- CA : Croissance organique
stable : le développement des Produits et Services compense
l’impact de la sélectivité sur les Systèmes
- Europe de l’Ouest et Etats-Unis en
hausse, Chine en amélioration, le reste des nouvelles économies en
croissance
- Bons progrès réalisés en termes de
simplification des opérations et de réduction des coûts
- EBITA ajusté en hausse organique de
+12%. Marge d’EBITA ajusté en hausse de +0,8pt soit +1,6pts hors
effet de change
- Résultat net de 809m€, en hausse de
+13%
- Forte génération de cash, cash flow
libre plus que doublé
- Objectif annuel de marge d’EBITA
ajusté relevé
Regulatory News:
Schneider Electric publie aujourd’hui son chiffre d’affaires du
deuxième trimestre et ses résultats semestriels pour la période
clôturée au 30 juin 2016.
Chiffres clés
(en millions d’euros)
S1 2015 S1 2016 Variation
Variation organique Chiffre d’affaires
12 848 11 846 -7,8%
-0,1% Marge brute (en % du CA) 37,0%
38,2% +120 bps Coût
des fonctions support
(en % du CA)
24,5% 25,0% +50 bps
EBITA ajusté 1 601 1
570 -1,9% +12% (taux de marge en
% du CA) 12,5 % 13,3% +80
bps Résultat net (part du Groupe)
719 809 +13%
Cash flow libre 216 446
+106%
Jean-Pascal Tricoire, Président Directeur général, commente:
« Nous réalisons une performance solide sur le premier
semestre dans un environnement difficile. Notre marge s’améliore de
+1,6pts hors effet de change et notre génération de cash fait plus
que doubler. L’EBITA ajusté et le résultat net présentent tous deux
une croissance à deux chiffres. Cette forte performance est due à
l’attention continue portée à l’exécution d’une stratégie claire
reflétée dans « Schneider is On », avec des progrès
significatifs sur les initiatives de réduction des coûts et de
simplification. Dans un environnement impacté par les difficultés
du secteur pétrolier et gazier et la faiblesse des marchés liés aux
matières premières, nous observons une croissance continue en
Europe de l’Ouest et sur le marché américain de la construction,
une amélioration du marché de la construction en Chine et une
légère croissance dans le reste des nouvelles économies malgré des
difficultés au Brésil et au Moyen-Orient.
Au deuxième semestre, nos priorités restent la croissance des
Produits, Logiciels et Services, une meilleure sélectivité et
exécution des Systèmes, et une attention constante sur
l’optimisation des coûts et du cash, dans un environnement
contrasté. Nous devrions également faire face à une base de
comparaison élevée en termes de marge, à l’accélération de l’impact
sur le chiffre d’affaires de la sélectivité sur les projets, à un
impact des matières premières moins favorable, ainsi qu’à un
ralentissement du Royaume-Uni. Au regard de ces éléments et de
notre forte performance au premier semestre, nous actualisons nos
objectifs 2016 et visons une croissance organique sous-jacente du
chiffre d’affaires quasi stable, avant impact de la sélectivité, et
une amélioration de la marge d’EBITA ajusté comprise entre +60 et
+90 points de base avant impact de l’effet de change. »
I. CHIFFRE D’AFFAIRES DU T2 EN BAISSE ORGANIQUE DE
-0,5%
Le chiffre d’affaires du deuxième trimestre 2016 atteint 6
207 millions d’euros, en baisse de -0,5% à périmètre et
taux de change constants et en baisse de -9,4% en croissance
publiée.
