 2020. Ainsi, LCL affiche un coût
du risque à ‑83 millions d’euros (x1,4 par rapport au
troisième trimestre 2019 et -29% par rapport au
deuxième trimestre 2020) et une stabilisation de son coût
du risque sur encours à 30 points de base sur neuf
mois annualisés (27 points de base sur quatre
trimestres glissants et 24 points de base en vision
trimestrielle annualisée) ; CA Italia enregistre un coût
du risque de -86 millions d’euros sur le
troisième trimestre 2020, soit 1,4 fois le niveau du
troisième trimestre 2019 et en baisse de -41,1% par
rapport au deuxième trimestre 2020, avec un
coût du risque sur encours atteignant
92 points de base en neuf mois annualisés
(83 points de base sur quatre trimestres glissants
et 74 points de base en vision trimestrielle
annualisée) ; CACF retrouve le niveau de coût du risque du
troisième trimestre 2019, avec une hausse de +4,5% en sous-jacent
et +6,7% à périmètre constant comparée au troisième trimestre 2019
(et une baisse de -43% par rapport au
deuxième trimestre 2020, à périmètre constant), avec un
coût du risque sur encours qui ressort à
188 points de base sur neuf mois annualisés (et
173 points de base sur quatre trimestres glissants,
142 points de base en vision trimestrielle
annualisée). Enfin, en Banque de financement, le coût du risque du
trimestre s’élève à -225 millions d’euros, contre une
dotation de seulement -40 millions d’euros au
troisième trimestre 2019 mais en baisse de -27,9% par
rapport au deuxième trimestre 2020. Son coût du risque sur
encours ressort à 76 points de base sur neuf mois
annualisés (contre 640 points de base sur quatre
trimestres glissants et 72 points de base en vision
trimestrielle annualisée).
La contribution des
sociétés mises en équivalence
ressort en hausse de +19,9%, à
98 millions d’euros, traduisant notamment le dynamisme
des Joint-Ventures au sein de la Gestion d’actifs (x2,1 au
troisième trimestre 2020 par rapport au même
trimestre 2019).
Le résultat net sur autres
actifs enregistre ce trimestre un impact négatif de
-3 millions d’euros, contre un impact positif de +17
millions d’euros au troisième trimestre 2019, sous l’effet à cette
date d’une opération ponctuelle d’immobilier en Gestion de
fortune.
Le résultat sous-jacent17 avant impôt,
activités cédées et minoritaires ressort ainsi en diminution de
-7,6%, à 1 674 millions d'euros. Le
taux d’impôt effectif sous-jacent
s’établit à 22,5%, en baisse de
-2,8 points de pourcentage par rapport au troisième
trimestre 2019, la charge d’impôt sous-jacente est en baisse
de -19,0% à -354 millions d’euros. Le taux d’impôt du
troisième trimestre 2020 est notamment impacté par la
baisse du taux d’impôt en France depuis le
1er janvier 2020 (32,02% au lieu de 34,43%) et par
l’effet favorable des filiales étrangères qui ont un taux d’impôt
moins élevé qu’en France. Le
résultat net avant minoritaires affiche donc
une baisse de -4,0%.
La part de résultat net attribuée
aux intérêts minoritaires est en hausse de +38,0% à 204
millions d'euros. Cela s’explique par le changement dans les
modalités de comptabilisation des coupons des émissions de dettes
subordonnées RT1 émises par Crédit Agricoles Assurances. Ceci est
sans impact sur le bénéfice par action.
Le
résultat net part du Groupe
sous-jacent est en baisse de -9,1% par
rapport au troisième trimestre 2019 à
1 115 millions d'euros.
Résultats consolidés de Crédit Agricole S.A. au 9M-2020
et au 9M-2019
En m€ |
9M-20 publié |
Eléments spécifiques |
9M-20 sous-jacent |
9M-19 publié |
Eléments spécifiques |
9M-19 sous-jacent |
Var 9M/9M publié |
Var 9M/9M sous-jacent |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Produit net
bancaire |
15 248 |
(217) |
15 465 |
15 034 |
(120) |
15 155 |
+1,4% |
+2,0% |
Charges d'exploitation hors FRU |
(9
226) |
(68) |
(9
158) |
(9
161) |
- |
(9
161) |
+0,7% |
(0,0%) |
FRU |
(439) |
- |
(439) |
(340) |
- |
(340) |
+29,1% |
+29,1% |
Résultat brut d'exploitation |
5 583 |
(285) |
5 869 |
5 534 |
(120) |
5 654 |
+0,9% |
+3,8% |
Coût du risque de crédit |
(2
068) |
38 |
(2
106) |
(917) |
- |
(917) |
x
2,3 |
x
2,3 |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Sociétés mises en équivalence |
277 |
- |
277 |
275 |
- |
275 |
+0,5% |
+0,5% |
Gains ou pertes sur autres actifs |
84 |
- |
84 |
39 |
- |
39 |
x
2,1 |
x
2,1 |
Variation de valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
ns |
ns |
Résultat avant
impôt |
3 876 |
(248) |
4 124 |
4 931 |
(120) |
5 052 |
(21,4%) |
(18,4%) |
Impôt |
(692) |
63 |
(756) |
(1
302) |
38 |
(1
340) |
(46,8%) |
(43,6%) |
Rés. net des activ. arrêtées ou en cours de cession |
(125) |
(124) |
(1) |
8 |
- |
8 |
ns |
ns |
Résultat net |
3 059 |
(309) |
3 368 |
3 637 |
(83) |
3 720 |
(15,9%) |
(9,5%) |
Intérêts minoritaires |
(490) |
4 |
(494) |
(454) |
1 |
(455) |
+8,0% |
+8,5% |
Résultat net part du Groupe |
2 568 |
(305) |
2 874 |
3 183 |
(81) |
3 264 |
(19,3%) |
(12,0%) |
Bénéfice par action (€) |
0,79 |
(0,11) |
0,89 |
0,94 |
(0,03) |
0,97 |
(16,2%) |
(7,7%) |
Coefficient d'exploitation hors
FRU (%) |
60,5% |
|
59,2% |
60,9% |
|
60,5% |
-0,4 pp |
-1,2 pp |
Résultat net part du groupe hors FRU |
2 961 |
(305) |
3 266 |
3 498 |
(81) |
3 579 |
(15,4%) |
(8,8%) |
Sur l’ensemble des neuf premiers
mois 2020, le
résultat net part du Groupe publié est de
2 568 millions d'euros, contre 3
183 millions d'euros sur les neuf premiers
mois 2019, soit une baisse de -19,3%.
Les éléments spécifiques sur les neuf
premiers mois 2020 ont eu un effet négatif de
-305 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe publié. S’ajoutant
aux éléments du troisième trimestre déjà mentionnés supra, les
éléments du premier semestre 2020 qui avaient eu un
impact négatif de -167 millions d'euros et
correspondaient également aux éléments de volatilité comptable
récurrents, à savoir le DVA pour -19 millions d'euros,
les couvertures de portefeuilles de prêts en Grandes clientèles
pour +32 millions d'euros et les variations de la
provision Epargne Logement pour
-10 millions d’euros chez LCL et pour
-31 millions d’euros dans le pôle
Activité hors métiers, ainsi que les éléments non
récurrents suivants : coûts d’intégration de Kas Bank et
Santander Securities Services pour -4 millions d’euros chez
CACEIS, le soutien aux assurés professionnels pour -97 millions
d’euros au sein du pôle Gestion de l’épargne et Assurance et -1
million d’euros chez LCL, l’activation du switch pour +44 millions
d’euros, la soulte de Liability management pour -28 millions
d’euros chez AHM, et les Dons solidaire Covid-19 pour -38 millions
d’euros en pôle de Gestion de l’épargne et Assurances, pour -4
millions d’euros en Banque de Proximité à l’international, pour -10
millions d’euros dans le pôle Activité hors métiers. Les
éléments spécifiques des neuf premiers mois 2019
avaient eu un impact de ‑81 millions d’euros sur le
résultat net part du Groupe.
Par rapport à ceux du troisième trimestre 2019 déjà
mentionnés supra, ils ont eu un impact de
-53 millions d'euros sur le
résultat net part du Groupe au
premier semestre 2019, soit les éléments de volatilité
comptable récurrents, à savoir le DVA pour
-9 millions d'euros, les couvertures de portefeuilles de
prêts en Grandes clientèles pour -20 millions d'euros et
les variations de la provision Epargne Logement pour
-7 millions d’euros chez LCL et pour
-18 millions d’euros dans le pôle
Activité hors métiers.
Hors ces éléments spécifiques, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
ressort à 2
874 millions d'euros, en baisse de
-12,0% par rapport aux neuf premiers
mois 2019. Le résultat net part du Groupe sous-jacent hors FRU
s’établit à 3 266 millions d’euros, en baisse de -8,8% par
rapport aux neuf premiers mois 2019.
Le bénéfice par action sous-jacent sur
neuf mois atteint 0,89 euro par action, en
baisse de -7,7% par rapport aux neuf premiers mois
2019.
Le RoTE18
sous-jacent annualisé net des coupons annualisés
d’Additional Tier 1 (retour sur fonds propres
part du Groupe hors incorporels) atteint 9,5% sur les
neuf premiers mois 2020. Après isolation de l’effet IFRIC 21 sur
l’année, il atteint 10,0% sur les neuf
premiers mois 2020, en retrait de 1,9 point de
pourcentage par rapport à l’année 2019 où il s’établissait à
11,9%). Les RoNE (retour sur capital alloué normalisé) annualisés
sont en baisse sur les neuf premiers mois, en lien avec la baisse
des résultats, par rapport à l’année 2019 et la hausse du capital,
le Capital Equity Tier One atteignant 12,6% au 30 septembre
2020.
Le produit net bancaire
sous-jacent augmente de +2,0% par rapport
aux neuf premiers mois 2019, grâce à une croissance
significative des revenus du pôle Grandes clientèles (+13,9%),
tandis que les activités de proximité ont été impactés par la crise
sanitaire (-2,3% dans la Banque de proximité et -8,4%
dans les Services financiers spécialisés en sous-jacent
et -5,4% à périmètre constant) et que les revenus du pôle Gestion
de l’épargne et Assurances ont été fortement pénalisés (-5,0%) par
un effet marché négatif.
Les charges d’exploitation
sous-jacentes hors FRU sont stables (-0.0%), la contribution au FRU
étant en forte augmentation, de +29.1% à
439 millions d'euros sur les
neuf premiers mois 2020 contre
340 millions d'euros sur les neuf premiers
mois 2019). La stabilité des charges s’appuie sur la très
bonne maîtrise conduite par l’ensemble des métiers : les
charges de Gestion d’Epargne et Assurances diminuent de -2,8%
comparé aux neuf premiers mois 2019, la Banque de Proximité -2,9%
et les Services Financiers Spécialisés de -6,2% en sous-jacent et
-1,3% à périmètre constant. Le pôle Grandes Clientèles enregistre
une hausse des charges de +7,5% sur neuf mois, mais celle-ci est
notamment liée à un effet périmètre (avec l’intégration de Kas et
S3 au sein des Services Financiers Institutionnels). Le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’élève à 59,2%, en amélioration de
1,2 point de pourcentage par rapport aux neuf
premiers mois 2019. Hors contribution au FRU, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent atteint
6 308 millions d’euros, en hausse de +5,2% par
rapport aux neuf premiers mois 2019.
Enfin, le
coût du risque affiche une hausse
significative sur la période (x2,3/-1
189 millions d’euros, à -2 106 millions d'euros
contre ‑917 millions d'euros sur les neuf premiers mois
2019).
Activité
La dynamique commerciale a été soutenue
sur le trimestre, grâce au dynamisme des encours, de gestion
d’actifs (+6,4%), d’assurance-vie (+0,9%) et des encours de crédit
en banque de proximité (+5% chez LCL hors PGE, +5,9% chez CA
Italia). Les encours gérés en crédit à la consommation sont en
légère baisse par rapport à septembre 2019, mais reprennent depuis
un trimestre (+0,9% par rapport au deuxième trimestre). La collecte
a progressé chez LCL (hausse de la collecte bilan de +12,6% et
stabilité de l’épargne hors bilan à -1,3%), et chez CA Italia
(hausse de la collecte gérée de +6,4% et de la collecte bilan de
6,7%). Le taux d’UC dans la collecte brute est en hausse (+7,1
points de pourcentage par rapport au troisième trimestre 2019 à
36,2%), tout comme celui dans les encours, à 23,1% (+0,7 point de
pourcentage par rapport au troisième trimestre 2019). Le chiffre
d’affaires en protection des personnes a augmenté sensiblement
(+9,7% par rapport au troisième trimestre 2019), tout comme celui
en assurance-dommages (+8,7% par rapport au troisième trimestre
2019). La conquête brute a été dynamique (+227 500 clients
professionnels et particuliers en 2020 chez LCL et +85 800 chez CA
Italia) et le fonds de commerce a continué de croître (+22 800
clients chez LCL en 2020 et +7 700 chez CA Italia). La production
commerciale en crédit à la consommation est en hausse (+3% par
rapport au troisième trimestre 2019). Enfin, l’activité du pôle
Grandes clientèles est dynamique, notamment sur la banque de marché
(revenus en hausse de 24,8% depuis le troisième trimestre 2019),
l’activité en banque de financement étant résiliente (-3,4% par
rapport au troisième trimestre 2019). La gestion des risques est
prudente, avec une VaR modérée, à 12 million d’euros au 30
septembre.
- En Epargne/Retraite, Crédit Agricole
Assurances a poursuivi avec succès sa nouvelle politique de
collecte initiée en 2019 avec la réorientation de celle-ci vers les
unités de compte (UC). Ainsi, la part des UC dans la collecte brute
atteint 36,2% au troisième trimestre 2020, en progression de 7,1
points de pourcentage par rapport au troisième trimestre 2019. La
collecte nette est négative en euros (-0,7 milliard d’euros), et
élevée en unités de compte (+1 milliard d’euros). Au total, la
collecte nette est de +0,4 milliard d’euros, en baisse de -2
milliards d’euros par rapport au troisième trimestre 2019 mais en
augmentation de +1,3 milliard d’euros depuis le deuxième trimestre
2020. Les encours (épargne, retraite et prévoyance) atteignent
quant à eux 304,1 milliards d’euros, en hausse de +0,9% par rapport
à septembre 2019. La part des unités de comptes dans les encours
est en progression de +0,7 point de pourcentage par rapport à
septembre 2019 pour atteindre 23,1% à septembre 2020. Le chiffre
d’affaires s’élève à 4,8 milliards d’euros sur le troisième
trimestre 2020 (en baisse de -29,8% par rapport au troisième
trimestre 2019). Enfin, la provision pour participations aux
excédents (PPE) atteint 11,8 milliards d’euros au 30
septembre 2020, soit 5,7% du total des encours, en dotation de 1
milliard d’euros sur un an. Pour rappel, le taux de rendement moyen
annualisé des actifs du fonds général, atteint 2,50%19 au
30/06/2020, soit un niveau déjà nettement supérieur au taux minimum
garanti moyen (0,28% à fin 2019).
