C-SURFER est le premier essai évaluant un schéma thérapeutique oral, sans ribavirine, de l'hépatite C, chez les patients n'ayant jamais été traités, ainsi que chez les patients ayant reçu un traitement pour une insuffisance rénale chronique avancée, infectés par le virus de l'hépatite C de génotype 1

MSD, connue sous le nom de Merck (NYSE : MRK) aux États-Unis et au Canada, a annoncé aujourd'hui la première présentation des données de l'étude C-SURFER, son essai clinique de phase 2/3 évaluant le schéma thérapeutique expérimental par prise quotidienne unique de grazoprevir (100 mg) et d'elbasvir (50 mg) chez des patients atteints d'une insuffisance rénale chronique (IRC) avancée et infectés par le virus de l'hépatite C chronique de génotype 1 (GT1)1. L'essai portait sur des patients n'ayant jamais été traités, ainsi que sur des patients n'ayant pas répondu à un traitement anti-VHC antérieur à l'interféron pégylé, avec ou sans cirrhose, tous étant atteints d'IRC de stades 4 ou 52. Après 12 semaines de traitement à base de grazoprevir et d'elbasvir, 99 pour cent des patients (115 sur 116) de la population principale prédéterminée pour l'analyse des données d'efficacité ont atteint une réponse virologique soutenue 12 semaines après l'arrêt du traitement (RVS12)3 . Ces données seront présentées aujourd'hui au The International Liver CongressTM 2015 – le 50e congrès annuel de l'Association européenne pour l'étude du foie (EASL) (toute dernière affiche électronique nº LP02).

« Il existe un besoin médical non satisfait relatif au traitement de l'infection au virus de l'hépatite C chronique chez les patients atteints d'insuffisance rénale chronique avancée », a déclaré le docteur Howard Monsour, Jr., chef du service d'hépatologie au Houston Methodist Hospital, à Houston, au Texas. « Dans cet essai, le premier évaluant un schéma thérapeutique oral, sans ribavirine, chez des patients atteints d'IRC n'ayant jamais été traités et ayant reçu un traitement, la prise conjointe de grazoprevir et d'elbasvir pendant 12 semaines a été efficace dans cette population de l'étude atteinte d'une infection au VHC de génotype 1. »

L'essai clinique de phase 2/3 en cours, C-SURFER, est une étude randomisée, à groupes parallèles, contrôlée par placebo, évaluant les patients atteints d'une infection chronique au VHC GT1 et d'une IRC avancée, avec ou sans cirrhose. Les patients ont été randomisés dans un des deux groupes de traitement :

  • Groupe de traitement immédiat (GTI), traitement conjoint de grazoprevir et d'elbasvir (à l'insu) administré en dose quotidienne unique pendant 12 semaines (n=111) ;
  • Groupe de traitement retardé (RTR), initialement placebo (groupe témoin) pendant 12 semaines, suivies d'une période de suivi de quatre semaines, puis d'un traitement conjoint au grazoprevir et à l'elbasvir (ouvert) en dose quotidienne unique pendant 12 semaines (n=113).

En outre, 11 patients ont reçu un traitement conjoint de grazoprevir et d'elbasvir (ouvert) en prise quotidienne unique pendant 12 semaines, avec échantillonnage pharmacocinétique intensif.

Sur les 122 patients ayant reçu un traitement conjoint de grazoprevir et d'elbasvir, 83 pour cent n'avaient jamais été traités, 36 pour cent souffraient du diabète, 18 pour cent étaient atteints d'IRC de stade 4 et 82 pour cent d'IRC de stade 5, 75 pour cent étaient hémodialysés et 45 pour cent étaient afro-américains. Parmi les patients ayant reçu au moins une dose conjointe de grazoprevir et d'elbasvir, cinq pour cent (6 patients sur 122) ont été exclus de la population principale prédéterminée d'analyse de l'efficacité, ou de l'ensemble d'analyse complète modifiée, en raison de données manquantes liées à un décès ou à une interruption précoce du traitement pour des motifs indépendants du médicament à l'étude. Dans l'ensemble d'analyse complète modifiée, 99 pour cent des patients (115 sur 116) recevant un traitement conjoint de grazoprevir et d'elbasvir ont atteint RVS12. Un patient infecté au GT1b, non cirrhotique, intolérant à l'interféron, a présenté une rechute virale au suivi à 12 semaines. Dans l'ensemble d'analyse complète modifiée, l'efficacité était consistante entre les sous-populations de patients évalués. Dans une étude auxiliaire portant sur l'ensemble des 122 patients ayant reçu au moins une dose conjointe de grazoprevir et d'elbasvir dans les groupes GTI, y compris les patients n'ayant pas terminé l'étude pour des raisons non liées au médicament, 94 pour cent des patients (115 sur 122) ont atteint RVS12.