Croissance organique par activité
En millions
d’euros
S1 2016 T2 2016 Chiffre
d’affaires
Croissance
Organique
Chiffre
d’affaires
Croissance
organique
Buildings & Partner 5 186 +1,3% 2 705
+0,9% Industry 2 667 -1,9% 1 366
-1,2% Infrastructure 2 300 -1,3% 1 217
-2,3% IT 1 693 -0,2% 919 -0,9%
Groupe 11 846 -0,1% 6
207 -0,5%
Buildings & Partner (44% du CA du T2) enregistre une
croissance organique de +0,9% au deuxième trimestre, en
hausse dans toutes les régions à l’exception du Reste du Monde. Les
activités appareillages (Wiring Devices) et distribution finale
(Final Distribution) sont en hausse moyenne à un chiffre
(« mid single-digit »). Les priorités d’exécution restent
l’optimisation de toutes les activités au travers du réseau de
partenaires, le lancement de nouvelles offres connectées pour
« la redéfinition de la distribution électrique » (Power
distribution redefined) et la croissance des activités appareillage
et distribution finale dans toutes les régions. En Amérique du
Nord, la croissance est portée par le succès du lancement de
nouvelles offres dans un marché de la construction favorable aux
Etats-Unis, et par une croissance continue du Mexique. En Europe de
l’Ouest, l’Allemagne et l’Espagne sont en hausse grâce à des
initiatives commerciales. Les pays nordiques croissent dans un
environnement contrasté, tandis que la France bénéficie d’une bonne
performance sur le marché de la construction résidentielle.
L’Asie-Pacifique est en hausse. La Chine se stabilise grâce au
marché de la construction dans les grandes métropoles (« Tier
1 and tier 2 cities ») et à des initiatives de croissance sur
des segments ciblés. L’Inde est en forte progression dans un marché
favorable. Le Reste du Monde est légèrement en baisse, la
croissance de la CEI (« CIS ») ne compensant pas le
déclin du Moyen-Orient et de l’Amérique du Sud.
Industry (22% du CA du T2) est en recul organique de
-1,2%, plus modéré qu’au T1, grâce à l’attention portée à
l’accélération de l’activité au travers des partenaires et
intégrateurs, au développement des solutions OEMs (constructeurs de
machines), à la croissance des logiciels dans des segments clés, au
rééquilibrage de l’exposition aux utilisateurs finaux et au
développement des comptes stratégiques. Les Etats-Unis sont en
baisse et demeurent impactés par un faible niveau d’investissement
dans le secteur pétrolier et gazier et par un dollar fort, tandis
que la priorité reste le lancement de nouvelles offres et
l’amélioration des ventes croisées grâce aux canaux de
distribution. L’Europe de l’Ouest est en hausse, portée par les
initiatives de croissance, l’exécution des projets et un marché
OEMs qui reste favorable. La France et l’Allemagne réalisent une
bonne performance grâce à des initiatives de croissance dans un
marché contrasté. L’Italie est en hausse, bénéficiant d’une demande
soutenue des OEMs orientés à l’export, alors que le Royaume-Uni est
en baisse. La Chine est en baisse de façon plus modérée qu’au
premier trimestre, le marché OEMs montrant des premiers signes
d’amélioration. Le Reste du Monde est en hausse. Les Services sont
en forte croissance sur le trimestre.
Infrastructure (20% du CA du T2) est en baisse organique
de -2,3% sur le trimestre et quasi stable, hors impact de la
sélectivité estimé à environ -25 millions d’euros sur le deuxième
trimestre. Cet impact devrait augmenter sur le deuxième semestre.
L’activité continue de se concentrer sur la croissance des Services
et des Produits tout en améliorant la sélectivité et l’exécution
des systèmes (projets et équipements). L’Amérique du Nord est en
croissance grâce à l’exécution de projets dans un environnement de
marché difficile aux Etats-Unis, tandis que le Canada est pénalisé
par une base de comparaison élevée. En Europe de l’Ouest, la
France, l’Allemagne et le Royaume-Uni sont en hausse du fait d’une
solide exécution de projets, alors que l’Espagne et l’Italie sont
en baisse, principalement du fait de la sélectivité sur les
projets. En Asie-Pacifique, la Chine est en baisse, la progression
des nouveaux segments ne compensant pas la faiblesse des segments
traditionnels. L’Australie décroît, tandis que l’Asie de l’Est est
en hausse. Le Reste du Monde est impacté par la faiblesse de
l’activité au Moyen-Orient, en Russie et au Brésil.
IT (14% du CA du T2) est en baisse organique de
-0,9%. Le lancement de nouvelles offres, l’expansion des
canaux de distribution, l’intégration des offres du Groupe sur
certains segments ciblés des centres de données, l’optimisation de
nouveaux logiciels hébergés dans le Cloud et la croissance des
services sont les priorités de l’activité dans un environnement
contrasté. Les Etats-Unis sont en légère hausse grâce à l’effort
porté sur les canaux de distribution et la forte croissance des
services. L’Europe de l’Ouest est en légère baisse, la croissance
des services ne compensant pas la faiblesse des ventes des canaux
de distribution d’IT. L’Asie-Pacifique est en hausse grâce à la
forte progression de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est. Le Reste du
Monde est en baisse, la croissance de la CEI étant compensée par le
déclin du Moyen-Orient et de l’Afrique. Les Services continuent de
croître fortement.