- En Assurances dommages, la reprise de
l’activité au troisième trimestre 2020 est dynamique. Le nombre
mensuel de souscriptions a atteint un niveau record en septembre
(278 000 affaires nouvelles environ +30% par rapport au
mois de septembre 2019). Le nombre de contrats d’assurance dommages
en portefeuille croît au troisième trimestre 2020 d’environ
+196 000 contrats pour atteindre près de 14,4 millions de
contrats à fin septembre 2020. Le chiffre d’affaires augmente ainsi
de +8,7% par rapport au troisième trimestre 2019, à 1,0 milliard
d’euros. Le taux d’équipement des clients particuliers20 continue
de progresser dans les réseaux des Caisses régionales (41,5% à
fin septembre 2020, soit une augmentation de +1,0 point
de pourcentage depuis septembre 2019) et de LCL (25,5% à fin
septembre 2020, soit une augmentation de
+0,6 point de pourcentage depuis septembre 2019),
ainsi qu’au sein de CA Italia (16,2% à fin septembre 2020, soit une
augmentation de +1,2 point depuis septembre 2019). Le ratio combiné
demeure maîtrisé, à 96,7%, en légère hausse de +1,2 points de
pourcentage sur un an, et intègre le coût du dispositif de soutien
extracontractuel pour les professionnels assurés contre la perte
d’exploitation. Enfin, Crédit Agricole Assurances a continué à
renforcer son positionnement à l’international ce trimestre en
portant sa participation dans GNB Seguros à 100%, et en signant un
accord de distribution d’assurance non-vie au Portugal avec
Novo Banco pour une durée de 22 ans. Un accord de
partenariat stratégique a par ailleurs été signé avec Europ
Assistance pour l’assistance sur le marché français, qui
permettra à Crédit Agricole Assurances d’adapter ses services aux
besoins des clients du groupe Crédit Agricole.
- En prévoyance/emprunteur/collectives, le
chiffre d’affaires atteint ce trimestre 1 079 millions
d’euros, en hausse sensible de +9,7% par rapport au troisième
trimestre 2019.
- La Gestion d’actifs (Amundi) enregistre ce
trimestre une forte reprise de l’activité avec une collecte nette à
nouveau positive (+34,7 milliards d’euros) grâce un fort rebond sur
les produits de trésorerie (+18,8 milliards d’euros). La
collecte nette retail (hors JV) sur les actifs moyen long terme
(MLT) à +2,4 milliards d’euros est en hausse par rapport au T2 2020
grâce à une forte reprise pour les distributeurs tiers (+2,8
milliards d’euros). Dans les réseaux France et International, la
collecte retail (hors JV) sur les actifs MLT demeure à l’équilibre
dans un contexte d’aversion au risque. Amundi affiche par ailleurs
un fort rebond sur le segment des institutionnels et des
entreprises (+21,4 milliards d’euros) tiré par les produits de
trésorerie (+19,2 milliards d’euros). La collecte nette demeure
solide sur les Joint Ventures (+8,1 milliards d’euros)
grâce à une activité dynamique en Chine (+7,2 Mds€). Les encours
sous gestion sont en progression (+4,4% depuis le 30 juin 2020) à
1 662 milliards d’euros à fin septembre 2020. L’effet
marché/change sur les encours sous gestion est de
+15,2 milliards d’euros par rapport à juin 2020. A noter sur
ce trimestre l’intégration des encours de Sabadell Asset Management
dans le périmètre consolidé de Amundi pour un montant de +20,7
milliards d’euros et l’accord d’une licence de la Commission
chinoise de réglementation des banques et des assurances à la
nouvelle JV Amundi BOC WM en Chine, spécialisée dans les produits
de Wealth Management. Amundi a par ailleurs lancé ce trimestre un
fonds obligataire avec exposition au financement de projets verts
dans les pays émergents.
- En gestion de fortune, la collecte est à
l’équilibre et les encours demeurent stables au troisième trimestre
2020.
- Les Banques de proximité restent très
présentes auprès de tous leurs clients avec un taux de satisfaction
clients qui s’améliore, notamment en Italie qui devient la deuxième
banque d’Italie en termes de satisfaction client avec un indice de
recommandation client en hausse de 8 points par rapport à
2019. A fin septembre, on constate une
reprise de la production crédit habitat (11,6 milliards pour LCL
-18,0% sur un an ; 2,1 milliards d’euros pour CA Italia +0,6%
sur un an), et un retour du crédit consommation au niveau d’avant
crise pour LCL (production à 2,1 milliards d’euros, -15,1% sur un
an), et en Italie, (production à 140 millions d’euros, +4,0% sur un
an). Les encours de financement aux professionnels et entreprises
se maintiennent à un niveau élevé à 48,9 milliards d’euros pour LCL
en croissance de 23,8% et 21,9 milliards d’euros pour CA Italia en
croissance +8,3%, notamment au travers des Prêt Garantis par l’Etat
(PGE). LCL a accordé 35 000 crédits PGE pour 7,5 milliards d’euros
et CA Italia pour 1 milliard d’euros. Au total, hors PGE, les
encours de crédits pour LCL s’élèvent à 134,1 milliards au 30
septembre 2020 (+5%) et à 44,1 milliards d’euros pour CA Italia
(+1,7%).
- En France, les renégociations de crédits habitat de LCL sont en
baisse ce trimestre et atteignent 0,3 milliard d’euros d’encours,
contre 0,6 milliard d’euros au deuxième trimestre 2020, soit une
différence de 0,3 milliard d’euros, et restent très
en-deçà du point haut de 5,2 milliards d’euros du
quatrième trimestre 2016. Par ailleurs, les taux à la
production des crédits habitat sont en hausse ce trimestre.
- Enfin, pour l’ensemble des Banques de Proximité à
l’International hors Italie, la croissance des crédits est de +0,5%
fin septembre 2020 par rapport à fin septembre 2019, notamment
portées par l’Egypte (+18,0%21) et le Maroc (+2,7%19), malgré une
baisse en Ukraine (-2,7%19) et une stabilité en Pologne
(+0,8%19).
La collecte hors bilan reste stable pour LCL
(-1,3%), impactée par un effet marché toujours négatif, malgré une
remontée ce trimestre et est en hausse pour CA Italia (+6,4%),
principalement lié à la croissance de l’assurance Vie (+11,3%). La
collecte bilan est en hausse sur tous les marchés, de +12,6% par
rapport à septembre 2019 pour LCL en France liée notamment à
une progression de l’épargne des particuliers, tirée par les dépôts
à vue particulier (+14%), les dépôts à vue professionnels et
entreprises (+43%) et les livrets (+11%) ; elle progresse de
+6,7% pour CA Italia, notamment portée par la hausse des dépôts
depuis le début de l’année, reflet de l’accumulation de liquidité
des entreprises et de l’épargne de précaution des
consommateurs. Enfin, les encours de collecte augmentent sur un an
de +3,8% pour l’ensemble des Banque de Proximité à l’International
hors Italie, tirés par l’Ukraine (+35%19) le Maroc (+6%19) et la
Pologne (+4%19). Le taux d’équipement en assurances automobile,
MRH, santé, juridique ou GAV est en hausse chez LCL à 25,5% (+0,6
point de pourcentage par rapport à fin septembre 2019) et chez CA
Italia 16,2% (+1,2 point de pourcentage par rapport à fin septembre
2019).
- La reprise de l’activité de Services Financiers
Spécialisés se confirme ce trimestre. La
production commerciale de CA-CF dépasse les niveaux
pré-crise et atteint 10,9 milliards d’euros, en
progression de 3% par rapport au troisième trimestre 2019, porté
par la contribution à l’activité des Caisses régionales (+16% par
rapport au troisième trimestre 2019) et GAC Sofinco (+32% par
rapport au troisième trimestre 2019). Le taux de marge à la
production revient à un bon niveau, correspondant à celui
du dernier trimestre 2019 et du premier trimestre 2020, grâce à un
mix produit plus favorable, porté notamment par la progression
générale de la part short-channel chez Agos. Les encours
gérés sont aussi en hausse par rapport au deuxième
trimestre 2020 (+0,9% et +1,1% hors CACF NL) mais restent en légère
baisse par rapport au troisième trimestre 2019 (-1,5% et -1,2% hors
CACF NL). Dans cette même dynamique, la production
commerciale de CAL&F profite de la bonne activité de
crédit-bail sur le trimestre, en hausse de 3,8% par rapport au
troisième trimestre 2019, à 1,5 milliard d’euros. En revanche, le
chiffre d’affaires factoré enregistre un léger
repli de -1,4% par rapport au troisième trimestre 2019, accentué
par la baisse de la quotité financée, dans un
contexte de moindre besoin de liquidité des entreprises, étant
donné les supports de soutien à l’économie déployés depuis le mois
de mars (Prêts Garantis par l’Etat notamment). Mais la tendance
redevient positive en septembre avec un fort rebond en France et à
l’International (+6%).
- L’activité de l’ensemble de la Banque de financement et
d’investissement est très dynamique ce trimestre, avec des
revenus sous-jacents en hausse de
+9,7% au troisième trimestre 2020 par rapport au
troisième trimestre 2019 (à
1 288 millions d’euros) notamment sur la
banque de marché et d’investissement (+24,8% à
678 millions d’euro) grâce à une poursuite de
l’excellente performance des activités de marché (activités
FICC : +26,5%, y compris CVA), marquant toutefois un début de
normalisation. Les originations obligataires
enregistrent à nouveau un très bon niveau d’activité (x1,8 au
troisième trimestre 2020 par rapport à la même
période 2019), de même que les repos. CACIB confirme ainsi ses
positions de premier plan (#1 en All French
Corporate bonds, leader mondial sur les Global Green and
Sustainability bonds22), CACIB a ainsi été le conseil exclusif et
teneur de livres pour la République Fédérale d’Allemagne dans une
émission de 6,5 milliards d’euros de Green bonds. La
VaR réglementaire au 30/09/2020 reste à un
niveau bas, en lien avec le modèle de gestion
prudente des risques (12,1 millions d’euros au
30 septembre 2020 vs 14 millions d’euros au
30 juin 2020 et 22,2 millions d’euros au
31 mars 2020, VaR réglementaire moyenne :
14,5 millions d’euros au
troisième trimestre 2020, vs.
18,8 millions d’euros au
deuxième trimestre 2020 et
11,4 millions d’euros au
premier trimestre 2020). La banque de
financement présente des revenus sous-jacents en léger
retrait (-3,4%) par rapport au troisième trimestre 2019 à
610 millions d’euros. Bien que toujours portée par la
banque commerciale, elle est impactée par le ralentissement de
l’activité des financements structurés et par des effets de base23
et de change défavorables ce trimestre. Hors ces effets, les
revenus seraient en hausse de +6,6% sur le
troisième trimestre. En particulier, CACIB a enregistré une
forte activité sur les financements structurés dans le secteur des
Telecoms et maintient de bons positionnements en crédits
syndiqués : CACIB est ainsi leader en
France et n° 2 sur le marché EMEA.
Par ailleurs, en lien avec son modèle Originate to Distribute, la
Banque de financement a enregistré un taux de distribution primaire
moyen sur les douze derniers mois de 35%, en baisse de
8 points de pourcentage par rapport au
troisième trimestre 2019. Le tirage sur les lignes de
crédit « revolving credit facilities » (RCF) se normalise
enfin ce trimestre : après une hausse de
+18 milliards d’euros des tirages au début de la crise,
7,2 milliards ont été remboursés depuis à fin septembre
et le taux de tirage atteint 23%, se rapprochant ainsi des 18%
pré-crise et après un point haut à 33% pendant la crise.
- Enfin, les Services financiers aux
institutionnels (CACEIS) enregistrent un bon niveau
d’activité ce trimestre. Les encours conservés dépassent
4 trillions d’euros à fin septembre 2020,
niveau fixé comme objectif dans le
Plan Moyen terme 2022 : ils atteignent
4 018 milliards d’euros, en croissance de +28% sur
un an. Les encours administrés progressent
également de +3% à 2 078 milliards d’euros. Ces
progressions s’expliquent principalement par la
consolidation de
Santander Securities Services au
quatrième trimestre 2019 (respectivement
+673 milliards d’euros d’encours conservés et
+11 milliards d’euros d’encours administrés à fin
septembre 2020), mais également grâce à la conquête de
nouveaux clients, permettant ainsi de compenser un effet
marché défavorable (environ ‑80 milliards d’euros sur un
an). A périmètre constant, les encours conservés et les encours
administrés progressent donc de respectivement +6,4% et +2,2%.
Analyse des résultats des pôles et métiers de
Crédit Agricole S.A.
Gestion de l’épargne et
Assurances
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe sous-jacent de
459 millions d’euros au troisième trimestre 2020, en baisse de
-8,5% par rapport au troisième trimestre 2019 en raison notamment
d’un changement dans les modalités de comptabilisation des coupons
des émissions de dettes subordonnées (sans impact sur le bénéfice
net par action). Le RNPG du pôle demeure stable hors cet effet. Le
pôle contribue à hauteur de 41% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur le troisième trimestre 2020 et de 27% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Le pôle Gestion de l’épargne et Assurances (GEA)
réalise un résultat net part du Groupe sous-jacent de
1 366 millions d’euros sur les neuf premiers mois 2020,
en baisse de -5,8% par rapport aux neuf premiers mois 2019.
Au 30 septembre 2020, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 9,9 milliards d’euros dont 8,4 milliards
d’euros sur les Assurances, 1 milliard d’euros sur la Gestion
d’actifs, et 0,5 milliard d’euros sur la Gestion de fortune. Les
emplois pondérés du pôle sont de 42,1 milliards d’euros dont 26,8
milliards d’euros sur les Assurances, 10,4 milliards d’euros sur la
Gestion d’actifs et 4,8 milliards d’euros sur la Gestion de
fortune.
Uniquement pour ce pôle : ces emplois
pondérés sont calculés en tenant compte de la garantie « Switch »,
qui permet au groupe Crédit Agricole S.A. d’économiser 22 milliards
d'euros24 d’emplois pondérés sur le traitement prudentiel du métier
des Assurances, mais qui pèse à hauteur d’environ -30,9 millions
d'euros au troisième trimestre 2020 sur son résultat net part du
groupe.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à lui à 22,6% pour
les neuf premiers mois 2020, contre 27,5% sur l’année 2019.
Assurances
Le PNB sous-jacent atteint 610 millions d’euros
au troisième trimestre 2020, en baisse de -7,6% sur un an en raison
d’un effet marché négatif par rapport au troisième trimestre 2019,
bien que celui-ci soit positif depuis la fin du premier trimestre
2020. Les charges sous-jacentes sont maîtrisées (-0,1% par rapport
au troisième trimestre 2019 à 168 millions d’euros), limitant la
baisse du RBE sous-jacent à -10,1%, pour atteindre 443 millions
d’euros. Le coefficient d’exploitation sous-jacent ressort à 27,5%
au troisième trimestre 2020, en augmentation de +2,1 points de
pourcentage par rapport au troisième trimestre 2019. La charge
d’impôt diminue par ailleurs de -35% à 100 millions d’euros en
raison de la baisse du résultat avant impôt et de l’imposition à
taux réduit d’opérations de cessions de titres. Le résultat net
sous-jacent atteint ainsi 344 millions d’euros, en hausse de +1,0%
par rapport aux troisième trimestre 2019. Au final, la contribution
du métier au RNPG sous-jacent est en baisse de -11,5%, à 300
millions d’euros, en raison des intérêts minoritaires qui
augmentent (+42,5 millions d’euros par rapport au troisième
trimestre 2019) à la suite d’un changement dans les modalités de
comptabilisation des coupons des émissions de dettes subordonnées
RT1 (sans impact sur le bénéfice net par action).