« Le vaste programme de développement clinique de MSD comprend des études consacrées à l'administration d'une dose quotidienne unique à différentes populations de patients atteints d'une infection chronique au VHC, y compris certains types de patients présentant des comorbidités, telles qu'une insuffisance rénale chronique avancée », a déclaré le docteur Eliav Barr, vice-président du service des maladies infectieuses chez Merck Research Laboratories, une division de Merck & Co., Inc., basée à Kenilworth, dans le New Jersey. « Ces données illustrent comment les innovations récentes dans le traitement de l'hépatite C peuvent déboucher sur de nouvelles options thérapeutiques pour les populations de patients dans lesquelles il était jusqu'ici difficile d'atteindre des taux élevés de clairance virale soutenue. »

Aucun patient dans les groupes GTI n'a interrompu le traitement en raison d'événements indésirables (EI), tandis que quatre pour cent des patients (5 sur 113) dans la phase comparative par placebo du groupe GTR ont interrompu le traitement en raison d'EI. On a enregistré des taux d'EI graves de 14 pour cent (16 patients sur 111) dans les groupes GTI et de 17 pour cent (19 patients sur 113) dans le groupe GTR placebo. Les EI les plus courants liés au traitement dans les groupes GTI et dans le groupe GTR (placebo) étaient les maux de tête (17 %, 17 %), la nausée (15 %, 16 %) et la fatigue (10 %, 15 %), respectivement. Quatre décès ont été signalés au cours de la phase initiale du traitement et des 14 premiers jours du suivi. Un patient (1 %) dans le bras ouvert est décédé d'un arrêt cardiaque (considéré non lié au médicament à l'étude) et trois patients (2 %) dans le groupe placebo sont décédés d'un anévrisme aortique, d'une pneumonie et d'une cause inconnue.

Le 8 avril 2015, la société a annoncé que la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis avait accordé la désignation de « traitement novateur » à l'association grazoprevir/elbasvir pour le traitement des patients hémodialysés atteints d'une infection chronique au VHC GT1 et d'une insuffisance rénale en phase terminale, ainsi que des patients atteints d'une infection chronique au VHC GT4. Cette désignation vise à accélérer le développement et le processus d'examen d'un médicament candidat prévu, seul ou en association, pour traiter une maladie ou une pathologie grave ou potentiellement mortelle lorsque des preuves cliniques préliminaires indiquent que le médicament peut démontrer une amélioration marquée par rapport aux traitements existants sur un ou plusieurs critères d'évaluation cliniquement significatifs.

À propos de C-SURFER

C-SURFER est un essai clinique de phase 2/3 évaluant, sur 12 semaines, le traitement expérimental conjoint au grazoprevir et à l'elbasvir de MSD chez les patients atteints d'une infection chronique au VHC GT1 et d'une insuffisance rénale chronique avancée (stades 4 et 5, y compris les patients hémodialysés), avec ou sans cirrhose du foie, qui comptent parmi les patients infectés au VHC les plus difficiles à traiter.

À propos de l'infection chronique au VHC et de l'insuffisance rénale chronique

L'infection chronique au VHC est à la fois une cause et une complication du traitement de l'IRC. Chez les patients atteints d'IRC, l'infection chronique au VHC est associée à un risque accru de perte accélérée de la fonction du rein non touché, d'échec de la transplantation rénale et de décès. En outre, les patients atteints d'une infection chronique au VHC et d'une IRC avancée représentent un besoin non satisfait en raison d'un manque d'options démontrées en matière de traitement du VHC pour ce groupe.

À propos de l'association grazoprevir/elbasvir

Le traitement grazoprevir/elbasvir est un schéma thérapeutique expérimental à prise quotidienne unique associant du grazoprevir (inhibiteur de la protéase NS3/4A) et de l'elbasvir (inhibiteur du complexe de réplication NS5A). Dans le cadre de son vaste programme d'essais cliniques, MSD étudie l'association grazoprevir/elbasvir dans plusieurs génotypes du VHC et chez les patients atteints de pathologies difficiles à traiter, telles que la coinfection au VIH/VHC, l'insuffisance rénale chronique avancée, les maladies de sang héréditaires, la cirrhose du foie, ainsi que chez ceux qui suivent un traitement de substitution aux opiacées.