Les Systèmes et Equipements sont en baisse organique de -3%
tandis que la croissance des Produits et Services atteint +1% sur
le trimestre.
Croissance organique par géographie
En millions d’euros S1 2016 T2
2016 Chiffre d’affaires Croissance
organique Chiffre d’affaires Croissance
organique Europe de l’Ouest 3 369 +2% 1
726 +3% Asie Pacifique 3 141 -2% 1 698
-2% Amérique du Nord 3 328 +1% 1 731
0% Reste du Monde 2 008 -2% 1 052
-4%
Total 11 846 -0,1%
6 207 -0,5%
L’Europe de l’Ouest (28% du CA du Groupe au T2) affiche
une croissance organique de +3% au deuxième trimestre.
L’Allemagne et la France sont en progression grâce à des
initiatives de croissance sur les marchés industriels et de la
construction et à l’exécution de projets d’infrastructures. Les
pays nordiques sont en forte hausse, grâce à un marché dynamique
dans certains pays et à l’exécution de projets. L’Italie et le
Royaume-Uni sont en croissance, tandis que l’Espagne est impactée
par une base de comparaison élevée.
L’Asie Pacifique (27% du CA du Groupe au T2) est en
baisse organique de -2%. La Chine poursuit sa baisse mais à
un rythme plus faible, grâce à la stabilisation des marchés de la
construction dans les grandes métropoles (« Tier 1 and tier 2
cities »). Hors Chine, les nouvelles économies sont en
croissance, portées par l’Inde et l’Asie du Sud-Est. L’Australie
est pénalisée par l’échelonnement de certains projets et par la
faiblesse continue des segments liés aux matières premières, tandis
que le marché de la construction résidentielle continue de
croître.
L’Amérique du Nord (28% du CA du Groupe au T2) est
presque stable au deuxième trimestre. Les Etats-Unis sont en hausse
grâce à la croissance du marché de la construction et à l’exécution
de projets d’infrastructures, tandis que les marchés industriels
restent faibles. Par ailleurs, certains segments de centres de
données présentent des signes d’amélioration. Le Canada est en
baisse, alors que le Mexique continue de croître dans un marché
favorable.
Le Reste du Monde (17% du CA du Groupe au T2) est en
baisse organique de -4%. La croissance du Moyen-Orient
devient négative du fait de la faiblesse des investissements liée
au niveau faible du pétrole et au manque de financement. L’Amérique
du Sud est en baisse en raison d’une activité faible au Brésil,
alors que le reste de la région est en croissance. La CEI est en
hausse grâce à la croissance des offres de milieu de gamme et à
l’exécution de projets.
Le chiffre d’affaires des nouvelles économies est en baisse
d’environ -2% et représente 41% du chiffre d’affaires du
Groupe au deuxième trimestre. Au premier semestre, le CA des
nouvelles économies hors Chine est en hausse d’environ +1% alors
que la Chine enregistre une baisse modérée à un chiffre
(« low-single digit »).
L’impact des jours ouvrés au premier semestre est estimé autour
de +0,9pt. Cet effet devrait être de -0,9pt au
deuxième semestre.
Périmètre1 et effet de change
La contribution nette des acquisitions s’établit à -292
millions d’euros, soit un impact de -4,3% sur la
croissance au deuxième trimestre. Cet effet inclut principalement
la déconsolidation de Delixi2, (consolidé dans l’activité Buildings
& Partner), la vente de Juno Lighting (consolidé dans
l’activité Buildings & Partner), de Telvent Global Services et
Transportation (consolidé dans l’activité Infrastructure), ainsi
que quelques acquisitions et cessions mineures dans d’autres
activités. Delixi reste une Joint Venture détenue à 50% par le
Groupe, et la déconsolidation de Delixi a un impact quasi-nul sur
l’évolution de la marge d’EBITA ajusté du Groupe au S1, et n’a pas
d’impact sur le résultat net du Groupe (cf tableau en annexe).