Le PNB sous-jacent atteint 1 822 millions
d’euros sur les neufs premiers mois 2020, en baisse de -4,4% par
rapport aux neuf premiers mois 2019 en raison d’un effet marché
défavorable sur la période. Les charges sous-jacentes augmentent de
+3,9% sur la période. Ainsi, le RBE sous-jacent diminue de -7,9%, à
1 240 millions d’euros, et le coefficient d’exploitation se
dégrade de +2,5 points de pourcentage, atteignant ainsi 31,9% sur
les neuf premiers mois 2020. Le résultat net sous-jacent diminue de
-1,1% à 936 millions d’euros et le RNPG sous-jacent atteint 890
millions d’euros, en baisse de -5,7% par rapport aux neuf premiers
mois 2019.
Gestion d’actifs
Le PNB sous-jacent atteint 609 millions d’euros
au troisième trimestre 2020, en baisse de -4,8% depuis le troisième
trimestre 2019. Les commissions nettes de gestion sont en baisse
sur un an (-4,8%), en raison d’un effet marché défavorable sur la
période, mais en hausse depuis le deuxième trimestre 2020 (+4,8%).
Les commissions de surperformance progressent quant à elles depuis
le troisième trimestre 209 (+18,7%) et se maintiennent à un bon
niveau (30 millions d’euros). Enfin, les revenus financiers
sont stables sur un an en dépit des taux d’intérêts négatifs. Les
charges sous-jacentes hors FRU diminuent de -4,1 %, à 329 millions
d’euros, grâce à la poursuite des efforts d’efficacité
opérationnelle et à un ajustement des rémunérations variables. Le
RBE sous-jacent diminue de -5,6% à 280 millions d’euros et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU demeure de bon
niveau à 54,0%, en légère hausse depuis un an (+0,4 point de
pourcentage). La contribution des sociétés mises en équivalence,
reprenant notamment le résultat des joint-ventures d’Amundi en
Asie, est en hausse (x2,1) et atteint 17 millions d’euros. La
charge d’impôt sous-jacente est en diminution de -5,8%, à
77 millions d’euros ce trimestre. Au final, le RNPG
sous-jacent demeure solide et augmente de +1,5% par rapport au
troisième trimestre 2019, à 146 millions d’euros.
Sur les neuf premiers mois 2020, le PNB
sous-jacent diminue de -6,4% par rapport aux neuf premiers mois
2019, à 1 810 millions d’euros, en raison d’un effet de marché
négatif sur la période. Les charges sous-jacentes hors FRU
diminuent de -4,5%, à 988 millions d’euros. Ainsi, le RBE
sous-jacent diminue de -8,7%, à 818 millions d’euros, et le
coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU se maintient à un
bon niveau (54,6%) malgré une dégradation de 1,1 point de
pourcentage par rapport aux neuf premiers mois 2019. Le résultat
sous-jacent des sociétés mises en équivalence est en forte hausse
(+40,8%), à 46 millions d’euros. Au final, dans un contexte de
marché défavorable sur la période, le RNPG sous-jacent diminue de
-9,1% par rapport aux neuf premiers mois 2019 pour atteindre 420
millions d’euros.
Gestion de fortune
Le PNB sous-jacent diminue de -7,2% par rapport
au troisième trimestre 2019 pour atteindre 192 millions d’euros au
troisième trimestre 2020, en raison notamment d’un effet de change
défavorable sur un an. Les charges sous-jacentes hors FRU sont en
forte diminution (-17,3%) et atteignent 162 millions d’euros.
Ainsi, le RBE sous-jacent augmente sensiblement sur un an (x2,7, à
30 millions d’euros) et le coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU s’améliore significativement de -10,3 points de
pourcentage pour s’établir à 84,3% au troisième trimestre 2020. Le
coût du risque augmente depuis le troisième trimestre 2019 (x5,9 à
11 millions d’euros) et la charge d’impôts est en hausse de +2
millions d’euros. Au final, le RNPG sous-jacent est en baisse de
-30,2%, atteignant 13 millions d’euros au troisième trimestre
2020.
Le PNB sous-jacent atteint 600 millions d’euros
sur les neuf premiers mois 2020 et est en baisse de -2,3% par
rapport aux neuf premiers mois 2019. Les charges sous-jacentes hors
FRU diminuent sensiblement (-6,3%) et atteignent 521 millions
d’euros. Ainsi, le RBE sous-jacent augmente fortement (+39%, à 76
millions d’euros) et le coefficient d’exploitation sous-jacent hors
FRU s’améliore (-3,6 points de pourcentage) pour atteindre 86,8%.
Le RNPG sous-jacent progresse de +25,7% et atteint 56 millions
d’euros sur les neuf premiers mois 2020.
Banque de proximité
Banque de proximité en
France
Le PNB sous-jacent est en hausse de +2,6% et
atteint 889 millions d’euros au troisième trimestre 2020. Cette
hausse est tirée par les commissions (+3,8%), en particulier sur
l’assurance et la monétique, ainsi que par la marge nette
d’intérêts (MNI) (+1,6%), soutenue par de bonnes conditions de
refinancement. LCL poursuit sa politique d’efficacité
opérationnelle, malgré la poursuite des investissements comme City
Explorer (une fonctionnalité de l’appli LCL Mes Comptes permettant
d’exonérer de frais de paiements et de retraits en devises
étrangères en contrepartie d’un forfait). Les charges sous-jacentes
hors FRU diminuent de -4,6% à 550 millions d’euros au troisième
trimestre 2020, ce qui entraîne une amélioration du coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de 4,7 point de pourcentage, à
61,8%. Cela permet d’afficher un résultat brut d’exploitation
sous-jacent de 339 millions d’euros en forte amélioration de
+17,0%. Le provisionnement est toujours en hausse (+43,2%) et
atteint -83 millions d’euros au troisième trimestre 2020. Cette
hausse est notamment liée au provisionnement prudent sur des
secteurs sensibles (dont hôtellerie, tourisme, restaurants). Le
coût du risque sur encours des neufs mois annualisés s’établit
ainsi à 30 points de base. Le taux de créances douteuses s’établit
à 1,6% (-0,1 point de pourcentage par rapport au deuxième trimestre
2020) et le taux de couverture à 84,6% (+6,5 points de pourcentage
par rapport au deuxième trimestre 2020). Au final, le résultat net
part du Groupe sous-jacent est en hausse de +14,2%, atteignant 176
millions d’euros au troisième trimestre 2020.
Les revenus restent stables sur les neuf
premiers mois de l’année 2020, à 2 635 millions d’euros
par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2019. Les charges
sous-jacentes hors FRU diminuent de -3,7% grâce notamment à une
amélioration continue des dépenses externes, ce qui entraîne une
amélioration du coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU de
-2,7 point de pourcentage, à 63,7%. Le résultat brut d’exploitation
progresse donc de +7,5% (+8,4% hors FRU), mais est largement
compensé par une forte hausse du provisionnement (+97,0%) à -301
millions d’euros. Au final, la contribution du métier au résultat
net part du groupe est en baisse de -9,4% à 408 millions
d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de LCL s’établit quant à lui à 9,7% pour les neuf
premiers mois 2020, contre 10,8% en 2019.
Banque de proximité à
l’international
Le PNB du pôle Banque de proximité à
l’international diminue de -5,1% et s’établit à 657 millions
d’euros au troisième trimestre 2020. Les charges sous-jacentes
baissent aussi, mais de façon moins forte (-1,5%), pour atteindre
415 millions d’euros. En conséquence, le résultat brut
d’exploitation sous-jacent diminue de -10,6%. Le provisionnement
augmente de +47,9% ce trimestre pour s’établir à -124 millions
d’euros (lié notamment au provisionnement des encours sains). Au
final le résultat net part du groupe du pôle Banque de proximité à
l’international s’établit à 63 millions d’euros, en baisse de
-34,9% par rapport au troisième trimestre 2019.
Sur les neufs premiers mois de l’année 2020, le
PNB sous-jacent diminue de -5,6% pour s’établir à 1 967 millions
d’euros. Les charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU sont en
baisse de -1,8% pour atteindre
1 255 millions d’euros, entrainant une détérioration
du coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU de 2,5 points de
pourcentage à 63,8%. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent
s’élève ainsi à 686 millions d’euros en baisse de -12,4%. Hors FRU,
la baisse du résultat brut d’exploitation sous-jacent est ramenée à
-11,6%. Le provisionnement augmente de 71,0% pour s’établir à
438 millions d’euros sur les neuf premiers mois. Il en résulte
un résultat net part du groupe sous-jacent de 155 millions d’euros
sur les neuf premiers mois 2020 (en baisse de -43,4%).
Italie
Le PNB de Crédit Agricole Italia est stable au
troisième trimestre 2020 par rapport à 2019 à 462 millions d’euros
(-0,1% par rapport au troisième trimestre 2019). La MNI est
soutenue par les conditions de refinancement, et les commissions
sont revenues au niveau d’avant crise. Les charges sont
également stables sur un an (-0,5%) et en baisse par rapport au
deuxième trimestre 2020 (-2,3%) reflet des efforts faits
précédemment sur les dépenses externes et les mobilités, qui
permettent d’absorber les surcoûts liés à la crise. Le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU s’établit par conséquent à
61,0%, en légère amélioration (-0,3 points de pourcentage par
rapport au troisième trimestre de l’année 2019). Le provisionnement
est en croissance de +40,6%, atteignant 86 millions d’euros à un
niveau bien maîtrisé. sous l’effet à la fois des dotations sur
encours sains (-8 millions d’euros) et d’un renforcement
significatif des provisions pour risques avérés afin notamment de
préparer des cessions de créances douteuses. Le coût du risque sur
encours des neuf premiers mois annualisé s’établit ainsi à 92
points de base. Le taux de créances douteuses et litigieuses est en
amélioration ce trimestre à 7,3% (-0,6 points de pourcentage
sept/sept) et le taux de couverture est en progression de +2,1
points de pourcentage à 62,9%.
Sur les neufs premiers mois de l’année 2020, le
PNB baisse de -4,3% pour s’établir à 1 337 millions d’euros. Les
charges d’exploitation hors FRU baissent de seulement -1,6%, ce qui
entraine une dégradation du coefficient d’exploitation sous-jacent
hors FRU qui s’établit à 63,5%, en hausse de 1,8 points de
pourcentage sept/sept. Le résultat brut d’exploitation est ainsi en
baisse de -9,8% à 462 millions d’euros (-8,8% hors FRU). Au final,
la contribution du métier au RNGP est en baisse de -31,6%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués normalisés)
sous-jacent de CA Italia s’établit quant à lui à 5,7% pour les neuf
premiers 2020, contre 9,3% en 2019.
Le Groupe Crédit Agricole en
Italie
Le résultat du Groupe en Italie s’établit à 423
millions d’euros sur les neuf premiers mois 2020, soit une baisse
de -14% par rapport aux neuf premiers mois de l’année 2019, du fait
de la hausse du coût du risque.
Banque de proximité à l’international -
hors Italie
Le PNB sous-jacent diminue au troisième
trimestre 2020 par rapport au troisième trimestre 2019 (-15,1%), en
raison notamment d’une MNI impactée par la chute des taux
directeurs en Egypte, Pologne, Ukraine et Maroc, et de commissions
affectées par le fort ralentissement de l’activité commerciale. Les
charges sous-jacentes hors FRU sont en revanche en diminution de
-3,5% ce trimestre et sont stables ou baissent dans toutes les
filiales sauf Crédit du Maroc (+3%). La baisse des charges étant
moins importante que celle des revenus, le coefficient
d’exploitation sous-jacent hors FRU de la BPI hors Italie se
dégrade ce trimestre pour s’établir à 68,5% en hausse de 8,2
points. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent diminue ainsi
de -32,6%. Le provisionnement augmente (+67,9%) pour s’établir à
‑38 millions d’euros au troisième trimestre 2020, notamment
lié au provisionnement des encours sains. Le taux de couverture
s’établit à 104% en hausse de 4 points de pourcentage par rapport
au deuxième trimestre 2020. Au final le résultat net part du groupe
sous-jacent s’établit à 11 millions d’euros, soit une
forte baisse de -69,3%.
Par pays :
- CA Egypte(25) : le résultat produit net bancaire est en
baisse de -15% au troisième trimestre 2020 par rapport au
troisième trimestre 2019 pénalisé par la baisse des taux. Le profil
de risque reste toujours bon avec un faible taux de CDL à 2,5%, et
un taux de couverture élevé à 187%.
- CA Pologne(25) : le PNB sous-jacent enregistre une baisse
ce trimestre (-16%), pénalisé par la baisse des taux directeurs.
Les charges étant stables, le résultat brut d’exploitation
sous-jacent baisse de -65%. Le taux de couverture des créances
douteuses augmente à 108% ce qui a pour conséquence un
résultat net part du Groupe en baisse, négatif
sur les neuf premiers mois 2020
(‑4 millions d’euros).
- CA Ukraine(25) : le PNB sous-jacent est en baisse ce
trimestre (-9%). Le taux de CDL s’améliore à 2,3% et le taux de
couverture est élevé à 242%.
- Crédit du Maroc(25) : le PNB est en légère baisse ce trimestre
de -2%, et les charges restent maîtrisées (+3%). Le provisionnement
reste prudent, le taux de couverture atteignant 91%.
Sur les neufs premiers mois de l’année 2020, le
PNB baisse de -8,1% pour s’établir à
630 millions d’euros. Les charges d’exploitation
baissent de seulement -2,1%, ce qui entraine une dégradation du
coefficient d’exploitation sous-jacent qui s’établit à 64,5%, en
hausse de 3,9 points de pourcentage sept/sept. Le
résultat brut d’exploitation sous-jacent s’établit ainsi à 224
millions d’euros en baisse de -17,3%. Au final, la
contribution du métier au RNGP est en baisse de -60,6%.
Le RoNE (retour sur fonds propres alloués
normalisés) sous-jacent des Autres BPI s’établit à 10,8% pour les
neuf premiers mois 2020, contre 19,3% pour 2019.
Le pôle Banque de Proximité à l’international
contribue à hauteur de 5% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur les neuf premiers mois 2020 et de 13% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Dans son ensemble, le pôle Banque de proximité
contribue à hauteur de 17% au résultat net part du Groupe
sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle
AHM) sur les neuf premiers mois 2020 et de 30% aux revenus
sous-jacents hors AHM.
Au 30 septembre 2020, les fonds propres alloués
au pôle s’élèvent à 8,7 milliards d’euros dont 4,9 milliards
d’euros sur la Banque de proximité en France,
3,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international. Les emplois pondérés du pôle sont de
92,0 milliards d’euros dont
51,2 milliards d’euros sur la Banque de proximité en
France et 40,9 milliards d’euros sur la Banque de proximité à
l’international.
Services Financiers
Spécialisés
Les résultats du troisième trimestre
2020 des Services financiers spécialisés sont marqués par
le passage en IFRS 5 de la filiale néerlandaise CACF
Nederland BV, entité en cours de cession. Ceci se
matérialise au troisième trimestre 2020 par le retraitement sur
l’ensemble des soldes intermédiaires de gestion de CACF des
produits et charges enregistrés au premier et deuxième trimestre
2020 et l’enregistrement en résultat net des activités en cours de
cession du résultat du troisième trimestre de CACF NL.
Ainsi, au troisième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe sous-jacent du pôle
atteint 181 millions d’euros, soit une baisse de -10,0% par rapport
au troisième trimestre 2019, et de 9,2% à périmètre constant par
rapport au troisième trimestre 2019 (i.e. hors CACF NL).
Le pôle contribue à hauteur de 13% au résultat
net part du Groupe sous-jacent des pôles métiers de Crédit Agricole
S.A. (hors pôle AHM) sur les neuf premiers mois de 2020.
