- Avec le premier schéma thérapeutique à prise orale sans
ribavirine, réponse virologique soutenue observée après
12 semaines chez 90 % et 86 %, respectivement, des
patients porteurs du génotype 3, des patients difficiles à
traiter, qui n'ont jamais reçu de traitement ou qui en ont déjà
reçu un.
MONTRÉAL, le 13 nov. 2014 /CNW/ - Les résultats de
l'étude déterminante ALLY-3 annoncés cette semaine montrent une
réponse virologique soutenue après 12 semaines de traitement
(RVS12) chez 90 % et 86 %, respectivement, des patients
infectés par le virus de l'hépatite C (VHC) de génotype 3
jamais traités et déjà traités qui ont reçu le traitement
expérimental de Bristol-Myers Squibb associant le daclatasvir au
sofosbuvir.
Ce traitement d'association est le premier schéma thérapeutique
à prise orale sans ribavirine pour le traitement de l'infection
au VHC de génotype 3. Ce génotype arrive au deuxième rang
pour ce qui est de la fréquence dans le monde et s'est révélé l'un
des plus difficiles à traiter Les résultats ont été présentés lors
de la réunion de 2014 sur les maladies hépatiques (Liver
Meeting®) de l'American Association for the Study of
Liver Diseases (AASLD), à Boston
(Massachusetts).
« Les résultats obtenus avec ce nouveau traitement
d'association sont très prometteurs, surtout en raison des défis
posés par le traitement des patients porteurs de ce génotype du
virus de l'hépatite C, qui peut évoluer très rapidement, a
déclaré le Dr Samuel Lee, hépatologue à
l'Université de Calgary. Avoir à
notre disposition un schéma thérapeutique à prise orale efficace
offrant une possibilité de guérison est très encourageant, puisque
ces patients comptent parmi les plus difficiles à
traiter. »
« Les Canadiens atteints d'hépatite C sont très
heureux de voir les résultats positifs des études sur les nouveaux
traitements qui révolutionnent la prise en charge de cette maladie
et sont porteurs d'une promesse de guérison pour de nombreux
patients, a déclaré Daryl Luster, président et directeur du
Pacific Hepatitis C Network à Vancouver. Nous espérons que les patients
canadiens auront bientôt accès à ces nouveaux traitements plus que
nécessaires. La complexité de cette maladie fait en sorte qu'il est
important pour les patients de disposer de différentes options de
traitement ».
Dans l'étude ALLY-3, le schéma thérapeutique associant le
daclatasvir et le sofosbuvir a été bien toléré; il n'a entraîné ni
décès, ni effet indésirable grave (EIG) lié au traitement, ni
abandon dû à un effet indésirable. Les effets secondaires les
plus fréquents ayant une incidence égale ou supérieure à 5 %
étaient les céphalées (19,7 %), la fatigue (19,1 %), les
nausées (11,8 %), la diarrhée (8,6 %), l'insomnie
(5,9 %), les douleurs abdominales (5,3 %) et les
arthralgies (5,3 %). De plus, on a dénombré
17 échecs thérapeutiques (11,2 %), dont 16 étaient liés à
une rechute post-traitement et un à un rebond de la maladie à la
fin du traitement. Aucun rebond virologique n'a été observé
avec ce schéma thérapeutique exempt de ribavirine.
À propos de l'étude ALLY-3 : Méthodologie
Cet
essai clinique ouvert de phase III comportait un total de
152 patients infectés par le VHC de génotype 3
(101 patients jamais traités et 51 patients déjà
traités). Les deux cohortes ont reçu le daclatasvir à 60 mg
combiné au sofosbuvir à 400 mg, une fois par jour pendant
12 semaines, puis ont été suivies pendant 24 semaines. Le
principal critère d'évaluation était les taux de RVS12, celle-ci
étant définie comme un taux d'ARN du VHC inférieur au seuil
inférieur de quantification (SIQ), et inférieur ou non au seuil de
détection, à la semaine 12 du suivi, chez les patients jamais
traités et déjà traités.
Le résumé complet de la présentation est disponible sur le site
Web de la réunion sur les maladies hépatiques.
À propos de l'hépatite C
Le virus de
l'hépatite C est un virus qui infecte le foie et qui est
transmis par un contact direct avec du sang ou des produits
sanguins infectés. Jusqu'à 90 % des personnes aux prises avec
l'hépatite C n'arrivent pas à se débarrasser du virus et
finissent par présenter une infection chronique. Selon
l'Organisation mondiale de la santé, jusqu'à 20 % des
personnes atteintes d'hépatite C chronique en viennent à
présenter une cirrhose; dans près de 25 % des cas, la cirrhose
est susceptible d'évoluer vers un cancer du foie.
À propos du génotype 3
On estime que
54 millions de personnes atteintes de la maladie portent le
génotype 3, ce qui place ce dernier au deuxième rang dans le
monde derrière le génotype 1 (83 millions de patients).
Il s'agit potentiellement du génotype le plus difficile à traiter,
sa nature plus agressive étant démontrée par les dommages qu'il
cause au foie, entraînant une progression de la maladie, des taux
accrus de stéatose et un risque disproportionnellement élevé de
carcinome hépatocellulaire.
À propos de Bristol-Myers Squibb
Canada
Bristol-Myers Squibb Canada est une filiale
indirecte appartenant en propriété exclusive à la Société
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d'envergure mondiale dont la mission est de découvrir, de mettre au
point et de fournir des médicaments novateurs ayant pour but
d'aider les patients à combattre des maladies graves. Pour de plus
amples renseignements, visitez le site www.bmscanada.ca.
SOURCE Bristol-Myers Squibb Canada