L’impact de la variation des taux de change est négatif, à
-322 millions d’euros, soit -4,6% ; il est
principalement dû à l’affaiblissement du dollar américain, du yuan
chinois, de la livre sterling et des devises de plusieurs nouvelles
économies face à l’euro.
Aux taux de change actuels, l’impact des devises sur le chiffre
d’affaires 2016 devrait être négatif à hauteur d’environ -1
milliard d’euros. L’impact négatif des devises sur la marge
d’EBITA ajusté pour l’année 2016 est estimé actuellement entre
-50 et -60 points de base du fait de la
volatilité accrue des devises depuis avril.
II. RESULTATS DU PREMIER SEMESTRE 2016
En millions d’euros S1 2015 S1
2016 Variation publiée Variation
organique Marge brute 4 752 4
528 -5% +3% Coûts des fonctions
support (3 151) (2 958)
-6% -1% EBITA Ajusté 1
601 1 570 -2% +12%
Coûts de restructuration (158) (132)
Autres charges et produits d’exploitation (75)
(8) Amortissement et
dépréciation des actifs incorporels issus des acquisitions (PPA)
(138) (83)
EBIT
1 230 1 347 +10%
Résultat net (part du Groupe) 719
809 +13% Cash flow
libre 216 446 +106%
- MARGE D’EBITA AJUSTE DE 13,3%, EN
HAUSSE DE +0,8 POINT PAR RAPPORT AU PREMIER SEMESTRE 2015, EN
HAUSSE DE ~+1,6 POINTS AVANT EFFET DE CHANGE NEGATIF.
La marge brute est en baisse de -4,7%, en hausse organique de
+3,1%, et la marge brute des systèmes s’améliore de ~+1pt.
Le taux de marge brute augmente de +1,2pts à 38,2%
au premier semestre 2016 car l’impact positif du prix net3 et de la
productivité compensent l’effet de change négatif et l’inflation
des coûts de main d’œuvre de production :
- L’impact prix net et la productivité
améliorent respectivement la marge brute à hauteur de +0,8pt
et +1,4pts.
- L’effet mix négatif de -0,1pt
présente une amélioration séquentielle significative comparée au S2
2015.
- L’inflation des coûts de main d’œuvre a
un impact négatif de -0,3pt.
- Les devises ont un effet négatif de
-0,7pt principalement du fait de la dépréciation du dollar
américain, du Yuan chinois et de plusieurs devises des nouvelles
économies face à l’euro.
- Les changements de périmètre et autres
effets ont un effet positif de +0,1pt, principalement du
fait de la déconsolidation de Delixi, de la cession de Telvent
Transportation et de certains ajustements non-récurrents
négatifs.
Les coûts des fonctions support ont baissé de -1%
en organique, soit 1pt de mieux que la croissance du
chiffre d’affaires, et baissent de -6,1% en croissance
publiée.
L’EBITA ajusté du S1 2016 atteint 1 570
millions d’euros, soit -1,9% publié pour une
croissance organique de +12%.
Les facteurs clés de cette évolution sont les suivants:
- L’effet volume est négatif à hauteur de
-28 millions d’euros.
- La mise en œuvre des initiatives de la
Tailored Supply Chain (une chaîne logistique sur mesure) contribue
pour 171 millions d’euros, en progression par rapport au S1
2015.
- Le prix net est positif à hauteur de
99 millions d’euros, incluant une évolution favorable
des matières premières d’environ 100 millions
d’euros et un effet prix stable, en hausse en-dehors de la
Chine. L’effet favorable des matières premières devrait être
proche de 0 sur le second semestre.
- L’inflation du coût de main d’œuvre
atteint -37 millions d’euros.
- Les coûts des fonctions support
baissent de 31 millions d’euros au S1. La productivité brute
totale est d’environ 120 millions d’euros grâce à la
solide exécution du programme de simplification du Groupe.
- La variation des devises diminue
l’EBITA ajusté de -143 millions d’euros, principalement du
fait de la dépréciation du dollar américain, du Yuan chinois et de
plusieurs devises des nouvelles économies face à l’euro.
- Le mix est négatif à hauteur de
-15 million d’euros.