Le RONE du pôle s’établit à 11,5% sur les neuf
premiers mois 2020 contre 16% en 2019. Les fonds propres alloués au
pôle s’élèvent à 4,9 milliards d’euros contre 5,2 milliards d’euros
en septembre 2019.
Crédit à la consommation
Au troisième trimestre, le produit net
bancaire sous-jacent de CA-CF atteint 488 millions
d’euros, soit une baisse de -7,9% par rapport au troisième
trimestre 2019. Toutefois à périmètre constant, c’est-à-dire hors
CACF NL26, la baisse du produit net bancaire sous-jacent n’est que
de -1,4%, signe de la résilience de l’activité. Les charges
hors FRU sont en baisse marquée (-19,1% et -2,6% à
périmètre constant26), impactant favorablement le
coefficient d’exploitation hors FRU qui atteint
44,8% ce trimestre, et 49,3% à périmètre constant (stable par
rapport au troisième trimestre 2019). Ainsi, le résultat
brut d’exploitation demeure stable (+3,8%, mais -0,1% hors
CACF NL26). La contribution des sociétés mises en
équivalence se stabilise ce trimestre (-2,9%). Le
coût du risque est revenu au niveau du troisième
trimestre 2019 (+4,5%, +6,7% à périmètre constant). Il diminue
ainsi fortement par rapport au deuxième trimestre 2020 (-43% à
périmètre constant) après un provisionnement solide au titre du
covid-19. On observe une bonne reprise des paiements
post-moratoires (98% au 30 septembre 2019 pour les clients
« retail » et « corporates »). Le taux
de créances douteuses et litigieuses enregistre une hausse
modérée, s’établissant à 7,3%, contre 6,1% au deuxième trimestre
2019, principalement liée à l’entrée en vigueur de la nouvelle
définition du défaut, accroissant l’assiette d’encours en
« stage 3 ». Au final, le résultat net part Groupe
sous-jacent atteint 147 millions, soit une baisse de -3,9% par
rapport au troisième trimestre 2019, et une baisse de -2,8% hors
CACF NL.
Sur les neuf premiers mois 2020, le
produit net bancaire de CA-CF diminue de 8,0% et
de 4,3% à périmètre constant par rapport aux neuf premiers mois de
2019, tout comme le résultat brut d’exploitation hors
FRU (-8,4% au global contre -6,9% à périmètre constant).
Le coefficient d’exploitation hors FRU se
maintient à 49,3%, soit en hausse de 0,2 point de pourcentage au
global, porté par une diminution des charges hors
FRU (-7,6% au global et -1,4% à périmètre constant) grâce
à une bonne maîtrise de l’efficacité opérationnelle. La
contribution des sociétés mises en équivalence
diminue (-11,4%) en raison d’une augmentation du provisionnement
chez Wafasalaf, compensé en partie par la résilience des JV
automobiles. Le coût du risque augmente (+51,7%,
et +53,7% à périmètre constant). Au final, le RNPG
sous-jacent de CA-CF diminue de -22,8% sur les neufs premiers mois
et de 21,8% à périmètre constant. Enfin, la contribution du
métier au RNPG des neuf premiers mois de 2020 atteint
11%.
Leasing & Affacturage
Au troisième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent atteint 131
millions d’euros, en repli de -10,4% par rapport au troisième
trimestre 2019, s’expliquant par une activité d’affacturage
toujours pénalisée par la diminution des quotités financées. Les
charges hors FRU sous-jacentes restent stables
(-0,9% à 71 millions d’euros), portant la baisse du
résultat brut d’exploitation à 19,4%. Le
coefficient d’exploitation hors FRU se dégrade de
5,2 points de pourcentage et atteint 53,5%, mais reste plus faible
qu’au deuxième trimestre (-2,8 points de pourcentage). Le
coût du risque augmente de 42,6%, dans un contexte
qui continue d’être marqué par les incertitudes économiques, mais
reste par deux fois inférieur à celui du deuxième trimestre 2020
qui avait permis d’atteindre un taux de provisionnement très élevé.
Au final, le RNPG sous-jacent de CAL&F
s’établit à 34 millions d’euros et est en baisse de -28% par
rapport au troisième trimestre 2019, mais double par rapport au
trimestre précédent.
Sur les neuf premiers mois de 2020, le
produit net bancaire de CAL&F diminue par
rapport aux neuf premiers mois de 2019 de -9,6% tandis que les
charges hors FRU restent stables (-0,9% à 214
millions). Ainsi, le résultat brut d’exploitation
hors FRU diminue de -20,8% et le
coefficient d’exploitation hors FRU se dégrade
(+4,9 points de pourcentage, pour atteindre 56,1%). Avec un
doublement du coût du risque par rapport aux neufs
premiers mois de 2019, le RNPG de CAL&F
atteint 64 millions d’euros, en baisse de -44,9%.
Grandes Clientèles
Au
troisième trimestre 2020, le
résultat net part du Groupe
sous-jacent du pôle Grandes clientèles atteint
342 millions d’euros, en baisse de -28,4% par rapport au
troisième trimestre 2019. Le
résultat brut d’exploitation est cependant de nouveau en
forte croissance (+16,9% au troisième trimestre 2020 par
rapport au troisième trimestre 2019) grâce à une activité
dynamique sur l’ensemble des métiers du pôle. Cependant, le pôle
est impacté par une hausse sensible du provisionnement (il est
multiplié par 4,8 entre les deux trimestres), en particulier dans
la banque de financement (multiplié par 5,6 à
225 millions d’euros sur le
troisième trimestre 2020).
Sur les neuf premiers mois 2020,
le résultat net part du Groupe
sous-jacent s’établit à 986 millions d’euros, en retrait
de -15,7% par rapport à la même période 2019.
Le pôle contribue à hauteur de 29% au
résultat net part du Groupe sous-jacent des pôles
métiers de Crédit Agricole S.A. (hors pôle AHM) sur les
neuf premiers mois 2020 et de 31% aux
revenus sous-jacents hors AHM.
Au 30 septembre 2020, les
fonds propres alloués au pôle
s’élèvent à 11,9 milliards d’euros et les emplois
pondérés du pôle sont de 124,9 milliards d’euros.
Le RoNE (retour sur fonds
propres alloués normalisés) sous-jacent du pôle s’établit quant à
lui à 10,5% pour les neuf premiers mois 2020, contre
12,0% pour 2019.
Banque de financement et
d’investissement
Au
troisième trimestre 2020, le
produit net bancaire de la Banque de
financement et d’investissement sous-jacent augmente de +9,7% à
1 288 millions d’euros, grâce à une activité
dynamique dans la banque de marché (+24,8% au
troisième trimestre 2020 par rapport au
troisième trimestre 2019), en particulier sur les
activités de primaire obligataire et sur les repos et en dépit d’un
ralentissement des activités de taux et de change ; la banque
de financement enregistre quant à elle, un léger recul du
produit net bancaire (-3,4% entre les deux trimestres) du
fait d’un ralentissement de l’activité de financements structurés
et malgré un bon niveau d’activité en banque commerciale ;
elle est également impactée par des effets de base (dividendes sur
Banque Saudi Fransi (BSF) perçus au troisième trimestre 2019) et de
change défavorables ce trimestre. Hors ces effets, la banque de
financement enregistrerait une hausse de +6,6% de ses revenus au
troisième trimestre 2020. Les charges d’exploitation
sous-jacentes demeurent très bien maîtrisées, enregistrant une
hausse limitée de +2,1% au troisième trimestre 2020,
permettant d’afficher un coefficient d’exploitation sous-jacent de
50,5%, en amélioration de 3,7 points de pourcentage
sur un an. Le résultat brut d’exploitation est ainsi en
forte hausse ce trimestre, de +18,6% par rapport au
troisième trimestre 2019. Le provisionnement enregistre
une hausse notable par rapport au
troisième trimestre 2019, il est multiplié par x4,6 pour
atteindre 220 millions d’euros, notamment du fait d’une
hausse du provisionnement des encours sains (le provisionnement des
stages 1&2 représente environ 90% de la hausse du coût du
risque entre le troisième trimestre 2019 et le
troisième trimestre 2020), en particulier sur les
secteurs aéronautique et hôtellerie, secteurs fragilisés par la
crise sanitaire. Comparé au deuxième trimestre 2020, le
provisionnement enregistre une baisse de -35,0%. Au final, le
résultat net part du Groupe sous-jacent
s’établit à 307 millions d’euros sur le
troisième trimestre 2020, en recul de -28,9% par rapport
au troisième trimestre 2019.
Sur les neuf premiers mois 2020,
le produit net bancaire enregistre une hausse marquée de
+11,8% par rapport à la même période 2019. Les charges
d’exploitation hors contribution au FRU enregistrent une hausse
très limitée (+2,8%), permettant de dégager un effet ciseaux de
9 points de pourcentage et d’afficher un coefficient
d’exploitation hors FRU de 49,2%, en amélioration de
4,3 points entre les deux périodes. Le
résultat brut d’exploitation est en forte hausse de
+19,9%. Le provisionnement des risques est cependant multiplié par
7,1. Au final, la contribution au
résultat net part du Groupe atteint
892 millions d’euros, en baisse de -16,1% par rapport aux
neuf premiers mois 2019.
Services financiers aux
institutionnels
Au troisième trimestre 2020, le
produit net bancaire sous-jacent augmente de +23,1% à
278 millions d’euros. Outre l’effet périmètre lié à la
consolidation de Kas Bank et
Santander Securities Services (S3) depuis le
quatrième trimestre 2019, il bénéficie d’un bon niveau
d’activité sur le troisième trimestre 2020. Les encours
conservés sont supérieurs à 4 trillions d’euros au
30 septembre 2020, qui était l’un des objectifs du Plan
Moyen Terme 2022. Ils sont en hausse de +28% sur un an à
fin septembre 2020, y compris l’effet périmètre de S3 pour
+673 milliards d’euros à fin septembre 2020 et de
+6,4% à périmètre constant grâce à l’entrée de nouveaux clients
(notamment Groupama et Candriam), qui compensent un effet marché
négatif (environ -80 milliards d’euros sur un an). Les
charges d’exploitation sous-jacentes augmentent de 30,6% à
217 millions d’euros. Hors l’effet périmètre lié à la
consolidation de Kas Bank et S3, elles augmentent de +12%,
essentiellement sous l’effet de développements IT et
investissements, dont certains liés à l’arrivée de nouveaux grands
clients. Le résultat brut d’exploitation sous-jacent progresse de
+2,0% à 61 millions d’euros et le coefficient
d’exploitation est de 78,0% au troisième trimestre 2020.
Le résultat net atteint 52 millions d’euros, en
progression de +13,4%. Après partage avec les minoritaires de
Santander pour 17 millions d’euros, la contribution du
métier au résultat net part du Groupe
sous-jacent enregistre une baisse de -23,3% sur un an, pour
s’établir à 35 millions d’euros.
Le produit net bancaire sous-jacent augmente sur
les neuf premiers mois 2020, de +25,2% par rapport
aux neuf premiers mois 2019 tandis que les
charges d’exploitation sous-jacentes hors FRU augmentent de +25,1%.
Le résultat brut d’exploitation sous-jacent augmente ainsi de
+20,1% et le coefficient d’exploitation sous-jacent hors FRU
s’établit à 75,1%, stable par rapport à la même période 2019. Le
résultat net sous-jacent progresse ainsi de
+30,6%. Au final, la contribution du métier au résultat net
part du Groupe est en baisse de -11,8% en raison de
l’apparition des intérêts minoritaires au profit de Santander
(95 millions d’euros).
Activités Hors métiers
La contribution négative du pôle
Activité Hors Métiers s’analyse en distinguant la
contribution « structurelle » des autres éléments. La
composante « structurelle » se décompose en trois types
d’activités :
- les activités et fonctions d’organe central de
Crédit Agricole S.A. entité sociale. Cette contribution
négative atteint -118 millions d’euros au
troisième trimestre 2020, en amélioration notable par
rapport au troisième trimestre 2019
(-243 millions d’euros) sous l’effet d’une amélioration
du PNB grâce à une diminution des coûts de refinancement et les
gains temporaires liés au TLTRO III ;
- les métiers non rattachés aux pôles métiers, comme CACIF
(Private equity) et CA Immobilier : leur contribution à
+8 millions d’euros au troisième trimestre 2020,
affiche un léger recul par rapport au
troisième trimestre 2019
(+10 millions d’euros), du fait des impacts de
valorisations négatives dans les entités de capital
investissement ;
- les fonctions support du Groupe : le
troisième trimestre 2020 enregistre un impact positif de
+10 millions d’euros, en amélioration par rapport au
troisième trimestre 2019 (-2 millions d’euros).
Leur contribution reste toutefois globalement nulle sur une année
glissante, leurs prestations faisant l’objet de refacturations aux
autres entités du Groupe.
Les « autres éléments »
enregistrent ce trimestre une contribution négative de
-5 millions d’euros, contre une contribution de
+30 millions d’euros au
deuxième trimestre 2019, cet écart défavorable est lié à
l’impact de la remontée des marchés sur des opérations
intragroupes.
Sur les neuf premiers mois 2020, la contribution
négative du pôle AHM s’élève à -548 millions d’euros, en
amélioration de +194 millions d’euros par rapport aux
neuf premiers mois 2019. La composante structurelle s’améliore
sensiblement sur la période (+194 millions d’euros), en
particulier sur les activités et les fonctions d’organe central de
Crédit Agricole S.A. entité sociale
(+240 millions d’euros). Les autres éléments du pôle
enregistrent contribution de +67 millions d’euros sur le
semestre, en amélioration de +8 millions d’euros.Au
30 juin 2020, les emplois pondérés sont de
26,9 milliards d’euros et le capital alloué de
2,6 milliards d’euros.
* *
*
Solidité
financière
Groupe Crédit Agricole
Sur le trimestre, la solidité financière du
Groupe Crédit Agricole s’est à nouveau améliorée, avec un ratio
Common Equity Tier 1 (CET1) phasé en hausse de +0,9 point de
pourcentage par rapport à fin juin 2020, pour atteindre 17,0%. Le
ratio non-phasé, c’est-à-dire hors impact du
« phasing-in » IFRS9 intégré au deuxième trimestre 2020
dans le cadre du « Quick fix », atteint 16,7%. La hausse
s’explique principalement par l’effet du résultat publié (+33
points de base) et par les effets méthodologiques et règlementaires
(+24 points de base). Ces derniers correspondent essentiellement à
l’impact, sur les RWA, des engagements de paiement irrévocables
(+16 points de base), ainsi que de l’application du nouveau facteur
supplétif sur les PME et les financements d’infrastructures (+10
points de base). Par ailleurs, la baisse des emplois pondérés sur
la période a un effet favorable sur le ratio CET1 de +28 points de
base. Les emplois pondérés des métiers ont en effet diminué en
Grande Clientèle (-5,8 milliards d’euros), ainsi qu’en Banque de
Proximité (-3,3 milliards d’euros), dont -1,8 milliard d’euros chez
LCL et -1,0 milliard d’euros dans les Caisses régionales, en raison
principalement de l’impact de l’expiration du délai de carence de 2
mois pour les PGE de -6,1 Mds€. Les emplois pondérés subissent
aussi l’impact des effets méthodologiques et règlementaires pour
-2,6 milliards d’euros (dont essentiellement facteur supplétif et
financement d’infrastructures pour -3,3 milliards d’euros, et
nouveau défaut pour 0,3 milliards d’euros). Enfin, la valeur de
mise en équivalence de l’assurance impacte à la hausse les emplois
pondérés pour +2,1 milliard d’euros. A noter que le ratio de CET1
du Groupe comprend 16 points de base de dividendes non distribués
en 2020 au titre des résultats de 2019.