Engagement de MSD envers la lutte contre le VHC

Depuis près de 30 ans, MSD occupe un rôle de premier plan dans la lutte contre l'épidémie de VHC. Le personnel de MSD s'emploie à appliquer son expertise scientifique, ses ressources et sa portée globale pour offrir des solutions de soins de santé novatrices qui aident les personnes vivant avec le VHC dans le monde.

À propos de MSD

Aujourd'hui, MSD est un leader mondial dans les soins de santé, qui travaille en vue de promouvoir le bien-être dans le monde. MSD est une marque commerciale de Merck & Co., Inc., qui a son siège à Kenilworth, dans le New Jersey. Grâce à nos médicaments sur ordonnance, vaccins, traitements biologiques et produits de santé animale, nous desservons des clients et nous sommes implantés dans plus de 40 pays où nous proposons des solutions de santé novatrices. Nous démontrons également notre détermination à améliorer l'accès aux soins de santé grâce à des politiques, programmes et partenariats d'envergure. Pour de plus amples informations, rendez-vous sur le site www.msd.com.

Énoncé prospectif

Le présent communiqué de presse inclut des « énoncés prospectifs » au sens des dispositions d’exonération de la loi américaine Private Securities Litigation Reform Act de 1995. Ces déclarations s’appuient sur les croyances et attentes actuelles de la direction de MSD et sont soumises à des risques et incertitudes considérables. Il est impossible de garantir que les produits de notre pipeline recevront les approbations réglementaires nécessaires ou que leur viabilité commerciale est assurée. Si les suppositions sous-jacentes s’avèrent inexactes ou si des risques ou incertitudes se matérialisent, il est possible que les résultats réels diffèrent considérablement de ceux qui sont exposés dans les énoncés prospectifs.

Les risques et incertitudes incluent notamment les conditions générales dans l’industrie et la concurrence ; les facteurs économiques généraux, y compris les fluctuations des taux d’intérêts et des taux de change ; l’impact de la législation sur les réglementations et les soins de santé dans le secteur des produits pharmaceutiques aux États-Unis et ailleurs dans le monde ; les tendances internationales concernant la maîtrise des coûts des soins de santé ; les avancées technologiques, les nouveaux produits et les brevets de la concurrence ; les défis inhérents au développement de nouveaux produits, notamment l’obtention des approbations réglementaires ; la capacité de MSD à prédire avec exactitude les conditions futures du marché ; des difficultés ou des retards dans la fabrication ; une instabilité financière des économies internationales et le risque souverain ; une dépendance par rapport à l’efficacité des brevets du groupe Merck & Co., Inc. et d’autres protections pour des produits innovants ; et les risques de litiges, notamment ceux liés aux brevets, et/ou aux mesures réglementaires.

MSD n’endosse aucune obligation de mise à jour publique d’énoncés prospectifs quels qu’ils soient, que cela fasse suite à de nouvelles informations, des événements futurs ou autres, sauf si la loi en vigueur l'exige. Les facteurs supplémentaires qui pourraient générer une différence considérable entre les résultats réels et ceux qui sont décrits dans les énoncés prospectifs figurent dans le rapport annuel de 2014 de MSD sur le formulaire 10-K et dans d’autres rapports de la société déposés auprès de la Securities and Exchange Commission (SEC), disponibles sur le site Web de la SEC (www.sec.gov).

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1 Dans les études de phase 2, le traitement conjoint grazoprevir/elbasvir est administré sous forme de deux comprimés distincts.2 L'insuffisance rénale chronique de stades 4 et 5 est caractérisée par une fonction rénale gravement ou très gravement diminuée, mesurée par un débit de filtration glomérulaire estimé <30 ml/min/1,73 m23 Inclut les patients qui ont reçu ≥1 dose du médicament à l'étude et exclut ceux présentant des données manquantes en raison d'un décès ou d'une interruption précoce du traitement pour des motifs indépendants du médicament à l'étude.

Le texte du communiqué issu d’une traduction ne doit d’aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d’origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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