- Les acquisitions, nettes des cessions,
ont un impact négatif de -55 millions d’euros sur le
semestre, lié à la déconsolidation de Delixi et à la cession de
Juno Lighting et Telvent Transportation. L’impact positif sur la
marge d’EBITA ajusté est de ~+0,1pt principalement du fait de la
cession de Telvent Transportation.
Par activité, l’EBITA ajusté de Buildings &
Partner au S1 2016 s’élève à 1 025 millions d’euros, soit
19,8% des ventes, en augmentation de +1,9 point par rapport
à l’an dernier grâce à la forte amélioration de la marge brute.
Industry génère un EBITA ajusté de 424 millions d’euros,
soit 15,9% des ventes, en hausse de +0,4pt, soit une hausse
de ~+1,2pt hors effet de change, grâce à un solide contrôle des
coûts. L’EBITA ajusté d’Infrastructure s’établit à 158
millions d’euros, soit 6,9% des ventes. La tendance
sous-jacente est en hausse, avec une augmentation de +0,7pt par
rapport à l’année dernière, bénéficiant de l’amélioration de la
marge brute des systèmes et d’un strict contrôle des coûts. La
marge d’EBITA ajusté est en hausse de ~+2pts avant effet de change.
L’activité IT reporte un EBITA ajusté de 266 millions
d’euros, soit 15,7% des ventes, en baisse de -0,4pt soit
~+0,1pt avant effet de change. La marge brute est en hausse tandis
que la marge d’EBITA ajusté est impacté par l’effet de change
négatif.
Les coûts centraux s’élèvent à 303 millions d’euros au
premier semestre, soit un niveau similaire à celui de l’année
passée.
- RESULTAT NET EN HAUSSE DE
+13%
Les charges de restructuration sont de 132 millions
d’euros au S1 2016. Pour l’année 2016, les coûts de
restructuration devraient atteindre environ 300 millions
d’euros pour mener les initiatives d’efficacité et de
simplification du Groupe.
Les autres produits et charges d’exploitation ont un impact
négatif de -8 millions d’euros (-75 millions d’euros au S1
2015).
L’amortissement et la dépréciation des actifs incorporels liés
aux acquisitions s’établit à 83 millions d’euros contre 138
millions d’euros l’année dernière. Cette baisse significative est
principalement due à la fin des amortissements sur des marques
d’acquisitions passées.
Les charges financières nettes sont de 246 millions
d’euros contre 226 millions d’euros au S1 2015. Le coût de la
dette financière baisse de 18 millions d’euros mais cette
baisse ne compense pas la hausse des pertes de change.
L’impôt sur la société ressort à 275 millions d’euros,
reflétant un taux d’imposition de 25%, en ligne avec le taux
d’impôt 2016 attendu entre 24 et 26%, en hausse par rapport à 2015
principalement du fait de la diminution des synergies fiscales
d’Invensys.
Le résultat des participations atteignent 13 millions
d’euros avec la mise en équivalence de Delixi.
Le résultat net s’élève à 809 millions d’euros au S1
2016, en hausse de +13% par rapport au S1 2015.
- CASH-FLOW LIBRE DE 446 MILLIONS
D’EUROS, SOIT PLUS DU DOUBLE DU S1 2015
Le cash flow libre ressort à 446 millions d’euros, soit
plus du double du S1 2015, grâce à une forte croissance du cash
flow opérationnel. Il comprend 402 millions d’euros de
dépenses d’investissements nettes. Le besoin en fonds de roulement
augmente de 251 millions d’euros sur H1 2016, soit une
hausse plus faible qu’au H1 2015 grâce à une meilleure gestion des
créances et des stocks.
La dette nette de Schneider Electric s’établit à 5 723
millions d’euros au 30 juin 2016 en hausse de 1 092
millions d’euros par rapport au début d’année, du fait
principalement du paiement du dividende et du rachat d’actions.
III. RACHAT D’ACTIONS
Depuis le début de l’année 2016, le Groupe a racheté
6 192 623 actions pour un montant total
d’environ 320 millions d’euros à un prix moyen de 52€
par action. Le programme de rachat d’actions a été accéléré après
le Brexit. Depuis début 2015, le Groupe a racheté 16,8 millions
d’actions, soit un montant investi de près de 0,9 milliard
d’euros en cumulé, pour un objectif d’environ 1,5 milliard
d’euros sur la période 2015-2016.