Ainsi, le Groupe Crédit Agricole affiche un
coussin substantiel de 8,1 points de pourcentage
entre le niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 8,9%,
contre 7,2 points de pourcentage au 30 juin 2020.
Le ratio de levier phasé ressort à 5,8%, en
hausse de 0,5 point de pourcentage en lien avec la neutralisation
des expositions BCE par rapport à fin juin 2020, et est légère
progression à 5,4% avant cet effet de neutralisation des
expositions BCE. Le ratio Tier 1 phasé ressort à 17,9%, le ratio
global phasé est à 20,5% et le ratio de levier intra-trimestriel
moyen phasé à 5,2% ce trimestre avant exclusion des expositions
Banque Centrale.
TLAC
Le Conseil de stabilité financière (Financial
Stability Board - FSB) a défini le calcul d’un ratio visant à
estimer l’adéquation des capacités d’absorption de pertes et de
recapitalisation des banques systémiques (Global Systemically
Important Banks - G-SIBs). Ce ratio de
Total Loss Absorbing Capacity (TLAC) fournit aux
autorités de résolution le moyen d’évaluer si les G-SIBs ont une
capacité suffisante d’absorption de pertes et de recapitalisation
avant et pendant la résolution. Il s’applique aux établissements
d’importance systémique mondiale, donc au groupe Crédit
Agricole.
Les éléments pouvant absorber les pertes sont
constitués par le capital, les titres subordonnés et les dettes
pour lesquelles l’Autorité de Résolution peut appliquer le
renflouement interne.
L’exigence de ratio TLAC a été transposée en
droit de l’Union européenne via CRR2 et s’applique depuis le
27 juin 2019. Depuis lors, le Groupe Crédit Agricole doit
satisfaire à tout moment aux exigences suivantes :
- un ratio TLAC supérieur à 16% des actifs pondérés des risques
(Risk Weighted Assets - RWA), niveau auquel s’ajoute, d’après la
directive européenne CRD5, une exigence globale de coussins de
fonds propres (incluant pour le Groupe Crédit Agricole un coussin
de conservation de 2,5%, un coussin G-SIB de 1% et le coussin
contracyclique). En tenant compte de l’exigence globale de coussins
de fonds propres, le Groupe Crédit Agricole devra respecter un
ratio TLAC supérieur à 19,5% (auquel il faudra ajouter le coussin
contra-cyclique)
- un ratio TLAC supérieur à 6% de l’exposition en levier
(Leverage Ratio Exposure - LRE).
Les exigences minimales de TLAC augmenteront à
compter du 1er janvier 2022 à 18% des actifs pondérés des
risques – niveau auquel il faudra ajouter l’exigence globale de
coussins à cette date – et 6,75% de l’exposition en levier.
Au 30 septembre 2020, le ratio TLAC du
Groupe Crédit Agricole s’élève à 24,8% des RWA et
8,1% de l’exposition en levier, hors dette senior préférée
éligible. Le ratio TLAC progresse de 100 pb par rapport au
30 juin 2020, de pair avec la progression des fonds propres sur le
trimestre et soutenu par la baisse des RWA. Exprimé en pourcentage
de l’exposition en levier (LRE), le ratio TLAC progresse de 60 pb,
tenant compte de la neutralisation des expositions Banque Centrale
(il aurait atteint 7,5% avant neutralisation de ces expositions).
Il est supérieur aux exigences respectives de 19,5% des RWA
(d’après CRR2/CRD5, exigence à laquelle il faut ajouter le coussin
contracyclique de 0,02% au 30 septembre 2020) et de 6% de
l’exposition en levier, alors même qu’il est possible à cette date
d’inclure jusqu’à 2,5% des RWA en dette senior préférée
éligible.
L’atteinte du ratio TLAC est soutenue par
un programme d’émission 2020 sur le marché de 6 à 8
milliards d’euros de dettes TLAC. Au 30 septembre 2020,
7,4 milliards d’euros équivalents ont été émis sur le marché ; le
montant de titres senior non préférés du Groupe Crédit Agricole
pris en compte dans le calcul du ratio TLAC s’élève à 23,3
milliards d’euros.
MREL
Le ratio MREL (Minimum Requirement for Own Funds
and Eligible Liabilities) est défini dans la
Directive européenne “Redressement et Résolution des Banques”
(Bank Recovery and Resolution Directive - BRRD). Cette
directive établit un cadre pour la résolution des banques dans
l’ensemble de l’Union Européenne, visant à doter les autorités
de résolution d’instruments et de pouvoirs communs pour s’attaquer
préventivement aux crises bancaires, préserver la stabilité
financière et réduire l’exposition des contribuables aux
pertes.
L’ACPR, autorité de résolution nationale,
considère la stratégie de résolution « point d’entrée unique »
(Single Point of Entry - SPE) comme la plus appropriée s’agissant
du système bancaire français. Le Groupe Crédit Agricole a retenu le
modèle du SPE. A ce titre, Crédit Agricole SA, en sa qualité
d’organe central, serait ce point d’entrée unique dans l’hypothèse
d’une mise en résolution du Groupe Crédit Agricole. Compte tenu des
mécanismes de solidarité existant au sein du Groupe, un membre du
réseau Crédit Agricole ou une entité qui lui est affiliée ne peut
pas être mise en résolution de manière individuelle.
Le ratio MREL correspond à une exigence minimum
de fonds propres et de passifs éligibles devant être disponibles
pour absorber les pertes en cas de résolution. Il est calculé comme
étant le montant de fonds propres et de passifs éligibles exprimé
en pourcentage du total des passifs et des fonds propres de
l’établissement, après certains retraitements prudentiels (TLOF27)
ou exprimé en actifs pondérés des risques (RWA). Sont éligibles au
numérateur du ratio MREL les fonds propres prudentiels, ainsi que
les titres subordonnés, les dettes senior non préférées et
certaines dettes senior préférées d’échéance résiduelle de plus
d’un an.
En 2020, le Groupe Crédit Agricole s’est vu
notifié la révision de son exigence de MREL au niveau consolidé et
sa première exigence de MREL au niveau subordonné (dans laquelle
les instruments de dette senior sont généralement exclus, en
cohérence avec les standards TLAC). Ces deux exigences sont d’ores
et déjà applicables et respectées par le Groupe depuis leur
notification. Elles seront révisées périodiquement par les
autorités de résolution et intégreront les évolutions du cadre
réglementaire européen (i.e. BRRD2).
L’objectif du Groupe Crédit Agricole est
d’atteindre d’ici fin 2022 un ratio de MREL subordonné (hors dette
senior préférée éligible) à 24-25% des RWA et de maintenir le ratio
de MREL subordonné au-dessus de 8% du TLOF. Ce niveau
permettrait le recours au Fonds de Résolution Unique (soumis à la
décision de l’autorité de résolution) avant d’appliquer le principe
de renflouement interne aux dettes seniors préférées, permettant de
créer une couche de protection supplémentaire pour les
investisseurs en dette senior préférée.
Au 30 septembre 2020, le Groupe Crédit
Agricole présentait un ratio MREL estimé à environ 11% du TLOF et
8,2% hors dette senior préférée éligible. Exprimé en
pourcentage des actifs pondérés des risques, le ratio MREL estimé
du Groupe Crédit Agricole atteint environ 33% à
fin septembre 2020. Il s’établit à 24,8% hors dettes senior
éligibles. L’objectif du PMT concernant le MREL
subordonné est atteint à fin septembre 2020.
Seuil de déclenchement du montant
maximum de distribution (MMD)
La transposition de la réglementation bâloise
dans la loi européenne (CRD4) a instauré un mécanisme de
restriction des distributions applicables aux dividendes, aux
instruments AT1 et aux rémunérations variables. Le principe du
Montant Maximal Distribuable (MMD, somme maximale qu’une banque est
autorisée à consacrer aux distributions) vise à restreindre les
distributions lorsque ces dernières résulteraient en un non-respect
de l’exigence globale de coussins de fonds propres.
La distance au seuil de déclenchement du MMD
correspond ainsi au minimum entre les distances respectives aux
exigences SREP en capital CET1, Tier 1 et Fonds propres totaux.
Depuis le 12 mars 2020 et compte tenu des impacts de la crise du
Covid-19, la Banque centrale Européenne a anticipé l’entrée en
application de l’article 104a de CRD5 et autorise les
établissements sous sa supervision à utiliser des fonds propres de
catégorie 1 et des fonds propres de catégorie 2 pour remplir leur
exigence additionnelle de capital au titre du Pilier 2 (Pillar 2
requirement, P2R). Au total, le P2R peut désormais être couvert par
75% de fonds propres Tier 1 dont a minima 75% de CET1. Ainsi,
l’exigence CET1 de Crédit Agricole SA et du Groupe Crédit Agricole
a baissé de 66bp depuis le 1er trimestre 2020.
Le Groupe Crédit Agricole, au
30 septembre 2020, dispose d’une marge de sécurité de 724
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 41
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole SA, au 30
septembre 2020, dispose d’une marge de sécurité de 447
points de base au-dessus du seuil de déclenchement du MMD, soit 15
milliards d’euros de capital CET1.
Crédit Agricole S.A.
A fin septembre 2020, la solvabilité de Crédit
Agricole S.A. reste à un niveau élevé, avec un ratio Common
Equity Tier 1 (CET1) de 12,6% en phasé (c’est-à-dire
comprenant l’impact du « phasing-in » IFRS9 intégré au
deuxième trimestre 2020 dans le cadre du « quick-fix »),
en hausse de +0,6 point de pourcentage par rapport à fin
juin 2020, au-dessus de la cible (160 points de base) et des
exigences SREP (470 points de base). Le ratio non phasé est de
12,4%. Le ratio CET1 a bénéficié ce trimestre de l’effet
du résultat publié, générant un impact positif de +32 points de
base, de la baisse des emplois pondérés de +31 points de base,
ainsi que de l’impact positif des effets méthodologiques et
réglementaires de +16 points de base, qui inclut notamment la
déduction des engagements irrévocables de paiement FRU et FGDR (+12
points de base). Le ratio de solvabilité intègre ce trimestre une
provision de dividende de 0,16€ par action, soit 0,40€ sur les neuf
mois de l’année 2020, qui, couplé à l’effet des coupons AT1,
entraîne un impact négatif de -15 points de base. Par ailleurs, le
ratio intègre un impact positif de +1 points de base sur le poste «
M&A, OCI et autres » lié essentiellement à la cession de la
Banque Saudi Fransi par Crédit agricole Corporate and Investment
Bank, au reclassement de Crédit Agricole Consumer Finance NEDERLAND
BV en activités destinées à être cédées, à l’impact de la hausse
des réserves latentes sur portefeuilles de titres, à un effet
change, et à la « prudent valuation ». Le ratio comprend
depuis le 31 mars 60 points de base de dividendes non distribués en
2020 au titre du résultat 2019. Au final, Crédit Agricole S.A.
affiche un coussin substantiel de 4,7 points de pourcentage entre
le niveau de son ratio CET1 et l’exigence SREP fixée à 7,9%, contre
4,1 points de pourcentage au 30 juin 2020.
Le ratio de levier phasé s’établit à 4,5% à fin
septembre 2020, en hausse de 0,5 point de pourcentage par rapport à
fin juin 2020 en lien avec la neutralisation des expositions BCE,
mais est stable à 3,9% par rapport à fin juin 2020 avant cette
neutralisation. Le ratio de levier intra-trimestriel moyen phasé
est à 3.8% avant neutralisation des expositions BCE, le ratio Tier
1 phasé ressort à 14,1% et le ratio global phasé est à 18,2% ce
trimestre.
Les emplois pondérés s’élèvent à 338 milliards
d’euros à fin septembre 2020, contre 347 milliards d’euros à fin
juin, soit une baisse de -2,8%. La contribution des métiers est
négative pour -9,9 milliard d’euros, (dont -1,8 milliards d’euros
d’effet change) sous l’effet d’une baisse des emplois pondérés sur
le pôle Grandes clientèles (-5,7 milliards d’euros), et en Banque
de proximité (-2,2 milliard d’euros). L’évolution sur le pôle
Grandes Clientèles s’explique notamment par une tendance à la
normalisation progressive de la VaR/CVA (baisse des risques de
marché et de la CVA -2 milliards d’euros), par une bonne maîtrise
de la consommation de ressources par les métiers, et par un impact
favorable du change (-1,5 Md€), plus que compensant l’impact
défavorable des migrations de notations (+1,3 Md€). L’évolution en
Banque de proximité, est notamment liée à l’expiration du délai de
carence de 2 mois pour les PGE (-1,3 milliards d’euros). La hausse
de la valeur de mise en équivalence de l’assurance impacte les
emplois pondérés à la hausse pour +2,0 milliards d’euros. Les
opérations de M&A impactent les emplois pondérés à la baisse
pour -1,0 milliards d’euros (lié à la cession de la Banque Saudi
Fransi par Crédit agricole Corporate and Investment Bank). Les
effets méthodologiques et réglementaires les impactent aussi à la
baisse pour -0,9 milliard d’euros, dont -1,5 milliards d’euros pour
l’effet facteur supplétif PME et financement d’infrastructure, 0,3
milliard d’euros au titre de la « nouvelle définition du
défaut ».
Liquidité et Refinancement
L’analyse de la liquidité est réalisée à
l’échelle du Groupe Crédit Agricole.
Afin de fournir une information, simple,
pertinente et auditable de la situation de liquidité du Groupe,
l’excédent de ressources stables du bilan cash bancaire est calculé
trimestriellement.
Le bilan cash bancaire est élaboré à partir des
comptes en normes IFRS du Groupe Crédit Agricole. Il repose d’abord
sur l’application d’une table de passage entre les états financiers
IFRS du Groupe et les compartiments du bilan cash tels qu’ils
apparaissent dans le tableau ci-après et dont la définition est
communément admise sur la place. Il correspond au périmètre
bancaire, les activités d’assurance étant gérées avec leur propre
contrainte prudentielle.
À la suite de la répartition des comptes IFRS
dans les compartiments du bilan cash, des calculs de compensation
(nettings) sont effectués. Ils concernent certains éléments de
l’actif et du passif dont l’impact est symétrique en termes de
risque de liquidité. Ainsi, les impôts différés, impacts de la
juste valeur, dépréciations collectives, ventes à découvert et
autres actifs et passifs font l’objet d’un netting pour un montant
de 67 milliards d’euros à fin septembre 2020. De même, 117
milliards d’euros de repos/reverse repos sont éliminés, dans la
mesure où ces encours sont la traduction de l’activité du desk
Titres effectuant des opérations de prêts/emprunts de titres qui se
compensent. Les autres nettings effectués pour la construction du
bilan cash, pour un montant total de 178 milliards d’euros à fin
septembre 2020, sont relatifs aux dérivés, appels de marge, comptes
de régularisation / règlement / liaison et aux titres non liquides
détenus par la Banque de financement et d’investissement (BFI) et
sont intégrés au compartiment des « Actifs de négoce à la clientèle
».
Il est à noter que la centralisation à la Caisse
des Dépôts et Consignations ne fait pas l’objet d’un netting dans
la construction du bilan cash ; le montant de l’épargne centralisée
(63 milliards d’euros à fin septembre 2020) étant intégré à l’actif
dans les « Actifs de négoce à la clientèle » et au passif dans les
« Ressources clientèle ».