IV. OBJECTIFS 2016
Au premier semestre, le Groupe délivre une solide croissance
organique sur les Produits et Services, et une forte amélioration
de la marge d’EBITA ajusté dans un environnement contrasté. Alors
que le secteur pétrolier et gazier et les marchés liés aux matières
premières restent compliqués, le marché de la construction
américain et l’Europe de l’Ouest poursuivent leur croissance. Le
marché de la construction en Chine montre des signes d’amélioration
et les nouvelles économies hors Chine sont en légère croissance.
Par ailleurs, la croissance du C.A du Groupe est impactée par la
sélectivité sur les projets dont l’effet est estimé entre -70 et
-80 millions d’euros sur le premier semestre. L’impact de la
sélectivité devrait s’accélérer sur le second semestre.
Au deuxième semestre 2016, les priorités restent la croissance
des Produits, Logiciels et Services, une meilleure sélectivité et
exécution des Systèmes, l’attention continue sur l’optimisation des
coûts et du cash. Par ailleurs, le Groupe devrait faire face à une
base de comparaison élevée en termes de marge, une accélération de
l’impact négatif de la sélectivité sur les projets, un effet des
matières premières moins favorable et un ralentissement au
Royaume-Uni du fait du Brexit.
En fonction de ces éléments, et étant donnée sa forte
performance au premier semestre, le Groupe vise désormais pour
l’année 2016 :
- Chiffre d’affaires : une
croissance organique sous-jacente quasi stable avant impact de la
sélectivité sur l’activité de projets (impact estimé actuellement à
~-2% au deuxième semestre),
- Une amélioration de la marge d’EBITA
ajusté comprise entre +60 et +90 points de base, avant effet de
change, dont l’impact négatif est estimé entre -50 et -60 points de
base aux taux de change actuels.
************
Les comptes de l’exercice clos au 30 juin 2016 ont été
arrêtés par le conseil d’administration le 27 juillet 2016 et
certifiés par les auditeurs du Groupe le 27 juillet 2016.
La présentation du deuxième trimestre 2016 et des résultats
semestriels 2016 est disponible sur
www.schneider-electric.com
Le chiffre d’affaires du troisième trimestre 2016 sera
présenté le 27 octobre 2016.
La Journée Investisseurs 2016 aura lieu à Londres,
Royaume-Uni, le 27 octobre 2016.
A propos de Schneider
Electric
Schneider Electric est le spécialiste mondial de la gestion de
l'énergie et des automatismes et a réalisé 27 milliards d’euros de
chiffre d’affaires en 2015. Nos 160 000 collaborateurs répondent
aux besoins de clients dans plus de 100 pays en les aidant à gérer
leur énergie et leurs processus de manière sûre, fiable, efficace
et durable. Des interrupteurs les plus simples aux systèmes
d'exploitation les plus complexes, nos technologies, logiciels et
services permettent à nos clients d’optimiser la gestion et
l’automatisation de leurs activités. Nos technologies connectées
contribuent à repenser les industries, à transformer les villes et
à enrichir les vies de leurs habitants. Chez Schneider Electric,
nous appelons cela : Life Is On.