Dans une dernière étape, d’autres retraitements
permettent de corriger les encours que les normes comptables
attribuent à un compartiment, alors qu’ils relèvent économiquement
d’un autre compartiment. Ainsi, les émissions senior dans les
réseaux bancaires ainsi que les refinancements de la Banque
Européenne d’Investissements et Caisse des Dépôts et Consignations
et les autres refinancements de même type adossés à des prêts
clientèle, dont le classement comptable engendrerait une
affectation au compartiment “Ressources marché long terme”, sont
retraités pour apparaître comme des “Ressources clientèle”.
On notera que parmi les opérations de
refinancement banques centrales, les encours correspondant au TLTRO
(Targeted Longer Term Refinancing Operation) sont intégrés dans les
« Ressources marché long terme ». En effet, les opérations de TLTRO
II et TLTRO III ne comportent pas d’option de remboursement
anticipé à la main de la BCE ; compte tenu de leur maturité
contractuelle respective à quatre ans et à trois ans, elles sont
assimilées à un refinancement sécurisé de long terme, identique du
point de vue du risque de liquidité à une émission sécurisée.
Les opérations de pension livrée (repos)
moyen-long terme sont également comprises dans les « Ressources
marché long terme ».
Enfin, les contreparties bancaires de la BFI
avec lesquelles nous avons une relation commerciale sont
considérées comme de la clientèle pour la construction du bilan
cash.
Le bilan cash bancaire du Groupe, à 1 487
milliards d’euros au 30 septembre 2020, fait apparaître un
excédent des ressources stables sur emplois stables de 249
milliards d’euros, en hausse de 8 milliards d’euros par
rapport à juin 2020, et en hausse de 131 milliards d’euros par
rapport à septembre 2019.
Dans la continuité des actions menées sur les
deux derniers trimestres, dans le contexte de crise Covid-19, le
Groupe a de nouveau pris part en septembre 2020 aux opérations de
refinancement moyen-long terme « T-LTRO III » de la Banque centrale
Européenne pour 7,9 milliards d’euros, contribuant à rehausser son
niveau de ressources stables. (Il est précisé que la bonification
s’appliquant au taux de refinancement de ces opérations est étalée
sur la durée des tirages et que la sur-bonification est étalée sur
un an, étant donné que le Groupe remplit déjà les critères
d’évolution d’encours de crédits entrant dans le calcul du droit à
tirage).
Par ailleurs, le Groupe a à nouveau bénéficié
sur le trimestre d’une hausse toutefois plus modeste de la collecte
sur la BFI et la banque de détail en France. En effet, sur le
trimestre la collecte a progressé de 14 milliards d’euros tandis
que les crédits sont en hausse de 5 milliards d’euros contribuant
également à l’augmentation des ressources stables.
L’excédent de 249 milliards d’euros appelé
“position en ressources stables” permet au Groupe de couvrir le
déficit LCR engendré par les actifs durables et les passifs stables
(clientèle, actifs tangibles et intangibles, ressources long terme
et fonds propres). Il respecte ainsi l’objectif de plus de 100
milliards d’euros du Plan à Moyen Terme. Le ratio des
ressources stables sur emplois stables s’établit à 122,2%,
en hausse par rapport au trimestre précédent de 0,6pp.
Par ailleurs, compte-tenu des excédents de
liquidité, le Groupe demeure en position prêteuse à court terme au
30 septembre 2020 (dépôts Banques centrales supérieurs au montant
de l’endettement court terme).
Les ressources de marché à moyen-long
terme s’élèvent à 313 milliards d’euros au 30 septembre
2020, en hausse de 2 milliards d’euros par rapport à fin
juin 2020.
Elles comprennent les dettes senior
collatéralisées à hauteur de 190 milliards d’euros, les dettes
senior préférées à hauteur de 80 milliards d’euros, les dettes
senior non préférées pour 24 milliards d’euros et des titres Tier 2
s’élevant à 19 milliards d’euros.
La hausse des dettes senior collatéralisées
s’explique par la participation du Groupe aux opérations T-LTRO III
de la Banque centrale Européenne. La baisse des dettes senior
préférées s’explique par l’amortissement contractuel et le faible
montant d’émissions non collatéralisées au cours du troisième
trimestre.
Les réserves de liquidité du Groupe, en
valeur de marché et après décotes, s’élèvent à 404 milliards
d’euros au 30 septembre 2020, en baisse de 1 milliard
d’euros par rapport à fin juin 2020 et en hausse de 132 milliards
d’euros par rapport au 30 septembre 2019. Elles couvrent plus de
trois fois l’endettement court terme (hors replacements en Banques
Centrales).
Le niveau élevé des dépôts en Banques centrales
résulte du replacement d’importants excédents de liquidité.
La hausse du taux d’encombrement des créances du
Groupe, qui s’établit à 23,2% à fin juin 2020, est en ligne avec
les tirages en Banques centrales.
A fin septembre 2020, le numérateur du ratio LCR
(comprenant le portefeuille de titres HQLA, la caisse et les dépôts
Banques Centrales, hors réserves obligatoires), calculé en moyenne
sur 12 mois, s’établit respectivement à 285,2 milliards d’euros
pour le Groupe Crédit Agricole et à 254,2 milliards d’euros pour
Crédit Agricole S.A. Le dénominateur du ratio (représentant
les sorties nettes de trésorerie), calculé en moyenne sur 12 mois,
s’établit respectivement à 203,4 milliards d’euros pour le Groupe
Crédit Agricole et à 180,7 milliards d’euros pour Crédit Agricole
S.A.
Les ratios LCR moyens sur 12 mois du Groupe
Crédit Agricole et de Crédit Agricole S.A. s’élèvent respectivement
à 140,2% et 140,7% à fin septembre 2020. Ils sont supérieurs à
l’objectif du Plan à Moyen Terme d’environ 110%. Les établissements
de crédit sont assujettis à un seuil sur ce ratio, fixé à 100% à
compter du 1er janvier 2018.
Dans le contexte de crise sanitaire COVID-19, la
hausse du niveau des ratios LCR du Groupe Crédit Agricole et de
Crédit Agricole S.A. est en ligne avec le recours du Groupe aux
tirages T-LTRO III auprès de la Banque centrale.
Le Groupe continue de suivre une politique
prudente en matière de refinancement à moyen long terme, avec un
accès très diversifié aux marchés, en termes de base investisseurs
et de produits.
Au 30 septembre 2020, les principaux
émetteurs du Groupe avaient levé sur le marché l’équivalent de
26,3 milliards d’euros28 de dette à moyen long
terme, dont 44% émis par Crédit Agricole S.A. On peut
noter que :
- Crédit Agricole Next Bank (Suisse) a réalisé son émission
inaugurale en septembre en format covered bond à 9 ans pour 200
millions de CHF ;
- Crédit Agricole Assurances (CAA) a émis un Tier 2 à 10 ans pour
1 milliard d’euros en juillet afin de refinancer des dettes
subordonnées intragroupe.
Par ailleurs, 4,0 milliards d’euro ont
également été empruntés auprès d’organismes nationaux et
supranationaux, ou placés dans les réseaux des banques de proximité
du Groupe (Caisses régionales, LCL et CA Italia) et dans d’autres
réseaux externes à fin septembre 2020.
A fin octobre 2020, Crédit Agricole S.A.
a réalisé à hauteur de 97% son programme de financement
moyen long terme sur les marchés de 12 milliards
d’euros pour l’année. La banque a levé l’équivalent de
11,6 milliards d’euros28,29, dont 5,2 milliards d’euros équivalents
en dette senior non préférée et 2,2 milliards d’euros équivalents
en dette Tier 2, ainsi que 4,2 milliards d’euros équivalents de
dette senior préférée et de dette senior collatéralisée. Le
financement est diversifié en formats et devises : une seconde
émission Panda (1 milliard de CNY) à 3 ans a été réalisée en
septembre 2020.
Pour rappel, l’objectif d’émissions senior non
préférées et Tier 2 a été révisé à 6 à 8 milliards d’euros
équivalents, en hausse par rapport à l’objectif initial de 5 à 6
milliards d’euros équivalents.
De plus, Crédit Agricole S.A. a réalisé en
octobre 2020 une émission AT1 PNC7,5 ans pour 750 millions d’euros
au taux initial de 4% pour permettre au Groupe Crédit Agricole de
conserver une flexibilité au niveau de la gestion de son capital
Tier 1.
Responsabilité Sociale et
Environnementale de l’Entreprise
Finance verte
La République Fédérale d’Allemagne a émis sa
première obligation verte en septembre 2020, d'un montant de 6,5
Mds€. Elle représente environ 10 % du volume des obligations
souveraines vertes en circulation et servira à financer la
stratégie climat et environnementale de l’Allemagne. Crédit
Agricole CIB est intervenu comme teneur de livre associé dans cette
transaction historique, et a également agi comme conseil exclusif
de l’Allemagne pour la structuration de son programme de Green
Bonds publié en août 2020.
L’évaluation annuelle des Principes pour
l’investissement responsable (PRI) a conduit à l'attribution de la
note maximum A+ à Amundi pour sa stratégie et sa gestion ESG. Ces
résultats témoignent d’une reconnaissance internationale de la
stratégie d’investissement responsable d’Amundi, de son engagement
et de sa capacité à appliquer les critères ESG sur les classes
d’actifs actions, obligations et private equity.
Enfin, Amundi a lancé ce trimestre un fonds
obligataire avec exposition au financement de projets verts dans
les pays émergents
Biodiversité
Face à la nécessité grandissante de réduire les
émissions carbone et de limiter l’impact environnemental des
chantiers, une trentaine d’acteurs de l’immobilier - investisseurs,
promoteurs, grands utilisateurs - viennent de lancer le « Booster
du réemploi », une initiative ambitieuse en faveur du réemploi des
matériaux. Signataire de ce programme, Crédit Agricole Immobilier
se mobilise en faveur d’une économie bas carbone et s’engage à
œuvrer aux côtés de ses partenaires afin de structurer et
promouvoir la filière favorisant l’économie circulaire. Pour 1000
m2 de surface, le réemploi permet d’économiser 44 tonnes de
déchets, 67 tonnes d’équivalent CO2 et plus d’1 million de litres
d’eau.
Inclusion
Le Crédit Agricole complète ses actions en
faveur de l’inclusion bancaire par la mise en ligne d’une nouvelle
plateforme « Maîtriser son budget » sur le site credit-agricole.fr
et les vitrines des Caisses régionales. Cette plateforme met à
disposition des clients et prospects un ensemble de contenus en
lien avec la gestion budgétaire, pour les aider à rebondir. Ces
contenus sont répertoriés en quatre catégories : • Comment
bien gérer son budget ? • Où trouver de l’aide en cas de coup dur ?
• Les offres bancaires du Groupe à prix modérés. Des offres
extra-bancaires (alimentation, Internet et mobile, eau,
mobilité…).
Dans le cadre d’un programme développé avec la
Coopération suédoise et l’Agence des Nations Unies pour les
réfugiés (HCR), la Fondation Grameen Crédit Agricole vient
d’accorder un premier financement à une institution de microfinance
pour promouvoir l'accès à des services financiers et non financiers
pour les réfugiés en Ouganda. En plus du financement, la Fondation
coordonne l’assistance technique du programme visant à soutenir les
institutions dans le développement de produits et services adaptés
aux réfugiés. L’Ouganda est la 1re terre d’accueil en Afrique et la
3e à l’échelle mondiale, accueillant 1,2 million de réfugiés.
Annexe 1 – Eléments spécifiques,
Groupe Crédit Agricole et Crédit
Agricole S.A.