www.schneider-electric.com
Annexes – Chiffre d’affaires par
activité
Chiffre d’affaires du T2 2016 par activité:
millions d’€ T2 2016 Chiffre
d’affaires Croissance organique Effet
de périmètre Effet de change Croissance
publiée Buildings & Partner 2 705 +0,9%
-7,9% -4,7% -11,7% Industry 1 366
-1,2% -0,3% -4,9% -6,4% Infrastructure
1 217 -2,3% -3,3% -5,6% -11,2%
IT 919 -0,9% 0,0% -3,4% -4,3%
Groupe 6 207 -0,5%
-4,3% -4,6% -9,4%
Chiffre d ’affaires du S1 2016 par activité:
millions d’€ S1 2016 Chiffre
d’affaires Croissance organique
Croissance publiée Buildings & Partner 5 186
+1,3% -10,0% Industry 2 667 -1,9%
-5,9% Infrastructure 2 300 -1,3% -8,6%
IT 1 693 -0,2% -2,4%
Groupe
11 846 -0,1% -7,8%
Annexes – Chiffre d’affaires par
région
Chiffre d’affaires du T2 2016 par région:
millions d’€ T2 2016 Chiffre
d’affaires Croissance organique
Croissance publiée Europe de l’Ouest 1 726 +3%
0% Asie Pacifique 1 698 -2% -16%
Amérique du Nord 1 731 0% -8% Reste du Monde
1 052 -4% -16%
Groupe 6
207 -0,5% -9,4%
Chiffre d’affaires du S1 2016 by par région:
millions d’€ S1 2016 Chiffre
d’affaires Croissance organique
Croissance publiée Europe de l’Ouest 3 369 +2%
0% Asie Pacifique 3 141 -2% -15%
Amérique du Nord 3 328 +1% -5% Reste du Monde
2 008 -2% -13%
Groupe 11
846 -0,1% -7,8%
Annexes – Chiffre d’affaires du T1 2016
retraité de Delixi
Le chiffre d’affaires du premier trimestre retraité par
activité :
€ million T1 2015 T1 2016
Croissance organique Variation de périmètre
Effet de change Croissance publiée
Buildings & Partner 2 701 2 481 +1,8%
-7,5% -2,4% -8,1% Industry 1 371
1 301 -2,6% -0,4% -2,4% -5,4%
Infrastructure 1 149 1 083 -0,1% -2,3%
-3,0% -5,4% IT 775 774 +0,7%
0% -0,8% -0,1%
Groupe 5
996 5 639 +0,3% -3,9%
-2,4% -6,0%
Chiffre d ’affaires du premier trimestre retraité par région
:
€ million T1 2015 T1 2016
Croissance organique Croissance publiée Europe
de l’Ouest 1 659 1 643 +1% -1%
Asie-Pacifique 1 665 1 443 -2% -13%
Amérique du Nord 1 620 1 597 +1% -1%
Reste du Monde 1 052 956 +1% -9%
Groupe 5 996 5 639
+0,3% -6,0%
Annexes – Effet de périmètre sur le
Chiffre d’affaires et l’EBITA
In number of months
2015
T1
T2
T3
T4
2016
T1
T2
T3
T4
Günsan
Elektrik
Activité Buildings & PartnerCA de 100
millions de livres turques en 2013
3m 3m 3m 3m
Juno Lighting
Activité Buildings & Partner
C.A. de 230 millions de $ en 2014
1m 3m
3m 3m 2m
Telvent Transportation
Activité Infrastructure
CA de125 millions d’€ en 2015
3m 3m 3m
Delixi
Activité Buildings & Partner
CA de 650 millions d’€ en 2015
Marge d’EBITA ajusté de 63 millions d’€ en
2015
3m
3m 3m 3m
Annexes – Résultats par
activité
millions d’€ S1 2015 S1 2016
Chiffre d’affaires 12 848 11 846
Buildings & Partner 5 763 5 186 Industry 2
834 2 667 Infrastructure 2 516 2 300 IT
1 735 1 693
EBITA ajusté 1 601
1 570 Buildings & Partner 1 031 1 025
Industry 440 424 Infrastructure 156 158
IT 279 266 Corporate (305) (303)
Annexes – Cash flow libre
Analyse de la variation de la dette en millions d’euros
S1 2015 S1 2016 Endettement net à
l’ouverture (31 Déc.) (5 022) (4
631) Autofinancement opérationnel 1 134 1 306
Investissement net d’exploitation (382) (402)
Variation du BFR opérationnel (283) (251) Variation
du BFR non-opérationnel (253) (207)
Cash Flow
Libre 216 446 Dividendes (1
109) (1 127) Acquisitions – nettes (69) (11)
Augmentation de capital (72) (273) Impact devises et
autres (412) (127)
(Hausse) / Baisse de
l’endettement net (1 446) (1 092)
Endettement net au 30 juin (6 468)
(5 723)
1 . Les changements de périmètre incluent également quelques
reclassements d’offres mineurs entre les différentes activités.
2 . Delixi reste une Joint Venture détenue à 50% par le Groupe,
mais à partir de 2016, Delixi est consolidé d’après la méthode de
mise en équivalence (précédemment : méthode d’intégration
globale) en application de la norme IFRS10
3 . Effet prix plus effet des matières premières
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