Groupe Crédit Agricole - Eléments spécifiques, T3-20 et
T3-19, 9M-20 et 9M-19
|
|
T3-20 |
T3-19 |
|
9M-20 |
9M-19 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
19 |
14 |
(3) |
(2) |
|
(7) |
(5) |
(15) |
(11) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(7) |
(5) |
(1) |
(1) |
|
41 |
28 |
(28) |
(21) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
(8) |
(5) |
|
(15) |
(10) |
(19) |
(13) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(4) |
(3) |
(30) |
(20) |
|
(50) |
(34) |
(58) |
(38) |
Provisions Epargne logement (CR) |
|
- |
- |
(72) |
(47) |
|
(133) |
(90) |
(170) |
(111) |
Soulte
Liability management (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(41) |
(28) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(143) |
(97) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(94) |
(64) |
- |
- |
Total impact en PNB |
|
8 |
7 |
(115) |
(76) |
|
(444) |
(303) |
(290) |
(194) |
Don
solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(38) |
(38) |
- |
- |
Don
solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(8) |
(4) |
- |
- |
Don
solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(10) |
(10) |
- |
- |
Don
solidaire Covid-19 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(10) |
(10) |
- |
- |
Coûts
d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
(4) |
(2) |
- |
- |
|
(12) |
(6) |
- |
- |
Total impact en Charges |
|
(4) |
(2) |
- |
- |
|
(78) |
(68) |
- |
- |
Activation du Switch2 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
65 |
44 |
- |
- |
Activation du Switch2 (CR) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(65) |
(44) |
- |
- |
Ajustement sur l'activation du switch 2
(GEA) |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
Ajustement sur l'activation du switch 2
(CR) |
|
28 |
19 |
- |
- |
|
28 |
19 |
- |
- |
Total impact coût du risque de
crédit |
|
- |
- |
- |
- |
|
- |
- |
- |
- |
Dépréciation de l'écart d'acquisition
(AHM) |
|
- |
(55) |
- |
- |
|
- |
(55) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de
cession (SFS) |
|
- |
(69) |
- |
- |
|
- |
(69) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de
cession Bankoa (BPI) |
|
- |
(40) |
- |
- |
|
- |
(40) |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de
cession Nacarat (CR) |
|
- |
(5) |
- |
- |
|
- |
(5) |
- |
- |
Total impact en Activités en
cours de cession |
|
- |
(170) |
- |
- |
|
- |
(170) |
- |
- |
Impact total des
retraitements |
|
4 |
(165) |
(115) |
(76) |
|
(523) |
(541) |
(290) |
(194) |
Gestion
de l'épargne et Assurances |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
|
(144) |
(110) |
- |
- |
Banque de
proximité-France |
|
22 |
14 |
(80) |
(53) |
|
(298) |
(207) |
(189) |
(124) |
Banque de
proximité-International |
|
(40) |
(40) |
|
- |
|
(48) |
(44) |
- |
- |
Services
financiers spécialisés |
|
(69) |
(69) |
- |
- |
|
(69) |
(69) |
- |
- |
Grandes
Clientèles |
|
8 |
8 |
(4) |
(3) |
|
22 |
16 |
(43) |
(32) |
Activités
hors métiers |
|
(59) |
(58) |
(30) |
(20) |
|
(156) |
(127) |
(58) |
(38) |
* Impacts avant impôts et avant
intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Crédit Agricole S.A. - Eléments spécifiques, T3-20 et
T3-19, 9M-20 et 9M-19
|
|
T3-20 |
T3-19 |
|
9M-20 |
9M-19 |
En m€ |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
|
Impact brut* |
Impact en RNPG |
Impact brut* |
Impact en RNPG |
DVA (GC) |
|
19 |
14 |
(3) |
(2) |
|
(7) |
(5) |
(15) |
(11) |
Couvertures de portefeuilles de prêts (GC) |
|
(7) |
(5) |
(1) |
(1) |
|
41 |
27 |
(28) |
(20) |
Provisions Epargne logement (LCL) |
|
- |
- |
(8) |
(5) |
|
(15) |
(10) |
(19) |
(12) |
Provisions Epargne logement (AHM) |
|
(4) |
(3) |
(30) |
(20) |
|
(50) |
(34) |
(58) |
(38) |
Soulte
Liability management (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(41) |
(28) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (LCL) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(2) |
(1) |
- |
- |
Soutien aux assurés pros Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(143) |
(97) |
- |
- |
Total impact en PNB |
|
8 |
6 |
(43) |
(28) |
|
(217) |
(148) |
(120) |
(81) |
Don
solidaire Covid-19 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(38) |
(38) |
- |
- |
Don
solidaire Covid-19 (BPI) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(8) |
(4) |
- |
- |
Don
solidaire Covid-19 (AHM) |
|
- |
- |
- |
- |
|
(10) |
(10) |
- |
- |
Coûts
d'intégration Kas Bank / S3 (GC) |
|
(4) |
(2) |
- |
- |
|
(12) |
(6) |
- |
- |
Total impact en Charges |
|
(4) |
(2) |
- |
- |
- |
(68) |
(58) |
- |
- |
Activation du Switch2 (GEA) |
|
- |
- |
- |
- |
|
65 |
44 |
- |
- |
Ajustement sur l'activation du Switch 2 (GEA) |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
Total impact coût du risque de crédit |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
- |
38 |
26 |
- |
- |
Déclassement d'actifs en cours de cession (SFS) |
|
(69) |
(69) |
- |
- |
|
(69) |
(69) |
- |
- |
Dépréciation de l'écart d'acquisition (AHM) |
|
(55) |
(55) |
- |
- |
|
(55) |
(55) |
- |
- |
Total impact en Activités en cours de cession |
|
(124) |
(124) |
- |
- |
|
(124) |
(124) |
- |
- |
Impact
total des retraitements |
|
(148) |
(139) |
(43) |
(28) |
|
(372) |
(305) |
(120) |
(81) |
Gestion
de l'épargne et Assurances |
|
(28) |
(19) |
- |
- |
|
(144) |
(110) |
- |
- |
Banque de
proximité-France |
|
- |
- |
(8) |
(5) |
|
(17) |
(11) |
(19) |
(12) |
Banque de
proximité-International |
|
- |
- |
|
- |
|
(8) |
(4) |
|
- |
Services
financiers spécialisés |
|
(69) |
(69) |
- |
- |
|
(69) |
(69) |
- |
- |
Grandes
Clientèles |
|
8 |
7 |
(4) |
(3) |
|
22 |
16 |
(43) |
(31) |
Activités
hors métiers |
|
(59) |
(58) |
(30) |
(20) |
|
(156) |
(127) |
(58) |
(38) |
* Impacts avant impôts et avant
intérêts minoritaires |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Annexe 2- Groupe Crédit Agricole :
résultats par pôle
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles, T3-20
et T3-19
|
T3-20 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit
net bancaire |
3 308 |
889 |
652 |
1 421 |
619 |
1 578 |
2 |
8 468 |
Charges
d'exploitation hors FRU |
(2
115) |
(550) |
(414) |
(658) |
(289) |
(871) |
(199) |
(5
096) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 192 |
339 |
238 |
762 |
330 |
708 |
(198) |
3 372 |
Coût du
risque |
6 |
(83) |
(120) |
(41) |
(141) |
(217) |
1 |
(596) |
Coût du risque
juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en
équivalence |
(2) |
- |
- |
17 |
72 |
0 |
(0) |
88 |
Gains ou pertes
nets sur autres actifs |
(2) |
1 |
6 |
(1) |
(11) |
1 |
(1) |
(6) |
Variation de
valeur des écarts d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
1 194 |
258 |
124 |
737 |
250 |
492 |
(197) |
2 858 |
Impôts |
(398) |
(74) |
(33) |
(173) |
(43) |
(119) |
98 |
(743) |
Rés. net des
activités abandonnées |
(5) |
- |
(41) |
- |
(69) |
- |
(55) |
(170) |
Résultat net |
790 |
184 |
51 |
564 |
138 |
372 |
(154) |
1 945 |
Intérêts
minoritaires |
(2) |
(0) |
(20) |
(112) |
(26) |
(15) |
(1) |
(177) |
Résultat net part du Groupe |
789 |
184 |
31 |
452 |
112 |
357 |
(155) |
1 769 |
|
T3-19 (publié) |
|
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net
bancaire |
3 172 |
858 |
1 499 |
717 |
676 |
1 397 |
(103) |
8 216 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2
147) |
(576) |
(706) |
(441) |
(341) |
(803) |
(205) |
(5
220) |
FRU |
2 |
- |
- |
- |
- |
- |
(2) |
- |
Résultat brut d'exploitation |
1 028 |
282 |
793 |
276 |
335 |
594 |
(310) |
2 997 |
Coût du risque |
(48) |
(58) |
(11) |
(85) |
(131) |
(45) |
(6) |
(384) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
0 |
- |
8 |
- |
74 |
2 |
- |
85 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
1 |
(0) |
21 |
(0) |
(0) |
(3) |
0 |
18 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
981 |
224 |
810 |
190 |
278 |
547 |
(316) |
2 715 |
Impôts |
(340) |
(68) |
(235) |
(54) |
(56) |
(63) |
69 |
(748) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
0 |
- |
- |
- |
- |
0 |
Résultat net |
641 |
156 |
575 |
136 |
222 |
484 |
(247) |
1 968 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(75) |
(28) |
(21) |
0 |
5 |
(119) |
Résultat net part du Groupe |
641 |
156 |
500 |
109 |
201 |
485 |
(242) |
1 849 |
Groupe Crédit Agricole – Résultats par pôles 9M-20
et 9M-19
|
9M-20 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
BPI |
GEA |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net bancaire |
9 631 |
2 617 |
2 013 |
4 115 |
1 873 |
4 873 |
(191) |
24 930 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(6
401) |
(1
678) |
(1
304) |
(2
130) |
(949) |
(2
612) |
(607) |
(15
680) |
FRU |
(123) |
(42) |
(25) |
(6) |
(20) |
(260) |
(86) |
(562) |
Résultat brut d'exploitation |
3 107 |
897 |
684 |
1 979 |
904 |
2 001 |
(883) |
8 688 |
Coût du risque |
(664) |
(301) |
(436) |
4 |
(579) |
(719) |
(38) |
(2
733) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
1 |
- |
- |
46 |
204 |
5 |
(0) |
256 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(6) |
2 |
72 |
2 |
7 |
1 |
(1) |
78 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
(3) |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
(3) |
Résultat avant impôt |
2 434 |
598 |
319 |
2 032 |
536 |
1 288 |
(922) |
6 286 |
Impôts |
(862) |
(183) |
(87) |
(501) |
(25) |
(223) |
350 |
(1
531) |
Rés. net des activités abandonnées |
(5) |
- |
(41) |
- |
(69) |
- |
(55) |
(171) |
Résultat net |
1 567 |
415 |
191 |
1 531 |
442 |
1 065 |
(627) |
4 584 |
Intérêts minoritaires |
(3) |
(0) |
(60) |
(244) |
(72) |
(41) |
(5) |
(424) |
Résultat net part du Groupe |
1 564 |
415 |
131 |
1 287 |
370 |
1 024 |
(632) |
4 159 |
|
9M-19 (publié) |
En m€ |
CR |
LCL |
GEA |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net
bancaire |
9 841 |
2 605 |
4 439 |
2 158 |
2 044 |
4 200 |
(390) |
24 898 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(6
560) |
(1
742) |
(2
150) |
(1
335) |
(1
012) |
(2
419) |
(586) |
(15
805) |
FRU |
(86) |
(32) |
(7) |
(22) |
(18) |
(177) |
(83) |
(426) |
Résultat brut
d'exploitation |
3 195 |
832 |
2 281 |
801 |
1 013 |
1 605 |
(1 060) |
8 667 |
Coût du risque |
(342) |
(153) |
(14) |
(260) |
(370) |
(105) |
(19) |
(1 263) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
9 |
- |
32 |
- |
231 |
1 |
- |
273 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(6) |
1 |
20 |
(1) |
1 |
(1) |
8 |
21 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant
impôt |
2 855 |
679 |
2 320 |
540 |
874 |
1 500 |
(1 071) |
7 698 |
Impôts |
(1 050) |
(221) |
(654) |
(153) |
(193) |
(340) |
287 |
(2 323) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
8 |
- |
- |
- |
- |
8 |
Résultat net |
1 806 |
458 |
1 675 |
387 |
681 |
1 160 |
(784) |
5 383 |
Intérêts minoritaires |
(0) |
(0) |
(224) |
(81) |
(79) |
1 |
12 |
(372) |
Résultat net part du
Groupe |
1 805 |
458 |
1 450 |
307 |
602 |
1 161 |
(772) |
5 012 |
Annexe 3 – Crédit Agricole S.A. : Résultats par
pôle
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, T3-20 et
T3-19
T3-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net
bancaire |
1 411 |
889 |
657 |
619 |
1 579 |
(3) |
5 151 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(658) |
(550) |
(415) |
(289) |
(871) |
(209) |
(2
991) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat brut d'exploitation |
753 |
339 |
241 |
330 |
708 |
(212) |
2 160 |
Coût du risque |
(41) |
(83) |
(124) |
(141) |
(217) |
2 |
(605) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
17 |
- |
- |
72 |
0 |
9 |
98 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
(1) |
1 |
6 |
(11) |
1 |
0 |
(3) |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
728 |
258 |
123 |
250 |
492 |
(201) |
1 650 |
Impôts |
(172) |
(74) |
(33) |
(43) |
(119) |
96 |
(346) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(0) |
(69) |
- |
(55) |
(125) |
Résultat net |
556 |
184 |
89 |
138 |
372 |
(160) |
1 180 |
Intérêts minoritaires |
(116) |
(8) |
(26) |
(26) |
(23) |
(4) |
(203) |
Résultat net part du Groupe |
440 |
176 |
63 |
112 |
350 |
(164) |
977 |
T3-19 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net
bancaire |
1 507 |
858 |
692 |
676 |
1 397 |
(100) |
5 031 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(706) |
(576) |
(422) |
(341) |
(803) |
(176) |
(3
025) |
FRU |
- |
- |
- |
- |
- |
(2) |
(2) |
Résultat brut
d'exploitation |
801 |
282 |
270 |
335 |
594 |
(278) |
2 004 |
Coût du risque |
(11) |
(58) |
(84) |
(131) |
(45) |
(5) |
(335) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
8 |
- |
- |
74 |
2 |
(2) |
82 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
21 |
(0) |
(0) |
(0) |
(3) |
0 |
17 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant
impôt |
819 |
224 |
186 |
278 |
547 |
(285) |
1 769 |
Impôts |
(238) |
(68) |
(54) |
(56) |
(63) |
56 |
(423) |
Rés. net des activités abandonnées |
0 |
- |
- |
- |
- |
- |
0 |
Résultat net |
581 |
156 |
132 |
222 |
485 |
(229) |
1 346 |
Intérêts minoritaires |
(79) |
(7) |
(35) |
(21) |
(10) |
4 |
(147) |
Résultat net part du
Groupe |
502 |
149 |
97 |
201 |
475 |
(225) |
1 199 |
Crédit Agricole S.A. – Résultats par pôle, 9M-20 et
9M-19
9M-20 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net
bancaire |
4 090 |
2 617 |
1 967 |
1 873 |
4 872 |
(170) |
15 248 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2
129) |
(1
678) |
(1
263) |
(949) |
(2
612) |
(594) |
(9
226) |
FRU |
(6) |
(42) |
(25) |
(20) |
(260) |
(86) |
(439) |
Résultat brut d'exploitation |
1 954 |
897 |
678 |
904 |
2 000 |
(850) |
5 583 |
Coût du risque |
4 |
(301) |
(438) |
(579) |
(719) |
(36) |
(2
068) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
46 |
- |
- |
204 |
5 |
22 |
277 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
2 |
2 |
72 |
7 |
1 |
0 |
84 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant impôt |
2 007 |
598 |
312 |
536 |
1 287 |
(863) |
3 876 |
Impôts |
(495) |
(183) |
(86) |
(25) |
(223) |
320 |
(692) |
Rés. net des activités abandonnées |
- |
- |
(1) |
(69) |
- |
(55) |
(125) |
Résultat net |
1 512 |
415 |
225 |
442 |
1 064 |
(599) |
3 059 |
Intérêts minoritaires |
(255) |
(19) |
(74) |
(72) |
(62) |
(9) |
(490) |
Résultat net part du Groupe |
1 257 |
396 |
151 |
370 |
1 002 |
(608) |
2 568 |
9M-19 (publié) |
En m€ |
GEA |
BP (LCL) |
BPI |
SFS |
GC |
AHM |
Total |
Produit net
bancaire |
4 455 |
2 605 |
2 083 |
2 044 |
4 203 |
(356) |
15 034 |
Charges d'exploitation hors FRU |
(2
150) |
(1
742) |
(1
278) |
(1
012) |
(2
419) |
(560) |
(9
161) |
FRU |
(7) |
(32) |
(22) |
(18) |
(177) |
(83) |
(340) |
Résultat brut
d'exploitation |
2 298 |
832 |
783 |
1 013 |
1 607 |
(999) |
5 534 |
Coût du risque |
(14) |
(153) |
(256) |
(370) |
(105) |
(19) |
(917) |
Coût du risque juridique |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Sociétés mises en équivalence |
32 |
- |
- |
231 |
1 |
11 |
275 |
Gains ou pertes nets sur autres
actifs |
20 |
1 |
(1) |
1 |
(1) |
20 |
39 |
Variation de valeur des écarts
d'acquisition |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
- |
Résultat avant
impôt |
2 337 |
680 |
526 |
874 |
1 502 |
(987) |
4 931 |
Impôts |
(658) |
(221) |
(151) |
(193) |
(340) |
261 |
(1 302) |
Rés. net des activités abandonnées |
8 |
- |
- |
- |
- |
- |
8 |
Résultat net |
1 687 |
458 |
375 |
681 |
1 162 |
(726) |
3 637 |
Intérêts minoritaires |
(237) |
(21) |
(101) |
(79) |
(23) |
5 |
(454) |
Résultat net part du
Groupe |
1 451 |
438 |
274 |
602 |
1 139 |
(721) |
3 183 |
Annexe 4 – Méthodes de calcul du bénéfice par
action et de l’actif net par action
Crédit Agricole S.A. – Calcul du bénéfice par action, de
l’actif net par action et du ROTE |
(en m€) |
|
T3-20 |
T3-19 |
|
9M-20 |
9M-19 |
|
Var T3/T3 |
Var 9M/9M |
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Résultat net part du Groupe -
publié |
|
977 |
1
199 |
|
2
568 |
3
183 |
|
(18,5%) |
(19,3%) |
- Intérêts sur AT1 y compris frais
d’émission, avant IS |
|
(65) |
(242) |
|
(294) |
(482) |
|
(73,2%) |
(39,0%) |
RNPG attribuable aux actions ordinaires
- publié |
[A] |
912 |
956 |
|
2
274 |
2
701 |
|
(4,6%) |
(15,8%) |
Nombre d'actions moyen, hors titres
d'auto-contrôle (m) |
[B] |
2
882,3 |
2
882,4 |
|
2
882,6 |
2
870,0 |
|
(0,0%) |
+0,4% |
Résultat net par action - publié |
[A]/[B] |
0,32 € |
0,33 € |
|
0,79 € |
0,94 € |
|
(4,6%) |
(16,2%) |
RNPG sous-jacent |
|
1
115 |
1
226 |
|
2
874 |
3
264 |
|
(9,1%) |
(12,0%) |
RNPG sous-jacent attribuable aux
actions ordinaires |
[C] |
1
050 |
984 |
|
2
580 |
2
782 |
|
+6,7% |
(7,3%) |
Résultat net par action - sous-jacent |
[C]/[B] |
0,36 € |
0,34 € |
|
0,89 € |
0,97 € |
|
+6,7% |
(7,7%) |
(en
m€) |
|
30/09/2020 |
30/09/2019 |
|
Capitaux propres - part du
Groupe |
|
64
591 |
62
287 |
|
- Emissions AT1 |
|
(5
134) |
(5
134) |
|
- Réserves latentes OCI -
part du Groupe |
|
(2
562) |
(3
576) |
|
- Projet distribution de
dividende sur résultat annuel* |
|
- |
- |
|
Actif net non réévalué (ANC) attrib. aux actions
ord. |
[D] |
56 894 |
53 577 |
|
- Écarts d’acquisition &
incorporels** - part du Groupe |
|
(18
301) |
(18
391) |
|
ANC tangible non réévalué (ANT) attrib. aux actions
ord. |
[E] |
38 593 |
35 186 |
|
Nombre d'actions, hors
titres d'auto-contrôle (fin de période, m) |
[F] |
2
882,0 |
2
882,8 |
|
ANC par action, après
déduction du dividende à verser (€) |
[D]/[F] |
19,7
€ |
18,6
€ |
|
+ Dividende à verser
(€) |
[H] |
0,0
€ |
0,0
€ |
|
ANC par action, avant
déduction du dividende (€) |
|
19,7
€ |
18,6
€ |
|
ANT par action, après
déduction du dividende à verser (€) |
[G]=[E]/[F] |
13,4
€ |
12,2
€ |
|
ANT par action, avt
déduct. du divid. à verser (€) |
[G]+[H] |
13,4 € |
12,2 € |
|
*
dividende proposé par le Conseil d'administration et en attente de
versement |
|
**
y compris les écarts d'acquisition dans les participations ne
donnant pas le contrôle |
|
(en m€) |
|
9M-20 |
9M-19 |
Résultat net part du Groupe attribuable
aux actions ordinaires |
[H] |
3
033 |
3
638 |
AN tangible moyen non réévalué attrib. aux
actions ordin.*** |
[J] |
36
102 |
33
051 |
ROTE publié (%) |
[H]/[J] |
8,4% |
11,0% |
RNPG sous-jacent attribuable aux actions
ordin. (annualisé) |
[I] |
3
439 |
3
746 |
ROTE sous-jacent (%) |
[I]/[J] |
9,5% |
11,3% |
*** y compris
hypothèse de distribution du résultat en cours de formation |
|
|
|
Indicateurs Alternatifs de
Performance
ANPA Actif Net Par Action - ANTPA
Actif net tangible par actionL’actif net par action est
une des méthodes de calcul pour évaluer une action. Il correspond
aux capitaux propres part du groupe retraités des émissions AT1
rapportés au nombre d’actions en circulation en fin de période.
L’actif net tangible par action correspond aux
capitaux propres tangibles part du Groupe, c’est-à-dire retraités
des actifs incorporels et écarts d’acquisition, rapportés au nombre
d’actions en circulation en fin de période.
ANC Actif net comptableL’actif
net comptable correspond aux capitaux propres part du groupe duquel
ont été retraités le montant des émissions AT1, des réserves
latentes HTCS et du projet de distribution de dividende sur
résultat annuel
BNPA Bénéfice Net Par
ActionC’est le bénéfice net de l’entreprise (net des
intérêts sur la dette AT1), rapporté au nombre moyen d’actions en
circulation hors titres d’autocontrôle. Il indique la part de
bénéfice qui revient à chaque action (et non pas la part du
bénéfice distribué à chaque actionnaire qu’est le dividende). Il
peut diminuer, à bénéfice total inchangé, si le nombre d’actions
augmente (voir Dilution).
Coefficient d’exploitationLe
coefficient d’exploitation est un ratio calculé en divisant les
charges par le PNB ; il indique la part de PNB nécessaire pour
couvrir les charges.
Coût du risque sur encoursLe
coût du risque sur encours est calculé en rapportant la charge du
coût du risque (sur quatre trimestres glissants) aux encours de
crédit (sur une moyenne des quatre derniers trimestres, début de
période). Le coût du risque sur encours est également calculé en
rapportant la charge annualisée du coût du risque du trimestre aux
encours de crédit début de trimestre.
A partir du premier trimestre 2019, les encours
pris en compte sont les encours de crédit clientèle, avant
déduction des provisions.
Taux des créances dépréciées (ou
douteux) :Ce taux rapporte les encours de créances
clientèle brutes dépréciées sur base individuelle, avant
provisions, aux encours de créances clientèle brutes totales.
Taux de couverture des créances
dépréciées (ou douteux) : Ce taux rapporte les
encours de provisions aux encours de créances clientèles brutes
dépréciées.
RNPG attribuable aux actions ordinaires
– publié Le
Résultat net part du Groupe attribuable aux
actions ordinaires correspondant au résultat part du groupe duquel
a été déduit les intérêts sur la dette AT1 y compris les frais
d’émissions avant impôt.
RNPG sous-jacentLe
résultat net part du Groupe sous-jacent
correspond au résultat net part du Groupe
publié duquel a été retraité des éléments spécifiques (ie non
récurrents ou exceptionnels)
ROE Retour sur fonds propres - Return On
EquityLe RoE est un indicateur permettant de mesurer la
rentabilité des fonds propres en rapportant le bénéfice net réalisé
par une entreprise à ses fonds propres.
RoTE Retour sur fonds propres tangibles
- Return on Tangible EquityLe RoTE (Return on Tangible
Equity) détermine la rentabilité sur capitaux propres tangibles
(actif net de la banque retraité des immobilisations incorporelles
et écarts d’acquisition).
Avertissement
L’information financière de Crédit Agricole S.A.
et du Groupe Crédit Agricole pour le troisième trimestre et les
neuf premiers mois 2020 est constituée de cette présentation, des
annexes à cette présentation et du communiqué de presse attachés,
disponibles sur le site
https://www.credit-agricole.com/finance/finance/publications-financieres.
Cette présentation peut comporter des
informations prospectives du Groupe, fournies au titre de
l’information sur les tendances. Ces données ne constituent pas des
prévisions au sens du règlement délégué UE 2019/980 du 14 mars 2019
(chapitre 1, article 1,d).
Ces éléments sont issus de scénarios fondés sur
un certain nombre d’hypothèses économiques dans un contexte
concurrentiel et réglementaire donné. Par nature, ils sont donc
soumis à des aléas qui pourraient conduire à la non-réalisation des
projections et résultats mentionnés. De même, les informations
financières reposent sur des estimations notamment lors des calculs
de valeur de marché et des montants de dépréciations d’actifs.
Le lecteur doit prendre en considération
l’ensemble de ces facteurs d’incertitudes et de risques avant de
fonder son propre jugement.
Normes applicables et
comparabilité
Les chiffres présentés au titre de la période de
neuf mois close au 30 septembre 2020 ont été établis en conformité
avec le référentiel IFRS tel qu’adopté par l’Union européenne et
applicable à cette date, et avec la réglementation prudentielle en
vigueur à ce jour. Ces informations financières ne constituent pas
des états financiers pour une période intermédiaire, tels que
définis par la norme IAS 34 « Information financière intermédiaire
» et n’ont pas été auditées.
Note : Les périmètres de consolidation des
groupes Crédit Agricole S.A. et Crédit Agricole n’ont pas changé de
façon matérielle depuis l’enregistrement auprès de l’AMF du
Document d’enregistrement universel 2019 de Crédit Agricole S.A. et
de l’amendement A.01 de ce Document d’enregistrement universel 2019
comprenant les informations réglementées pour le Groupe Crédit
Agricole.
La somme des valeurs contenues dans les tableaux
et analyses peut différer légèrement du total en raison de
l’absence de gestion des arrondis.
Depuis le 30 septembre 2019, Kas Bank a été
intégrée dans le périmètre de consolidation du Groupe Crédit
Agricole en tant que filiale de CACEIS. SoYou a également été
intégrée au périmètre de consolidation en tant qu’entreprise
co-détenue par Crédit Agricole Consumer Finance et Bankia. Les
données historiques n’ont pas fait l’objet d’un proforma.
Depuis le 23 décembre 2019, Caceis et Santander
Securities Services (S3) ont rapproché leurs activités. A compter
de cette date, Crédit Agricole S.A. et Santander détiennent
respectivement 69,5 % et 30,5 % du capital de Caceis.
Le 30 juin 2020, l’ensemble des autorisations
réglementaires nécessaires ayant été obtenues, Amundi a acquis
l’intégralité du capital de Sabadell Asset Management.
Depuis le 30 juin 2020, Menafinance est détenue
à 100% par Crédit Agricole Consumer Finance et est consolidée selon
la méthode de l’intégration globale dans le groupe Crédit Agricole
S.A.
Agenda financier
11 février 2021
Publication des résultats du quatrième trimestre et de
l’année 20207 mai 2021
Publication des résultats du
premier trimestre 202112 mai 2021
Assemblée générale à
Paris5 août 2021
Publication des résultats du deuxième trimestre et du
premier semestre 202110 novembre 2021
Publication des résultats du troisième trimestre et des
neuf mois 2021
Contacts
Contacts presse crédit
agricole
Charlotte de
Chavagnac + 33 1 57
72 11
17
charlotte.dechavagnac@credit-agricole-sa.frOlivier
Tassain
+ 33 1 43 23 25
41
olivier.tassain@credit-agricole-sa.frBertrand
Schaefer
+ 33 1 49 53 43
76
bertrand.schaefer@ca-fnca.fr
Contacts relations
investisseurs crédit agricole s.a
Investisseurs
institutionnels |
+ 33 1 43 23 04
31 |
investor.relations@credit-agricole-sa.fr |
Actionnaires
individuels |
+ 33 800
000 777 (numéro vert France uniquement) |
credit-agricole-sa@relations-actionnaires.com |
|
|
|
Clotilde
L’Angevin |
+ 33 1 43 23 32
45 |
clotilde.langevin@credit-agricole-sa.fr |
Investisseurs actions : |
|
|
Toufik
Belkhatir |
+ 33 1 57 72 12
01 |
toufik.belkhatir@credit-agricole-sa.fr |
Joséphine
Brouard |
+ 33 1 43 23 48
33 |
joséphine.brouard@credit-agricole-sa.fr |
Oriane Cante |
+ 33 1 43 23 03
07 |
oriane.cante@credit-agricole-sa.fr |
Emilie
Gasnier |
+ 33 1 43 23 15
67 |
emilie.gasnier@credit-agricole-sa.fr |
Ibrahima
Konaté |
+ 33 1 43 23 51
35 |
ibrahima.konate@credit-agricole-sa.fr |
Annabelle
Wiriath |
+ 33 1 43 23 55
52 |
annabelle.wiriath@credit-agricole-sa.fr |
|
|
|
Investisseurs crédit et agences de notation : |
|
Caroline
Crépin |
+ 33 1 43 23 83
65 |
caroline.crepin@credit-agricole-sa.fr |
Marie-Laure
Malo |
+ 33 1 43 23 10
21 |
marielaure.malo@credit-agricole-sa.fr |
Rhita Alami
Hassani |
+ 33 1 43 23 15
27 |
rhita.alamihassani@credit-agricole-sa.fr |
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Tous nos communiqués de presse sur : www.credit-agricole.com -
www.creditagricole.info
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Crédit_Agricole |
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Groupe Crédit Agricole |
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créditagricole_sa |
1 Demandes de pauses, en nombre, au 16/10/2020 (Caisses
régionales et LCL), correspondant à un capital restant dû de 23,9
Mds€, 15,7 Mds€ sur les entreprises, professionnels et
agriculteurs.
2 Représente la part des prêts ayant été mis en pause, dont la
pause est échue et dont les paiements ont repris. Périmètre des
clients entreprises, professionnels et agriculteurs, analysé au
30/09/2020 dans les Caisses régionales. 98% pour CACF.
3 Répartition en nombre des demandes de clients. Répartition en
montants : 62% pour les Caisses régionales, 30% pour LCL et 8% pour
CACIB.
4 Montants de PGE octroyés.
5 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.
6 Taux de provisionnement calculé avec en dénominateur les
encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la somme des provisions
enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 3
7 Coût du risque sur encours en points de base, annualisé
8 Clients ayant un profil actif sur l’application Ma Banque ou
ayant visité CAEL (CA en ligne) dans le mois
9 ROTE sous-jacent calculé sur les neuf premiers mois 2020
annualisés avec isolation de l’effet IFRIC 21. Hors l’annualisation
de IFRIC 21 le ROTE sous-jacent calculé sur les neuf premiers
mois 2020 annualisés est de 9,5%
10 Ratio calculé sur la base d’une moyenne sur 12 mois
11 Sous-jacent, hors éléments spécifiques. Cf. plus de détails
sur les éléments spécifiques en Annexes.
12 Hors effet CACF NL, i.e. hors produits et charges enregistrés
au titre du troisième trimestre 2019 sur CACF NL et hors traitement
IFRS 5 au troisième trimestre 2020
13 Hors effet CACF NL, i.e. hors revenus enregistrés au titre du
troisième trimestre 2019 sur CACF NL et hors traitement IFRS 5 au
troisième trimestre 2020
14 Hors effet CACF NL, i.e. hors charges enregistrées au titre
du troisième trimestre 2019 sur CACF NL et hors traitement IFRS 5
au troisième trimestre 2020
15 Taux de provisionnement calculé avec en dénominateur les
encours en ‘’stage 3’, et au numérateur la somme des provisions
enregistrées en ‘’stages’’ 1, 2 et 3
16 Une baisse de 10 points de la pondération du scénario
favorable au profit du scénario défavorable entraînerait une
évolution du stock de provisions ECL au titre du « forward looking
central » de l’ordre de 5% du stock d’ECL total. Toutefois, une
telle évolution de pondération n’aurait pas nécessairement
d’incidence significative en raison d’ajustements au titre du «
forward looking local » qui pourraient en atténuer l’effet.
17 Cf. plus de détails sur les éléments spécifiques en
Annexes.
18 Voir détails du calcul du ROTE (retour sur fonds propres hors
incorporels) et du RONE (retour sur fonds propres normalisés) des
métiers en Annexe.
19 Taux Predica
20 Taux d’équipement : part des clients bancaires particuliers
détenant au-moins un produit d’assurances (estimations Pacifica).
Périmètre : assurances auto, habitation, santé, GAV, protection
juridique et tous mobiles/portables.
21 Hors effet de change
22 Sources : Refinitiv, R17
23 Dividendes BSF reçus au
troisième trimestre 2019
24 Intégrant le débouclement partiel du Switch enregistré au
T1-20
25 Hors effet change
26 Hors impact IFRS 5 sur CACF NL au T3-20 et hors produits
enregistrés au T3-19 au titre de CACF NL
27 TLOF – Total Liabilities Own Funds, équivalent au bilan
prudentiel après netting des dérivés
28 Montant brut avant rachat (dont l’offre publique sur des
dettes SP en juin pour 3,4Mds€) et amortissement
29 Hors émission AT1
- CASA_2020-T3_Resultats_CP_Vdéf
Credit Agricole (EU:ACA)
Historical Stock Chart
From Mar 2024 to Apr 2024
Credit Agricole (EU:ACA)
Historical Stock Chart
From Apr 2023 to Apr 2024